Je suis la Folie accrochée à ton poignet
Le doux baiser au creux de ton épaule
Lorsque tu tournes le dos
L’éclat de lumière dans ton regard
lorsque le désir ferme tes paupières
Je suis celui que tu attends en implorant
Je suis la caresse du vent sur ta peau brulante
quand ton cœur bat plus fort
quand ton corps s’enflamme
Je suis là,
plus près que tous les autres
samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
En laisser une t’enlacer de plus près
Ceux qui ont des femmes rêvent de s’évader
Ceux qui n’en ont pas rêvent de s’emprisonner
Cette vie est étrange, nous agissons comme si la mort
ne devait jamais nous sourire
fermer doucement nos regards
Je voudrais rester allongé sur le lit
Tu serais assise et tu regarderais un monde
que nul ne peut voir
les tiennes font toujours ça
– voir ce que les hommes ne voient pas –
ta main sur ma poitrine tu dirais qu’au loin ne vit aucun nuage
nous laisserions venir le vent
et je te parlerai de ces fois où j’ai voulu mourir
de ma tristesse car d’avoir survécu
je n’ai su apprendre
jamais je ne suis devenu meilleur
je n’ai changé ni ce monde ni mon âme
nulle vie je n’ai sauvé et
je confesserai ma futile vérité,
de chaque regard, je n’ai fait que dérober les ombres
dans un vain espoir de cacher mon visage,
justifier
chacune de mes lâchetés
chaque once de ma folie
Ceux qui n’en ont pas rêvent de s’emprisonner
Cette vie est étrange, nous agissons comme si la mort
ne devait jamais nous sourire
fermer doucement nos regards
Je voudrais rester allongé sur le lit
Tu serais assise et tu regarderais un monde
que nul ne peut voir
les tiennes font toujours ça
– voir ce que les hommes ne voient pas –
ta main sur ma poitrine tu dirais qu’au loin ne vit aucun nuage
nous laisserions venir le vent
et je te parlerai de ces fois où j’ai voulu mourir
de ma tristesse car d’avoir survécu
je n’ai su apprendre
jamais je ne suis devenu meilleur
je n’ai changé ni ce monde ni mon âme
nulle vie je n’ai sauvé et
je confesserai ma futile vérité,
de chaque regard, je n’ai fait que dérober les ombres
dans un vain espoir de cacher mon visage,
justifier
chacune de mes lâchetés
chaque once de ma folie
Le feu dévore mon âme
Viendras tu me sauver quand le feu
Sera étouffé ?
Viendras tu raviver la flamme
Avant que les braises ne s’éteignent ?
Elles sont comme le vent
Froides et folles ou douce chaleur
mais
Tempêtes ou caresses
Jamais elles ne m’emportent au loin
Laisse moi brûler jusqu’à ce qu’il ne reste que des cendres
Sera étouffé ?
Viendras tu raviver la flamme
Avant que les braises ne s’éteignent ?
Elles sont comme le vent
Froides et folles ou douce chaleur
mais
Tempêtes ou caresses
Jamais elles ne m’emportent au loin
Laisse moi brûler jusqu’à ce qu’il ne reste que des cendres
Avant que l’une d’elle ne me brise en un million d’éclats de verre
J’ai trompé cette fille et lorsque je
le lui ai dit
- je le dis toujours -
elle s’est jeté sur moi pour
M’arracher mes vêtements et me faire
L’amour en me demandant
est ce qu’elle t’a fait ça ?
est ce qu’elle te l’a fait comme ça ?
J’aimais bien coucher avec elle
Elle ouvrait les rideaux et allumait
La lumière
ça l’excitait
que les voisins puissent nous voir
Je n’étais pas fier de l’avoir trompé
mais je ne me sentais pas coupable
A toutes je disais
« ne me tend pas la main sinon je la mordrai »
La plupart m’écoutaient
Les autres payaient le prix
le lui ai dit
- je le dis toujours -
elle s’est jeté sur moi pour
M’arracher mes vêtements et me faire
L’amour en me demandant
est ce qu’elle t’a fait ça ?
est ce qu’elle te l’a fait comme ça ?
J’aimais bien coucher avec elle
Elle ouvrait les rideaux et allumait
La lumière
ça l’excitait
que les voisins puissent nous voir
Je n’étais pas fier de l’avoir trompé
mais je ne me sentais pas coupable
A toutes je disais
« ne me tend pas la main sinon je la mordrai »
La plupart m’écoutaient
Les autres payaient le prix
J’ai vu mourir des amitiés sur de bien modestes champs de bataille
Les amis ne sont pas SI différent
des ennemis,
Simplement,
quand ils décident d’ouvrir le feu,
Ils le font de plus près.
des ennemis,
Simplement,
quand ils décident d’ouvrir le feu,
Ils le font de plus près.
Celle qui versait son sang
tu vivais au dernier étage et il y avait toujours
une place à côté de toi dans ton lit
tes yeux bleus disaient m’aimer
et le thé chaud après le sexe
était comme de l’or brulant
tu me parlais de ta vie, des hommes
et de tes souffrances
je te disais
je ne suis pas meilleur qu’eux
ne m’ouvre pas ta porte
mais ton cœur ne savait pas mentir
et le mien te fuyait, trop heureux de courir
à sa perte
une place à côté de toi dans ton lit
tes yeux bleus disaient m’aimer
et le thé chaud après le sexe
était comme de l’or brulant
tu me parlais de ta vie, des hommes
et de tes souffrances
je te disais
je ne suis pas meilleur qu’eux
ne m’ouvre pas ta porte
mais ton cœur ne savait pas mentir
et le mien te fuyait, trop heureux de courir
à sa perte
l’araignée est rusée, jamais hypocrite
J’ai entendu dire qu’un type que je connaissais avait gagné
une fortune au tiercé
Je ne connais pas vraiment de vraies raisons de mourir
Mais je ne connais pas non plus de vraies raisons de vivre,
Dans les deux cas,
Le tiercé ne me paraît pas moins valable que l’Amour
Tout ça ne m’a pas empêché d’essayer de me tuer pour un cul
un peu plus chaud que le reste de la vie
puis d’arrêter
C’est ainsi
Certains ont besoin de saigner
D’autre ne gagnent jamais à la loterie
« tu vas droit dans le mur » disent mes amoureuses
je n’ose leur confier mon mensonge
J’ai connu un million de soleil,
mais ce sont les ombres qui protègent mon coeur
une fortune au tiercé
Je ne connais pas vraiment de vraies raisons de mourir
Mais je ne connais pas non plus de vraies raisons de vivre,
Dans les deux cas,
Le tiercé ne me paraît pas moins valable que l’Amour
Tout ça ne m’a pas empêché d’essayer de me tuer pour un cul
un peu plus chaud que le reste de la vie
puis d’arrêter
C’est ainsi
Certains ont besoin de saigner
D’autre ne gagnent jamais à la loterie
« tu vas droit dans le mur » disent mes amoureuses
je n’ose leur confier mon mensonge
J’ai connu un million de soleil,
mais ce sont les ombres qui protègent mon coeur
Les yeux noirs semblent décidés à causer ma perte
Je me demande à quel moment
on bascule dans la folie
peut-être qu’il n’y a pas de moment
Peut-être que la folie consiste à continuer
regarde les flammes, elles me dévorent
et le sang sur le miroir coule doucement
mais j’ai arrêté de fumer
et j’ai commencé la boxe thaïlandaise
ça ne me rend pas meilleur que toi
ni moins fou
ni plus
Je me demande où est la fille qui m’envoyait
Tant de messages la semaine dernière
Je sais que je ne devrais pas me poser cette question
Voilà ce qui rend fou
se demander où elles sont quand elles ne nous appartiennent pas
Et c’est pire quand elles nous appartiennent
on bascule dans la folie
peut-être qu’il n’y a pas de moment
Peut-être que la folie consiste à continuer
regarde les flammes, elles me dévorent
et le sang sur le miroir coule doucement
mais j’ai arrêté de fumer
et j’ai commencé la boxe thaïlandaise
ça ne me rend pas meilleur que toi
ni moins fou
ni plus
Je me demande où est la fille qui m’envoyait
Tant de messages la semaine dernière
Je sais que je ne devrais pas me poser cette question
Voilà ce qui rend fou
se demander où elles sont quand elles ne nous appartiennent pas
Et c’est pire quand elles nous appartiennent
Sur le fil
La drogue n’a été jamais été mon truc
par peur d’y prendre gout, c’est une chaine trop violente
trop radicale pour moi
Et puis aussi parce que j’en ai vu trop devenir apathiques
ou fous
suivant ce qu’ils prenaient,
et tous perdaient à l’arrivée
et aucun ne créait.
Aussi, cette fois là, j’avais deux soirées dans la même nuit
Et quand j’ai débarqué à la seconde j’étais déjà complètement
défoncé à la vodka et j’ai tiré sur ces joints sans savoir pourquoi,
Puis j’ai mangé ces cookies
Et dévoré la moitié de ce cake,
Mais ils étaient remplis de haschich
Et j’ai vu double, je veux dire vraiment double
Dans les toilettes il y avait cette mosaïque sur les murs qui devint
un flot de vagues ondulantes qui me donnait envie de vomir
mes tripes et mon âme
Pour pisser, j’ai du fermer les yeux et chercher le siège
à tâtons pour m’asseoir, et vingt ou trente personnes
avaient du pisser là et en mettre partout
et je cherchais à mains nus, aveuglé par le mouvant carrelage
la drogue avait gagné, sur que si j'ouvrais les yeux
je finirai avalé par la céramique
puis mon meilleur pote m’a vu blanc comme la folie
du Christ, mon cœur battait à deux cent
et dans la voiture j’entendais une chorale dans ma tête
elle chantait
« les voix de l’enfer t’appellent »
et j’ai eu l’impression que le bien et le mal se séparaient en moi
et la voix de ma pensée est devenu
différente,
plus douce que la caresse d’une vrai amoureuse
et je me suis senti partir, un voile noir à enveloppé la beauté folle de mon regard
et mon meilleur pote a tremblé, hurlé et je suis revenu
et il m’a fait marché pendant
une heure et il m’a ramené chez lui et donné à boire beaucoup d’eau
et quand je me suis endormi dans son lit, il est resté à côté
sur une chaise et quand ma respiration est devenu calme
il s’est enroulé dans une couverture sur son canapé et toutes les heures
il venait voir si je vivais toujours
puis j’ai eu mal au cœur pendant trois jours, et le weekend suivant
je sortais affronter la nuit,
ivre encore,
à la recherche d’une amoureuse ou de la première qui
passe,
sur le fil
toujours sur le fil
par peur d’y prendre gout, c’est une chaine trop violente
trop radicale pour moi
Et puis aussi parce que j’en ai vu trop devenir apathiques
ou fous
suivant ce qu’ils prenaient,
et tous perdaient à l’arrivée
et aucun ne créait.
Aussi, cette fois là, j’avais deux soirées dans la même nuit
Et quand j’ai débarqué à la seconde j’étais déjà complètement
défoncé à la vodka et j’ai tiré sur ces joints sans savoir pourquoi,
Puis j’ai mangé ces cookies
Et dévoré la moitié de ce cake,
Mais ils étaient remplis de haschich
Et j’ai vu double, je veux dire vraiment double
Dans les toilettes il y avait cette mosaïque sur les murs qui devint
un flot de vagues ondulantes qui me donnait envie de vomir
mes tripes et mon âme
Pour pisser, j’ai du fermer les yeux et chercher le siège
à tâtons pour m’asseoir, et vingt ou trente personnes
avaient du pisser là et en mettre partout
et je cherchais à mains nus, aveuglé par le mouvant carrelage
la drogue avait gagné, sur que si j'ouvrais les yeux
je finirai avalé par la céramique
puis mon meilleur pote m’a vu blanc comme la folie
du Christ, mon cœur battait à deux cent
et dans la voiture j’entendais une chorale dans ma tête
elle chantait
« les voix de l’enfer t’appellent »
et j’ai eu l’impression que le bien et le mal se séparaient en moi
et la voix de ma pensée est devenu
différente,
plus douce que la caresse d’une vrai amoureuse
et je me suis senti partir, un voile noir à enveloppé la beauté folle de mon regard
et mon meilleur pote a tremblé, hurlé et je suis revenu
et il m’a fait marché pendant
une heure et il m’a ramené chez lui et donné à boire beaucoup d’eau
et quand je me suis endormi dans son lit, il est resté à côté
sur une chaise et quand ma respiration est devenu calme
il s’est enroulé dans une couverture sur son canapé et toutes les heures
il venait voir si je vivais toujours
puis j’ai eu mal au cœur pendant trois jours, et le weekend suivant
je sortais affronter la nuit,
ivre encore,
à la recherche d’une amoureuse ou de la première qui
passe,
sur le fil
toujours sur le fil
dimanche 25 décembre 2011
souvent l’étincelle meurt avant que naisse la flamme
J’ai passé mon temps à être mis KO
sur les rings usés
des sales recoins de l’existence
Guère plus qu’une ombre froide dans le regard factice
de la fille
qui brandissait les panneaux du décompte
des rounds
et je songe
à la folie parfois
quand le soleil
s’éteint en gémissant et
je me dis que les mouches
boufferont mon cadavre
et je voudrais à nouveau
incendier la nuit
juste pour le geste,
la légende
pour toutes les fois où je n’ai
pas
vu
venir
le crochet au foie, le direct au menton,
il en faudrait une qui se lève nue le matin
et me dise,
« le vent emporte les rêves avant
que les nuages dévorent le ciel »
ses jambes seraient interminables
et fines et son sourire brillerait comme une lumière
qu’elle serait la seule à comprendre et j’accepterai
qu’il en soit ainsi, sa peau ne mentirait pas
et elle protégerait mon flanc et ce qui reste à
sauver
sur les rings usés
des sales recoins de l’existence
Guère plus qu’une ombre froide dans le regard factice
de la fille
qui brandissait les panneaux du décompte
des rounds
et je songe
à la folie parfois
quand le soleil
s’éteint en gémissant et
je me dis que les mouches
boufferont mon cadavre
et je voudrais à nouveau
incendier la nuit
juste pour le geste,
la légende
pour toutes les fois où je n’ai
pas
vu
venir
le crochet au foie, le direct au menton,
il en faudrait une qui se lève nue le matin
et me dise,
« le vent emporte les rêves avant
que les nuages dévorent le ciel »
ses jambes seraient interminables
et fines et son sourire brillerait comme une lumière
qu’elle serait la seule à comprendre et j’accepterai
qu’il en soit ainsi, sa peau ne mentirait pas
et elle protégerait mon flanc et ce qui reste à
sauver
samedi 24 décembre 2011
Que les diables cessent de dévorer âme et que les Dieux me pardonnent
Dévoré par les flammes,
Je suis ce morceau de soleil
auquel bien des nuits
tu réchauffa ton corps
Je suis ce morceau de soleil
auquel bien des nuits
tu réchauffa ton corps
vendredi 23 décembre 2011
Nu
Nu
Marcher sur un tapis de verre pilé
M’allonger et laisser ma peau se déchirer
me vider de mon sang,
Viendras-tu t’allonger sur moi
Me faire l’amour jusqu’à ce que s’éteignent
Les flammes dans le vert de mes yeux fous,
et que le lumière du soleil reprenne le droit
d’éclairer ta vie ?
Marcher sur un tapis de verre pilé
M’allonger et laisser ma peau se déchirer
me vider de mon sang,
Viendras-tu t’allonger sur moi
Me faire l’amour jusqu’à ce que s’éteignent
Les flammes dans le vert de mes yeux fous,
et que le lumière du soleil reprenne le droit
d’éclairer ta vie ?
Je me demande souvent si Jésus a léché son sang avant que le miracle de la résurrection ne referme ses plaies
Le
matin je reçois un mail qui déclare
en
substance que ce que j’écris
est
vide de sens et vulgaire, et
je
ne sais quoi répondre
ma
vie EST vide de sens et vulgaire,
mais
c’est bien
tourné
et respectueux et je suis pour
la
libre opinion et la franchise tout
comme
je me fous de ce qu’on pense
de
moi et puis
dans
l’après midi
je
reçois un autre courrier d’une autre
personne
qui me dit que je lui ai
fait
penser à Bukowski et Brautigan
mais
que je semble avoir ma propre voix
et
« nous voudrions publier trois de vos poèmes »
alors
comme tous les types imbus de leur soi même
j’ai
une légère érection à la deuxième lecture
car
je ne me fous pas TOUJOURS de ce
qu’on
pense
de
moi
et
je décide que l’auteur de ces mots sera
forcement
mon AMI
le
soir, je sors me souler avec deux copines
de
21 ans et on boit vraiment
trop
et tous les types autour sont
très
énervés car elles sont jeunes et belles
et
moi vieux et fou mais je ne comprends
pas
leur jalousie
car
je ne couche avec aucune des deux,
il
y en a même une que je considère comme ma fille
d’ailleurs
sa mère qui est russe, m’a dit un jour
« vince, tu es comme mon frère mais tu es un enfoiré avec
les femmes, alors si tu touches
à
ma fille, je t’égorge »
du
coup je ne touche pas à sa fille car il ne faut jamais
contrarier
une russe souviens-t-en,
plus
tard
dans
la nuit l’une part avec un de ceux
dont
elle est amoureuse
l’autre
met un casque sur les oreilles
et
rentre chez elle en écoutant de la musique
et
moi avec un pote ou deux on achète du poulet
et
des frites qu’on mange dans la rue et le froid
de
l’hiver
dans
deux jours c‘est Noël et une fille aux yeux
verts
comme la prairie où l’on voudrait s’allonger
et
regarder le soleil sans cligner des yeux
passe
et elle me demande mon prénom
et
je devrais lui crier je suis Brautigan je suis BUKOWSKI
mais
je dis "tu veux le vrai ?" et elle me regarde
surprise,
« ouais c’est mieux »
et
je vois qu’elle pense
que
je suis fou mais je sais où la trouver
ce
soir et je rentre chez moi et je dors et lorsque
je
me réveille ma bouche est plus sèche que celle que j’ai
tant
aimé quand elle pense encore à moi
et
ma tête
me
fait plus mal que mon cœur mort je suis encore
soul
et je pense à ces yeux verts
j’ai
mal au crâne
et
je pense à ces yeux verts,
et
je me lève, je vais pisser, et je bois de l’eau
de
l’eau, de l’eau, de l’eau, de l’eau et de l’eau de l’eau de l’eau
et
je pense à ces yeux verts
et
je fais oh oh oh, bientôt Noël, tu sais ce qu’il
se
passe quand tu es comme ça,
prend
un billet d’avion et part loin de ces yeux verts
mais
je pense à ces yeux verts
et
je ne devrais pas,
dans
aucune de mes morts je n’ai trouvé une once de beauté
le sang coule des arbres
le sang coule du vent
mon âme a déjà brûlé
j’ai
aimé trop peu de fois, mais assez pour mourir
un million de nuits
jeudi 22 décembre 2011
Sans toi, dans la Vie
Tu t’es penchée sur moi et tes doigts fins
sont rouges de mon sang
L’amour c’était quand même
La meilleure façon de crever
Et les jours sont gris sans toi
Et le sexe solitaire et je passe loin
De ta folie lorsque je sors dehors
Je me demande si maintenant
Que tu as tout ce que tu voulais
Tu as enfin
Trouvé la paix et pris ce que ce tu
pouvais avant que la Vie et les Dieux
un jour ou une nuit
te reprennent tout ça pour le rendre
à la poussière avant d’aller pisser
sur d’autres que nous
sont rouges de mon sang
L’amour c’était quand même
La meilleure façon de crever
Et les jours sont gris sans toi
Et le sexe solitaire et je passe loin
De ta folie lorsque je sors dehors
Je me demande si maintenant
Que tu as tout ce que tu voulais
Tu as enfin
Trouvé la paix et pris ce que ce tu
pouvais avant que la Vie et les Dieux
un jour ou une nuit
te reprennent tout ça pour le rendre
à la poussière avant d’aller pisser
sur d’autres que nous
Même pas la force d’ouvrir mes veines avec les dents
Je suis un morceau de viande avachi sur le canapé
Je devrais trouver une solution
Pour voler suffisamment d’argent et disparaître
Au bout du monde, boire des coktails
Avec tout un tas de putes aux peaux bronzées
par le soleil en train de rire autour de moi,
Mais la vie est mal faite,
Je suis là et je n’ai aucune idée, légale ou non
Pour m’en sortir et le temps passe comme
La locomotive lancée sur les rails inflexibles
tranche le coup du suicidé en chantant
Je ne sais d’où je viens
mais j’y retourne, poussière d’étoiles pour
certains, étoile de poussière pour d’autres
Je devrais trouver une solution
Pour voler suffisamment d’argent et disparaître
Au bout du monde, boire des coktails
Avec tout un tas de putes aux peaux bronzées
par le soleil en train de rire autour de moi,
Mais la vie est mal faite,
Je suis là et je n’ai aucune idée, légale ou non
Pour m’en sortir et le temps passe comme
La locomotive lancée sur les rails inflexibles
tranche le coup du suicidé en chantant
Je ne sais d’où je viens
mais j’y retourne, poussière d’étoiles pour
certains, étoile de poussière pour d’autres
La tristesse de ton regard m’ôte mon sourire
J’écoute celle là me raconter les hommes,
tout ce qui cloche chez nous, nos problèmes
nos vices, et ô combien elle rêve de nous prendre
avec un gode ceinture pour qu’on comprenne bien ce que NOUS
faisons subir aux Femmes, et je me dis que je sais
pourquoi dehors je bois
pourquoi dedans je reste assis seul
à écrire de la pornographie plus où moins poétique
et je me souviens de cette brune
qui rentrait le soir avec une bouteille de mauvais
champagne en disant on n'a plus d’argent
mais on va boire en mangeant des nouilles
puis on fera l’amour jusqu'au matin sur ce canapé,
elle prenait une douche, se maquillait,
s’habillait et son sourire dévorait le monde
elle savait y faire pour enflammer mes yeux
mais elle est partie comme presque tout
ce qui pouvait me sauver
et les autres me paraissent engluées dans leur mélancolie
alors que je voudrai tant rire, elles semblent
triste et désabusés et je me dis que certains combats
devraient valoir la peine de mourir, après tout
il y a toujours un truc qui nous tue, ne serait-ce que
le temps et le vide en moi est le reflet de leur regard,
je devrai peut-être reprendre la cigarette et accepter
d’avoir perdu
tout ce qui cloche chez nous, nos problèmes
nos vices, et ô combien elle rêve de nous prendre
avec un gode ceinture pour qu’on comprenne bien ce que NOUS
faisons subir aux Femmes, et je me dis que je sais
pourquoi dehors je bois
pourquoi dedans je reste assis seul
à écrire de la pornographie plus où moins poétique
et je me souviens de cette brune
qui rentrait le soir avec une bouteille de mauvais
champagne en disant on n'a plus d’argent
mais on va boire en mangeant des nouilles
puis on fera l’amour jusqu'au matin sur ce canapé,
elle prenait une douche, se maquillait,
s’habillait et son sourire dévorait le monde
elle savait y faire pour enflammer mes yeux
mais elle est partie comme presque tout
ce qui pouvait me sauver
et les autres me paraissent engluées dans leur mélancolie
alors que je voudrai tant rire, elles semblent
triste et désabusés et je me dis que certains combats
devraient valoir la peine de mourir, après tout
il y a toujours un truc qui nous tue, ne serait-ce que
le temps et le vide en moi est le reflet de leur regard,
je devrai peut-être reprendre la cigarette et accepter
d’avoir perdu
Les gens bien dégustent toujours en premier
Mon voisin n’a pas dix ans de plus que moi,
Il ne fume pas, ne boit pas.
C’est un randonneur de haut niveau et
Il n’a pas de femme pour lui briser l’âme,
il paraît donc bien armé pour vivre jusqu’à 150 ans,
pourtant
en début d’année il a fait un infarctus dans
Sa baignoire et les pompiers sont venus
dans leur camion rouge et maintenant
il passe examen sur examen pour surveiller
sa santé
et je me dis que la vie est étrange
je devrais être mort, avec la vodka,
les dépressions chroniques, le tabac,
les cinglées qui m’ont épluché le cœur,
autant de raisons de finir fauché en plein
vol
mais peut-être est-ce la Mort qui est
plus étrange que la
Vie ?
Il ne fume pas, ne boit pas.
C’est un randonneur de haut niveau et
Il n’a pas de femme pour lui briser l’âme,
il paraît donc bien armé pour vivre jusqu’à 150 ans,
pourtant
en début d’année il a fait un infarctus dans
Sa baignoire et les pompiers sont venus
dans leur camion rouge et maintenant
il passe examen sur examen pour surveiller
sa santé
et je me dis que la vie est étrange
je devrais être mort, avec la vodka,
les dépressions chroniques, le tabac,
les cinglées qui m’ont épluché le cœur,
autant de raisons de finir fauché en plein
vol
mais peut-être est-ce la Mort qui est
plus étrange que la
Vie ?
Jetez vos poèmes d’amour et glissez vos petites culottes dans l’enveloppe
Mesdames
Mesdemoiselles
Portées ou non
Vous pouvez m’envoyer vos petites culottes
ou des fleurs,
ou des chocolats à la liqueur
Mais gardez vos poèmes d’amours
Si vous en avez,
Et ne me parlez pas de tous ceux qui ont
Pris votre cœur pour le piétiner sans remords
Parfois en dansant dessus avec une autre,
Mais laissez moi vous parler de celle qui a pris
Mon cœur pour le piétiner sans remords car
j’aime bien parler de moi
Vous pouvez m’envoyer des photos de vous
Nues,
lascives
offertes,
Mais gardez vos lettres d’amour
(Ne me dites surtout pas que vous m’aimez)
Vous pouvez venir ici réchauffer mon lit et
Mon corps usé
passer un peu de baume apaisant sur
Les brûlures de mon âme,
tenter de recoudre quelques
plaies
mais gardez vos mots d’amour, il est rare que le silence
mente
vous pouvez aussi me détester, pour ce que je suis ou pour
d’autres raisons, comme il vous plaira
voyez-vous
Le cœur de la vie est un morceau de pierre froide où je suis allongé,
transi et grelottant, à poil comme au premier
jour
Dieu me l’a mise bien profond et je n’ai pas encore joui
L’Amour regarde ailleurs et c’est bien ainsi, je préfère qu’il joue
avec vous ce matin,
que le soleil se couche
sur vos larmes plutôt que sur les miennes
Mesdemoiselles
Portées ou non
Vous pouvez m’envoyer vos petites culottes
ou des fleurs,
ou des chocolats à la liqueur
Mais gardez vos poèmes d’amours
Si vous en avez,
Et ne me parlez pas de tous ceux qui ont
Pris votre cœur pour le piétiner sans remords
Parfois en dansant dessus avec une autre,
Mais laissez moi vous parler de celle qui a pris
Mon cœur pour le piétiner sans remords car
j’aime bien parler de moi
Vous pouvez m’envoyer des photos de vous
Nues,
lascives
offertes,
Mais gardez vos lettres d’amour
(Ne me dites surtout pas que vous m’aimez)
Vous pouvez venir ici réchauffer mon lit et
Mon corps usé
passer un peu de baume apaisant sur
Les brûlures de mon âme,
tenter de recoudre quelques
plaies
mais gardez vos mots d’amour, il est rare que le silence
mente
vous pouvez aussi me détester, pour ce que je suis ou pour
d’autres raisons, comme il vous plaira
voyez-vous
Le cœur de la vie est un morceau de pierre froide où je suis allongé,
transi et grelottant, à poil comme au premier
jour
Dieu me l’a mise bien profond et je n’ai pas encore joui
L’Amour regarde ailleurs et c’est bien ainsi, je préfère qu’il joue
avec vous ce matin,
que le soleil se couche
sur vos larmes plutôt que sur les miennes
mercredi 21 décembre 2011
J’ai oublié le prénom de certaines que j’ai embrassées, mais je me souviens de ce short noir en tissu élastique
On avait treize ou quatorze ans
Et cette fille était la plus canon
Du bahut
Elle était dans notre classe et
On était tous amoureux d’elle
et de son petit short noir moulant
Qui laissait voir un petit bout des
fesses, juste au-dessus des cuisses.
Elle savait y faire, elle savait remuer
Dès qu’elle passait nos hormones
explosaient,
On bandait comme des fous
On la voulait tous
Un jour elle est arrivée en souriant
Elle m’a dit qu’elle était heureuse
Car elle allait sortir avec un
type dont je n’avais jamais entendu
parler
le million de rêves d’un million
de puceaux brisés en quelques
mots simples.
Il fallait bien qu’un jour quelqu’un
mette la main
sur ce joli cul
Et cette fille était la plus canon
Du bahut
Elle était dans notre classe et
On était tous amoureux d’elle
et de son petit short noir moulant
Qui laissait voir un petit bout des
fesses, juste au-dessus des cuisses.
Elle savait y faire, elle savait remuer
Dès qu’elle passait nos hormones
explosaient,
On bandait comme des fous
On la voulait tous
Un jour elle est arrivée en souriant
Elle m’a dit qu’elle était heureuse
Car elle allait sortir avec un
type dont je n’avais jamais entendu
parler
le million de rêves d’un million
de puceaux brisés en quelques
mots simples.
Il fallait bien qu’un jour quelqu’un
mette la main
sur ce joli cul
Juste avant de te dévorer
Mordre ta peau jusqu’au sang
Laisser l’irrégulière morsure
En guise de signature
Sur la blanche pellicule
Qui me sépare
De ton coeur
Laisser l’irrégulière morsure
En guise de signature
Sur la blanche pellicule
Qui me sépare
De ton coeur
L’absolue certitude de l’incroyance
Je connais le miracle des femmes
La courbure d’un sein,
La magie d’un baiser
Et je connais la force de l’amour
Lorsqu’elle brûle dans l’intensité d’un regard
Mais je ne peux croire ni aux unes, ni à l’autre
Mon sang a déjà coulé
La courbure d’un sein,
La magie d’un baiser
Et je connais la force de l’amour
Lorsqu’elle brûle dans l’intensité d’un regard
Mais je ne peux croire ni aux unes, ni à l’autre
Mon sang a déjà coulé
Elle plantait son sourire dans mon dos juste sous l’omoplate gauche
Il était plus de quatre heures du matin
Lorsque j’ai frappé à la porte de sa chambre
d’hôtel
Le vert de ses yeux m’a laissé entrer
en souriant
Tu as mis du temps à venir m’a-t-elle dit,
j’ai demandé du champagne
bien sur cette petite pute
avait baisé avec le gars
du room service lorsqu’il avait
apporté sa commande
quelques heures plus tôt
Il avait obtenu le droit de glisser
sa queue dans sa bouche
et sa chatte en guise
de pourboire
elle était comme ça,
infidèle
elle devait mentir
à elle et aux autres
se persuader qu’elle nous menait en bateau
et je me foutais de ça,
on a tous nos démons
je ne combattais pas les siens
la bouteille était encore à moitié
pleine et
elle avait pris un bain, brossé ses dents
ce qui représentait
(Chez elle)
une certaine forme de respect
j’ai bu une coupe pendant qu’elle me suçait, mordu sa peau, griffé son dos léché ses seins et la lave entre ses cuisses…
une menteuse
Une joueuse mais j’aimais sa manière de faire
les flammes dans le jade
de son regard et
son innocent sourire
quand les portes des
ascenseurs
se refermaient et
qu’elle soulevait sa jupe
en disant
« regarde
je n’ai pas de culotte
c’est pour TOI »
et aussi curieux que ça puisse paraître
ce n’est jamais avec des comme elles
que j’ai perdu ma santé mentale
Lorsque j’ai frappé à la porte de sa chambre
d’hôtel
Le vert de ses yeux m’a laissé entrer
en souriant
Tu as mis du temps à venir m’a-t-elle dit,
j’ai demandé du champagne
bien sur cette petite pute
avait baisé avec le gars
du room service lorsqu’il avait
apporté sa commande
quelques heures plus tôt
Il avait obtenu le droit de glisser
sa queue dans sa bouche
et sa chatte en guise
de pourboire
elle était comme ça,
infidèle
elle devait mentir
à elle et aux autres
se persuader qu’elle nous menait en bateau
et je me foutais de ça,
on a tous nos démons
je ne combattais pas les siens
la bouteille était encore à moitié
pleine et
elle avait pris un bain, brossé ses dents
ce qui représentait
(Chez elle)
une certaine forme de respect
j’ai bu une coupe pendant qu’elle me suçait, mordu sa peau, griffé son dos léché ses seins et la lave entre ses cuisses…
une menteuse
Une joueuse mais j’aimais sa manière de faire
les flammes dans le jade
de son regard et
son innocent sourire
quand les portes des
ascenseurs
se refermaient et
qu’elle soulevait sa jupe
en disant
« regarde
je n’ai pas de culotte
c’est pour TOI »
et aussi curieux que ça puisse paraître
ce n’est jamais avec des comme elles
que j’ai perdu ma santé mentale
La parabole du fou
Tu t’es pointée dans ce bar
et tu m’as dit
qu’on t’avait prévenue sur moi
en me regardant de haut
mais au petit matin tu suçais
ma queue dans ta voiture blanche
et la semaine suivante tu prenais
un appartement avec ton homme
et pendant qu’il bossait
je te le faisais visiter à quatre pattes
du lit au plan de travail de la cuisine
équipée
tu m’as même invité à la crémaillère et
je suis venu
ton homme était sacremment costaud
et je l’ai imaginé me jetant par la vitre,
nous étions au sixième étage,
mais ça ne t’a pas empêchée de coller
ta bouche à la mienne dès qu’il est parti
se coucher, et sans cette amie présente
notre alibi
sans doute que nous aurions été plus loin
encore
Un jour on a baisé tellement fort
que tu as saignée et tu as du prendre
un rendez-vous chez le médecin
Puis comme moi aussi je t’avais
prévenu
sur celui que j’étais
j’ai choisi la date de notre
rupture et quand c’est arrivé
Tu as pleuré et tu m’as appelé
une seule et unique fois
mais j’étais égal à moi-même
froid et insensible
perdu dans mon égoïsme
Et c’est la dernière fois qu’on s’est parlé
et j’imagine que depuis tout ce temps
tu as fini par réaliser quelle est la vraie laideur
de mon âme
et tu m’as dit
qu’on t’avait prévenue sur moi
en me regardant de haut
mais au petit matin tu suçais
ma queue dans ta voiture blanche
et la semaine suivante tu prenais
un appartement avec ton homme
et pendant qu’il bossait
je te le faisais visiter à quatre pattes
du lit au plan de travail de la cuisine
équipée
tu m’as même invité à la crémaillère et
je suis venu
ton homme était sacremment costaud
et je l’ai imaginé me jetant par la vitre,
nous étions au sixième étage,
mais ça ne t’a pas empêchée de coller
ta bouche à la mienne dès qu’il est parti
se coucher, et sans cette amie présente
notre alibi
sans doute que nous aurions été plus loin
encore
Un jour on a baisé tellement fort
que tu as saignée et tu as du prendre
un rendez-vous chez le médecin
Puis comme moi aussi je t’avais
prévenu
sur celui que j’étais
j’ai choisi la date de notre
rupture et quand c’est arrivé
Tu as pleuré et tu m’as appelé
une seule et unique fois
mais j’étais égal à moi-même
froid et insensible
perdu dans mon égoïsme
Et c’est la dernière fois qu’on s’est parlé
et j’imagine que depuis tout ce temps
tu as fini par réaliser quelle est la vraie laideur
de mon âme
La messe du samedi soir
C’est ainsi, c’est comme ça
Le week end je bosse dans un resto
une fois le service fini
On sort la vodka et on enfile
les verres
Puis on fout les pieds dans la rue
et les discothèques,
à la recherche d’une perle
Mais tous les regards brillent
pour d'autres que moi,
Je suis le fou
Le vieux pervers
J’ai la solitude
pour compagne
Il y a de la folie sous mes paupières
mes larmes sont de sang
Je me sens égaré
Alors
Vomir dans le caniveau,
Hurler rire et chanter sur le goudron
C’est comme arracher un clou de ma croix
Le week end je bosse dans un resto
une fois le service fini
On sort la vodka et on enfile
les verres
Puis on fout les pieds dans la rue
et les discothèques,
à la recherche d’une perle
Mais tous les regards brillent
pour d'autres que moi,
Je suis le fou
Le vieux pervers
J’ai la solitude
pour compagne
Il y a de la folie sous mes paupières
mes larmes sont de sang
Je me sens égaré
Alors
Vomir dans le caniveau,
Hurler rire et chanter sur le goudron
C’est comme arracher un clou de ma croix
mardi 20 décembre 2011
J’aimais quand on ne ressemblait à personne d’autre
il y avait de la neige sur l’autoroute et
je roulais à 120, tenant le volant d’une
main car
Tu avais baissé ton pantalon et
je caressais ta petite chatte toute mouillée
de l'autre
Tu disais que j’allais nous tuer
Mais tu semblais vouloir mourir
en suçant
On avait un pacte tacite
Lutter contre la routine
rien ne devait être normal
posé
raisonnable
C’était peut-être dangereux
mais à cet instant (et d’autres innombrables)
vacillants entre l’extase et la mort,
(nous, si vivants)
je m'en tenais à ce qu’on avait décidé
tout comme toi
je roulais à 120, tenant le volant d’une
main car
Tu avais baissé ton pantalon et
je caressais ta petite chatte toute mouillée
de l'autre
Tu disais que j’allais nous tuer
Mais tu semblais vouloir mourir
en suçant
On avait un pacte tacite
Lutter contre la routine
rien ne devait être normal
posé
raisonnable
C’était peut-être dangereux
mais à cet instant (et d’autres innombrables)
vacillants entre l’extase et la mort,
(nous, si vivants)
je m'en tenais à ce qu’on avait décidé
tout comme toi
Ma lumière est noire et mon âme sombre
Je pourrai t’ouvrir mon cœur
Et te laisser ce corps
Mais je ne souhaite pas
que tu visites
Ces brumes noires
Brouillards d’acides
où mon âme si souvent
s’égare,
marécages brûlants
où brûlures et cicatrices font
bon ménage
Je brille d’une sombre lumière
Et mon âme se consume
Ne me trouve pas là où je suis perdu
Et te laisser ce corps
Mais je ne souhaite pas
que tu visites
Ces brumes noires
Brouillards d’acides
où mon âme si souvent
s’égare,
marécages brûlants
où brûlures et cicatrices font
bon ménage
Je brille d’une sombre lumière
Et mon âme se consume
Ne me trouve pas là où je suis perdu
lundi 19 décembre 2011
Tenir à bout de bras le poids de ses péchés
Me jeter contre le mur
Saigner
de quelque manière que ce soit
Toujours m’infliger une douleur
Scarifier mon âme
calciner mon esprit
Je suis le meilleur pour
gratter mes cicatrices
garder ouvertes
mes plaies
Hanté par les fantômes du passé
Dévoré par les affres de la solitude
me pousser jusqu’au point de rupture
brûler les ponts derrière moi
Je sais bien où tout ça
(La violence de ma folie)
me mènera
ma vie ou ce que j’en fais
(ma propre main)
Quelque chose aura ma peau
mon sang coulera et je ne sais si
après
(enfin)
je finirai par m’aimer
Saigner
de quelque manière que ce soit
Toujours m’infliger une douleur
Scarifier mon âme
calciner mon esprit
Je suis le meilleur pour
gratter mes cicatrices
garder ouvertes
mes plaies
Hanté par les fantômes du passé
Dévoré par les affres de la solitude
me pousser jusqu’au point de rupture
brûler les ponts derrière moi
Je sais bien où tout ça
(La violence de ma folie)
me mènera
ma vie ou ce que j’en fais
(ma propre main)
Quelque chose aura ma peau
mon sang coulera et je ne sais si
après
(enfin)
je finirai par m’aimer
Celle qui griffait
Nos deux corps unis
Des flammes, du sang et des cris
Une grisante sensation de vitesse
Des flammes, du sang et des cris
Une grisante sensation de vitesse
jeudi 15 décembre 2011
Cette nuit là…la quiétude
Je suis allongé sur le canapé,
Je regarde un film à la télé,
Il y a un livre sur la table basse
la flamme d'une bougie au doucereux parfum
projette un ballet d'ombres sur les murs jaunes
Dans sa panière, le chien
regarde un peu du film à la télé
Mais le plus souvent,
il dort
Je bois un thé brulant (comme la vie
dans mes veines certains soirs mais pas ce soir)
Un carré de chocolat fond
sur ma langue
je l’avoue…
Le temps passe et je le laisse
Filer
il arrive que les fous meurent raisonnablement
Je regarde un film à la télé,
Il y a un livre sur la table basse
la flamme d'une bougie au doucereux parfum
projette un ballet d'ombres sur les murs jaunes
Dans sa panière, le chien
regarde un peu du film à la télé
Mais le plus souvent,
il dort
Je bois un thé brulant (comme la vie
dans mes veines certains soirs mais pas ce soir)
Un carré de chocolat fond
sur ma langue
je l’avoue…
Le temps passe et je le laisse
Filer
il arrive que les fous meurent raisonnablement
mercredi 14 décembre 2011
Les morts n’attendent rien de la vie
Tu vas peut-être traverser ma vie
un soir
déchirer en deux mon cœur
être l’éclair dans la sombre folie de mon regard
Et pour Toi
il me faudra abattre le monde
le déposer à tes pieds
Tout ce sang versé
m’a-t-il appris la patience ?
un soir
déchirer en deux mon cœur
être l’éclair dans la sombre folie de mon regard
Et pour Toi
il me faudra abattre le monde
le déposer à tes pieds
Tout ce sang versé
m’a-t-il appris la patience ?
Le bleu de tes yeux me condamne si souvent
Tu sais
je crois que je t’ai fait moins de mal que ceux auxquels
tu as donné ton cœur
Et j’ai peut-être tenté de te donner plus de plaisir que certains
Des chanceux qui ont joué avec ton corps
Tu sembles me haïr pour ma manière d’être
ma façon de parler
si vulgaire
(est-ce vraiment
si important ? tu sais
il ne me serait pas si difficile de trouver les mots qui ouvrent
ton coeur)
Pourtant je ne pense pas t’avoir blessée,
(je veux dire vraiment blessée – à te voir saigner)
pas plus que je n'ai tenté de
t'offenser
et si je l’ai fait tu te doutes bien que ce n’était
jamais
sciemment
Pourtant tu utilises des mots pour me décrire
Qui pourraient me faire souffrir
Me heurter
Me meurtrir
Si je n’étais pas
-mais heureusement je le suis-
insensible au regard des autres.
(Il n’y a rien qu’on n’ait déjà dit
Il n’y a rien qu’on ait déjà jugé
J’ai appris à résister)
Je suis celui là
Avec la fièvre et la folie dans le regard
Je suis celui là,
Brûlé vif par la vie
Et tout le reste
me protège
Du monde
Des autres
et aussi
de toi
je crois que je t’ai fait moins de mal que ceux auxquels
tu as donné ton cœur
Et j’ai peut-être tenté de te donner plus de plaisir que certains
Des chanceux qui ont joué avec ton corps
Tu sembles me haïr pour ma manière d’être
ma façon de parler
si vulgaire
(est-ce vraiment
si important ? tu sais
il ne me serait pas si difficile de trouver les mots qui ouvrent
ton coeur)
Pourtant je ne pense pas t’avoir blessée,
(je veux dire vraiment blessée – à te voir saigner)
pas plus que je n'ai tenté de
t'offenser
et si je l’ai fait tu te doutes bien que ce n’était
jamais
sciemment
Pourtant tu utilises des mots pour me décrire
Qui pourraient me faire souffrir
Me heurter
Me meurtrir
Si je n’étais pas
-mais heureusement je le suis-
insensible au regard des autres.
(Il n’y a rien qu’on n’ait déjà dit
Il n’y a rien qu’on ait déjà jugé
J’ai appris à résister)
Je suis celui là
Avec la fièvre et la folie dans le regard
Je suis celui là,
Brûlé vif par la vie
Et tout le reste
me protège
Du monde
Des autres
et aussi
de toi
dimanche 11 décembre 2011
Baisé profond et gratis
J’ai cru à un million de rêves
J’ai espéré qu’un milliard de mensonges soient des vérités
J’ai même prétendu que l’Amour existait
Mais il n’y avait que du vent là où je voyais des murs pour me protéger
Je me sens comme la putain que le client
n’a pas payé
J’ai espéré qu’un milliard de mensonges soient des vérités
J’ai même prétendu que l’Amour existait
Mais il n’y avait que du vent là où je voyais des murs pour me protéger
Je me sens comme la putain que le client
n’a pas payé
Se repaitre
Est-ce la vie qui se nourrit de la lumière ?
ou
Est-ce la lumière qui se nourrit de la Vie ?
ou
Est-ce la lumière qui se nourrit de la Vie ?
samedi 10 décembre 2011
Un feu dans le cœur, une fièvre dans le regard
Il y a quelque chose qui brûle et me dévore
Un peu de l’enfer
Un peu de la folie
De quoi nourrir les cris
Un peu de l’enfer
Un peu de la folie
De quoi nourrir les cris
Du désir
J’aimerais un peu de ton rouge à lèvres sur le bord d’un verre
posé sur la table basse du salon
Ta cigarette qui finit de se consumer seule
Dans le cendrier
Toi et moi
Dans la chambre,
Enlacés
Je voudrais que tu gémisses
Que tu dises
"J’ai envie"
J’apprécierais que tu griffes
Que tu réclames
Que tu supplies
tout ton désir
dans la morsure à mon épaule
Laisser couler quelques gouttes de mon sang
Dans ta bouche affamée
posé sur la table basse du salon
Ta cigarette qui finit de se consumer seule
Dans le cendrier
Toi et moi
Dans la chambre,
Enlacés
Je voudrais que tu gémisses
Que tu dises
"J’ai envie"
J’apprécierais que tu griffes
Que tu réclames
Que tu supplies
tout ton désir
dans la morsure à mon épaule
Laisser couler quelques gouttes de mon sang
Dans ta bouche affamée
vendredi 9 décembre 2011
Parfois c’est ma folie qui éclaire leurs regards
Je lui ai demandé de faire des nattes indiennes
J’ai choisi la jupe
J’ai choisi les bottes
Je lui ai interdit toute forme de culotte
et délicatement j’ai placé les boules de geisha
(offertes par son ex, qu’il en soit remercié)
dans sa jolie petite chatte
Puis je l’ai emmené au cinéma
elle a dit que j’étais dingue
mais elle m’a laissé faire
Elle était de Celles qui laissent ma folie
éclairer leur regard
J’ai choisi la jupe
J’ai choisi les bottes
Je lui ai interdit toute forme de culotte
et délicatement j’ai placé les boules de geisha
(offertes par son ex, qu’il en soit remercié)
dans sa jolie petite chatte
Puis je l’ai emmené au cinéma
elle a dit que j’étais dingue
mais elle m’a laissé faire
Elle était de Celles qui laissent ma folie
éclairer leur regard
Les femmes ont jeté tout ce qu’elles avaient volé par la fenêtre de la voiture qui les emmenait au loin
Mon âme déchirée
Mon cœur en morceaux
Mon corps abimé
plus rien d’intact
Elles ont eu ma peau, mon cœur
mes couilles et ma folie
et le reste aussi
Elles ont tout volé
Mais elles ont tout jeté
Par la fenêtre de la voiture qui les
emmenait loin de moi
A trop tomber, j'ai fini par me briser
Mon cœur en morceaux
Mon corps abimé
plus rien d’intact
Elles ont eu ma peau, mon cœur
mes couilles et ma folie
et le reste aussi
Elles ont tout volé
Mais elles ont tout jeté
Par la fenêtre de la voiture qui les
emmenait loin de moi
A trop tomber, j'ai fini par me briser
La plupart du temps, c’est plus sur de ne laisser approcher personne
Que ferais-tu avec moi ? demande le regard bleu
J'imagine que je lécherais ta chatte avant de te prendre fort en levrette
tout en te mettant quelques fessées sur ton joli petit postérieur répond
le poète fou
ahhhh, tu vois c’est ça le problème, tu parles toujours de cul, ça ne
marchera pas…
Pourquoi tu n’aimerais pas ça ?
Si... Je pense que j’aimerais… oui sans doute… mais ta façon de présenter les choses
fait que ça n’arrivera jamais. Tu ne me séduiras pas comme ça.
Attends, tu m’as demandé CE que je te ferais, pas COMMENT
j'agirai pour l’obtenir
Ah…. Et donc, comment t'y prendrais-tu ?
Je te parlerais de tes yeux, des flammes qui vivent
à l’intérieur, des fois où ils changent de couleur suivant tes émotions
du moment où ils se voilent quand le désir les envahit…
Elle baisse la tête pour dissimuler le saphir de son regard et il sourit doucement
Je te parlerai de ces choses là, et d’un paquet d’autres que
personne n’a encore jamais vu en toi
se dit le poète fou
Mais il les garde pour lui, il a déjà payé le prix de l’amour
J'imagine que je lécherais ta chatte avant de te prendre fort en levrette
tout en te mettant quelques fessées sur ton joli petit postérieur répond
le poète fou
ahhhh, tu vois c’est ça le problème, tu parles toujours de cul, ça ne
marchera pas…
Pourquoi tu n’aimerais pas ça ?
Si... Je pense que j’aimerais… oui sans doute… mais ta façon de présenter les choses
fait que ça n’arrivera jamais. Tu ne me séduiras pas comme ça.
Attends, tu m’as demandé CE que je te ferais, pas COMMENT
j'agirai pour l’obtenir
Ah…. Et donc, comment t'y prendrais-tu ?
Je te parlerais de tes yeux, des flammes qui vivent
à l’intérieur, des fois où ils changent de couleur suivant tes émotions
du moment où ils se voilent quand le désir les envahit…
Elle baisse la tête pour dissimuler le saphir de son regard et il sourit doucement
Je te parlerai de ces choses là, et d’un paquet d’autres que
personne n’a encore jamais vu en toi
se dit le poète fou
Mais il les garde pour lui, il a déjà payé le prix de l’amour
vendredi 2 décembre 2011
Tel un boxeur ivre avec du sang sur les mains
Comme si je martelais mon visage
De mes poings serrés
jusqu’à le tuméfier,
le briser
jusqu’à ne plus reconnaitre
mon reflet
dans le miroir
Tous ces coups que je me porte
Cette envie sourde d’en finir
Tel un boxeur ivre avec son sang sur les mains
De mes poings serrés
jusqu’à le tuméfier,
le briser
jusqu’à ne plus reconnaitre
mon reflet
dans le miroir
Tous ces coups que je me porte
Cette envie sourde d’en finir
Tel un boxeur ivre avec son sang sur les mains
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