Lorsque tu t’es pointée dans mon existence, tu étais comme un
goût de miel sur
le bout de ma langue,
et tu disais
« avant toi je croyais que le sexe c’était 10 ou 20 % d’un couple pas plus
mais avec toi c’est 70 et certains jours 100 »
et moi je songeais que je me tapais la meilleure baiseuse
du coin et que j’étais le salopard le plus verni de cette ville
morte
et toutes les fois où tu riais
et toutes les fois où mon cœur
battait rien qu’en te regardant,
je ne pouvais m’empêcher de me demander
ce que j’avais fait de moi
jusqu’à toi,
toi qui un soir, comme une évidence
m’avait demandé avec de l’espoir et la peur de la
réponse
plein les yeux
- tu n’as pas envie d’une petite vie simple où on serait ensemble tous les soirs ?
lundi 30 janvier 2012
samedi 28 janvier 2012
Nous avons tous cru un jour que le monde nous appartiendrait
Je bois une bière quand elle vient me voir pour
me parler de samedi dernier.
Elle était passée me faire une bise au restaurant où
je bosse les week-end après la fin du service
Elle était complètement soule et nous avions apprécié
la qualité de sa prestation…
- J’ai ôté mon haut et dit que mon soustif en dentelle noire était un maillot de bain
- Oui et tu as montré ton string et donc la moitié de ton cul au passage
- Non ?
- Si !
- Oh putain j’avais oublié !
Puis, un peu plus tard
- tu sais dans un lit je peux être une vrai folle, j’aime qu’on me tire les cheveux et la fessée en levrette, je me fous que tu aies quinze ou vingt ans de plus que moi, mais …
- quinze, pas plus !
- … toi et moi ça ne pourrait pas marcher, tu es trop un salaud avec les femmes !
- laisse moi te filer un truc, tu perdras toujours avec les hommes si tu ne comprends pas que dans la vie les vrais salauds arrivent toujours avec un visage d’ange, tu devrais essayer de me connaitre...
et aussi
- Au bout de trois ans l’histoire avec mon mec s’est arrêtée car le sexe c’est bien mais il faut plus que ça pour un faire un couple, toi tu es prêt à faire n’importe quoi pour toutes les sauter.
- C’est juste en attendant que mon cœur se remette à battre, mais c’est difficile, j’ai aimé trop fort la dernière fois
Quand je pars, elle parle avec un autre, dehors il pleut, la folie se noie dans la froidure et je connais sa solitude comme on connaît le soleil mais je ne peux rien faire, je suis fou pour la plupart de ceux que je rencontre, c’est ainsi, voici leur vérité,
et je songe que
la plupart d’entre nous boivent car c’est toujours plus facile avec l’alcool qu’avec les femmes
et j’imagine qu’il en est de même pour elles avec les hommes
me parler de samedi dernier.
Elle était passée me faire une bise au restaurant où
je bosse les week-end après la fin du service
Elle était complètement soule et nous avions apprécié
la qualité de sa prestation…
- J’ai ôté mon haut et dit que mon soustif en dentelle noire était un maillot de bain
- Oui et tu as montré ton string et donc la moitié de ton cul au passage
- Non ?
- Si !
- Oh putain j’avais oublié !
Puis, un peu plus tard
- tu sais dans un lit je peux être une vrai folle, j’aime qu’on me tire les cheveux et la fessée en levrette, je me fous que tu aies quinze ou vingt ans de plus que moi, mais …
- quinze, pas plus !
- … toi et moi ça ne pourrait pas marcher, tu es trop un salaud avec les femmes !
- laisse moi te filer un truc, tu perdras toujours avec les hommes si tu ne comprends pas que dans la vie les vrais salauds arrivent toujours avec un visage d’ange, tu devrais essayer de me connaitre...
et aussi
- Au bout de trois ans l’histoire avec mon mec s’est arrêtée car le sexe c’est bien mais il faut plus que ça pour un faire un couple, toi tu es prêt à faire n’importe quoi pour toutes les sauter.
- C’est juste en attendant que mon cœur se remette à battre, mais c’est difficile, j’ai aimé trop fort la dernière fois
Quand je pars, elle parle avec un autre, dehors il pleut, la folie se noie dans la froidure et je connais sa solitude comme on connaît le soleil mais je ne peux rien faire, je suis fou pour la plupart de ceux que je rencontre, c’est ainsi, voici leur vérité,
et je songe que
la plupart d’entre nous boivent car c’est toujours plus facile avec l’alcool qu’avec les femmes
et j’imagine qu’il en est de même pour elles avec les hommes
vendredi 27 janvier 2012
La nuit dernière, l’éphémère victoire
C’était un round amical mais
- ce sont des choses qui arrivent parfois –
j’ai fini dans la salle des urgences
avec le nez cassé (et l’âme toujours aussi brisée)
sur les murs du blanc et du gris, un peu de bleu pâle sur les portes
autour de moi des gens tristes avec leurs souffrances tenues à bout de bras
et je songeais à tous ceux venus ici rendre
leur dernier souffle,
la liberté à leurs âmes
(la fin n’est jamais aussi douce que le chant du rossignol quand se couche le soleil)
je ressentais la tristesse de ces murs qui jour après jour absorbent en leur sein
toute la douleur et la folie des humains
(les fous, les alcoolos, les blessées et les mourants, tous vont
hurler là-bas, les lits blancs boivent le sang et la faucheuse choisit en sifflotant)
Je suis reparti avec une ordonnance et un numéro où montrer mon nez enflé
avant cinq jours. Lorsque je l’ai rallumé mon téléphone a sonné et la fille
de 21 ans a dit, « viens, viens je veux te voir, je suis à ce bar, viens je t’attend »
et je savais bien que je ne coucherais pas avec mais j’ai laissé derrière moi
les agonisants et les tourments car mon heure viendrait bien assez tôt et j’ai rejoint
son sourire...
...telle est l’éphémère victoire de la vie sur la mort
- ce sont des choses qui arrivent parfois –
j’ai fini dans la salle des urgences
avec le nez cassé (et l’âme toujours aussi brisée)
sur les murs du blanc et du gris, un peu de bleu pâle sur les portes
autour de moi des gens tristes avec leurs souffrances tenues à bout de bras
et je songeais à tous ceux venus ici rendre
leur dernier souffle,
la liberté à leurs âmes
(la fin n’est jamais aussi douce que le chant du rossignol quand se couche le soleil)
je ressentais la tristesse de ces murs qui jour après jour absorbent en leur sein
toute la douleur et la folie des humains
(les fous, les alcoolos, les blessées et les mourants, tous vont
hurler là-bas, les lits blancs boivent le sang et la faucheuse choisit en sifflotant)
Je suis reparti avec une ordonnance et un numéro où montrer mon nez enflé
avant cinq jours. Lorsque je l’ai rallumé mon téléphone a sonné et la fille
de 21 ans a dit, « viens, viens je veux te voir, je suis à ce bar, viens je t’attend »
et je savais bien que je ne coucherais pas avec mais j’ai laissé derrière moi
les agonisants et les tourments car mon heure viendrait bien assez tôt et j’ai rejoint
son sourire...
...telle est l’éphémère victoire de la vie sur la mort
mardi 24 janvier 2012
De quoi briser les plus forts d'entre nous
ils m’ont montré en quoi consistait le travail,
Je devais poser huit pneus sur un tapis roulant
Et aller en récupérer quatre lorsqu’ils sortaient
du point de contrôle dix mètres plus loin,
puis je revenais et j’en reposais quatre de plus
et ainsi de suite….
Huit heures moins deux pauses de dix minutes
et une demi-heure pour manger,
Les journées ont succédé aux journées
Le type qui matait l’écran de contrôle avait les yeux
rouges mais je n’ai jamais su si cela provenait
du travail ou s’il pleurait doucement, enfermé seul
dans sa cabine
Quand je pense que j’ai fêté mon contrat de travail disait-il souvent.
Il était piégé, il le savait.
C’était comme avoir des fers au pieds.
Il rêvait de piloter des hélicoptères mais
à moins d’un coup de chance,
(quelque chose comme une faillite ou gagner à la loterie)
Il ne ressortirait pas de là avant
plusieurs décennies
C’était pareil pour tous les ouvriers,
une peine de prison avec une libération
conditionnelle toutes les huit heures.
Du lundi au vendredi, et parfois
même le samedi, il fallait revenir
avec son casse-croute sous le bras
et enfiler l’uniforme bleu comme la folie
Un des gars passait son doigt sur ces pneus
à la recherche d’un éventuel défaut
depuis plus de trente ans.
Il attendait sa médaille et sa retraite,
Dans son regard, l’espoir était aussi mort
que l’avenir
Et mon âme se roulait sur le sol taché d’huile en hurlant
Elle ne voulait pas mourir ici
Je devais poser huit pneus sur un tapis roulant
Et aller en récupérer quatre lorsqu’ils sortaient
du point de contrôle dix mètres plus loin,
puis je revenais et j’en reposais quatre de plus
et ainsi de suite….
Huit heures moins deux pauses de dix minutes
et une demi-heure pour manger,
Les journées ont succédé aux journées
Le type qui matait l’écran de contrôle avait les yeux
rouges mais je n’ai jamais su si cela provenait
du travail ou s’il pleurait doucement, enfermé seul
dans sa cabine
Quand je pense que j’ai fêté mon contrat de travail disait-il souvent.
Il était piégé, il le savait.
C’était comme avoir des fers au pieds.
Il rêvait de piloter des hélicoptères mais
à moins d’un coup de chance,
(quelque chose comme une faillite ou gagner à la loterie)
Il ne ressortirait pas de là avant
plusieurs décennies
C’était pareil pour tous les ouvriers,
une peine de prison avec une libération
conditionnelle toutes les huit heures.
Du lundi au vendredi, et parfois
même le samedi, il fallait revenir
avec son casse-croute sous le bras
et enfiler l’uniforme bleu comme la folie
Un des gars passait son doigt sur ces pneus
à la recherche d’un éventuel défaut
depuis plus de trente ans.
Il attendait sa médaille et sa retraite,
Dans son regard, l’espoir était aussi mort
que l’avenir
Et mon âme se roulait sur le sol taché d’huile en hurlant
Elle ne voulait pas mourir ici
De l’inconstance de la raison
La confiance que je pourrai témoigner à ma santé mentale
est toute relative,
il faut, bien sur, une certaine dose de folie pour passer
ses nuits penché sur un clavier blanc,
- écrire ma pornographie (plus ou moins) poétique ne change pas la donne –
comme si ce putain de trou dans le cœur n’allait faire
que s’agrandir
jusqu’à tuer mon regard
J’ai laissé dériver le bateau,
J’ai perdu l’équilibre
(Je suis un déséquilibriste, je me nourri de mes chutes)
Il me faut basculer dans mes propres ténèbres pour cesser de craindre
mon ombre
Et c’est là
que je me perds
est toute relative,
il faut, bien sur, une certaine dose de folie pour passer
ses nuits penché sur un clavier blanc,
- écrire ma pornographie (plus ou moins) poétique ne change pas la donne –
comme si ce putain de trou dans le cœur n’allait faire
que s’agrandir
jusqu’à tuer mon regard
J’ai laissé dériver le bateau,
J’ai perdu l’équilibre
(Je suis un déséquilibriste, je me nourri de mes chutes)
Il me faut basculer dans mes propres ténèbres pour cesser de craindre
mon ombre
Et c’est là
que je me perds
dimanche 22 janvier 2012
Que les groupies viennent sans culotte
je suis malheureusement trop fou pour abandonner la vie pour de bon,
alors je reste allongé sur mon canapé
et je rêve de poésie,
et de groupies,
qui viendraient en disant,
hey, tu es Vince, on a de la vodka
je répondrai
ok, mais laissez les hommes
dehors,
et ne me faites pas boire,
je bande mal bourré, j’espère
que vos baisers seront doux
mais mon canapé jaune au tissu déchiré
c’est la réalité,
et tout ce qui me relie au dehors,
le téléphone,
internet,
les factures,
la postière et sa vieille mobylette
les voisins,
les fenêtres et les portes qui ne sont pas scellées,
les cinglées en mal d’amour,
les amis et leurs cœurs brisés,
les marchands de steak et les
vendeurs d’alcool,
les librairies poussiéreuses où trônent les maudits
les strings rouges au dessus de jambes fines,
la mort de l’amour
et le sourire de la brune derrière son comptoir
tout ça et le reste…
c’est la folie,
je veux dire la vraie folie
celle qui teinte les regards et accule un homme dans la force de l’âge
à se demander ce qui le pousse à continuer
avec pour seul réconfort,
la solitude
un clavier blanc
et somme toute,
très peu d’espoir dans le creux de son âme
alors je reste allongé sur mon canapé
et je rêve de poésie,
et de groupies,
qui viendraient en disant,
hey, tu es Vince, on a de la vodka
je répondrai
ok, mais laissez les hommes
dehors,
et ne me faites pas boire,
je bande mal bourré, j’espère
que vos baisers seront doux
mais mon canapé jaune au tissu déchiré
c’est la réalité,
et tout ce qui me relie au dehors,
le téléphone,
internet,
les factures,
la postière et sa vieille mobylette
les voisins,
les fenêtres et les portes qui ne sont pas scellées,
les cinglées en mal d’amour,
les amis et leurs cœurs brisés,
les marchands de steak et les
vendeurs d’alcool,
les librairies poussiéreuses où trônent les maudits
les strings rouges au dessus de jambes fines,
la mort de l’amour
et le sourire de la brune derrière son comptoir
tout ça et le reste…
c’est la folie,
je veux dire la vraie folie
celle qui teinte les regards et accule un homme dans la force de l’âge
à se demander ce qui le pousse à continuer
avec pour seul réconfort,
la solitude
un clavier blanc
et somme toute,
très peu d’espoir dans le creux de son âme
Les morts rêvent de l’utopique éternité du jour
Je n’étais pas là quand ils ont cloué le fils de Dieu sur une croix
Je ne suis pas là quand ils tuent en son nom,
Mais je bois de la vodka comme un homme,
Et je pense souvent au cul de la jolie femme qui appartient à un autre,
Et bien sur,
J’ai failli croire en l’amour
et je sais que le Diable existe,
j’ai vu son visage dans le regard des assassins
j’entends sa voix au rythme de mes jours d’agonie
je ne devrai pas me laisser me tuer, mais c’est ainsi
la nuit est toujours au bout du chemin
ce sont nos âmes et nos cœurs qui nous poussent
les larmes ne sont que des couteaux de glace
plantés sur nos joues creuses
il y avait cette fille aux yeux d’émeraude
Dans d’autres circonstance comme maintenant
je ne voudrais pas de toi a-t-elle dit, jamais
J’ai souri et on a trinqué
Puis la nuit nous a avalé
peut-être que dans une autre vie,
ou celle-là
j’ai cloué le fils de Dieu
(ou quelqu’un d’autre)
sur une croix de bois noir
Je ne suis pas là quand ils tuent en son nom,
Mais je bois de la vodka comme un homme,
Et je pense souvent au cul de la jolie femme qui appartient à un autre,
Et bien sur,
J’ai failli croire en l’amour
et je sais que le Diable existe,
j’ai vu son visage dans le regard des assassins
j’entends sa voix au rythme de mes jours d’agonie
je ne devrai pas me laisser me tuer, mais c’est ainsi
la nuit est toujours au bout du chemin
ce sont nos âmes et nos cœurs qui nous poussent
les larmes ne sont que des couteaux de glace
plantés sur nos joues creuses
il y avait cette fille aux yeux d’émeraude
Dans d’autres circonstance comme maintenant
je ne voudrais pas de toi a-t-elle dit, jamais
J’ai souri et on a trinqué
Puis la nuit nous a avalé
peut-être que dans une autre vie,
ou celle-là
j’ai cloué le fils de Dieu
(ou quelqu’un d’autre)
sur une croix de bois noir
samedi 21 janvier 2012
Le sang cesse de couler et le visage devient gris
Nulle main posée sur ma poitrine
Nul désir de sentir les battements égaré de ce cœur
Nulles lèvres pour murmurer doucement à mon oreille,
« tu ne seras plus jamais seul »
Nul corps brûlant pour m’attirer au creux d’un lit
ou dehors,
(n’importe où
dehors),
Nulle voix pour me supplier
« fais moi l’amour et fais moi crier,
dis moi des choses sales mais
dis moi que tu m’aimes »
Il y a du vent et des cendres là où dansent les démons
Le sang cesse de couler et le visage devient gris
Nul désir de sentir les battements égaré de ce cœur
Nulles lèvres pour murmurer doucement à mon oreille,
« tu ne seras plus jamais seul »
Nul corps brûlant pour m’attirer au creux d’un lit
ou dehors,
(n’importe où
dehors),
Nulle voix pour me supplier
« fais moi l’amour et fais moi crier,
dis moi des choses sales mais
dis moi que tu m’aimes »
Il y a du vent et des cendres là où dansent les démons
Le sang cesse de couler et le visage devient gris
jeudi 19 janvier 2012
Borborygmes 20
Sortie ces jours-ci du numéro 20 de borborygmes où j'ai encore une fois l'immense honneur d'apparaitre.
L'édito de Julien Derome (et le sommaire) c'est ici
Le site de la revue c'est ici
Et pour ceux qui pourront le prochain Borbotruc aura lieu
Vendredi 20 janvier à 19 heures
Librairie Matière à Lire
20 rue Chaligny, 75012 Paris.
Au programme rencontre avec les auteurs de la revue et ceux de l'Astre métis, lecture de textes par des comédiens... Plus d'infos sur le site de la revue.
Enjoy !!!
L'édito de Julien Derome (et le sommaire) c'est ici
Le site de la revue c'est ici
Et pour ceux qui pourront le prochain Borbotruc aura lieu
Vendredi 20 janvier à 19 heures
Librairie Matière à Lire
20 rue Chaligny, 75012 Paris.
Au programme rencontre avec les auteurs de la revue et ceux de l'Astre métis, lecture de textes par des comédiens... Plus d'infos sur le site de la revue.
Enjoy !!!
Le feu de mes nuits ne cautérise pas mes plaies
La brune m’embrasse sur la bouche,
L’autre brune m’embrasse sur la bouche
Et la blonde déclare qu’elle veux refaire sa poitrine
Et les brunes lui conseillent de s’abstenir
Et nous les mecs, on dit pareil, pour ce qu’on en voit
Ses seins semblent parfaits,
Aucun d’entre nous ne se ferait prier
pour aller les lui lécher
et une autre brune me fait "non je t’ai jamais embrassé avec la langue
un smack ça compte pas et je suis fidèle maintenant même si j’ai trop envie
car mon homme est parti depuis une semaine"
et je voudrais rentrer mais les verres volent
et je sais que la plupart des gens de mon âge
ont des enfants qu’ils vont chercher tous les jours
à l’école à 16h30 et je sais que je ne devrais pas être là
le cœur démoli, l’âme lacérée, je ne pourrai jamais me guérir
aux comptoirs, je devrai rester enfermé et écrire
la solitude et la folie brûlent moins que la vodka,
et je ne sais ce qui me tuera le plus vite
"le poète toujours
se croit éternel car il se sait déjà mort" je dis à mon
reflet dans le miroir des toilettes
puis je prends mon téléphone pour appeler cette brune
qui n’a jamais voulu coucher avec moi et elle me dit
"je suis nue dans mon lit mais si tu as besoin, je viens te chercher
et je te ramène chez toi" et je sais qu’elle le ferait, elle donne tout à ses amis,
mais je ne lui demande pas, je suis parti pour brûler, il y a des flammes au bout de mes doigts et mes yeux crient la folie,
De retour au comptoir une brune de plus veux jouer avec moi et je lui conseille
de ne pas essayer car j’ai appris avec les putes et les cinglées et elle rigole mais
une de celle qui m’a embrassé dit, « c’est vrai », pourtant elle tente le coup quand mème et je dois avouer qu’elle ne s’en tire pas si mal car à l’arrivée,
j’ai envie d’elle
mais il ne se passe rien entre nous
L’autre brune m’embrasse sur la bouche
Et la blonde déclare qu’elle veux refaire sa poitrine
Et les brunes lui conseillent de s’abstenir
Et nous les mecs, on dit pareil, pour ce qu’on en voit
Ses seins semblent parfaits,
Aucun d’entre nous ne se ferait prier
pour aller les lui lécher
et une autre brune me fait "non je t’ai jamais embrassé avec la langue
un smack ça compte pas et je suis fidèle maintenant même si j’ai trop envie
car mon homme est parti depuis une semaine"
et je voudrais rentrer mais les verres volent
et je sais que la plupart des gens de mon âge
ont des enfants qu’ils vont chercher tous les jours
à l’école à 16h30 et je sais que je ne devrais pas être là
le cœur démoli, l’âme lacérée, je ne pourrai jamais me guérir
aux comptoirs, je devrai rester enfermé et écrire
la solitude et la folie brûlent moins que la vodka,
et je ne sais ce qui me tuera le plus vite
"le poète toujours
se croit éternel car il se sait déjà mort" je dis à mon
reflet dans le miroir des toilettes
puis je prends mon téléphone pour appeler cette brune
qui n’a jamais voulu coucher avec moi et elle me dit
"je suis nue dans mon lit mais si tu as besoin, je viens te chercher
et je te ramène chez toi" et je sais qu’elle le ferait, elle donne tout à ses amis,
mais je ne lui demande pas, je suis parti pour brûler, il y a des flammes au bout de mes doigts et mes yeux crient la folie,
De retour au comptoir une brune de plus veux jouer avec moi et je lui conseille
de ne pas essayer car j’ai appris avec les putes et les cinglées et elle rigole mais
une de celle qui m’a embrassé dit, « c’est vrai », pourtant elle tente le coup quand mème et je dois avouer qu’elle ne s’en tire pas si mal car à l’arrivée,
j’ai envie d’elle
mais il ne se passe rien entre nous
Un million de coups de couteaux dans l’âme m’empêchent de chanter
Bien sur que je suis devenu
fou,
Les nuits nous brûlent et la vie nous dévore
Peut-être que dix ou vingt millions de dollars
m’offriraient la liberté
peut être que quelques baisers chaud
suffiraient pour panser certaines plaies
Peut-être qu’un vrai amour pourrait
Tout changer,
Il suffit parfois de s’enfermer
Et de compter les cicatrices
Pour connaître la raison,
De l’alcool
Des drogues
De toutes ces fois où l’on déchire son âme
Pour la plupart
Le soleil ne brille jamais sur la route
Les guerres emportent les innocents
Les cris s’évaporent et le sang finit toujours par
sécher
Hier une fille a coupé mes cheveux
Puis elle a caressé doucement ma tête
en souriant
Et c’est plus d’AMOUR que j’en reçu
Depuis bien des années,
Ce matin j’étais encore ivre lorsque j’ai ouvert les yeux,
et dans mon regard,
la folie riait, riait…. !!!
fou,
Les nuits nous brûlent et la vie nous dévore
Peut-être que dix ou vingt millions de dollars
m’offriraient la liberté
peut être que quelques baisers chaud
suffiraient pour panser certaines plaies
Peut-être qu’un vrai amour pourrait
Tout changer,
Il suffit parfois de s’enfermer
Et de compter les cicatrices
Pour connaître la raison,
De l’alcool
Des drogues
De toutes ces fois où l’on déchire son âme
Pour la plupart
Le soleil ne brille jamais sur la route
Les guerres emportent les innocents
Les cris s’évaporent et le sang finit toujours par
sécher
Hier une fille a coupé mes cheveux
Puis elle a caressé doucement ma tête
en souriant
Et c’est plus d’AMOUR que j’en reçu
Depuis bien des années,
Ce matin j’étais encore ivre lorsque j’ai ouvert les yeux,
et dans mon regard,
la folie riait, riait…. !!!
mercredi 18 janvier 2012
Dieu marche à mes côtés moins souvent que mon chien
J’étais jeune et fou
Lorsque tu as offert ton corps à d’autres
Dieu ne protégeait pas mon dos ces fois-là
Il m’a fallu devenir dur, froid,
Il m’a fallu n’en avoir plus rien à faire
De toi
Et des tes yeux trop verts,
Il m’a fallu ne plus croire en rien
Il m’a fallu espérer que jamais
Jamais
Je ne retomberai amoureux,
Futile espoir
Cruelle vérité,
Mon sang a rougi d’autres mains que les tiennes
Lorsque tu as offert ton corps à d’autres
Dieu ne protégeait pas mon dos ces fois-là
Il m’a fallu devenir dur, froid,
Il m’a fallu n’en avoir plus rien à faire
De toi
Et des tes yeux trop verts,
Il m’a fallu ne plus croire en rien
Il m’a fallu espérer que jamais
Jamais
Je ne retomberai amoureux,
Futile espoir
Cruelle vérité,
Mon sang a rougi d’autres mains que les tiennes
Comme des reines
Je les ai vues descendre des champions de boxe,
Je les ai vues rendre fous des assassins
Je les ai vues détruire des types aux nerfs d’acier,
Mais elles vous diront toujours que nous sommes
comme les autres
Egoïstes
Profiteurs
Menteurs,
Et elles auront raison
Elle nous voient tels que nous sommes
Nos mensonges ne rassurent que nous
Il est inutile de croire que nous pouvons
Leur résister
Inutile de croire que nous pourrons être autre
Chose qu’un jouet entre les mains de celle
Qui nous choisira
A chaque fois que j’en ai connu une décidée
à faire d’un homme sa chose,
le sang a coulé,
(son sang à Lui)
je ne sais pourquoi je les trouve
toujours aussi
belles,
fascinantes,
mais quoi que je puisse dire
écrire
prétendre,
c’est ainsi,
je les aime plus que je veux bien l’avouer
je devrai les haïr, les fuir,
(j’ai si souvent saigné)
mais je ne peux faire un pas
sans espérer croiser un de leurs
regards,
un de ceux qui enflamment les cœurs
et les corps
Le plus fou n’est pas celui qui croit en l’Amour
mais celui qui CONTINUE de croire en l’Amour
et le vent emporte mes cendres loin de celles qui firent de moi
un brasier
Je les ai vues rendre fous des assassins
Je les ai vues détruire des types aux nerfs d’acier,
Mais elles vous diront toujours que nous sommes
comme les autres
Egoïstes
Profiteurs
Menteurs,
Et elles auront raison
Elle nous voient tels que nous sommes
Nos mensonges ne rassurent que nous
Il est inutile de croire que nous pouvons
Leur résister
Inutile de croire que nous pourrons être autre
Chose qu’un jouet entre les mains de celle
Qui nous choisira
A chaque fois que j’en ai connu une décidée
à faire d’un homme sa chose,
le sang a coulé,
(son sang à Lui)
je ne sais pourquoi je les trouve
toujours aussi
belles,
fascinantes,
mais quoi que je puisse dire
écrire
prétendre,
c’est ainsi,
je les aime plus que je veux bien l’avouer
je devrai les haïr, les fuir,
(j’ai si souvent saigné)
mais je ne peux faire un pas
sans espérer croiser un de leurs
regards,
un de ceux qui enflamment les cœurs
et les corps
Le plus fou n’est pas celui qui croit en l’Amour
mais celui qui CONTINUE de croire en l’Amour
et le vent emporte mes cendres loin de celles qui firent de moi
un brasier
dimanche 15 janvier 2012
samedi 14 janvier 2012
Borbotruc pour le numéro 20 de Borborygmes plus l'Astre métis
Plus d'infos ici sur le bobotruc qui aura lieu Vendredi 20 Janvier 2012.
Au programmme lancement du numéro 20 de la revue Borborygmes et de l'astre métis, fraichement paru.
Au programmme lancement du numéro 20 de la revue Borborygmes et de l'astre métis, fraichement paru.
jeudi 12 janvier 2012
La Vie nous arrache le cœur et les Dieux le dévorent encore chaud
Depuis que l’amour vit ailleurs
Et que la solitude refuse de jeter l’éponge,
Je m’ouvre les veines en hurlant
C’est ainsi
Jamais les soleils ne me réchauffent
Cruelle cérémonie du petit jour,
Inventer une raison de voir
tomber la nuit,
Ne me pardonne pas d’être incapable
de croire aux sourires,
Déteste moi pour mes coups de couteaux
à l’âme
Se détruire chez moi, c’est une folie rituelle
Un rire dément dans le brouillard
La vie nous arrache le cœur
les dieux aiment le sang
Tu sais,
je crois que les fleurs ne poussent jamais
mieux
que sur les tombes
Et que la solitude refuse de jeter l’éponge,
Je m’ouvre les veines en hurlant
C’est ainsi
Jamais les soleils ne me réchauffent
Cruelle cérémonie du petit jour,
Inventer une raison de voir
tomber la nuit,
Ne me pardonne pas d’être incapable
de croire aux sourires,
Déteste moi pour mes coups de couteaux
à l’âme
Se détruire chez moi, c’est une folie rituelle
Un rire dément dans le brouillard
La vie nous arrache le cœur
les dieux aiment le sang
Tu sais,
je crois que les fleurs ne poussent jamais
mieux
que sur les tombes
L’amour c’est mourir et je préfère le hard rock
Les cafards me survivront et la musique
classique aussi et Elvis ne sera pas en reste,
les grands écrivains resteront et les maudits
continueront de hurler sur les murs
des villes,
dans les égouts des usines,
dans la folie des jours gris
et l’espoir sera toujours la main qui retient
la lame de rasoir, la corde
ou
le doigt sur la gâchette du revolver que
plusieurs milliards d’innocents songent
à poser sur leur tempe
et l’espoir vivra dans l'âme des fous
et les révolutionnaires l’utiliseront
pour changer le monde, mais ils ne changeront
pas le cœur des hommes
et les religieux te diront crois au paradis,
mais Dieu continuera à fumer un joint
en riant sur une étoile déserte,
(Dieu s’est barré depuis longtemps,
avec la vodka et les plus jolies des stripteaseuses
mais je ne lui en garde pas rancune, à sa place
j’aurai fait de même) et les cafards resteront
car les cafards copuleraient encore pendant un hiver
nucléaire alors même que le genre humain boufferait
des pissenlits radioactifs par la racine et la musique
classique restera et je me fous d’Elvis car je sais
qu’un jour je cesserai à tout jamais de gratter mes couilles
allongé sur mon canapé jaune tout en me demandant
pourquoi tant de femmes pourraient m’amener leurs
rires
avec leurs corps chauds et brulants au lieu de s’endormir
en ce moment même dans les bras de types
moins drôle et moins fous que moi, des types qu’elle ont cessé
d’aimer depuis des lustres sans avoir jamais eu
le courage de briser une seule des chaines qu’elles
ont elles-mêmes forgées
et les cafards
se sont goinfré du cadavre d’Elvis et la musique
classique me fait penser à une limace rose et je donnerais
n’importe quoi ce soir pour une jolie fille avec un petit cul serré dans un string rouge
ou bleu
ou noir,
et des yeux verts remplis de flammes qui diraient
l’amour c’est mourir
classique aussi et Elvis ne sera pas en reste,
les grands écrivains resteront et les maudits
continueront de hurler sur les murs
des villes,
dans les égouts des usines,
dans la folie des jours gris
et l’espoir sera toujours la main qui retient
la lame de rasoir, la corde
ou
le doigt sur la gâchette du revolver que
plusieurs milliards d’innocents songent
à poser sur leur tempe
et l’espoir vivra dans l'âme des fous
et les révolutionnaires l’utiliseront
pour changer le monde, mais ils ne changeront
pas le cœur des hommes
et les religieux te diront crois au paradis,
mais Dieu continuera à fumer un joint
en riant sur une étoile déserte,
(Dieu s’est barré depuis longtemps,
avec la vodka et les plus jolies des stripteaseuses
mais je ne lui en garde pas rancune, à sa place
j’aurai fait de même) et les cafards resteront
car les cafards copuleraient encore pendant un hiver
nucléaire alors même que le genre humain boufferait
des pissenlits radioactifs par la racine et la musique
classique restera et je me fous d’Elvis car je sais
qu’un jour je cesserai à tout jamais de gratter mes couilles
allongé sur mon canapé jaune tout en me demandant
pourquoi tant de femmes pourraient m’amener leurs
rires
avec leurs corps chauds et brulants au lieu de s’endormir
en ce moment même dans les bras de types
moins drôle et moins fous que moi, des types qu’elle ont cessé
d’aimer depuis des lustres sans avoir jamais eu
le courage de briser une seule des chaines qu’elles
ont elles-mêmes forgées
et les cafards
se sont goinfré du cadavre d’Elvis et la musique
classique me fait penser à une limace rose et je donnerais
n’importe quoi ce soir pour une jolie fille avec un petit cul serré dans un string rouge
ou bleu
ou noir,
et des yeux verts remplis de flammes qui diraient
l’amour c’est mourir
mercredi 11 janvier 2012
Elles ne m’ont laissé que la solitude
Je t’ai laissé t’enfuir dans la rue sans même
te demander ton prénom
on m’a déjà volé tout ce que j’aurai voulu
t’offrir
te demander ton prénom
on m’a déjà volé tout ce que j’aurai voulu
t’offrir
Des yeux fous et une robe noire et feu
Celle là avait un appartement plutôt petit
Avec son plumard dans une alcôve et
un énorme rottweiler noir et feu qui s’allongeait
dans le salon à chaque fois qu’on baisait
et dès qu’il entendait le bruit d’une claque
sur le cul de sa maitresse il se mettait à
grogner.
Lorsqu’on avait fini et que je me levais
Pour aller pisser ou chercher de l’eau,
Il me regardait et je voyais dans ses yeux
fous qu’il rêvait de me tuer et elle
me disait,
Non il t’aime bien, c’est juste qu’il ne supporte
Pas qu’on me touche et qu’il est
peut-être
un peu jaloux
(eventuellement)
N’empêche que sa bestiole était censée
m’apprécier, mais elle restait une
machine à tuer et dépecer les claqueurs
de cul comme moi et je n’en menais pas
large à chaque fois que j’entamais une levrette,
je n’étais pas sur de sortir vainqueur d’un corps
à corps avec ce clebs et j'avais déjà vu mieux
question encouragements
Mais finalement, le temps a passé et nous
avons fini par faire ami ami lui et moi,
il ne grognais plus quand je claquais
les jolies fesses de sa maitresse et de temps à autre
on l’emmenait en ballade et je lui filais une friandise
en douce.
J’imagine que ce n’était pas ce dont il rêvait,
mais il s’en est contenté
Avec son plumard dans une alcôve et
un énorme rottweiler noir et feu qui s’allongeait
dans le salon à chaque fois qu’on baisait
et dès qu’il entendait le bruit d’une claque
sur le cul de sa maitresse il se mettait à
grogner.
Lorsqu’on avait fini et que je me levais
Pour aller pisser ou chercher de l’eau,
Il me regardait et je voyais dans ses yeux
fous qu’il rêvait de me tuer et elle
me disait,
Non il t’aime bien, c’est juste qu’il ne supporte
Pas qu’on me touche et qu’il est
peut-être
un peu jaloux
(eventuellement)
N’empêche que sa bestiole était censée
m’apprécier, mais elle restait une
machine à tuer et dépecer les claqueurs
de cul comme moi et je n’en menais pas
large à chaque fois que j’entamais une levrette,
je n’étais pas sur de sortir vainqueur d’un corps
à corps avec ce clebs et j'avais déjà vu mieux
question encouragements
Mais finalement, le temps a passé et nous
avons fini par faire ami ami lui et moi,
il ne grognais plus quand je claquais
les jolies fesses de sa maitresse et de temps à autre
on l’emmenait en ballade et je lui filais une friandise
en douce.
J’imagine que ce n’était pas ce dont il rêvait,
mais il s’en est contenté
lundi 9 janvier 2012
Pose tes lèvres sur mon cœur jusqu’à ce que fonde le givre qui l’empêche de battre
Une fois de plus,
loin du sommeil
j’ai fini à un comptoir à huit heures du matin
Il y avait cette fille, elle a dit
Merde tu as couché avec machine l’autre fois, elle ne t’a pas laissé le choix, j’ai trop rigolé
quand je vous ai vu partir !
j’ai fait
Bourré je bande plutôt moyen, je ne lui ai pas fait
grand mal
et aussi
Merde tes yeux sont verts, ça te donne
un avantage
Puis j’ai essayé de l’emballer car j’essaye toujours de les emballer
elle avait envie de moi car elle est persuadée que je suis totalement
Fou et on ne peut lui donner tort, je suis comme tous ceux
auxquels il manque deux ou trois millions de dollars sur leur
compte courant
Sa langue a glissé sur mes lèvres et on devrait se voir
Cette semaine, elle aime ceux qui ont un caractère
plus fort que le sien, je devrais pouvoir faire illusion un soir ou deux
et toutes ces nuits où je cherche à me faire mal
sont autant de clous de cercueil que je plante dans mon cœur,
celle d’avant j'étais ivre aussi
et un ami m’a craché au visage
Et je l’ai perdu pour toujours, il est parti
avec un peu de mon sang sur les mains
sans même s’en rendre compte
C’est ainsi, parfois
les choses arrivent
le reste du temps
La vodka coule
Et j’aime me brûler,
et voilà comment je me suis retrouvé dans la rue,
seul dans le matin blême d’un dimanche
reviendras-tu un jour ? ai je demandé à l’amour
et l’amour m’a tendu un doigt
Et la petite voix dans ma tête a dérobé la parole
les oiseaux volent encore sous les rires
du soleil
Tout n’est donc pas perdu mais ma raison si, seulement ce
n’est
pas très grave, tant d’âmes ne sont jamais ressorties des nuages
Laissez moi donc un peu de temps ai-je demandé aux Déesses et aux Dieux
je voudrai encore
une fois
embrasser les flammes, courir sous le feu de l’ennemi et
laisser la victoire danser dévêtue dans le vert de mon regard,
Bien sur elles, eux et moi, nous n’ignorons pas que je n’ai
jamais humé de près le doux parfum de la victoire
mais d’un commun accord nous avons joué le jeu
Puis j’ai rampé et j’ai fini par trouver un lit
Et je me suis réveillé et maintenant lundi est arrivé
et une jolie
fille aux yeux noirs
m’envoie sur mon téléphone une photo d’elle nue dans son bain
accompagnée d’un message qui dit
je me suis inscrit dans une salle de sport
dans un mois j’aurai un corps parfait
il faudra qu’on boive un verre
lorsque je viendrai en ville
Bien des semaines ont commencé de pire façon
et je ne vois pas ce que je pourrai avoir de mieux à faire le jour
où elle passera dans le coin
loin du sommeil
j’ai fini à un comptoir à huit heures du matin
Il y avait cette fille, elle a dit
Merde tu as couché avec machine l’autre fois, elle ne t’a pas laissé le choix, j’ai trop rigolé
quand je vous ai vu partir !
j’ai fait
Bourré je bande plutôt moyen, je ne lui ai pas fait
grand mal
et aussi
Merde tes yeux sont verts, ça te donne
un avantage
Puis j’ai essayé de l’emballer car j’essaye toujours de les emballer
elle avait envie de moi car elle est persuadée que je suis totalement
Fou et on ne peut lui donner tort, je suis comme tous ceux
auxquels il manque deux ou trois millions de dollars sur leur
compte courant
Sa langue a glissé sur mes lèvres et on devrait se voir
Cette semaine, elle aime ceux qui ont un caractère
plus fort que le sien, je devrais pouvoir faire illusion un soir ou deux
et toutes ces nuits où je cherche à me faire mal
sont autant de clous de cercueil que je plante dans mon cœur,
celle d’avant j'étais ivre aussi
et un ami m’a craché au visage
Et je l’ai perdu pour toujours, il est parti
avec un peu de mon sang sur les mains
sans même s’en rendre compte
C’est ainsi, parfois
les choses arrivent
le reste du temps
La vodka coule
Et j’aime me brûler,
et voilà comment je me suis retrouvé dans la rue,
seul dans le matin blême d’un dimanche
reviendras-tu un jour ? ai je demandé à l’amour
et l’amour m’a tendu un doigt
Et la petite voix dans ma tête a dérobé la parole
les oiseaux volent encore sous les rires
du soleil
Tout n’est donc pas perdu mais ma raison si, seulement ce
n’est
pas très grave, tant d’âmes ne sont jamais ressorties des nuages
Laissez moi donc un peu de temps ai-je demandé aux Déesses et aux Dieux
je voudrai encore
une fois
embrasser les flammes, courir sous le feu de l’ennemi et
laisser la victoire danser dévêtue dans le vert de mon regard,
Bien sur elles, eux et moi, nous n’ignorons pas que je n’ai
jamais humé de près le doux parfum de la victoire
mais d’un commun accord nous avons joué le jeu
Puis j’ai rampé et j’ai fini par trouver un lit
Et je me suis réveillé et maintenant lundi est arrivé
et une jolie
fille aux yeux noirs
m’envoie sur mon téléphone une photo d’elle nue dans son bain
accompagnée d’un message qui dit
je me suis inscrit dans une salle de sport
dans un mois j’aurai un corps parfait
il faudra qu’on boive un verre
lorsque je viendrai en ville
Bien des semaines ont commencé de pire façon
et je ne vois pas ce que je pourrai avoir de mieux à faire le jour
où elle passera dans le coin
samedi 7 janvier 2012
Vide est la seringue plantée dans le bras du junkie
Je ne sais où tu es et ton parfum
ne flotte plus sur les murs décrépis
de mon existence et ton prénom
m’est devenu étranger, es-tu seulement
réelle ?
je connais toutes les manière de me faire mal
je connais toutes les façons d’oublier
que le vent a soufflé et que les Dieux pissent
sur l’innocence des fous
Le boxeur est tombé à la quatrième reprise
et la foule n’a pas hurlé,
Je sais où je me trouverai demain, à trembler loin
du feu
de tes cuisses, allongé dans mon sang
à prier pour que tout s’arrête mais l’amour
n’existe jamais que dans le cœur qui bat
ne flotte plus sur les murs décrépis
de mon existence et ton prénom
m’est devenu étranger, es-tu seulement
réelle ?
je connais toutes les manière de me faire mal
je connais toutes les façons d’oublier
que le vent a soufflé et que les Dieux pissent
sur l’innocence des fous
Le boxeur est tombé à la quatrième reprise
et la foule n’a pas hurlé,
Je sais où je me trouverai demain, à trembler loin
du feu
de tes cuisses, allongé dans mon sang
à prier pour que tout s’arrête mais l’amour
n’existe jamais que dans le cœur qui bat
vendredi 6 janvier 2012
Tutoyer la folie
Le vieux Buk et sa bière
Dan Fante avec le mag Dog
Van Gogh et son oreille tranchée
tendue à une catin
Les veines rongées,
Le ventre ouvert et leurs tripes fumantes
jetées sur la poussière des murs gris
Hemingway le doigt sur la gâchette
Staël se jetant par le fenêtre, son crâne
qui éclate sur le sol
un pied dans l’enfer
Un autre dans la souffrance
résonnent les cris des écorchés vifs
Florbela le jour de son anniversaire
Anne Sexton les poumons remplis
de gaz huileux,
l’âme des femmes saigne aussi
C’est ce qui te dévore,
C’est ce qui te brûle
Ta vérité et ton sang
C’est ce qui te tuera
Et qu’il l’idolâtre ou qu'il n’en ait cure
c’est ce que tu dois offrir au monde
si tu choisis ce chemin
tutoyer la folie et laisser bruler ta peau
Dan Fante avec le mag Dog
Van Gogh et son oreille tranchée
tendue à une catin
Les veines rongées,
Le ventre ouvert et leurs tripes fumantes
jetées sur la poussière des murs gris
Hemingway le doigt sur la gâchette
Staël se jetant par le fenêtre, son crâne
qui éclate sur le sol
un pied dans l’enfer
Un autre dans la souffrance
résonnent les cris des écorchés vifs
Florbela le jour de son anniversaire
Anne Sexton les poumons remplis
de gaz huileux,
l’âme des femmes saigne aussi
C’est ce qui te dévore,
C’est ce qui te brûle
Ta vérité et ton sang
C’est ce qui te tuera
Et qu’il l’idolâtre ou qu'il n’en ait cure
c’est ce que tu dois offrir au monde
si tu choisis ce chemin
tutoyer la folie et laisser bruler ta peau
mercredi 4 janvier 2012
Seule la folie empêche mes yeux de saigner
Deux flammes bleues en guise de regard
voilà qui tu étais cette nuit là
Nous étions souls et fous
Et je t’ai poussé dans les toilettes de cette discothèque
Et tu as dit
Mais c’est ta copine qui travaille au comptoir ???
Et j’ai fait
oui, je prends l’entière responsabilité
de ce qui va suivre
Je suis ainsi, les regards me brûlent
La folie est mon aimant
je cède à tout cela, et au reste
Sans remords
Je suis injuste
La Vie et les Dieux le sont
Elle ne méritait pas ça
Tu ne méritais pas ça
Je mérite chacune de mes punitions
Peut-être que la Vie et les Dieux ne sont pas
si injustes que ça, après tout
tu sais j’ai aimé tes baisers ce soir là
tous tes baisers,
autant que j’aimais sa magie à elle aussi
je ne ne me sentais pas coupable,
juste fou, perdu, béni des Dieux et des Déesses
Ne me demande pas de t’expliquer
Pour moi aussi, c’est incompréhensible
Vous étiez des Anges et je refusais d’en laisser une
me sauver
voilà qui tu étais cette nuit là
Nous étions souls et fous
Et je t’ai poussé dans les toilettes de cette discothèque
Et tu as dit
Mais c’est ta copine qui travaille au comptoir ???
Et j’ai fait
oui, je prends l’entière responsabilité
de ce qui va suivre
Je suis ainsi, les regards me brûlent
La folie est mon aimant
je cède à tout cela, et au reste
Sans remords
Je suis injuste
La Vie et les Dieux le sont
Elle ne méritait pas ça
Tu ne méritais pas ça
Je mérite chacune de mes punitions
Peut-être que la Vie et les Dieux ne sont pas
si injustes que ça, après tout
tu sais j’ai aimé tes baisers ce soir là
tous tes baisers,
autant que j’aimais sa magie à elle aussi
je ne ne me sentais pas coupable,
juste fou, perdu, béni des Dieux et des Déesses
Ne me demande pas de t’expliquer
Pour moi aussi, c’est incompréhensible
Vous étiez des Anges et je refusais d’en laisser une
me sauver
lundi 2 janvier 2012
Mon âme brûle sans que les flammes n’éclairent mes nuits
recroquevillé sur le canapé,
comme un chien trop battu
je tremble et je claque des dents
tandis que sans raison des larmes
coulent
le long de mes joues fatiguées
la fleur noire de la solitude a éclos
dans mon cœur et son parfum glacé
se répand dans le bleu délavé de
mes veines
J’ai passé la nuit à hurler ma douleur
ivre et fou dans les rues sombres
Les dieux chantaient quand le feu
me dévorait
Puis le jour est venu et
il me reste la folie
(le jour ne tue pas la folie)
Tout finira par s’évaporer
et le rire d’autres fous résonnera
sur les trottoirs à l’heure où le brouillard
étouffe la ville et l’obscurité
et je suis là à supplier qu’on m’achève
mais j’ai toujours su
que ce serait long et douloureux
la poussière est patiente et les démons
obstinés
comme un chien trop battu
je tremble et je claque des dents
tandis que sans raison des larmes
coulent
le long de mes joues fatiguées
la fleur noire de la solitude a éclos
dans mon cœur et son parfum glacé
se répand dans le bleu délavé de
mes veines
J’ai passé la nuit à hurler ma douleur
ivre et fou dans les rues sombres
Les dieux chantaient quand le feu
me dévorait
Puis le jour est venu et
il me reste la folie
(le jour ne tue pas la folie)
Tout finira par s’évaporer
et le rire d’autres fous résonnera
sur les trottoirs à l’heure où le brouillard
étouffe la ville et l’obscurité
et je suis là à supplier qu’on m’achève
mais j’ai toujours su
que ce serait long et douloureux
la poussière est patiente et les démons
obstinés
Mon ciel s’est brisé sur autre peau que la mienne
Il y aurait des cheveux longs et noirs
perchés sur de hauts talons
Des yeux verts où danseraient
(Enlacées)
les flammes et ma propre mort
Je la regarderai approcher et elle sourirait
Elle serait comme le venin
(Dangereuse)
J’ai besoin de ça ce soir,
Comme d’autres ont besoin
Du soleil ou d’un Dieu
Une peau à laquelle me frotter
Une peau où mon ciel ne se briserait pas
perchés sur de hauts talons
Des yeux verts où danseraient
(Enlacées)
les flammes et ma propre mort
Je la regarderai approcher et elle sourirait
Elle serait comme le venin
(Dangereuse)
J’ai besoin de ça ce soir,
Comme d’autres ont besoin
Du soleil ou d’un Dieu
Une peau à laquelle me frotter
Une peau où mon ciel ne se briserait pas
02 Janvier 2012 1:32 am
Toi :
Bonne année choubidou
que cette année ne soit pas remplie de sagesse
et qu'on se retrouve en enfer le 22 décembre
moi :
bizarre je pensais que les putes et la vodka seraient de meilleure qualité au paradis
Bonne année choubidou
que cette année ne soit pas remplie de sagesse
et qu'on se retrouve en enfer le 22 décembre
moi :
bizarre je pensais que les putes et la vodka seraient de meilleure qualité au paradis
dimanche 1 janvier 2012
Se brûler et crier
Vois ce qui coule dans mes veines
des flammes
de la lave
de la folie
Et le sang s’évade par chacune
de mes plaies
Que ce coeur batte plus vite
Que je vive plus fort
Sur le fil à courir et danser
Je brûle de VIVRE
des flammes
de la lave
de la folie
Et le sang s’évade par chacune
de mes plaies
Que ce coeur batte plus vite
Que je vive plus fort
Sur le fil à courir et danser
Je brûle de VIVRE
Inscription à :
Articles
(
Atom
)