dimanche 28 novembre 2021

comment je guéris mais ne fus pas sauvé

après que ma tueuse m'ai réduit en miettes, foutant en l'air pour toujours
mon cœur, mon âme et mon cerveau malade
j'avais quitté le pays

l'année suivante, je bossais sur ce film porno et
la russe n'aimait rien que faire courir les hommes derrière elle, ses yeux étaient verts et
avec son visage incroyable et ses yeux émeraudes,  elle reste encore la plus belle que j'ai jamais embrassé
mais pas la moins cinglée bien sur

cette fois là, elle était nue et une brune aux yeux noirs était à poil elle aussi et celle-ci
ressemblait à ma tueuse,
les voir comme ça toutes les deux, je trouvais ça très... perturbant  
on allait tourner et elles étaient en position 69 sur le lit et la russe me fait signe d'approcher 
- tu te souviens vincent, tu voulais savoir ce que j'étais capable de faire avec ma bouche ? 
- oui 
- alors regarde bien !

tout ça avec son putain de regard vert espiègle, son rire

en plus d'être d'une beauté à rendre esclave les hommes elle était drôle, intelligente et complètement barge
j'aimais le gout de sa mouille
mais il fallait toujours être plus fort qu'elle mentalement
c était le jeu, ne jamais être à ses pieds, sinon tu étais condamné à ramper,
dès qu'elle te voyait là c'était fini, tu perdais tout intérêt à ses yeux et elle passait à un autre.
franchement quand j'y repense c'était dingue, 
un peu comme tenir en laisse un pitbull enragé, si tu perds le contrôle la bête finit part te planter ses crocs dans les couilles

oui, c était vraiment dingue
mais amusant
(et
formateur)

un autre jour on fricote dans les toilettes du deuxième étage d'une maison blanche
et après, on est au rez de chaussée dans une chambre et elle s'assoit sur les genoux d'un autre
et me regarde effrontément, elle me parle en anglais, le gars sur lequel est assis ne le parle pas
ce qui lui permet à loisir de jouer sur deux tableaux, remuer son joli cul sur sa queue l'air de rien
et jouer de l'ironie avec la main sur le cœur,
- ce n'est pas grave ce que je fais vincent, ce qui compte c'est que je sois avec toi

et sur le lit, la brune aux yeux noir est là,
en fait, elle est amoureuse du gars qui lui s'en fout d'elle,  et elle est pétrie de jalousie
alors, je lui prends la main il y a une salle de bains juste là et je l'entraine là comme pour baiser vite fait
je me disais qu'il suffirait que la russe croit qu'il se passe quelque chose mais la brune
avait du avoir la mème idée que moi et ça va un peu plus loin que prévu, (note que je ne m'en
plains pas)
je me souviens de moi tenant un de ces rasoirs 
mécanique qui vibre, je l'avais allumé, posé sur son clito puis rentré dans la chatte et elle
avait rit et gémi
et lorsque nous revîmes dans la chambre, de la pure rage brûlait dans les yeux de la russe aux yeux verts
- les gens infidèles sont si souvent les plus jaloux-
et moi, innocemment "c'est pas grave ce que je fais bébé, ce qui compte, c'est que je sois avec toi"

et le soir dans la voiture, la russe réfléchit, hésite puis se lance
- vincent, je ne sais pas si je vais continuer ce métier, mais il faut que tu saches, je n'ai pas besoin
de visa, mon père mange tous les mois
avec le consul de France, mais si nous allons à Las Vegas en janvier, ça serait bien qu'on se marie tous les deux 

tu ne peux jamais baisser la garde avec les femmes comme elles
sinon elles ne te respectent plus
et j'étais bon à ce jeu là,  et c'est comme ça que j'ai eu droit
à une étrange demande à mariage dans la nuit en aout à Prague

je ne lui ai jamais passé la bague au doigt, je ne l'ai mème jamais revu après ce tournage
mais je me souviens qu'il m'avait fallu des trésors d'imagination pour garder la main
et elle avait pleuré le jour de son départ
c'est avec des aventurières comme elles que j'ai finit par guérir, d'en avoir plus rien à foutre
que le visage de ma tueuse soit souillé par un autre foutre que le mien

mais la vérité, c'est qu'au comptoir de l'hôtel il y avait une blonde tellement belle avec des yeux d'un
bleu magique, c'était elle que je voulais vraiment, son sourire était une chaine de velours
sur mon coeur de métal
et deux ans plus tard, lors d'une soirée à Cannes celle-là me dit
- je ne peux croire toutes ces choses magnifiques que tu dis, il y a trop de femmes autour de toi
et je ne disais aucune de ces choses magnifiques à aucune de ces femmes
mais j'ai cette malédiction, les femmes ne me croient jamais quand je leur dis la vérité
il ne s'est rien passé entre nous sinon une parfaite alchimie entre nos deux êtres 
un homme qu'elle n'aimait plus vraiment devait l'épouser en été
c'est lui qui a gagné
et c'est comme ça que je n'ai jamais été sauvé de moi-mème
bien que pour elle comme pour moi, il était sur
que nous étions des âmes soeurs




samedi 20 novembre 2021

La fille qui envoie des photos mais ne parle pas beaucoup

Elle est tatouée et parfois m'envoie des photos d'elle
presque nue 
mais elle ne parle pas beaucoup
et ce soir elle me cueille par surprise, sertie dans un petit maillot de bain bleu et vert
et son corps est une liane, le genre de corps qu'on veut lécher de haut en bas
pétrir de ses mains fébriles
et mon cerveau malade se voudrait musicien, faisant d'elle
son instrument, créant dans la nuit de langoureuses symphonies de gémissements
je songe à ma main dans sa petite culotte, imagine mème le goût de sa mouille, 
pervers sale et déjà fou bien avant que ce monde ne désire le rendre dingue
voila mon esprit qui se dérange
et elle envoie ses yeux couleur de miel et me crucifie sur la croix du désir
elle est vraiment belle et je ne mérite pas sa beauté bien sur
mais je me fous de la mériter ou non, dans ce monde on n'a que ce qu'on gagne
et sans doute sait-elle que je vais me branler en pensant en elle
et je me permet de croire que cela l'excite, savoir que je bande pour elle
elle veut la lave et le feu et des mots dit-elle
je voudrais la griffer, écrire mon nom sur sa peau
l'entendre jouir
ce sont des choses que j'aime
et je me fous de l'amour
et je me fous de la morale
et je me fous du fric
je partirai avec l'image des filles comme elle, celles qui s'offrent dans la fièvre du soir
ô
je voudrais lécher ses seins
m'enfoncer en elle
je me demande ce qu'elle aime, je me demande comment elle supplie
et je me dis que je sais les réponses
mais je voudrais les entendre de sa parfaite bouche
faire d'elle ma petite chienne et la promener en laisse
ô
mon ange du soir,
tu pourrais etre ma pute ou ma princesse, tu pourrais être ce que tu veux
tout ça n'est qu'un jeu où tu gagneras chaque partie
et ton joli petit cul 
mérite fessées et brûlante passion
et ta jolie petite gueule de sublime salope
est une drogue que je m'injecte par les yeux avec l'avidité du junkie

vendredi 19 novembre 2021

Lire mon avenir dans ton boule de cristal

Ma tueuse aimait mon corps sec et ma queue qui  pour elle, ne débandait jamais
20 cm qu'elle avalait comme elle voulait, quand elle désirait avec sa chatte ou sa bouche, parfois son cul
j'avais des abdos et je me croyais immortel dans ses bras chauds, 
et la nuit dernière, j'ai du bide, (une ceinture abdos-minables), perdu mes cheveux et mes illusions en route et c'est une blonde jeune
belle
et
sexy
qui prend cher dans les toilettes du bar mais 
ce n'est pas moi qui la fait crier de plaisir
et mon pote qui devrait peindre des choses abstraites mais préfère vendre de l'outillage concret
est dans le chiotte à côté et se demande s'il doit applaudir ou non
et quand elle sort ses joues sont rouges à cause de la baise et le restent un moment et je la trouve craquante
et l'asiatique folle raconte une autre nuit où je n'arrêtais pas de l'appeler car elle ne voulait pas me rejoindre et ou
finalement,
je lui ai envoyé
un taxi contre son gré pour la récupérer  chez elle et qu'elle est arrivée à quatre heure du mat au
comptoir de la discothèque
en pyjama  avec des pantoufles histoire
de bien me montrer sa désapprobation, ce qui ne l'a pourtant pas empêché de picoler à fond
avec votre serviteur
et la fille aux yeux noirs se marre et un mec est au pied de l'asiatique folle (ils sont tous à ses pieds)
elle en fait ce qu'elle veut et ça l'amuse et il aime ça
et la fille aux yeux noirs me dit, "toi tu n'as jamais voulu te poser "et je réponds "toi, 
tu n'as rien compris de moi, c'est tout le contraire et je n'ai jamais été aussi bien quand je l'étais"
et c'est vrai, mais j'ai besoin de l'étincelle dans le regard, hélas elle est si rare
mais peut-être touchons-nous la raison concernant le fait qu'il ne se soit jamais rien passé
entre elle
et
m
o
i
(son mauvais jugement et mon visage me paraissent deux bonnes raisons)
et nous concluons que tous les deux, nous ne pouvons souscrire au rêve du pavillon en banlieue
des 2,1 enfants et de la théorie du compte épargne gonflé à bloc pour la retraite 
et je la fait embrasser sur la bouche par une fille  que je connais et j'adore cette vision comme à chaque
fois que 
deux
filles
s'embrassent devant mon regard de vieux pervers
et je ne bois pas car j'ai promis de conduire et la fille aux yeux noirs enquille les bières comme une grande et en moi hurle
le goût de l'incendie, ô mes amis, vous qui avez succombé aux sirènes de la normalité, vivez-vous
de tels moments de bonheur, ceci est une folie mais une vie sans folie ne nous empêcherait pas de 
mourir
mes amis sont dingues, alcooliques, parfois drogués, aiment le cul et je n'en trouverai pas de meilleurs
et celle qui avait le gout de la liberté comme un papillon posé sur ses lèvres m'a envoyé une blague
sur ma messagerie, (un endroit nommé la levrette où il faut rentrer par derrière), car cela lui a
fait penser à moi et ça me fait rire, j'ai du lui laisser de bons souvenirs me dis-je en souriant comme un con
mais comme toujours, elle ne répond pas à mes messages car son homme me déteste bien 
qu'il ne m'a jamais rencontré
car elle lui a dit que je l'avais libéré sexuellement ce qui est un mensonge, c'est elle qui s'est libérée
de certaines chaines, j'étais juste là quand c'est arrivé
mais j'aime l'idée qu'elle me dise ainsi et de temps en temps, qu'elle pense à moi avec tendresse
et la fille au cul rond est amoureuse je crois bien et n'a jamais appelé, c'est sans doute mieux ainsi
j'aurai pu vouloir lire mon avenir dans ton boule de cristal et cela te rendait infiniment dangereuse
t'ai-je déjà dit que tu avais tout ce qu'il faut pour que je sois mort de trouille ?
ô je n'étais que la flamme approchant l'essence de ton désir et c'était déjà plus que ce que je
mérite, merci de tes rires
et quand je rentre je sais que les murs abritent des âmes mortes et je suis seul comme
nous somme tous seuls et je saigne comme nous saignons tous, des yeux et de tous les trous
et je me déteste de faire partie de ceux qui le ressentent
et dans mon lit, je me branle en imaginant des choses sales pour oublier que je suis l'échec de ma vie
et je m'endors
et d'autre se réveillent et d'autres baisent et d'autres tuent, volent, exploitent, violent
et les gynécologues ont un sommeil satisfait
et je voudrai tenir un cœur dans ma main et lécher sa chatte trempée et murmurer des mots doux
à son oreille, mais ceci n'est que le délire inutile du perdant cherchant à voiler son regard,
la phase un de mon propre déclin
et votre monde vous tuera et le mien a déjà brûlé mon être
et aucune sublime pute ne pose sa jolie langue sur mes couilles, 
égoïstement, 
je trouve cela dommage pour
moi

Je ne vois aucune poésie dans la mort bien que j'en trouve dans chacune de mes morts




samedi 13 novembre 2021

Comptine automnale

assis à la terrasse d'un bar en plein milieu de l'après midi un 12 novembre, nous buvons du champagne
et c'est sans doute notre manière à nous d'être un tant soi peu libres
elles sont russes, la mère et la fille, 
la mère m'a dit un jour, tu es comme mon frère, mais tu es un salaud avec les femmes, si tu touches
à ma fille avant qu'elle ait 25 ans je t'égorge
et la fille à trente ans, et je ne l'ai jamais touchée, pas à cause de la menace, mais pour d'autres raisons
tout aussi valables, par exemple,le fait qu'elle était ado quand sa mère m' a dit ça et aussi parce que nous sommes
devenus amis, rien de plus et ça nous va très bien, 
mais je suis toujours un salaud avec les femmes
enfin quand elles veulent encore de moi, ce qui se raréfie je l'avoue
et nous buvons
et nous nous remémorons les nuits de dingueries, les rires, l'alcool, l'amitié
j'en ai fait des soirées folles avec elles et d'autres copines, vécus des moments incroyables
gravés dans le flou de l'alcool
rentrés après l'aube, souls, et boire encore plusieurs heures sans
mème savoir de quoi nous avions soif
puis dormir écroulé
et les coups de téléphone plus tard, une fois le grammage parti en fumée
- vincent, on t'adore, mais on va te tuer -
et on parle aussi de la troisième qui me lisait comme un livre ouvert
et qui s'est enfin débarrassée de son mari pervers narcissique, un enfant de pute comme on en fait trop
hélas
pour les femmes
et on appelle 1m77 de chair brulante qui ne répond pas car elle bosse mais qui fait partie de la bande
et on recommande quelques tournées
et le feu renait en moi
et nos rires repoussent mes ombres loin de cette terrasse
je ne revivrais plus jamais ces moments de bonheur
mais personne ne me les prendra
et elles sont magnifiques, et je dis aux serveuses que je suis une espèce de macho 
old school, ancienne génération, et l'une d'elle fait, oui, il parait que c'était comme ça, avant,
merde 20 ans de moins, et j'aurai su comment la faire vibrer, mais je suis vieux
et je ne regrette rien,
j'ai fait un tour du monde, eu des femmes incroyablement belle et précieuses et folles, publié
un recueil de poésie, tenu dans mes bras un amour pour lequel je pouvais mourir
et on dit toujours qu'on ferait les choses différemment si on avait la possibilité de recommencer
mais chacun de mes pas m'a amené là, alors je ne suis pas sur de vouloir changer ça
et le monde se meurt et les gens sont égoïstes et j'ai aimé et pleuré, brisé des personnes honnêtes
et finit brisé aussi
battu dans des arrières cours sentimentales où je m'étais égaré
et je croyais que le soleil brillait pour moi, mais la pluie aussi n'en a rien à foutre de ma petite gueule
de pute
mais ce n'est pas grave, je crèverai, le monde oubliera mon nom et les petites culottes
mouilleront toujours pour des salauds et je partirais avec tout ça
les flammes des souvenirs
et la certitude que c'était de l'or bien plus important que toutes les stocks option de cette planète maudite
et je suis là avec elles
et je me sens bien, réchauffé par leurs sourires
et personne ne peut rien contre ça







jeudi 11 novembre 2021

L'armée du salaud

après ma tueuse, une fois guéri, je désirais vraiment revivre une autre grande histoire
et je me disais, surtout, ne tombe pas amoureux d'une pute
parce que je tombe toujours amoureux d'une pute et la dernière en date m'avait donc quitté
parce que " si je reste avec toi, je n'aurais jamais rien", rapport à la vie matérielle merdique
qui était la notre, je ne peux le nier
et tous les bons moments, comme les rires, les cunnilingus de trente minutes,  la possibilité de bouffer
les chattes si l'envie la prenait où ma fidélité sans faille par exemple n'étaient rien, mais je comprends
certains besoins sont prioritaires sur d'autres

et après elle,
il y a eu d'autres femmes et pour quelques-unes, mon coeur voulait battre, mais il y avait toujours un truc qui clochait
pour que ça marche,

                (une fois, c'était la différence d'âge
                les autres fois, c'était moi)

et assis sur le canapé gris, la certitude m'envahit, je vais finir seul et cela me glace le cœur
et il faudra faire avec
c'est ce que j'ai toujours fait

et ici, les femmes parfois se déshabillent pour moi
et disent des mots, chauds et brûlants
mais ici comme ailleurs, elles ne croient pas en moi (elles me voient comme un papillon
dans un champs de fleurs)
et dans la vraie vie, c'est pire (elles me voient comme un looser moche et obsédé sexuel)

et je sais bien que personne n'aimerait un perdant
et je fais avec
et pas un instant je n'oublie qu'on est toujours détruits par ceux qu'on laisse approcher
mais je me souviens aussi
que je baisais plutôt bien,
et que j'aimais encore mieux

(mais c'était plus rare)

et maintenant plus rien ne vient, ni les jolis culs, ni les coeurs à prendre
je suis le rocher qui s'effrite sous les vagues d'un océan de pétrole
et qu'importe si personne ne voit que je suis fait de pierre précieuse
et qu'importe que tout cela soit finit, les partie de baises qui duraient la nuit,
les mains qui se tiennent et l'illusion d'un amour qui durerait toutes les éternités

et la solitude ne me chagrine plus
et j'écris des poèmes en espérant qu'un jour une groupie se pointera, genre 20 ans
et moi trop vieux, elle sucera ma queue et écartera ses douces cuisses
et après elle dira, c'était mon cadeau, je ne veux pas être dans tes poèmes mais
je sais que tu écriras ce moment car tu ne respectes rien
et je le ferais car mes poèmes sont l'armée du salaud

mon âme n'est pas moins laide que la votre mais je porte moins de masque que la plupart
étrange tout ce que je peux affirmer et ainsi prétendre à la folie et donc au pardon
mais la vérité n'est pas si belle

je ne suis que le truc qui cloche
et les femmes s'enroulent sur d'autres corps, se brisent sur d'autres cœurs












samedi 6 novembre 2021

Enfer personnel

je me réveille ce matin, et je songe à tuer quelqu'un pour oublier à quel point je me déteste
chienne d'envie

chien des désirs sales, lécher tes seins de sublime pute ne me sauverait pas de moi-même

mais je voudrais te voir, juste pour aspirer ton regard rieur en moi

dans ma ville, des lesbiennes se bouffent la chatte et des pd s'enculent, sans que cela ne me pose
le moindre problème, mais tout le monde ne pense pas comme moi et
ça rend rageux les homophobes et leur haine gratuite me rassure,
l'humanité n est toujours pas digne d'être aimée, tant mieux,  je me sens conforté dans ma différence
et ma sensibilité devient une arme pour me protéger de la bassesse de la normalité

waouuh lécher tout ce qui coule entre tes cuisses de parfaite salope sera une nouvelle armure

il y a du cul cinématograhiquement porno qui courre dans les sales obscures de mon esprit dérangé mais
je me sens sain face aux assassins, aux prêtre pédophiles, aux politiciens, aux dentistes non conventionnés
au type qui frappe sa femme, à celui qui en viole une et je sais que la justice est un concept imaginaire
destiné à laisser un vague espoir aux opprimés afin d'éviter les révolutions

et je vois bien que je tapine sur un trottoir couvert de sang frais

ohhhh, je brûle et la colère me tient debout
et je me ronge et je hais comme j'aime, avec passion mais sans illusion

où es-tu donc ?  je pourras fouetter ton cul avec ma ceinture de cuir noir si cela était ton désir avoué

ne cours pas après le temps perdu, le temps te rattrapera et tu seras là, à chialer sur le passé
sur le départ des jolis corps qui dévoraient ta peau de pute ou de salaud quand ils le désiraient
et tu oublieras tes traitrises et tes lâchetés et tu diras tout était si beau
mais rien n'était beau sinon tu n'aurais pas cette colère, et tout ça n'est que le résultat
de toutes tes déceptions, tu détestes la personne que tu es devenue et tu t'imagines
que tu t'aimais plus avant, mais tu as tort, simplement, tu te détestais moins
alors apprend la changement, fais un truc que tu n'as jamais eu le courage de faire, aime-toi !

mais ne me demande pas de faire pareil

et laisse moi
songer
à ce cul rond et
brûler dans les flammes de mon enfer personnel