Elle ne parait pas vraiment cassée
mais elle est restée longtemps sans savoir
qu'elle pouvait jouir
et maintenant elle pense souvent à ça
à baiser
s'envoyer en l'air seule ou à plusieurs
mais elle regrette que peu d'hommes arrivent
à la faire jouir
Elle aime bien les mots crus
qu'on lui parle
pendant,
des trucs genre pute, suceuse, tu me fais bander
elle aime aussi se caresser
et rêve de plusieurs queues
3 ou 4 en même temps, ça lui parait bien
elle écrit
aussi
des mots classes et précis
elle a un don certain pour l'orfèvrerie
mais ne songe pas à en faire un métier
et des fois, elle écrit des trucs qui parlent de cul
des choses que personne n'est censé lire
Elle réfléchit beaucoup aussi
mais lorsqu'elle agit, c'est toujours sur impulsion
Elle tente de vivre quelque chose qui ressemblerait à une relation mais
à son grand regret (sa dépression à lui est une garce frigide)
il ne la baise pas toujours
la réalité ne ressemble jamais à tout ce qu'on lit dans certains livres
tant d'histoires, si peu de romances
mais elle garde espoir, avec cet entêtement que peuvent avoir
les femmes, pas toujours à tort d'ailleurs
Certains soirs
elle m'envoie des messages
des messages qui ne parlent pas toujours de cul
et moi je lui réponds
qu'elle me dise qu'elle mouille ou qu'elle réfléchit trop
c'est pas un plan cul, elle est trop loin pour ça
c'est pas ma soeur ni une véritable amie, de celles qui suent
sang et eau pour te sortir de la boue
c'est je ne sais quoi
elle apparait et elle est
un trou dans le rideau qui ouvre sur un autre monde
un moyen de se prouver qu'on est pas seul
un moyen qui aurait le feu au cul bien sur
et c'est bien comme ça
vraiment bien
pendant quelques moments
ça aide à oublier sa classification des différentes méthodes de suicide
et c'est moins destructeur que ces hectolitres de vodka où j'ai noyé ma santé plus
un millier d'autres trucs qui auraient fini par mourir tout seul si j'avais su être plus
patient
et dans son joli sourire
elle ne dissimule ni venin, ni couteau
mais assez de lumière pour que le brouillard s'écarte
jeudi 30 août 2018
mercredi 29 août 2018
Un jour les groupies prendront le train pour venir baiser
Ecrivain psychopathe de scènes érotiques
dit-elle
ça sonne joli comme un premier internement sur le CV
d'une rock star
moi je dis, poète du cul
enfoiré
fils de pute patenté
j'ai du mal avec moi mème
(à l'autre je dis
un jour les groupies prendront le train pour venir baiser
ça arrivera surement répond-elle avec l'air de connivence
de celle qui connait déjà les tarifs du rail
certes mais je serais sans doute trop vieux quand ce moment adviendra
alors
je fais provision de viagra indien dans l'armoire
sait-on jamais ?
saigne-t-on toujours ?)
quand on a quelque chose qui nous brûle
quand on a le feu sacré
il faut se préserver de soi-mème
sinon se promettre aux cendres
robe bleue, caresses et léchages de chattes
au milieu des passants
je dis
je l'effraie
je suis timide je rajoute
timide et incapable d'inviter une fille à boire un verre dans la vraie vie
pas de quoi rassurer, dans ma bouche, la vérité n'est jamais rassurante
quand ils me lisent
ils croient tous qu'il y a des filles de partout
et que c'est facile
s'ils savaient combien ils se trompent
c'est juste que celles que je connais sont un peu plus intenses
que leurs épouses
mais elles
sont aussi
plus
rares
il y a un prix à payer pour écrire
chaque poème arrache un peu de ma peau avec ses dents
parfois je reste assis sur le canapé à chercher une phrase, le jour meurt
et je ne pourrais jamais le reprendre au temps
mais le plus souvent, je dois me jeter aux flammes pour trouver la force de crier
Ecrivain psychopathe de scènes érotiques
poète du cul
petite pute de la poésie
appelle moi comme tu veux
si tu enfiles cette robe bleue
je t'écrirai contre un mur du bout de ma langue
dit-elle
ça sonne joli comme un premier internement sur le CV
d'une rock star
moi je dis, poète du cul
enfoiré
fils de pute patenté
j'ai du mal avec moi mème
(à l'autre je dis
un jour les groupies prendront le train pour venir baiser
ça arrivera surement répond-elle avec l'air de connivence
de celle qui connait déjà les tarifs du rail
certes mais je serais sans doute trop vieux quand ce moment adviendra
alors
je fais provision de viagra indien dans l'armoire
sait-on jamais ?
saigne-t-on toujours ?)
quand on a quelque chose qui nous brûle
quand on a le feu sacré
il faut se préserver de soi-mème
sinon se promettre aux cendres
robe bleue, caresses et léchages de chattes
au milieu des passants
je dis
je l'effraie
je suis timide je rajoute
timide et incapable d'inviter une fille à boire un verre dans la vraie vie
pas de quoi rassurer, dans ma bouche, la vérité n'est jamais rassurante
quand ils me lisent
ils croient tous qu'il y a des filles de partout
et que c'est facile
s'ils savaient combien ils se trompent
c'est juste que celles que je connais sont un peu plus intenses
que leurs épouses
mais elles
sont aussi
plus
rares
il y a un prix à payer pour écrire
chaque poème arrache un peu de ma peau avec ses dents
parfois je reste assis sur le canapé à chercher une phrase, le jour meurt
et je ne pourrais jamais le reprendre au temps
mais le plus souvent, je dois me jeter aux flammes pour trouver la force de crier
Ecrivain psychopathe de scènes érotiques
poète du cul
petite pute de la poésie
appelle moi comme tu veux
si tu enfiles cette robe bleue
je t'écrirai contre un mur du bout de ma langue
tes putains de yeux verts et quelque chose comme de la beauté
toi
tes putain
de
yeux
verts
regard de félin
tes
lèvres
roses
ton
joli
petit
nez
retroussé
tu en as soupé
de mes questions classiques et
des psychopathes
tu cherches la beauté caché
j'aurais aimé en connaitre plus des comme toi
suceptibles
de
trouver
quelque chose
de beau
derrière
l'assymétrie radicale
de
mon
visage
de
mes
pensées
Sur mon écran
tu laisses trainer une phrase
tu laisses trainer un rire
une part de toi parait si seule
ce qui ne veut pas dire seule
moi
je me branle sur des vidéos
des photos
pour oublier
la
nuit
et des fois il y en a une qui m'approche
l'amour ?
un coup de couteau dans le dos
plusieurs coups
la lame
rouillée
laisse
une infection
quand les larmes cessent de couler, le pus jaillit
tu sais de quoi je parle, hein ?
je ne vois plus vraiment la beauté
je ne vois plus que les cassures
mais ça aussi
ça te rend belle
je crois qu'il est nécessaire que quelqu'un te le dise
tes putain
de
yeux
verts
regard de félin
tes
lèvres
roses
ton
joli
petit
nez
retroussé
tu en as soupé
de mes questions classiques et
des psychopathes
tu cherches la beauté caché
j'aurais aimé en connaitre plus des comme toi
suceptibles
de
trouver
quelque chose
de beau
derrière
l'assymétrie radicale
de
mon
visage
de
mes
pensées
Sur mon écran
tu laisses trainer une phrase
tu laisses trainer un rire
une part de toi parait si seule
ce qui ne veut pas dire seule
moi
je me branle sur des vidéos
des photos
pour oublier
la
nuit
et des fois il y en a une qui m'approche
l'amour ?
un coup de couteau dans le dos
plusieurs coups
la lame
rouillée
laisse
une infection
quand les larmes cessent de couler, le pus jaillit
tu sais de quoi je parle, hein ?
je ne vois plus vraiment la beauté
je ne vois plus que les cassures
mais ça aussi
ça te rend belle
je crois qu'il est nécessaire que quelqu'un te le dise
J'écris pour que ta femme mouille en me lisant parce qu'il faut avoir des buts dans la vie
La fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
ne voulait pas, mais elle a mis sa webcam et finalement
je regarde son visage tandis qu'elle se caresse
et je dis des mots
mon dieu, quels mots
on ne dit pas de tels mots à une femme
mais moi si
et cela l'excite
et elle voudrait bien parler mais
quelque chose la retient, pas important
ça viendra
et ça vient
et après elle dit
tu sais, l'imagination et les mots, il faut être balaise pour ça
mais je ne dois pas être la première à te le dire
et moi, appliquant à merveille le théorème du salopard opportuniste et manipulateur
je frime pour la légende, genre elles me l'ont toutes dit
et maintenant, j'écoute variations sur Marylou
et personne n'est la pour sucer le venin dans mon cœur
et la fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
n'a plus envie d'aller voir son mec
et je n'y suis pas vraiment pour quelque chose
certains sont la raison de leur châtiment
plusieurs milliards de cinglés égoïstes qui s'éreintent
à tuer la planète
et toutes ces solitudes dans les villes...
tous ces bras qui n'étreignent que le vide
tous ces espoirs habillés de déceptions multiples face
aux gens qui s'aiment se mentent et s'infidélisent
et les fous comme moi écrivent des poèmes que personne ne lit
et les fous comme moi s'en foutent, ils aiment se branler
devant des webcams et sur le clavier parce que le monde n'est pas pire après
et ils laissent la porte ouverte pour prétendre que quelqu'un la franchira
bien que quelque chose en eux n'attende que la mort
la mort...
je refuse d'y croire
j'ai parfois l'esprit obtus
Il faut que je règle des trucs m'écrit
la fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
et je vois de quoi elle parle
on a tous un truc à régler, un père à tuer métaphoriquement, un violeur
à égorger, un contrôleur des impôts à étrangler en chantonnant
une liste de courses à terminer...
bordel...
j'ai envie de boire
j'ai envie de fumer
j'ai envie de faire tout ça sur le plancher
tout en serrant contre moi une brune aux yeux verts
vêtue seulement d'une de mes vieilles chemises avec
mon foutre qui coule entre ses cuisses
(Cool, mais ça c est dans tes rêves mec
tes rêves de fils de pute mentalement pas bien clair
tu ferais mieux de trouver un moyen de t'en sortir la tête haute
et les poches pleines
et souviens toi enfoiré
ne compte que sur toi-même et garde un couteau dans ta manche)
ne voulait pas, mais elle a mis sa webcam et finalement
je regarde son visage tandis qu'elle se caresse
et je dis des mots
mon dieu, quels mots
on ne dit pas de tels mots à une femme
mais moi si
et cela l'excite
et elle voudrait bien parler mais
quelque chose la retient, pas important
ça viendra
et ça vient
et après elle dit
tu sais, l'imagination et les mots, il faut être balaise pour ça
mais je ne dois pas être la première à te le dire
et moi, appliquant à merveille le théorème du salopard opportuniste et manipulateur
je frime pour la légende, genre elles me l'ont toutes dit
et maintenant, j'écoute variations sur Marylou
et personne n'est la pour sucer le venin dans mon cœur
et la fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
n'a plus envie d'aller voir son mec
et je n'y suis pas vraiment pour quelque chose
certains sont la raison de leur châtiment
plusieurs milliards de cinglés égoïstes qui s'éreintent
à tuer la planète
et toutes ces solitudes dans les villes...
tous ces bras qui n'étreignent que le vide
tous ces espoirs habillés de déceptions multiples face
aux gens qui s'aiment se mentent et s'infidélisent
et les fous comme moi écrivent des poèmes que personne ne lit
et les fous comme moi s'en foutent, ils aiment se branler
devant des webcams et sur le clavier parce que le monde n'est pas pire après
et ils laissent la porte ouverte pour prétendre que quelqu'un la franchira
bien que quelque chose en eux n'attende que la mort
la mort...
je refuse d'y croire
j'ai parfois l'esprit obtus
Il faut que je règle des trucs m'écrit
la fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
et je vois de quoi elle parle
on a tous un truc à régler, un père à tuer métaphoriquement, un violeur
à égorger, un contrôleur des impôts à étrangler en chantonnant
une liste de courses à terminer...
bordel...
j'ai envie de boire
j'ai envie de fumer
j'ai envie de faire tout ça sur le plancher
tout en serrant contre moi une brune aux yeux verts
vêtue seulement d'une de mes vieilles chemises avec
mon foutre qui coule entre ses cuisses
(Cool, mais ça c est dans tes rêves mec
tes rêves de fils de pute mentalement pas bien clair
tu ferais mieux de trouver un moyen de t'en sortir la tête haute
et les poches pleines
et souviens toi enfoiré
ne compte que sur toi-même et garde un couteau dans ta manche)
mardi 28 août 2018
Les gens saignent plus qu'ils ne s'aiment
Elle me raconte ce type
qui voulait la tuer avec un halogène
et elle
enfermée dans la salle de bain
jusqu'au moment où
elle a pu s'enfuir
et ce n'est pas le pire dit-elle
elle a un chouette vécu avec les hommes
je songe
merde, moi je me sens nul avec cette fille
qui m'a quitté parce que j'étais trop gentil
la fille avec les yeux verts comme ceux d'un félin
a de vraies ruptures
de celles qui permettent d'écrire des films
ou de remplir la rubrique
faits divers
Celui là elle l'a trouvé à plus de 400 bornes
ce qui démontre une certaine détermination
pour se lier à son malheur
j'applaudis
elle se marre
les hommes n'ont pas tout cassé
elle pense que je suis dingue
et
que je suis à la fois flippant et excitant
et que c est peut être ça qui plait aux filles et aux femmes
mais elle ne connait pas mon visage
sur le dernier point, elle pourrait réviser son jugement
quand à ce qui plait aux filles et aux femmes...
on dirait bien que c'est le mensonge
Elles ont tendance à s'y accrocher tant qu'il perdure
montre moi une histoire vraie, je te dévoilerai une imposture
ceci expliquant nombre de mes bitures
et mes nuits de solitude passées à me branler sur des pornos gratuits où les filles
simulent moins bien
que dans la vraie vie
moins bien que dans mes rêves
tout le monde saigne et
la folie humaine ne connait pas de trêves
qui voulait la tuer avec un halogène
et elle
enfermée dans la salle de bain
jusqu'au moment où
elle a pu s'enfuir
et ce n'est pas le pire dit-elle
elle a un chouette vécu avec les hommes
je songe
merde, moi je me sens nul avec cette fille
qui m'a quitté parce que j'étais trop gentil
la fille avec les yeux verts comme ceux d'un félin
a de vraies ruptures
de celles qui permettent d'écrire des films
ou de remplir la rubrique
faits divers
Celui là elle l'a trouvé à plus de 400 bornes
ce qui démontre une certaine détermination
pour se lier à son malheur
j'applaudis
elle se marre
les hommes n'ont pas tout cassé
elle pense que je suis dingue
et
que je suis à la fois flippant et excitant
et que c est peut être ça qui plait aux filles et aux femmes
mais elle ne connait pas mon visage
sur le dernier point, elle pourrait réviser son jugement
quand à ce qui plait aux filles et aux femmes...
on dirait bien que c'est le mensonge
Elles ont tendance à s'y accrocher tant qu'il perdure
montre moi une histoire vraie, je te dévoilerai une imposture
ceci expliquant nombre de mes bitures
et mes nuits de solitude passées à me branler sur des pornos gratuits où les filles
simulent moins bien
que dans la vraie vie
moins bien que dans mes rêves
tout le monde saigne et
la folie humaine ne connait pas de trêves
dimanche 26 août 2018
vendredi 24 août 2018
Des yeux verts plus fort que l'appel de la salle de sport
J'avais dans l'idée d'écrire un poème qui dirait, entre autres choses,
quand ton heure sonnera, ce sera ton cul qui sera froid en dernier
mais je ne savais pas encore à quelle fille le dédier
ni mème ce que j'allais dire de plus
ou de moins
et celle-là vient me parler
trouve de la lucidité dans mes écrits
(mais pas que ça)
mais le mot lucidité me renvoie loin
à l'époque de la lesbienne têtue
on s'appelait frère et soeur tous les deux
et elle tentait de me sauver de la folie dépressive
qui m'avait envahie après que ma tueuse, sa soeur
m'ait quitté
(les femmes ont le droit de faire des mauvais choix)
(les femmes ont aussi le droit de tenir hors de l'eau la tête de leur ex moche-frère)
La lesbienne têtue disait qu'elle appréciait ma lucidité
à cette époque j'évaluais mes chances de survie à environ
20% si je rencontrais quelqu'un
10 % tout seul
et j'avais survécu je ne sais pas comment à cinq tentatives
de
suicides
donc oui
je savais où j'en étais, pas sorti de l'auberge
relativement dangereux pour moi mème
le genre de type que je me serais recommandé de ne pas fréquenter
mème pour boire un café
La lesbienne têtue était mon amie la plus précieuse
et quand elle s'est barrée sous de fallacieuses raisons
cela m'a brisé la dernière partie intacte de mon coeur
depuis ma rupture, j'étais devenu capable de me taper la femme de mon pote
maintenant, j'ai peur de ne pas le regretter si ça devait arriver
ne plus croire en rien
ne rend pas un homme meilleur
une femme non plus
je pense à ça et celle-là m'envoie une photo de son regard
et
ses yeux sont verts, remplis d'une certaine détermination
un regard de félin
qui donne envie d'être sa proie
j'annule aussitôt ma séance de sport et je renvoie
la lesbienne têtue dans la pièce de ma mémoire où je range
les cicatrices
il y a quelque chose de rare dans ces yeux là
et la fille avec des yeux verts comme ceux d'un félin
me dit,
tu es bien plus qu'un écrivain
et ça ne sonne pas comme
tu es bien plus qu'un simple looser
allongé sur mon canapé gris
mes derniers examens médicaux meilleurs que ce que laissait sous entendre
ma prise de sang
je me dis que je boirais bien un diabolo menthe avec la fille aux yeux verts
comme ceux d'un félin et
je souris d'aise
j'ai beau me savoir sensible à la flatterie
c'est pas tous les jours qu'on m'appelle l'écrivain
et je fais taire la voix dans ma tête qui dit fait gaffe
elle est cassé
dangereuse, elle le dit elle-même
et son putain de regard est d'un joli vert
tu sais ce que tu risques
part vite en courant
ouaip,
je n'ai pas trop à me forcer pour savoir que
j'en ai laissé me déchirer en deux pour moins que ça
quand ton heure sonnera, ce sera ton cul qui sera froid en dernier
mais je ne savais pas encore à quelle fille le dédier
ni mème ce que j'allais dire de plus
ou de moins
et celle-là vient me parler
trouve de la lucidité dans mes écrits
(mais pas que ça)
mais le mot lucidité me renvoie loin
à l'époque de la lesbienne têtue
on s'appelait frère et soeur tous les deux
et elle tentait de me sauver de la folie dépressive
qui m'avait envahie après que ma tueuse, sa soeur
m'ait quitté
(les femmes ont le droit de faire des mauvais choix)
(les femmes ont aussi le droit de tenir hors de l'eau la tête de leur ex moche-frère)
La lesbienne têtue disait qu'elle appréciait ma lucidité
à cette époque j'évaluais mes chances de survie à environ
20% si je rencontrais quelqu'un
10 % tout seul
et j'avais survécu je ne sais pas comment à cinq tentatives
de
suicides
donc oui
je savais où j'en étais, pas sorti de l'auberge
relativement dangereux pour moi mème
le genre de type que je me serais recommandé de ne pas fréquenter
mème pour boire un café
La lesbienne têtue était mon amie la plus précieuse
et quand elle s'est barrée sous de fallacieuses raisons
cela m'a brisé la dernière partie intacte de mon coeur
depuis ma rupture, j'étais devenu capable de me taper la femme de mon pote
maintenant, j'ai peur de ne pas le regretter si ça devait arriver
ne plus croire en rien
ne rend pas un homme meilleur
une femme non plus
je pense à ça et celle-là m'envoie une photo de son regard
et
ses yeux sont verts, remplis d'une certaine détermination
un regard de félin
qui donne envie d'être sa proie
j'annule aussitôt ma séance de sport et je renvoie
la lesbienne têtue dans la pièce de ma mémoire où je range
les cicatrices
il y a quelque chose de rare dans ces yeux là
et la fille avec des yeux verts comme ceux d'un félin
me dit,
tu es bien plus qu'un écrivain
et ça ne sonne pas comme
tu es bien plus qu'un simple looser
allongé sur mon canapé gris
mes derniers examens médicaux meilleurs que ce que laissait sous entendre
ma prise de sang
je me dis que je boirais bien un diabolo menthe avec la fille aux yeux verts
comme ceux d'un félin et
je souris d'aise
j'ai beau me savoir sensible à la flatterie
c'est pas tous les jours qu'on m'appelle l'écrivain
et je fais taire la voix dans ma tête qui dit fait gaffe
elle est cassé
dangereuse, elle le dit elle-même
et son putain de regard est d'un joli vert
tu sais ce que tu risques
part vite en courant
ouaip,
je n'ai pas trop à me forcer pour savoir que
j'en ai laissé me déchirer en deux pour moins que ça
le gout de ta langue sur ma langue
Hey ma ptite pute, t'es où toi ?
j'en ai soupé d'être jamais assez bien pour toutes ces filles
pas le bon visage, pas le bon boulot, pas les bons mots, pas assez de fric et tutti quanti
rien à cirer de tout ce bordel, salut tu fais quoi dans la vie, tu veux boire un verre...
En premier lieu, on pense baiser mais on dit faire l'amour
comment veux-tu que ce monde roule quand le plus important
démarre sur un mensonge ?
Hey ma ptite pute, t'es où toi ?
toi, t'en as rien à foutre de tout ça
mon visage pas droit et mon caractère anguleux
mon futur sacrifié par un passé simple d'échecs et mats
tu dis que tu mouilles dès qu'tu m'vois
ça vaut tout les mots d'amour parce que c'est facile à vérifier
avec l'expérience, on croit plus trop aux promesses et
on devient pragmatique
Hey ma ptite pute, t'es où toi ?
tu sais, c'est un peu le bordel dans ma tête
y a des trucs la dedans qui devraient vivre ailleurs comme
dans la tête d'un psychopathe, des trucs qui devraient rester
enfermés autre part que dans mon propre enfer
Parfois je me demande ce qui pousse un homme à égorger une nonne
d'autre fois je le sais
je ne me suis jamais senti en sécurité et c'est juste l'équation
pas la solution
si j'y réfléchis, je crois que j'aime lécher les chattes parce que c'est rassurant et
que si cela réclame une certaine technique, l'acte en lui-mème ne nécessite aucune
implication sentimentale
quand je te dis que je pense trop
Hey ma ptite pute, t'es où toi ?
c'est pas grave qui tu suces, c'est pas grave qui te baise
tant que tu y prends du plaisir, entre nous les choses sont claires et si
j'ai appris à vivre avec moi-mème, je peux me faire à cette idée
j'ai longtemps cru que je m'en sortirai, qu'il y aurait encore un amour
un truc à me coller les burnes au plafond, et aussi que l'écriture me libérerait
des contraintes matérielles, j'aurai du parier sur la méditation transcendentale
pour l'équilibre et tenter une carrière dans la banque pour le reste
putain, j'étais si beau avec les ventre plat, des cheveux et un costard bien coupé
ouais mais je suis pas fait pour les relations humaines en quantité
mais c'est pas grave tout ça
toi, tu m'tiens au dessus de la mort
Hey ma ptite pute, t'es pas là mais c'est comme si tu l'étais quand je pense à toi
putain, il suffirait d'une chambre avec vue sur la mer dans un pays chaud
d'un ordinateur et de quoi vivre là pendant deux ou trois mois, avec toi
collée à ma peau pâle sur la plage et au plumard
et j'reprendrai la vodka et les clopes et j'accepterai de mourir sur le clavier
pour la poésie
et la postérité
la poésie et la postérité ah ah ah... suce ma bite
écrire c'est trouver un terrain d'entente entre la vie, le rasoir sur mes veines bleues et
les envies de meurtres
plus facile à dire qu'à faire
la plupart du temps, j'envie marc levy
comme tu peux le voir p'tite pute, ce serait bien que tu te pointes par là
avec ta jolie bouche et les reste de ton corps qui vaut tous les détours
parce que je commence à avoir du mal à tenir le coup contre moi-mème
et mon désir intime de me taillader l'âme avec une lame rouillée
c'est étrange mais à chaque fois que nos corps se mélangent,
plus tu griffes ma peau
plus mes plaies se referment
je pourrais tuer pour le gout brulant de ta langue sur la mienne
j'en ai soupé d'être jamais assez bien pour toutes ces filles
pas le bon visage, pas le bon boulot, pas les bons mots, pas assez de fric et tutti quanti
rien à cirer de tout ce bordel, salut tu fais quoi dans la vie, tu veux boire un verre...
En premier lieu, on pense baiser mais on dit faire l'amour
comment veux-tu que ce monde roule quand le plus important
démarre sur un mensonge ?
Hey ma ptite pute, t'es où toi ?
toi, t'en as rien à foutre de tout ça
mon visage pas droit et mon caractère anguleux
mon futur sacrifié par un passé simple d'échecs et mats
tu dis que tu mouilles dès qu'tu m'vois
ça vaut tout les mots d'amour parce que c'est facile à vérifier
avec l'expérience, on croit plus trop aux promesses et
on devient pragmatique
Hey ma ptite pute, t'es où toi ?
tu sais, c'est un peu le bordel dans ma tête
y a des trucs la dedans qui devraient vivre ailleurs comme
dans la tête d'un psychopathe, des trucs qui devraient rester
enfermés autre part que dans mon propre enfer
Parfois je me demande ce qui pousse un homme à égorger une nonne
d'autre fois je le sais
je ne me suis jamais senti en sécurité et c'est juste l'équation
pas la solution
si j'y réfléchis, je crois que j'aime lécher les chattes parce que c'est rassurant et
que si cela réclame une certaine technique, l'acte en lui-mème ne nécessite aucune
implication sentimentale
quand je te dis que je pense trop
Hey ma ptite pute, t'es où toi ?
c'est pas grave qui tu suces, c'est pas grave qui te baise
tant que tu y prends du plaisir, entre nous les choses sont claires et si
j'ai appris à vivre avec moi-mème, je peux me faire à cette idée
j'ai longtemps cru que je m'en sortirai, qu'il y aurait encore un amour
un truc à me coller les burnes au plafond, et aussi que l'écriture me libérerait
des contraintes matérielles, j'aurai du parier sur la méditation transcendentale
pour l'équilibre et tenter une carrière dans la banque pour le reste
putain, j'étais si beau avec les ventre plat, des cheveux et un costard bien coupé
ouais mais je suis pas fait pour les relations humaines en quantité
mais c'est pas grave tout ça
toi, tu m'tiens au dessus de la mort
Hey ma ptite pute, t'es pas là mais c'est comme si tu l'étais quand je pense à toi
putain, il suffirait d'une chambre avec vue sur la mer dans un pays chaud
d'un ordinateur et de quoi vivre là pendant deux ou trois mois, avec toi
collée à ma peau pâle sur la plage et au plumard
et j'reprendrai la vodka et les clopes et j'accepterai de mourir sur le clavier
pour la poésie
et la postérité
la poésie et la postérité ah ah ah... suce ma bite
écrire c'est trouver un terrain d'entente entre la vie, le rasoir sur mes veines bleues et
les envies de meurtres
plus facile à dire qu'à faire
la plupart du temps, j'envie marc levy
comme tu peux le voir p'tite pute, ce serait bien que tu te pointes par là
avec ta jolie bouche et les reste de ton corps qui vaut tous les détours
parce que je commence à avoir du mal à tenir le coup contre moi-mème
et mon désir intime de me taillader l'âme avec une lame rouillée
c'est étrange mais à chaque fois que nos corps se mélangent,
plus tu griffes ma peau
plus mes plaies se referment
je pourrais tuer pour le gout brulant de ta langue sur la mienne
lundi 20 août 2018
Tinder surprise
J’ai cherché sa voiture, je l’ai trouvée loin de chez elle
ça y est, elle a quelqu’un j’en suis sur il dit
sa copine s’est barrée
La maison venait d’être fini
L’histoire est terminée
il est malheureux
Ecoute, c’est toujours plus facile pour les filles
Elles ont un cul et plusieurs milliards de mecs chassent les culs
sur cette planète
et si on prend en compte que hier
Tu avais ta langue dans la bouche d’une jolie brune
On va dire qu’elles ne sont pas différentes de nous je dis
Il faut qu’il laisse tout ça derrière lui
Mais il n’y arrive pas
Son amour est une pierre attachée à un nœud coulant
Passé autour de son cou
Ok il a embrassé une fille, mais c’est tout et il l’a fait
Par dépit
Et un peu parce qu’elle était sacrement bonne
Dépose la pierre je dis.
C’est l’amour qui nous brise
Pas l’autre
L’amour…
Il y a toujours un des deux qui finit au sol
Et l’autre qui se roule dans les bras d’une créature aux dents blanches
On a tous chialé,
On s’est tous ouvert les veines
Et on a tous du se relever
(Ou presque
J’en connais qui crèvent encore à petit feu)
C’est un long chemin parsemés de
lames de rasoirs
à parcourir pieds nus
Tu devrais utiliser ton compte Tinder et faire en sorte
De tirer un coup je dis
J’ai donné de plus mauvais conseils
Dans sa situation
J’envisage chaque petite chatte de fourrée comme un point de suture
Sur la plaie et que les plus féministes d’entre vous se rassurent
j’ai une version destinée aux femmes de cette vision des
Choses
A un moment, il faut avancer, passer à autre chose
Et plus on attend, plus le brouillard noir s’installe
Et plus il nous ronge
Et tout devient plus difficile
Le moindre pas en avant nous coute
Alors autant partir en chasse en boitant
Ça ne fera pas revenir l’autre
Mais ca rendra la nuit moins solitaire
Ouaip, rien n’est simple, on doit tous trouver
Sa solution
Et je ne suis pas sur qu’il soit prêt à le faire
Mais tout ça me pousse quand même
à me demander pourquoi
Je n’ai pas de compte Tinder.
samedi 18 août 2018
1M77 de chair brulante version Birhday
Avec sa crème solaire,
Elle se peint des coeurs sur la chatte
m'envoie la photo
en précisant que c'est
parce que sa chatte m'aime fort
avec sa crème solaire,
Elle écrit des I love u entre ses seins
et me dit qu'elle glisse de partout
qu'il lui manque un coup de reins
de moi
et j'ai envie d'elle, bien sur
et je passe une putain de journée d'anniversaire
Elle voudrait me sucer
je voudrais lécher sa poitrine
et elle espère que plein d'autres m'enverront des photos
d'elles,
nues
et je l'espère aussi
nous n'avons jamais été fait
pour les vies normales
qui s'abritent dans les zones pavillonnaires
et j'apprécie que mème loin
et sous le soleil de la Grèce
elle soit humide et pense à moi
en l'étant
et dans deux heures son cul aura
doré un peu plus sous le soleil
et elle m'enverra la photo
promet-elle
Merde, elle est top cette fille, non ?
Elle se peint des coeurs sur la chatte
m'envoie la photo
en précisant que c'est
parce que sa chatte m'aime fort
avec sa crème solaire,
Elle écrit des I love u entre ses seins
et me dit qu'elle glisse de partout
qu'il lui manque un coup de reins
de moi
et j'ai envie d'elle, bien sur
et je passe une putain de journée d'anniversaire
Elle voudrait me sucer
je voudrais lécher sa poitrine
et elle espère que plein d'autres m'enverront des photos
d'elles,
nues
et je l'espère aussi
nous n'avons jamais été fait
pour les vies normales
qui s'abritent dans les zones pavillonnaires
et j'apprécie que mème loin
et sous le soleil de la Grèce
elle soit humide et pense à moi
en l'étant
et dans deux heures son cul aura
doré un peu plus sous le soleil
et elle m'enverra la photo
promet-elle
Merde, elle est top cette fille, non ?
dimanche 12 août 2018
Poète fils de pute
Elles font chier ces filles de la nuit sur internet
elles se pointent sans prévenir, t'envoient des messages qui ravagent
tes yeux assassinés
elles te racontent leurs cassures et leur soif de cul
elles t'envoient des photos de leur seins, de leurs fesses, de leurs jolies chattes
et elles te disent, c'est juste pour toi, je peux te faire confiance hein ?
(bien sur que tu peux, envoie la photo)
et parfois
il y a du vert immortel dans leurs yeux
et toi tu les regardes danser pour toi
et tu veux croire que tout ça
c'est juste des petites culottes humides
et tu te dis que tes mots sont magiques
et que tu portes la responsabilité du succès
tu t’octroies un 10/10
la prétention te rassure
mais, font chier ces filles de la nuit sur internet
les voilà qui se mettent à parler de toi
à tirer à bout portant des rubans d'étoiles
où elles inscrivent en lettres dorées
tout le bien qu’elles pensent de toi
et voilà qu'elles disent des choses belles
comme on t'en dit plus depuis que tu es tombé
des choses douces, pas de violence, pas de cris,
pas de reproches comme en avaient celles que tu appelais Amour
non, rien de tout ça
font chier ces filles de la nuit, c'est comme...
comme si elles voyaient des trucs que tu tiendrais cachés
des trucs que tu adorerais étrangler, noyer, réduire en cendres
des choses douces que tu voudrais dures
et tout ça fait qu’elles songent même à te sauver
plutôt que sucer ta queue que pourtant, tu trouves fort bien dessinée
et proportionnée
et toi si jamais il devait s’avérer vrai que tu as
quelques traces de lumières enfouies sous l’obscurité
et la perversité
tu préfèrerais oublier
et tu voudrais bien leur dire, mais tu n'oses pas
que tu as toujours voulu
porter un masque de vérole
car se montrer fragile, c’est exposer son flanc à la lance
se jeter dans le mur et finir brisé avant de
nourrir la terre de ses larmes et son sang
et aussi
faut bien tutoyer la vérité
t'es pas toujours un type bien...
t’en as déjà vu pleurer pour tout ça, de fières amazones qui méritaient mieux
que toi et ton cœur température zéro absolut
et parfois, ça t’a amusé,
poète fils de pute qui voulait s’avouer vainqueur
poète fils de pute de mes burnes
un enfoiré tellement sincère qu’on le voit jamais venir
Disons que parfois les méandres du plan divin ne rendent pas les chose simples
On est samedi et lundi j’ai des exams médicinaux
Et ça me gonfle d’être presque vieux avec des problèmes de vieux
Et j’avais dis, weekend sans alcool
Voilà pour la théorie
Passons maintenant à la pratique
Tout commence le vendredi soir
après un coiffeur/barbier pour le chauve (moi) et 5 cafés
(esprit alcoolique anonyme aux élans buccoliques)
Je débarque au restaurant et là, ma pote est toujours morte
Dieu rappelle les meilleurs et ça ne fait pas de lui notre pote
Et on est tous tristes
Mais son père prend sur lui
Et on prend tous sur nous
Et on boit
Parce que rien ne nous la rendra dans cette vie
Ni l’abstinence ni la bienséance
De toute façon
Elle nous aimait comme ça
Fous
Et on ira lui dire adieu
à la cérémonie
Putain tout le monde aimait cette gosse
Quand j’avais récupéré mon chien noir et barge qui est mort trop tôt
Tapé par une voiture
Elle me disait quoi faire pour qu’il se sente bien
Et quand je lui écrivais désolé de t’emmerder avec ça
Elle répondait
-Toi, tu ne m’emmerdes jamais-
et c’était de la beauté qu’elle m’envoyait
Putain mademoiselle T.
T’étais ma pote, je te jure.
Et plus jamais je ne t’entendrais prononcer le mot pétasse
Ce mot que tu aimais tant
Ça me file la gerbe et des larmes, ton absence que je ne réalise pas encore
Je ne te l’ai jamais dit, mais tu comptais
Vraiment
T’es pas une étoile de plus dans le ciel ou alors pas que ça
T’es une étoile en moi qui tue ces trucs obscurs qui rampent et cherchent mes failles
Et là, j’ai bu et je laisse mes amis et je vais chez un autre et
On est trois et on boit et lui,
Quand il s’écroule, on lui écrit sur le visage,
Marqueur noir et dentifrice blanc
Et on fait des photos
Et des vidéos
Et on les publie
Et quand il se réveille
On efface les publications
Parce qu’il râle. Je comprends mais dans un vrai monde
Il s’en foutrait, j’en conclu donc que la réalité est une illusion
Sans humour
Et quand je rentre chez moi,
J’envoie un message à l’asiatique folle
Qui me sert de meilleure amie
Et le message dit :
Rentrer en Dax en chantant « San Ku Kaï, c’est la bataille »
Et elle s’inquiète car je suis bourré et qu’elle sait comment
Je bois
Quand
Je
Bois
Pour
De
bon
Mais je suis déjà rentré
Donc ça va
Et la vie est dingue, intangible, éphèmère
Et je songe à tout ça
Et je me dis que ça faisait longtemps
La cuite à ce point,
Et je me souviens que j’ai bien cru que cela allait me tuer, d’arrêter de boire
Et je ne vois nulle raison à ma vie, à sa mort alors
disons que parfois les méandres du plan divin ne rendent pas les choses simples
mardi 7 août 2018
Dieu vient de s'accaparer ton rire
Un jour nous serons réunis mon amie
il y aura des rires, des chiens joyeux, de la vodka ou de jolies choses qui y ressembleront
et d'ici là,
je chérirai ta lumière et
rien ni personne ne me fera croire à ta mort
dans ton absence, je ne verrai que la promesse de retrouvailles
Dieu s'accapare les rires des belles âmes
mais je sais qu'un jour, il nous les rendra
(Love u Mademoiselle T.)
lundi 6 août 2018
électroencéphalogramme existentiel plat
Été caniculaire
c'est la nuit et la chaleur est une étouffante amante
dans un monde parfait, je lancerai un 33T de Saint-Preux
sur la platine du salon
je laisserai dormir la ville et
j'écrirai un immortel roman pour lequel un éditeur de talent
m'aurait déjà versé une mirifique avance en me remerciant
d'avoir signé chez lui pour celui-là avant de s'en être allé discrètement
sans avoir oublié de laisser
sa délicieuse et beaucoup plus jeune épouse s'occuper de mes appétits charnels
avec une étonnante implication personnelle
mais nous n'en sommes pas là et il n'y que la nuit, précieuse alliée
de l'assassin
quelque part une femme enceinte veut me sucer
quelque part une soumise m'appelle Monsieur quand elle m'écrit
quelque part une petite chienne désire que je lèche sa chatte
ce n'est pas si mal, me dis-je elles sont loin et couchent avec d'autres
mais je suis bientôt vieux
usé
et il y en a de plus beaux qui n'ont personne pour penser à eux
je bois de grandes rasades de Volvic citron et ce faisant
j'atteins un stade de conscience qui confine à la démence
j'ai la sale gueule du type qui serait resté
trop longtemps en prison
et pas pour des crimes glorieux
ce n'est pas le manque d'amour le problème
ce n'est pas la solitude, ce n'est pas d'être cassé en une multitude de petits morceaux
éparpillés sur le sol gris et impossibles à recoller
ni même ce constant déséquilibre intérieur, l'implacable certitude qu'il manque une partie de soi
et qu'il en sera toujours ainsi
avec le temps, j'ai appris à résumer la folie et le dégout de soi
en une simple évidence, la
compréhension que peu importe la grandeur de nos aspirations
la plupart du temps
il ne se passe rien
c'est la nuit et la chaleur est une étouffante amante
dans un monde parfait, je lancerai un 33T de Saint-Preux
sur la platine du salon
je laisserai dormir la ville et
j'écrirai un immortel roman pour lequel un éditeur de talent
m'aurait déjà versé une mirifique avance en me remerciant
d'avoir signé chez lui pour celui-là avant de s'en être allé discrètement
sans avoir oublié de laisser
sa délicieuse et beaucoup plus jeune épouse s'occuper de mes appétits charnels
avec une étonnante implication personnelle
mais nous n'en sommes pas là et il n'y que la nuit, précieuse alliée
de l'assassin
quelque part une femme enceinte veut me sucer
quelque part une soumise m'appelle Monsieur quand elle m'écrit
quelque part une petite chienne désire que je lèche sa chatte
ce n'est pas si mal, me dis-je elles sont loin et couchent avec d'autres
mais je suis bientôt vieux
usé
et il y en a de plus beaux qui n'ont personne pour penser à eux
je bois de grandes rasades de Volvic citron et ce faisant
j'atteins un stade de conscience qui confine à la démence
j'ai la sale gueule du type qui serait resté
trop longtemps en prison
et pas pour des crimes glorieux
ce n'est pas le manque d'amour le problème
ce n'est pas la solitude, ce n'est pas d'être cassé en une multitude de petits morceaux
éparpillés sur le sol gris et impossibles à recoller
ni même ce constant déséquilibre intérieur, l'implacable certitude qu'il manque une partie de soi
et qu'il en sera toujours ainsi
avec le temps, j'ai appris à résumer la folie et le dégout de soi
en une simple évidence, la
compréhension que peu importe la grandeur de nos aspirations
la plupart du temps
il ne se passe rien
samedi 4 août 2018
Pour Mademoiselle T.
Je pense à ma pote
toujours là pour les siens
plongée dans le coma artificiel
sans que les médecins ne puissent déterminer
ce qui l'a amenée jusque là
Dieu nous envoie le chagrin
pour déguiser la foi en espoir
toujours là pour les siens
plongée dans le coma artificiel
sans que les médecins ne puissent déterminer
ce qui l'a amenée jusque là
Dieu nous envoie le chagrin
pour déguiser la foi en espoir
vendredi 3 août 2018
La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
a été cassé par les hommes
de la manière ignoble qu'utilisent les hommes pour briser une femme
mais elle a survécu
comme survivent ceux qui comprennent qu'on n'a pas le choix
que la survie est la clef
survivre requiert de ne jamais regarder derrière et de recoudre les plaies
survivre, c'est avancer debout, les poings serrés, la rage au ventre
survivre, c'est tenir tête aux vents contraires accroché à l'intime conviction que
peu importe la force de la tempête, elle finira par s'essouffler
survivre, c'est remporter la victoire
La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
se pointe par surprise,
arrivée là par hasard
elle a des interrogations sur ma personne
(c'est dingue mais sachez-le, la folie interpelle)
attention, La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
ne m'enverra pas de photos
dit-elle
cependant elle en envoie une après que je lui en ai envoyé une
le troc à ses afficionados
et elle dit que je ne suis pas si laid que je le prétends
il arrive donc que l'asymétrie d'un visage fasse le job
et elle est vraiment canon ce qui démontre que mon gout
en matière de femmes est plus fin que son gout en matière d'hommes
et moi non plus, je n'arrive pas à déterminer la couleur exacte de ses yeux
ce qui me pose un problème existentiel, vais-je me branler sur des photos
d'une fille au regard vert ou bleu ? Face à l'extinction prochaine
de notre espèce, la question reste importante à mon sens
La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
veut savoir si
je suis aussi fracassé que dans mes poèmes et après enquète
et échange de phrases diverses et variées
il s'avère qu'effectivement
je suis aussi fracassé que dans mes poèmes
malsain à souhait
alors,
impatiente,
elle réclame une photographie de ma bite
bien sur, je m'empresse d'accéder à sa requète
je suis assez facile, quand il s'agit d'envoyer des photos de ma bite à une jolie fille,
(dusse-t-elle ne pas avoir les yeux verts)
et voilà comment deux fois dans la mème journée
la conversation avec la fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de son regard
se remplit de
je mouille/je veux la sucer/lécher tes couilles/dis que tu es ma pute...
et finalement,
au terme de ces deux séances masturbatoires
ça va surprendre les féministes
il apparaitrait que je jouirais,
malgré tout,
d'un certain romantisme, c'est pas moi qui le dit
et si c'est vrai,
je ne l'ai pas fait exprès
et la nuit c'est la canicule
et je suis seul allongé sur mon lit et la solitude m'enveloppe
et me rappelle que je suis vain
et je n'envie pas les poètes larmoyants
qui ne verront jamais la photos des magnifiques seins
de la fille qui prétend ne pas connaitre la couleur exacte de ses yeux
et un jour peut-être cesserai-je de saigner
et je perdrais tout ça
la nécessité d'écrire
et le désir des filles de lécher mes couilles pâles avec
leur petite langue rose
mais en attendant, je crois que je vais continuer à me complaire dans l'imposture
a été cassé par les hommes
de la manière ignoble qu'utilisent les hommes pour briser une femme
mais elle a survécu
comme survivent ceux qui comprennent qu'on n'a pas le choix
que la survie est la clef
survivre requiert de ne jamais regarder derrière et de recoudre les plaies
survivre, c'est avancer debout, les poings serrés, la rage au ventre
survivre, c'est tenir tête aux vents contraires accroché à l'intime conviction que
peu importe la force de la tempête, elle finira par s'essouffler
survivre, c'est remporter la victoire
La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
se pointe par surprise,
arrivée là par hasard
elle a des interrogations sur ma personne
(c'est dingue mais sachez-le, la folie interpelle)
attention, La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
ne m'enverra pas de photos
dit-elle
cependant elle en envoie une après que je lui en ai envoyé une
le troc à ses afficionados
et elle dit que je ne suis pas si laid que je le prétends
il arrive donc que l'asymétrie d'un visage fasse le job
et elle est vraiment canon ce qui démontre que mon gout
en matière de femmes est plus fin que son gout en matière d'hommes
et moi non plus, je n'arrive pas à déterminer la couleur exacte de ses yeux
ce qui me pose un problème existentiel, vais-je me branler sur des photos
d'une fille au regard vert ou bleu ? Face à l'extinction prochaine
de notre espèce, la question reste importante à mon sens
La fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de ses yeux
veut savoir si
je suis aussi fracassé que dans mes poèmes et après enquète
et échange de phrases diverses et variées
il s'avère qu'effectivement
je suis aussi fracassé que dans mes poèmes
malsain à souhait
alors,
impatiente,
elle réclame une photographie de ma bite
bien sur, je m'empresse d'accéder à sa requète
je suis assez facile, quand il s'agit d'envoyer des photos de ma bite à une jolie fille,
(dusse-t-elle ne pas avoir les yeux verts)
et voilà comment deux fois dans la mème journée
la conversation avec la fille qui prétend ne pas savoir la couleur exacte de son regard
se remplit de
je mouille/je veux la sucer/lécher tes couilles/dis que tu es ma pute...
et finalement,
au terme de ces deux séances masturbatoires
ça va surprendre les féministes
il apparaitrait que je jouirais,
malgré tout,
d'un certain romantisme, c'est pas moi qui le dit
et si c'est vrai,
je ne l'ai pas fait exprès
et la nuit c'est la canicule
et je suis seul allongé sur mon lit et la solitude m'enveloppe
et me rappelle que je suis vain
et je n'envie pas les poètes larmoyants
qui ne verront jamais la photos des magnifiques seins
de la fille qui prétend ne pas connaitre la couleur exacte de ses yeux
et un jour peut-être cesserai-je de saigner
et je perdrais tout ça
la nécessité d'écrire
et le désir des filles de lécher mes couilles pâles avec
leur petite langue rose
mais en attendant, je crois que je vais continuer à me complaire dans l'imposture
mercredi 1 août 2018
Dire qu’il faudra que j’arrête de faire tout ça si je retombe amoureux…
La fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
Est allongée à côté d’un mec qui dort
Et ne l’a pas baisée depuis 10 jours
Et elle se pose une infinité de questions
Auxquelles je ne peux donner de réponses
Car chaque réponse induit une solution
Qu’il lui faut trouver, (si c’est fait,
Il lui reste à
accepter, mettre en œuvre, est-elle prête ?)
Et du coup, elle est un peu triste
Parce qu’elle adore baiser et que dix jours sans,
C’est long
Et qu’elle aime bien ce type
Bien qu’il semble être a peu près semblable
à tous ses échecs
Avec un meilleur coup de reins quand même
Enfin quand il veut bien la baiser
Elle me parle de tout ça sur internet
Pendant qu’il dort
Pendant que j’effectue le montage vidéo d’une scène de cul
Pour payer le crédit immobilier, deux mecs sur une fille
Ah si la poésie rapportait, je laisserai le porno derrière
je ferais des efforts pour écrire
Des trucs propres sur eux, je voyagerais, je coucherais
Avec des filles qui aiment les mots et utilisent des
préservatifs
Au gout fruité
Et je demande une photo
à la fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
Et j’ai son visage (beau) au réveil
Et son sein droit, le gauche, timide, se cache sous le drap
Et elle me dit,
Tu me fais faire des trucs quand même, je me demande
pourquoi j ‘obtempère ainsi ?
Et je réponds parce que tu adores ça
Et s’il y a une autre raison
Disons qu’elle préfère ne pas l’entendre
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