samedi 26 août 2023

Parfois elle dévoile son âme et son coeur réclame un amour infini

temps orageux et ode à la masturbation combattent sur le mur
blanc
il y a d'immense montagnes à gravir dans le creux de mon esprit

parfois elle dévoile son âme et son coeur réclame un amour infini
elle dit :

je vais dormir nue en ton hommage

et je vois là de la douceur dans un corps humide

dans mon crâne la douleur vrille, viole, patiente, recommence
sur mes yeux verts tombe le voile noir de la folie intérieure

des femmes comme elles me sauvent de moi en une phrase

je lui ordonne d'attacher une main à son lit pour se caresser puis
de lécher ses doigts quand elle aura jouit

ouhh fait ma voix de fantôme, tu sais qu'elle ne jouera que le temps que cela l'amusera de se soumettre
tu sais que si tu l'approches, elle te brisera sans aucun effort
elle est jeune et belle, doté d'un cerveau aux rouages parfaitement fonctionnels, toi tu es vieux et fou
et stupide, elle ne commet pas d'erreur et tu es déjà à sa botte, elle vient quand elle le veut
elle part comme elle le veut, tu parles d'une soumise, elle veut que le jeu soit sien
et toi
tu te branles sur une photo floue

nous aimons tous la beauté des ciels orange, ses seins sont immenses et
je voudrais les lécher, n'en déplaise à Jésus, sa beauté est une jolie façon de se faire crucifier
cette vie finira par me tuer, autant que sa chatte et son âme de salope fasse leur part
du boulot

2h01 du matin
je réfléchis trop à trop de concepts inutiles
me concentrer sur différentes méthodes de faire rougir ses fesses trop blanches
serait bien plus adapté

2H17 du matin, je suis toujours là et
elle...

elle dort dans une ville lointaine, mon prénom écrit sur sa peau nue, 
entre ses cuisses
de la mouille séchée



















dimanche 13 août 2023

le sommeil se dilue dans la nuit

un jour j'étais amoureux et 

mon coeur était comme jésus sur sa croix, rempli d'amour et cloué à quelque chose qui le tuait
lentement

maintenant
je regarde la photo floue d'une femme magnifique nue sur un lit,
ses seins me donnent envie de les lécher, je voudrais écarter ses cuisses
je pense à des choses sales
espère qu'elle enverra d'autres photos
voudra jouer d'autres fois, et je dirai 

petite chienne je te met un collier pour que jamais tu ne t'éloignes de moi

un jour il n'y aura plus rien
et les souvenirs se terniront au fur et à mesure que la nostalgie envahira mon regard
j'oublierai les caresses
et le gout des lèvres
mais restera la brûlure sur ma vieille peau et la colère sourde qu'inflige le passage temps

je n'aurai jamais assez aimé
peu importe la souffrance, rien n'est vrai et tout meurt, mais le chemin jusqu'à l'oubli est
parfois long
et sombre, je sais ce qui pousse un être à se haïr de toutes ses forces

j'étais un enfant fou et un homme soul
j'étais dans des bras qui me sauvaient de moi
nous avons brûlé et la flamme bleue tuait nos ténèbres
puis le château de cartes s'écroule et la main du mort laisse s'échapper la victoire

ô beauté, ce soir, écrit mon nom sur tes seins et répète que tu es ma chienne
dis le aux étoiles, dis le aux déesses, laisse mourir la morale et caresse-toi en t'excitant
de mots sales
la vie toujours nous rattrapera, il est bon de crier ton plaisir tant que tu le peux
les êtres comme nous sont seuls et se trouvent pour l'étreinte,
le sommeil se dilue dans la nuit et jamais nous ne trouvons le repos
ceci est notre fardeau
et la jouissance notre liberté

petite chienne sublime
que la cravache cingle ton cul de salope pendant que tu avales mon cœur en riant