dimanche 30 décembre 2012

Une autre douleur


Du rock’n roll, plus envie de pleurer
La fille est si sérieuse, je me fais
détester,
J’ai la magie au bout des doigts
Besoin d’alcool boire jusqu’à la folie
Crier et courir sous la lune,
Je peux hurler appeler la meute
Plus jamais à terre, mourir
Fauché en plein vol, je
Sais bien
Que bientôt, une autre douleur
m’arrachera le cœur

Vaine promesse de celui qui fuit l’amour


Je cours les rues, je cours les filles
Je cours les verres, je cours la mort
Je cours en chantant, ils ont tué
L’enfant en moi, mon cœur
Est dévasté depuis trop d’années
Pour que je puisse encore aimer,
Regarde celle qui tombe, son amour
S’est enfui
Regarde les larmes,
Ce soir il y a du sang et des ombres
Pour noyer mon âme
Les morts ont-ils trouvé la paix ?
Il y a un oiseau bleu qui chante
Au loin
Et cette mélodie guide mes pas
Mais jamais o grand jamais
Je ne laisserai quiconque
approcher de
Ce qui reste
De ma flamme,

La vérité pour celle que je n’ai pas laissé me connaitre


C’est pour les femmes
Que je me noie, chaque
Once
De
Ma folie
Nécessite de voler leur
Sourire
Et tout ces mensonges
Dont je ne veux les parer
Pourrait expliquer chacun
De mes échecs,
La brune a déjà eu tout ce dont
Une femme peut rêver, enfant
Voiture, appartement à elle,
Et sans doute aurai-je pu lui
Parler de celle que j’ai tant aimé
Comme des autres que j’ai toutes
Trahies, mais j’ai dit
Que j’avais plus de quarante ans
Pas de carrière, rien dans les poches,
Pas de futur, pour conclure que
parier sur moi
Ce serait
De la folie et
            C’est aussi une de mes
                                    vérités


De la lumière ici et là


Elle me saute au cou, m’embrasse
Sur la bouche, je suis célibataire
Depuis trois mois répond-elle à ma question
Et c’est trés sérieusement que je lui dit
Tu ne veux pas etre libre ?
Viens avec moi, plus jamais tu ne
Pleureras pour un homme, et tu
Pourras te taper toutes les filles que tu veux
Elle lève deux fois sa jupe juste pour moi, elle
ne
Porte
Pas de culotte
Mais elle ne rentre pas avec moi
Et une brune aux yeux bleux me dit
Je t’aime beaucoup fais moi un bisous
Mais je refuse car
Elle
Sort
Avec
Un
Copain
La nuit est folle, un couple
D’amis trouve une fille
Pour un plan
à
Trois, ai-je encore besoin
D’alcool dans mes veines
Pour me sentir libre ?
C’était une mauvais semaine
Il y a eu des morts dans des familles
Amies
Des ruptures, des larmes et du sang,
mais ce soir la lumière descend
Dans la folie de nos regards

Un peu comme le yin et le yang en train de danser la tête du fou

La brune aux cheveux longs s’est pointée
Pour m’annoncer qu’elle me trouvait prétentieux
Et qu’elle était une fille intelligente,
Vu que je ne mens jamais, j’ai rétorqué que je préférais
le mot
Arrogant
Ça  laisse présager plus de confiance
En
Soi,
J’ai demandé si elle était intéressé par moi
Elle a répondu non, j’entends beaucoup parler de
Toi,
 je suis pire que ce qu’on raconte j’ai fait,
Elle a dit ne te dévalorise pas, on ne dit pas
Que du mal, j’ai vu une photo de toi avec
Une fille magnifique sur internet, donc
Ai-je sournoisement ajouté, je ne t’intéresse
Pas mais tu as cherché des infos, est-ce que
Tu es bisexuelle ? non a-t-elle affirmé,
 tu n’as donc rien
Pour toi, je cherche une fille bisexuelle,
Les bi chassent pour leur homme,
Et je suis toujours en photo avec des
Filles magnifiques, c’est du marketing,
Fais moi rire s’il te plait sois magique
Et met du feu dans mes yeux,
Je ne suis pas venu seul au cas ou
Tu n’aies pas remarqué, je vais
Choisir la blonde si tu n’es pas
Drôle
Elle a dit, j’ai 27 ans, je suis propriétaire
De mon logement, j’ai une fille
Et je ne suis pas stupide,
La blonde veut juste se faire baiser
Ce soir, contrairement à moi,
Moi je suis venu pour te parler
Car je voulais essayer de te connaitre

bien sur, cela fait une décennie
Ou un million d’année que j’attends
Qu’une d’entre elles essaye
Simplement de me
Connaitre, mais nous étions
Samedi soir et j’étais soul
Je suis retourné voir la blonde
aux cheveux courts et son
Joli sourire

samedi 22 décembre 2012

Quand la lumière brille plus fort que toutes les nuits

Je me souviens, c’était sur une route,
Quelque part entre Paris et ici,
J’avais branlé la fille tout
en conduisant pendant
qu’elle me suçait et sur un parking,
Au milieu des camions endormis
J’ai enfoncé violemment un gode
Dans son cul en lui disant que c’était
comme
ça que les filles comme elles aimaient
qu’on les prenne puis
je l’ai baisé fort en giflant
ses jolies fesses, et tout ce temps
elle criait qu’elle en voulait
encore, après
elle a fait

mon ex a essayé trois fois
par derrière  sans réussir
j’avais mal
et on a abandonné,
il serait
fou s’il savait ce qu’on vient de faire
qu’est ce que c’était bon 

et c’était
juste un peu de folie, on s’entendait
bien elle et moi la dessus, très peu de gens
peuvent comprendre ça, la liberté
et elle a ajouté

avec toi, c’est comme si je pouvais
tout faire,

certaines me l’avaient déjà
dit et j’ai souri, parce que j’aime
bien quand elles me parlent ainsi,
je ne suis pas meilleur que les autres
mais je ne les juge pas et je les veux
libres, elles m’apprécient pour ça
je n’emmènerai ni argent, ni gloire
quand je rendrai les clefs pour de bon
-       je n’ai ni argent ni gloire –
mais
peut-être emporterai-je le souvenir
de ces instants, quand la lumière
brille plus fort que toutes les nuits
aussi riche
d’amour
que Dieu
lui-même

jeudi 13 décembre 2012

Puisque même le vent détourne la tête lorsque passent mes yeux fous


            Ce soir mes mains tremblent
Comme elles ont tremblé un
Milliard
De fois
Pour les yeux de ma tueuse
Et je sais qu’encore une fois
Je suis
Seul
Encore une de perdue
Et je sais
Que j’ai dit plus jamais
Ça
Plus jamais
Plutôt crever, prendre le flingue
Et
Appuyer sur la gâchette vaudra
Toujours mieux
Que se retrouver
à terre
pathétique
et fou
plutôt
crever
crever
crever
ce soir mes mains tremblent
comme elles ont tremblé un
milliard de fois quand je tentais
de me tuer,
je les regarde et je sais
que les histoires
des livres d’enfants, nos croyances ivres
Dieu et
nos rêves bleus ont menti,

            l’amour n’existe pas
l’amour
est
illusion
l’amour je vous le laisse
et je mords ma chair, juste pour me souvenir
du cri que procure
la vraie douleur

mardi 11 décembre 2012

mon âme libre

Encore deux nuits presque sans dormir
à boire
Et hier,  pour la troisième,
(Toujours pas de femmes pour rassurer
mon âme )
Je me suis écroulé sur le canapé et
Ce soir, c’est lundi, j’ai été à la boxe
J’ai pris des coups et maintenant
Je suis rentré et je me demande
Si ce qui me tuera rampe déjà en moi
Ou si ce sera rapide – quelque chose
qui casse d’un coup - ou de ma propre
main, j’ai encore la rage de vivre
J’ai encore l’envie, il y a huit ans
J’étais à terre et je pleurais,
Ma tueuse a-t-elle accroché mon
Scalp
Au dessus de son lit, ou l’a-t-elle
Rangé au fond d’un tiroir pour l’oublier
là ? je me lève
Il y a de la viande, des tomates dans
Le frigo, le chien baille, et la vie
n’est pas si difficile, mais la solitude
pèse parfois le soir, c’est comme
quand j’étais enfant et que je rentrais
de l’école à pied en portant un sac à
dos trop lourd pour mon dos, l’autre jour
Quelqu’un m’a dit que je ne savais
Pas
me vendre
Avec
Les
Femmes et je ne sais pas comment
Cette personne a pu croire que j’étais
De ceux qu’on achète

lundi 10 décembre 2012

Les cygnes


C’était dans un autre pays, un petit étang
Cerné par une falaise autour
sauf  à l’endroit où le chemin
arrivait, et il y avait un couple de cygnes
Qui vivait là, comme si l’endroit leur
Appartenait,
(il leur appartenait)
et ils s’aimaient comme deux cygnes
savent le faire, et je les ai regardés
et je les ai enviés

samedi 8 décembre 2012

L’égoïsme tranchant du fou planté dans le cœur d’une fille aux cheveux mi-longs


Je sortais avec cette fille
Depuis deux ou trois semaines
et elle
m’a demandé si je l’avais
trompée la nuit précédente
et je respecte trop les femmes pour
leur mentir et elle s’est mise
à m’embrasser et elle a ôté mes vêtements
pour me jeter sur le canapé, avant
de s’empaler sur moi en me disant
« est-ce qu’elle t’a fait ça ? est-ce qu’elle
te l'a fait comme ça ? »
elle adorait sucer et ce soir comme
d’autres
elle avait allumé
la lumière de son petit appartement
et laissé les volets ouverts et les rideaux
n’étaient pas tirés car elle adorait AUSSI
l’idée que les voisins puissent nous
voir et nous mater pendant l’amour
et quand elle s’est retrouvé à quatre pattes
sur le plancher brun en train de gémir tandis
que je m’activais derrière, je me suis
dit que peut-être, ils regardaient
et c’était un bon moment, je veux
dire un moment magique, un peu comme
dans les films d’auteurs, quand
vers la fin de la première heure,
le héros
tourmenté
vit une accalmie dans les bras d’une fille
qui lui donne tout sans qu’il ne soit jamais
capable de lui rendre ne serait-ce qu’un
seul baiser sincère ou même un
petit morceau
de son âme, et c’était bien ce
qu’il se passait, j’étais égoiste et fou
même si bien sur, quelque part,
j’étais désolé que l’un de nous deux
doive souffrir et que ce ne soit
pas
moi

Des rires et des sourires dans la nuit bleue

Nous étions trois gars un peu
Plus
Libres que la moyenne attendant
Notre tour dans la file qui menait
Aux toilettes rouges,
Noires et blanches, et la fille
aux cheveux jaunes a dit
-       Vous êtes des PD ?
on a répondu non et elle a fait
-       Ah dommage, seuls les PD peuvent
me regarder pisser ! et on a bien tenté
de changer d’avis mais elle a eu
du mal
à
nous
croire et un peu plus tard elle est
passée accrochée à un gars avec
une
chemise
blanche
et solonnellement, elle a déclaré
-       non c’est pas mon mec !
et elle a mis
sa langue dans
sa bouche à lui
et je me suis dit,
elle est folle, mais
elle est drôle,
et je l’ai trouvé
            spéciale