vendredi 23 juillet 2010

Une nuit

Du bout des lèvres je caresse la poésie des lignes de ton corps

Il y a de la folie dans nos étreintes
De la violence
De la rage
De la passion

TOI

Des étincelles dans tes yeux
Le feu dans nos corps.

jeudi 22 juillet 2010

Devant le miroir

Que reste-t-il de mon âme ? je demande à mon reflet dans la glace.

Il sourit étrangement

Ne répond pas

On trouve si peu d’humanité chez l’être humain

Quelque part un vieil homme meurt sur un trottoir seul et abandonné et nul main ne se tend
Nul ne s’arrête.
Quelque part la joue d’un enfant éclate sous les coups de son père
Et la bas
Cette femme se fait violer
Cet homme éventré tente de retenir ses tripes sous l’œil rieur de ses bourreaux.

Les guerres
Les meurtres
Le sang coule de nos mains

L’homme tue par plaisir
L’homme torture par désir

Pire que les bêtes
Nous

Assassins
Bouchers
Tortionnaires

Le diable se tournerait les pouces si nous n’étions si empressés de tendre l’oreille dès qu’il ouvre la bouche.

Nous sommes l’essence même de ce mal qui nous effraie tant

mercredi 21 juillet 2010

Dérisoire épouvantail

Combien de temps l’âme survit-elle au cœur ? chante le corbeau d’une voix triste et mélancolique

Déchirée
La pie voleuse attend son heure

Il y a surement un peu de moi sous les rasades de vodka
Une étincelle
Une petite étincelle
Dans mon regard fou

Combien de temps l’âme survit-elle au cœur ? chante le corbeau d’une voix triste et mélancolique

Nous finirons par avoir la réponse

La pie voleuse attend son heure

Dérisoire épouvantail,
Je lui offre
Mes derniers Diamants

Je vais te porter chance dit-elle en s’envolant.

Je la crois

Dans les torrents gris des caniveaux

Lorsque frappe l’orage
Dans les torrents gris des caniveaux
S’en vont les amours mortes
Les larmes
Le sang des amants déchus
Des morceaux d’âmes arrachées
Des éclats de cœurs piétinés

Si peu d’Amour dans ce monde
Mais tellement de chagrins

samedi 17 juillet 2010

K.O.

Il y en a toujours une pour arracher ton cœur de ses mains fines aux ongles manucurés
Le jeter sur le goudron gris d’une grande avenue
Sauter dessus à pieds joints en chantant
Avant de t’abandonner là, seul et fou,
Misérable tas de cendres grises
Que le vent lui même refuse d’emporter au loin.

Une bière et une vodka au milieu de la foule

Elle m’offre un verre au comptoir
Tandis que sa robe à fleurs épouse les courbes de son corps
Et je me dis que ça serait bien
D’en avoir une comme elle
Pour se réveiller
S’endormir
Aller au supermarché un soir par semaine
Acheter des fruits, de la salade, des gâteaux secs et du jus de fruit
Se coller à elle et laisser sa main caresser mes cheveux
Tout en laissant ses rires prendre possession de mon corps, mon cœur et mon âme.

Bien sur,
J’ai déjà payé le prix pour tout ça,
Je devrais me méfier plus
Mais la voix dans ma tête ne crie pas danger.
Alors je trinque avec elle, sans lui demander si ses yeux sont bleus ou verts
Ni même son prénom
Pour ne pas ressembler à tout ceux qui lui ont demandé avant moi,
Ceux dont elle ne se souvient pas.

Une bière pour elle
Une vodka pour moi
l’étau autour de mon âme se desserre

Il existe si peu de moments ou je respire

dimanche 11 juillet 2010

Si loin de la lumière

Je cesse de recoudre un cœur percé de part en part
et le sang coule sur mes mains
et les lambeaux de mon âme flottent aux vents
tandis que je titube dans les ténèbres

Si loin de la lumière
C'est là ou je me trouve

tes yeux mon amour
ne sont même plus un souvenir

tes mots mon amie
ne guérissent plus mes plaies

Si loin de la lumière
c'est la ou je me trouve

Sans un bruit, sans un cri
Je préfère mourir dans l'ombre
Si je ne peux vivre dans la lumière

mercredi 7 juillet 2010

La fille derrière la vitrine

Il y a cette fille
Je voudrais me jeter à ses pieds
Lui dire mon amour
Et ma folie
Pour ses cheveux blonds,
Tout ce que je pourrais faire
Pour embrasser sa peau bronzé
Et ses lèvres fines.

Que cela ne rime à rien
Ne tuerait pas la poésie du geste

Rendez-vous sentimental

Si l’envie de me connaitre te prenait

Va au diable

Tu me trouveras là

Quelque part au plus profond de mon enfer

lundi 5 juillet 2010

De nous jours

Elles sont de plus en plus folles

L'alcool les rend dingues
Les chagrins les rendent dingues
La drogue les rend dingues
Le manque d'amour les rend dingues

Elles ont toutes un truc de cassé
dans leur tête
et un autre dans leur cœur

Elles sont dingues, dingues, dingues
Et s'en foutent que tu les aimes.
Sauf si tu te contentes de les prendre pour les abandonner aussitôt

car dans ce cas ,

tu deviens pour elle
Leur impossible amour
Elles gravent en elles, ton nom et ton visage
le souvenir de tes caresses

Mais bien sur

TOI

tu t'en fous

CAR

tu pleures déjà pour une autre que tu n'as pas quitté à temps.
Une qui a rongé ton cœur
déchiré ton âme
bu ton sang en souriant
sans que le soleil verse une larme


C'est ainsi que ça marche maintenant

Un mode fou peuplé de folles et de fous.

A la recherche d'un beau visage

Ca commence à faire un paquet de temps
que je vis seul
que je vieillis

J'ai arrété de saigner
mais mon coeur
refuse de battre.

Il faudrait peut-être que j'aille
au pied d'un arc en ciel
trouver un trésor

Un joli corps
Avec des yeux verts en forme de coeur
des colliers de rires

Et juste un léger grain de folie.
Pas plus.

Respirer

Je cours comme un fou,

Je cours encore

pour fuir l'alcool,

les nuits sans sommeil

le desespoir

Les filles trop jeunes et leurs lêvres douce.


Je cours

pour gagner un peu de temps

pour respirer à fond

je cours les soirs

Sous le soleil



Et mon chien me sourit de plus en plus

depuis que je courre



C'est toujours ça de gagné

dimanche 4 juillet 2010

De l'air Frais

J'ai marché seul dans la nature,
avec mon chien

Respiré sans appréhension

Puis plus tard,

j'ai fait deux photos
d'une jolie fille
dans la lumière du soleil tombant.

Elle souriait pour moi.

J'ai connu des dimanches plus dangereux pour ma santé mentale.

Sans Amour

L'âme se déchire
au fur et à mesure
que le coeur saigne

tandis que fuient, la raison et le courage,

Quand le besoin devient trop cruel