J’ai versé de l’essence
Sur mon âme
Et d’une allumette
Je l’ai enflammé
A trouer les ténèbres
et
Jusqu’aux cendres
Je voulais brûler
Encore
une fois
dimanche 31 juillet 2011
Impuissant
Il vient me voir
Il est fou
D’elle
Mais elle
Est partie
Et il ne peut
L’accepter
Il brûle
Sur place
Les flammes
Le dévorent
Les larmes
Usent
ses yeux
et je ne
peux rien
faire
pour
lui
rendre
son
amour
Il est fou
D’elle
Mais elle
Est partie
Et il ne peut
L’accepter
Il brûle
Sur place
Les flammes
Le dévorent
Les larmes
Usent
ses yeux
et je ne
peux rien
faire
pour
lui
rendre
son
amour
J’abandonne la colère dans le bleu de tes yeux
Je sais que tu
n'apprécie guère
ce que tu vois
De moi
Ma folie et toutes les
Fois où les mots
dans ma bouche
ivre
Sont vulgaires
Dangereux
Et dingues
Parfois je me
Dis que
Je devrais
Faire en sorte
D’ouvrir
Tes magnifiques
Yeux bleus sur
Ce que j’espère
Ou voudrait
Etre
peut-être
Baisser mes défenses
Te laisser approcher
Mais le sang qui coule
De mes blessures
Ne rougirait pas
Ton regard
Alors
J’abandonne
la colère
Dans le bleu
De tes yeux et
je te laisse
me détester
n'apprécie guère
ce que tu vois
De moi
Ma folie et toutes les
Fois où les mots
dans ma bouche
ivre
Sont vulgaires
Dangereux
Et dingues
Parfois je me
Dis que
Je devrais
Faire en sorte
D’ouvrir
Tes magnifiques
Yeux bleus sur
Ce que j’espère
Ou voudrait
Etre
peut-être
Baisser mes défenses
Te laisser approcher
Mais le sang qui coule
De mes blessures
Ne rougirait pas
Ton regard
Alors
J’abandonne
la colère
Dans le bleu
De tes yeux et
je te laisse
me détester
mardi 26 juillet 2011
Le vermeil du sang sur mes mains
(je...)
ne crois pas en
l’Amour
il fuit dès que tu cesses
de le nourrir,
te dévore si tu lui
montres ton
dos
les cœurs brisés
ne cessent jamais de
saigner
Les âmes perdues
finissent par oublier
le gout de la
Lumière
l’Amour
se vole
ou s’assassine
(et mes mains sont pleines
de sang)
ne crois pas en
l’Amour
il fuit dès que tu cesses
de le nourrir,
te dévore si tu lui
montres ton
dos
les cœurs brisés
ne cessent jamais de
saigner
Les âmes perdues
finissent par oublier
le gout de la
Lumière
l’Amour
se vole
ou s’assassine
(et mes mains sont pleines
de sang)
Dessiner des prénoms sur des oreillers roses
Bientôt mes dents
jaunies ne voudront
Plus mordre la vie
le vent soufflera
la flamme et la mélodie
sera jouée
Inutile de dessiner des
prénoms
sur des oreillers roses
Les épines de ma couronne
ne cessent de déchirer
ma peau
jaunies ne voudront
Plus mordre la vie
le vent soufflera
la flamme et la mélodie
sera jouée
Inutile de dessiner des
prénoms
sur des oreillers roses
Les épines de ma couronne
ne cessent de déchirer
ma peau
Je sais d’où vient ce sang qui goutte sur le sol
Je me suis blessé
ce soir
J’ai tailladé mes veines
avec un éclat de
rire
Un éclat de ton
rire
moqueur
ce soir
J’ai tailladé mes veines
avec un éclat de
rire
Un éclat de ton
rire
moqueur
lundi 25 juillet 2011
(Ma mère m’enseigne le cou)rage
La maladie La ronge depuis
Plus de trente ans
Elle perd le contrôle
De ses membres et
ne peux plus marcher
quand je Lui
Demande comment
Elle se porte
Elle me répond
Qu’Elle n’a pas le droit
de se plaindre car pour
D’Autres c’est pire
Je ne sais où Elle trouve
La force de ne pas haïr
le Dieu auquel Elle
croit si fort quand moi
je rêve si souvent de Lui
crever
Les yeux
pour La
venger
Plus de trente ans
Elle perd le contrôle
De ses membres et
ne peux plus marcher
quand je Lui
Demande comment
Elle se porte
Elle me répond
Qu’Elle n’a pas le droit
de se plaindre car pour
D’Autres c’est pire
Je ne sais où Elle trouve
La force de ne pas haïr
le Dieu auquel Elle
croit si fort quand moi
je rêve si souvent de Lui
crever
Les yeux
pour La
venger
Une tueuse de guerriers
J’étais venu à Paris pour assister
à une lecture de poésie et
j’étais assis, attendant le métro
pour m’y rendre
Quand cette fille avec ses longs
Cheveux bruns
s’est assise
Sur le quai d’en face
Elle a décroché son téléphone
et tout en parlant elle a
arrangé
sa jupe d’été blanche
pour que le tissu soit bien
tendu sur le dessus de ses cuisses
qu’elle a légèrement écarté
légèrement mais suffisamment
Alors plus rien ne masquait
son entrejambe
et moi ainsi que deux
inconnus
nous laissâmes s'enflammer
nos regards,
persuadés qu’elle
ne portait rien qu’un peu
de parfum en guise
de petite culotte
nous n’apercevions qu’une
tache noire,
(nous étions
trop loin)
mais j’avais assisté à
son manège - tout son
manège - et je savais qu’elle
savait que nous regardions
et que nous ne pouvions
rien faire car le métro
arriverait trop vite pour que
nous puissions la rejoindre
et lui parler
il est arrivé deux minutes plus tard
elle est monté dedans et
il l’a emporté loin de nous
sans qu’elle ne jette un seul
regard par la fenêtre
nous
plantant là sans cesser de téléphoner,
nos yeux et nos corps brulé
par le désir,
sure de sa victoire
à une lecture de poésie et
j’étais assis, attendant le métro
pour m’y rendre
Quand cette fille avec ses longs
Cheveux bruns
s’est assise
Sur le quai d’en face
Elle a décroché son téléphone
et tout en parlant elle a
arrangé
sa jupe d’été blanche
pour que le tissu soit bien
tendu sur le dessus de ses cuisses
qu’elle a légèrement écarté
légèrement mais suffisamment
Alors plus rien ne masquait
son entrejambe
et moi ainsi que deux
inconnus
nous laissâmes s'enflammer
nos regards,
persuadés qu’elle
ne portait rien qu’un peu
de parfum en guise
de petite culotte
nous n’apercevions qu’une
tache noire,
(nous étions
trop loin)
mais j’avais assisté à
son manège - tout son
manège - et je savais qu’elle
savait que nous regardions
et que nous ne pouvions
rien faire car le métro
arriverait trop vite pour que
nous puissions la rejoindre
et lui parler
il est arrivé deux minutes plus tard
elle est monté dedans et
il l’a emporté loin de nous
sans qu’elle ne jette un seul
regard par la fenêtre
nous
plantant là sans cesser de téléphoner,
nos yeux et nos corps brulé
par le désir,
sure de sa victoire
jeudi 21 juillet 2011
Jusqu'à ce que meure la dernière étincelle
Je crois que j'arrive au bout
et je suis fatigué
je n'arrive plus à me lever
le matin
toutes mes ex amoureuses sont
tristes et solitaires
dit-on mais cela ne m'amuse
plus,
Adieu la rage
Adieu la revanche
je baisse les bras pour l'Amour
je baisse les bras pour la Vie
et je ne suis même plus
sur d'avoir envie de
survivre
Je ne sais plus ou je cours
L'Amour a eu ma peau
et le reste aussi
je suis en train
de crever de cette mort
lente,
l'existence
Le temps a coulé et
je sais
que je finirais seul
que je n'aurais pas
d'enfant
et chacune de mes molécules
est en train d'accepter
et je ressemble à ce que
j'ai toujours détesté
à tous les autres
Il m'en aura fallu du temps
pour me résigner
Moi qui m'étais juré
de vivre
jusqu'à ce que meure la
dernière étincelle
et je suis fatigué
je n'arrive plus à me lever
le matin
toutes mes ex amoureuses sont
tristes et solitaires
dit-on mais cela ne m'amuse
plus,
Adieu la rage
Adieu la revanche
je baisse les bras pour l'Amour
je baisse les bras pour la Vie
et je ne suis même plus
sur d'avoir envie de
survivre
Je ne sais plus ou je cours
L'Amour a eu ma peau
et le reste aussi
je suis en train
de crever de cette mort
lente,
l'existence
Le temps a coulé et
je sais
que je finirais seul
que je n'aurais pas
d'enfant
et chacune de mes molécules
est en train d'accepter
et je ressemble à ce que
j'ai toujours détesté
à tous les autres
Il m'en aura fallu du temps
pour me résigner
Moi qui m'étais juré
de vivre
jusqu'à ce que meure la
dernière étincelle
dimanche 17 juillet 2011
Toi et moi courrons droit dans le mur en chantant
c’est vraiment étrange cette manière qui est la notre de vouloir à tout prix
nous
détruire ce besoin de se clouer sur sa propre croix de se noyer
dans
l’alcool en professant que nous allons bien que tout ça n’est que du jeu
nos
vaines tentatives de masquer notre souffrance derrière un pan de folie je
suis
peut-être un peu vieux pour tout ça et tu ne devrais pas suivre mon chemin
car
tu es encore jeune et belle tu devrais te ranger mais tu gâches chacune de
tes
histoires puisque ton cœur ne peut battre que pour ce qui te brise et moi je ne
peux
rien faire pour t’aider trop occupé à lécher chacune des cicatrices sur
la
peau grise et sale de mon passé de laissé pour compte je suis la personnification
du
mot égoïsme et tu sais bien qu’il semble impossible que je puisse changer
la
donne, revenir sur mes pas dans l’espoir que quelque chose de beau ressorte de
tout
ça alors je t’en prie, je t’en supplie, même si tu dois m’abandonner sur le chemin
et
me voir crever comme un chien, usé jusqu’à corde, fais ce qu’il faut pour
que
gagne cette lumière qui est la tienne,
qu’elle brille et aveugle le monde
nous
détruire ce besoin de se clouer sur sa propre croix de se noyer
dans
l’alcool en professant que nous allons bien que tout ça n’est que du jeu
nos
vaines tentatives de masquer notre souffrance derrière un pan de folie je
suis
peut-être un peu vieux pour tout ça et tu ne devrais pas suivre mon chemin
car
tu es encore jeune et belle tu devrais te ranger mais tu gâches chacune de
tes
histoires puisque ton cœur ne peut battre que pour ce qui te brise et moi je ne
peux
rien faire pour t’aider trop occupé à lécher chacune des cicatrices sur
la
peau grise et sale de mon passé de laissé pour compte je suis la personnification
du
mot égoïsme et tu sais bien qu’il semble impossible que je puisse changer
la
donne, revenir sur mes pas dans l’espoir que quelque chose de beau ressorte de
tout
ça alors je t’en prie, je t’en supplie, même si tu dois m’abandonner sur le chemin
et
me voir crever comme un chien, usé jusqu’à corde, fais ce qu’il faut pour
que
gagne cette lumière qui est la tienne,
qu’elle brille et aveugle le monde
samedi 16 juillet 2011
Il faudrait savoir tourner le dos aux comptoirs
Je ne devrais pas boire autant
les vendredi
et pareil les samedi
Mais la serveuse de
ce bar a du vert dans
les yeux
Je vais crever en vomissant
du sang et des boyaux
ce ne sera pas joyeux
je ne vais pas aimer ça
je crève déjà en vomissant
du sang et des boyaux
ce n'est pas joyeux
je n'aime pas ça
on appelle ça l'existence
je devrais baiser plus souvent
avoir moins de rage
courir libre sur une plage
et laisser mon soleil
brunir ma peau
Ici je ne vois que la solitude,
la manière folle qu'ont les gens
de mourir à petit feu dans le
regard des autres
il y a un mur tout au bout
et je fais la course en
tête sur la route qui conduit
jusqu'à lui
il me faudrait des bras
pour me serrer si fort
que je pourrai enfin
respirer
les vendredi
et pareil les samedi
Mais la serveuse de
ce bar a du vert dans
les yeux
Je vais crever en vomissant
du sang et des boyaux
ce ne sera pas joyeux
je ne vais pas aimer ça
je crève déjà en vomissant
du sang et des boyaux
ce n'est pas joyeux
je n'aime pas ça
on appelle ça l'existence
je devrais baiser plus souvent
avoir moins de rage
courir libre sur une plage
et laisser mon soleil
brunir ma peau
Ici je ne vois que la solitude,
la manière folle qu'ont les gens
de mourir à petit feu dans le
regard des autres
il y a un mur tout au bout
et je fais la course en
tête sur la route qui conduit
jusqu'à lui
il me faudrait des bras
pour me serrer si fort
que je pourrai enfin
respirer
vendredi 15 juillet 2011
Laisser couler quelques gouttes de sang noir sur le blanc papier
La page blanche me sourit
Et je sais qu’il est temps
Encore
Une fois il faut plonger,
Tenter l’apnée dans mon enfer
Ecrire sur cette fille aux
Yeux de jade
Ou de celle là avec ses longs
cheveux
Quoique tout bien réfléchi
je devrais plutôt
Ecrire sur celles qui ont
Refusé de coucher avec
moi
elles sont plus nombreuses
Ce n’est pas toujours
évident
Pas toujours sur
Pourtant il y a eu
Des combats
difficiles
Des luttes acharnées
Contre moi même
Contre la douleur
J’ai souvent perdu pied
coulé à pic sans
jamais flotter
Le cœur en vrac
La sensibilité à fleur de peau
j’entendais mes cris
le vent soufflait
la tempête ne calmait rien
Il y a eu des nuits à me tuer
celles où je me détruis
En appelant ça vivre
La tête la première dans le mur
De béton
De quoi amuser les dieux
J’ai connu les usines
Qui aspirent l’âme des héros
En silence
J’ai connu les soirs solitaires
L’accusateur reflet du
Miroir
J’ai connu des types plus durs
que la souffrance et
des femmes folles
Infidèles, nymphomanes
J’ai connu la rage et la haine
La jalousie et l’Amour fou
Des rires qui sonnaient comme
Des défis
Graver ma folie sur
Le papier
Laisser parler l’instinct
Il faut qu’il y ait du sang
Entre les lignes
De quoi nourrir le regard
du Fou
Chercher la lumière avant que l’ombre
me trouve
Et je sais qu’il est temps
Encore
Une fois il faut plonger,
Tenter l’apnée dans mon enfer
Ecrire sur cette fille aux
Yeux de jade
Ou de celle là avec ses longs
cheveux
Quoique tout bien réfléchi
je devrais plutôt
Ecrire sur celles qui ont
Refusé de coucher avec
moi
elles sont plus nombreuses
Ce n’est pas toujours
évident
Pas toujours sur
Pourtant il y a eu
Des combats
difficiles
Des luttes acharnées
Contre moi même
Contre la douleur
J’ai souvent perdu pied
coulé à pic sans
jamais flotter
Le cœur en vrac
La sensibilité à fleur de peau
j’entendais mes cris
le vent soufflait
la tempête ne calmait rien
Il y a eu des nuits à me tuer
celles où je me détruis
En appelant ça vivre
La tête la première dans le mur
De béton
De quoi amuser les dieux
J’ai connu les usines
Qui aspirent l’âme des héros
En silence
J’ai connu les soirs solitaires
L’accusateur reflet du
Miroir
J’ai connu des types plus durs
que la souffrance et
des femmes folles
Infidèles, nymphomanes
J’ai connu la rage et la haine
La jalousie et l’Amour fou
Des rires qui sonnaient comme
Des défis
Graver ma folie sur
Le papier
Laisser parler l’instinct
Il faut qu’il y ait du sang
Entre les lignes
De quoi nourrir le regard
du Fou
Chercher la lumière avant que l’ombre
me trouve
lundi 11 juillet 2011
Les spectres du passé plantent encore leurs doigts longs et décharnés dans mon âme et mon cœur
Mon cœur est un monde
peuplé d’ombres et de
fantômes
Ils sont de nouveau là
ce soir,
jolis
souvenirs qui hurlent
et courent,
Dans mes veines usées
Certaines nuits
Il arrive encore que
je crie
ton nom
dans
Mon sommeil
Il faudra bien
Un jour
Que je trouve
La paix
Alors les spectres du passé
finiront enfin de
mourir et
se brisera
la dernière
chaine
peuplé d’ombres et de
fantômes
Ils sont de nouveau là
ce soir,
jolis
souvenirs qui hurlent
et courent,
Dans mes veines usées
Certaines nuits
Il arrive encore que
je crie
ton nom
dans
Mon sommeil
Il faudra bien
Un jour
Que je trouve
La paix
Alors les spectres du passé
finiront enfin de
mourir et
se brisera
la dernière
chaine
samedi 9 juillet 2011
Et j’ai le doigt sur la gâchette
J’ai encore
Trainé dans trop
De verres de Vodka
La nuit dernière
Et lorsque j’ouvre
Les yeux
Un million d’aiguilles
Glacées
Transpercent mon
Crâne et crucifient
Mon cerveau
Les souvenirs sont comme
des cadavres flottants à
La surface d'un lac de
pétrole
Devant la glace,
Mon regard injecté
De sang,
La calvitie qui avance
Mon gros ventre de
Quadragénaire
Mon cœur exsangue
D’Amour,
Dans le temps
J’étais comme un boxeur
Je bougeais vite et je
Frappais fort et précis,
Mais je suis devenu
Trop lourd et trop lent
Quand on en est là,
Il faut savoir encaisser
J’aurai du rentrer et
Écrire,
clouer mon âme
Sur le papier jusqu’à
Ce qu’elle rende son dernier
Souffle
J’aurai du en trouver
Une à qui dire je t’aime
Et laisser ses bras me
Tenir loin de mes démons
Et de leurs danses
J’aurai du allonger mon
Corps et laisser
S’apaiser ma respiration
mais…
Je suis un flingue
Posé sur ma tempe
Et j’ai le doigt
Sur la gâchette
Trainé dans trop
De verres de Vodka
La nuit dernière
Et lorsque j’ouvre
Les yeux
Un million d’aiguilles
Glacées
Transpercent mon
Crâne et crucifient
Mon cerveau
Les souvenirs sont comme
des cadavres flottants à
La surface d'un lac de
pétrole
Devant la glace,
Mon regard injecté
De sang,
La calvitie qui avance
Mon gros ventre de
Quadragénaire
Mon cœur exsangue
D’Amour,
Dans le temps
J’étais comme un boxeur
Je bougeais vite et je
Frappais fort et précis,
Mais je suis devenu
Trop lourd et trop lent
Quand on en est là,
Il faut savoir encaisser
J’aurai du rentrer et
Écrire,
clouer mon âme
Sur le papier jusqu’à
Ce qu’elle rende son dernier
Souffle
J’aurai du en trouver
Une à qui dire je t’aime
Et laisser ses bras me
Tenir loin de mes démons
Et de leurs danses
J’aurai du allonger mon
Corps et laisser
S’apaiser ma respiration
mais…
Je suis un flingue
Posé sur ma tempe
Et j’ai le doigt
Sur la gâchette
jeudi 7 juillet 2011
Mes ongles sont restés plantés dans le mur de la vie
Le plus souvent,
il suffit de pas grand
chose
pour finir fou
au comptoir d'un bar
Une amoureuse
un peu plus menteuse
et douée que la
précédente
la vie
qui te vole
un petit rien
et tu bascules
et tu te retrouves là
tu n'es plus que l'ombre
de
ce que tu étais
ou
aurais pu être
et la folie
te ronge
et tu vois nager
le temps
au fond de ton
verre de vodka
il y a des gouttes
de sang
qui suintent
de tes yeux
les larmes et les cris
se dissimulent derrière
tes
rires
la brune met
sa langue
dans ta bouche
la blonde
met sa langue
dans ta bouche
tu goutes
à la douceur
de leurs seins
mais rien
ne referme les plaies
tu voudrais mordre
le coeur de Dieu
avaler la Vie
mais tout semble
immuable
tu guettes les bruits
pour repousser l'instant
où il faudra contempler
ton reflet
dans le miroir
et quand
tu griffes le mur
de l'existence
tu ne
creuses
jamais assez
pour t'évader
il suffit de pas grand
chose
pour finir fou
au comptoir d'un bar
Une amoureuse
un peu plus menteuse
et douée que la
précédente
la vie
qui te vole
un petit rien
et tu bascules
et tu te retrouves là
tu n'es plus que l'ombre
de
ce que tu étais
ou
aurais pu être
et la folie
te ronge
et tu vois nager
le temps
au fond de ton
verre de vodka
il y a des gouttes
de sang
qui suintent
de tes yeux
les larmes et les cris
se dissimulent derrière
tes
rires
la brune met
sa langue
dans ta bouche
la blonde
met sa langue
dans ta bouche
tu goutes
à la douceur
de leurs seins
mais rien
ne referme les plaies
tu voudrais mordre
le coeur de Dieu
avaler la Vie
mais tout semble
immuable
tu guettes les bruits
pour repousser l'instant
où il faudra contempler
ton reflet
dans le miroir
et quand
tu griffes le mur
de l'existence
tu ne
creuses
jamais assez
pour t'évader
Traction brabant 41
Traction brabant 41 est sur la route avec tous ceux là dedans :
d Anon, Yvan Avena, Pierre Bastide, Stéphane Branger, Kevin Broda, Henri Cachau, Michèle Caussat, Jean-Marc Couvé, Cathy Garcia, Béatrice Gaudy, Delphine Gest, Joaquim O Giannuzzi, Jean-Claude Goiri, Philippe Jaffeux, Alfonso Jimenez, Patrick Joquel, Francis Krembel, Jacques Laborde, Pascal Lenoir, Mac-Nab, Catfish McDaris, Jean-Louis Millet, Murièle Modély, Didier Ober, Gérard Paris, Thierry Roquet, Louis Savary, Eric Simon, Michel Talon, Marc Tison, Yannick Torlini, Claude Vercey, Patrice Viguès, Vincent
On peut jeter un oeil ici !
d Anon, Yvan Avena, Pierre Bastide, Stéphane Branger, Kevin Broda, Henri Cachau, Michèle Caussat, Jean-Marc Couvé, Cathy Garcia, Béatrice Gaudy, Delphine Gest, Joaquim O Giannuzzi, Jean-Claude Goiri, Philippe Jaffeux, Alfonso Jimenez, Patrick Joquel, Francis Krembel, Jacques Laborde, Pascal Lenoir, Mac-Nab, Catfish McDaris, Jean-Louis Millet, Murièle Modély, Didier Ober, Gérard Paris, Thierry Roquet, Louis Savary, Eric Simon, Michel Talon, Marc Tison, Yannick Torlini, Claude Vercey, Patrice Viguès, Vincent
On peut jeter un oeil ici !
De ma cellule j’entends hurler les fous
Ouais… Dieu…
Tu m’as bien eu
L’Amour n’existe pas
Et la Vie
Est un combat perdu
D’avance
Je connais les règles
mais tous les soirs
J’essaie de m’évader
Tout cet alcool
Dans mes veines
Tout ce manque d’Amour
à combler
Coule le sang
mon âme
aspire à la liberté
les mots déroulent
une triste litanie
regarde mes yeux
si tu ne m’entends
pas
toute ma rage
entre tes mains
n’etouffe pas
mes larmes
pas une bouche
pour aspirer
mes peines
pas un cœur
pour battre
la mesure
coule mon sang
mon âme se déchire
et rient mes démons
Mon cœur est une
Prison
de ma cellule
j’entends crier les
fous
voilà les rues
où je cours
ne me juge pas
trop vite
Il y a peut-être
des fragments
De Toi
En moi
Tu m’as bien eu
L’Amour n’existe pas
Et la Vie
Est un combat perdu
D’avance
Je connais les règles
mais tous les soirs
J’essaie de m’évader
Tout cet alcool
Dans mes veines
Tout ce manque d’Amour
à combler
Coule le sang
mon âme
aspire à la liberté
les mots déroulent
une triste litanie
regarde mes yeux
si tu ne m’entends
pas
toute ma rage
entre tes mains
n’etouffe pas
mes larmes
pas une bouche
pour aspirer
mes peines
pas un cœur
pour battre
la mesure
coule mon sang
mon âme se déchire
et rient mes démons
Mon cœur est une
Prison
de ma cellule
j’entends crier les
fous
voilà les rues
où je cours
ne me juge pas
trop vite
Il y a peut-être
des fragments
De Toi
En moi
dimanche 3 juillet 2011
Je connais des hommes capables de tuer pour en posséder une aussi belle
Elle est comme une liane
Avec des cheveux longs
et noirs,
La peau mate et
Des lèvres fines
Son corps est une
Arme de précision
Une parfaite
Machine à tuer
Elle danse collée
Contre moi
(Vraiment collée)
Vinnnnnnce !!!
Susurre-t-elle
Pourquoi ne veux tu
Pas de moi ?
Moi je suis folle
Amoureuse de toi
J’ai seize ans
De plus qu’elle
La gueule cassée
Le ventre qui pousse
et
Les cheveux qui
tombent,
M’approcher c’est
Comme allumer une
La mèche d’une dizaine
De bâtons de dynamites
Pour jongler avec
Mais tout ceci ne
Semble pas freiner
Son enthousiasme,
elle parait décidée
à m’avoir
Derrière toi je réponds,
Se tient un homme qui t’aime à la
Folie, c’est ton mec
Et JE LE CONNAIS
Voilà une bonne raison, non ?
Mais lui, je m’en fous
C’est toi que je veux
Tu les embrasses toutes
Sauf moi,
Ce n’est pas juste
Les hommes sont infidèles
Me dis-je
mais les femmes sont cruelles
Elles dévorent nos coeurs
avec l’infinie patience
de l’araignée dans sa toile
d’acier
il faudrait qu’elle arrête
De frotter son bas ventre
Contre le mien
Avec des cheveux longs
et noirs,
La peau mate et
Des lèvres fines
Son corps est une
Arme de précision
Une parfaite
Machine à tuer
Elle danse collée
Contre moi
(Vraiment collée)
Vinnnnnnce !!!
Susurre-t-elle
Pourquoi ne veux tu
Pas de moi ?
Moi je suis folle
Amoureuse de toi
J’ai seize ans
De plus qu’elle
La gueule cassée
Le ventre qui pousse
et
Les cheveux qui
tombent,
M’approcher c’est
Comme allumer une
La mèche d’une dizaine
De bâtons de dynamites
Pour jongler avec
Mais tout ceci ne
Semble pas freiner
Son enthousiasme,
elle parait décidée
à m’avoir
Derrière toi je réponds,
Se tient un homme qui t’aime à la
Folie, c’est ton mec
Et JE LE CONNAIS
Voilà une bonne raison, non ?
Mais lui, je m’en fous
C’est toi que je veux
Tu les embrasses toutes
Sauf moi,
Ce n’est pas juste
Les hommes sont infidèles
Me dis-je
mais les femmes sont cruelles
Elles dévorent nos coeurs
avec l’infinie patience
de l’araignée dans sa toile
d’acier
il faudrait qu’elle arrête
De frotter son bas ventre
Contre le mien
Avec élan
Très tôt
J’ai ouvert les yeux
sur le monde
Et si je suis né
En colère
J’ai vite compris
Les règles et
Il a fallu que j’apprenne
A encaisser
ici
Ce n’est pas le
Pire
Ni le meilleur
C’est un monde
Entre les deux
où
Les morts
Peuvent encore
Sourire,
Prend de l’élan
Fais la voix
Dans ma tête
Folle
Et essaie de sauter
Encore plus
haut
J’ai ouvert les yeux
sur le monde
Et si je suis né
En colère
J’ai vite compris
Les règles et
Il a fallu que j’apprenne
A encaisser
ici
Ce n’est pas le
Pire
Ni le meilleur
C’est un monde
Entre les deux
où
Les morts
Peuvent encore
Sourire,
Prend de l’élan
Fais la voix
Dans ma tête
Folle
Et essaie de sauter
Encore plus
haut
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