samedi 23 janvier 2021

romance

j'ai admiré l'esthétisme calculé de chacun de tes gestes
je me suis repus de l'indécence fatale du fantasme romancé
face à tes talons hauts nulle vertu ne s'évertue à mentir
j'écoute une musique incroyablement belle à mon oreille
et je susurre des mots d'amour à une brise glacée
si je veux, j'efface tes talents aussi facilement que ça
ô
j'ai vécu, âme errante, au milieu de nuits qui contaient la mort
je t'attendais 
persuadé que toi seule pouvait voir qui j'étais
je t'attendais comme on finit,
seul
ce qui nous prend ne nous rend jamais bébé
ce sont nos propres flammes qui nous dévorent
et après l'incendie
vient le temps de l'infinie obscurité
longtemps
j'ai  eu peur de rêver à ton visage bien après la fin de l'éternité
puis je me suis mis à vivre pour d'autres sourires
et celle à qui je pense souvent
tu détesterais la savoir si belle
ô
j'ai haï la vie alors que j'aurais du craindre la mort
mais qu'on les brise ou non, d'une façon ou d'une autre
on arrive toujours à s'échapper de ses chaines
ô
 à chaque lever de soleil
je suis libre puisque je n'attend plus rien
et toi, te voilà devenue esclave de tout ce que tu as refusé de vivre

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