vendredi 19 avril 2024

Se battre pour soi

j'avais commencé l'alcool pour vaincre ma timidité face aux jolies filles des comptoirs
et j'ai poursuivi des décennies,
jusqu'au moment où il m'est devenu nécessaire de me faire mal à chacune de mes nombreuses sorties
nocturnes

après toutes ces années de dérives plus ou moins nocives
je sais bien que tout ça ne sert à rien
qu'il n'y a aucun sens à tout ça, que la prétendue grandeur de l'humanité
n'est qu'une connerie monumentale,
un numéro d'hypnose à l'échelle mondiale
et
que drogues et alcool n'aident en rien à affronter la réalité de notre monde, ne procurent qu'un sentiment éphémère, l'espoir de
remplir son vide avec une brûlure
la sensation qu'on peut se supporter soi-mème

un jour, après un long et éthylique parcours auto-destructeur, j'ai fini par comprendre
que je n'avais rien à me pardonner
pas mème de ne ressembler à personne
et encore moins
de trop ressentir

se battre pour soi plutôt que contre soi devrait être la norme mais
ce n'est pas aussi simple pour nombre d'entre nous et on finit par se noyer dans ses propres chimères
jusqu'à oublier que
le compte à rebours se fout du temps perdu !
 
peu importe le besoin d'anesthésie que cela suscite en moi, je fais avec qui je suis
et ne suis plus celui que je fuis ! Et tandis que s'égrènent les précieuses secondes

chaque  battement de cœur a son importance



 
 
 
 


jeudi 18 avril 2024

Ne m'amenez plus boire

je suis au bar et mon pote réclame une photo
de la fille que je dois voir vendredi soir (si elle ne change pas d'avis)
comme il sait se taire,
je finis par céder et il
s'étouffe quand je lui en montre une
 
elle est magnifique, un orage un jour de canicule, une cascade de rire qui coule insolemment dans les
méandres de mon ennui ordinaire

ma vie c'est ça, des mois de solitude et soudain l'essence de la beauté déclare que je dois lui offrir un verre

et peut-être qu'elle ne veut rien sinon ces deux verres de vin blancs négociés en riant
et peut-être veut-elle s'octroyer une victoire sur moi
et peut-être a-telle déjà oublié notre rendez-vous immanquable 
je n'ai pas assez confiance en moi pour croire en quoi que ce soit, je me contente d'aimer
ses sourires quand je la croise
 
dans le miroir
je vois ma laideur, je vois les défaites, je vois tout ce que je vous cache
j'ai usé santé, femmes et voitures avec la mème détermination à tout casser
 
la fille aux yeux noirs nous rejoint au PMU
mon pote dit, c'est vrai qu'elle mérite
il y a dix ans j'aurais donné tout pour l'avoir, maintenant, je l'aime bien, ça fait une différence
et quand on part, je la laisse marcher seule jusqu'à sa voiture
 
chez moi, de l'alcool dans le sang, ça carbure crânement sous ma calotte crânienne
l'ancienne folie se pointe, je pourrais me tenir à tous les comptoirs et souler la ville entière
un verre ne fait pas de bien
dix verres non plus
sous la lumière blanche,
j'ai beau mélanger de la limonade à la bière, quelque chose veut crier son amour à la vida loca
quoi que je décide pour me calmer, il suffit d'un rien pour que renaisse
mon sourire le plus dingue, putain, ne m'amenez plus boire
j'aime trop malmener mon âme
 
 

vendredi 5 avril 2024

Salvation 2.0

je t'en dois une sur ce coup dis-je (et c'est vrai)

elle répond que j'aurais juste à lui offrir un verre pour la remercier
cette fille c'est un bOnbon sucré,  une tête dure et des flammes dans les yeux, tellement belle
que je ne peux croire à son invitation
et moi, trop vieux bien sur
mais je la prend au mot

elle boit du blanc du "chamBre d'amour", va falloir que je me démerde pour trouver ça
ok c'est comme ça qu'il faut avancer, saisir la chance au vol (sinon le destin te viole)
peu importe qu'on boive ce verre
peu importe qu'on finisse dans un lit ou non
ses yeux brillent, ils ne doivent jamais cesser de briller
le fantasme me sauve du quotidien

ici,
c'est la vie qui te tuera, la mort ne fera qu'emporter quelque part les morceaux restants
pourquoi j'attendrai immobile
que tout s'arrache et finisse en lambeaux
sur mon visage la laideur s'étend, ne s'étiole pas
de toute les tombes où danser, la sienne n'est pas toujours la 
plus difficile à creuser annonce le mort en sursis
je suis libre puisqu'aucune ne souhaite m'enchainer, alors
c'est comme ça que je veux vivre, c'est ce que je suis
malgré ma gueule de crétin, mon coeur de guimauve et mes lâchetés primaires

et quand viendra l'heure de s'écrouler, propriétaire d'une poésie rugueuse, laissé pour mort
et dépecé par un viscéral besoin d'amour
je dirais j'ai tout raté, mais j'ai tenté ma chance
et quand il fallu donner son cul, j'ai fait comme tout le monde, j'ai serré les dents
et quand il fallu vendre son âme, j'avoue avoir fait preuve d'une inaptitude à la négociation certaine

tous les amours ne décollent pas
tout ce qui se casse ne se reColle pas
au firmament de la folie, je cesse de ronger mon frein
c'est la peur qui nous paralyse, la souffrance qui nous brise, quoi qu'en dise la poétesse qui 
ne me parle plus et qui me croit obsédé par la beauté physique, je vois les âmes
quoi qu'en dise l'autre poétesse qui ne me parle plus et qui croit que je me branle sur ses photographies
je rêve à des femmes de chair vêtues de rires cristallins
et malgré mes grands airs, immonde secret que je me refuse à révéler au monde (mais que tombent
les masques d'arrogance)

Il n'en faut pas plus d'une SeulE pour me sauver de moi mème








mardi 2 avril 2024

Vieillir ne doit pas éviter le danger

S'ouvrir les veines face au vent
ne rend jamais belle la mort, la depression ne fait pas de moi un artiste

j'ai creusé tellement de tombes dans lesquelles pourrissent les cadavres d'hommes que j'ai été
il faut du temps pour s'envisager comme quelque chose qui n'est pas une monumentale
erreur 
de l'univers
je suis tombé tellement de fois au front de mes propres guerres inutiles

je n'ai jamais pu compter véritablement sur les autres
vient toujours le moment ou quelque chose chez moi n'est plus aux normes, plus acceptable
mais
je ne soigne plus ma détestation de moi à la vodka, 

résultat des courses : ma vie me semble terne et plate, chiante comme un film d'auteur des années 80

l'âge attaque tranquillement, tu vois moins bien, tu bandes moins bien, ton visage effraie
les jolies filles, (enfin, plus qu'avant)
faut faire avec
il y a des étoiles dans d'autres yeux pour d'autres regards, te reste la branlette et des souvenirs intenses

petit à petit, tu t'effaces
au jour le jour, tu t'oublies

mais parfois
entre deux journées mornes, entre deux branlettes rapides
je colle de l'orage dans mes yeux
et laisse revenir la dinguerie

de nouveau le sourire mauvais, le torse qui se bombe
le sang afflue dans un coeur enflammé
peu importe la météo
c'est un beau jour pour faire une connerie
baiser la mauvaise fille 
glisser ma main dans ta petite culotte rouge dans un lieu public
rouler trop vite
écrire un poème qui parle mal mais tape au fond 
(la poésie c'est s'affranchir des lignes continues)

peu importe l'histoire, le cerveau en ébullition, se foutre en danger quelque part, n'importe comment, 
avec n'importe qui
c'est
Une putain de thérapie qui fait du bien
il faut parfois crier pour se souvenir que la vie n'attend jamais
qu'on soit prêt

Ne laisse jamais mourir le sale gosse en toi !





samedi 30 mars 2024

ce qui aurait pu me sauver n'est pas ce qui me garde debout

Conversation avec ma nièce,
Je dis, la seule que je regrette, c'est elle, parce qu'il ne s'est rien passé
je parle de la blonde aux yeux si bleus, mon âme soeur de Prague

et ensuite, une fois seul chez moi, sur le canapé gris
je me souviens de ce baiser d'oiseau offert par surprise, ses lèvres sur les miennes
et sa jolie bouche qui disait je t'aime beaucoup mais je vais marier

de cette nuit sous les lumières de l'Amérique
à faire des photos et rendre magique chaque seconde passée près d'elle
tout était si doux, si lumineux

et Cannes aussi
elle assise, je ne sais plus si c'était avant ou après que j'ai sa culotte dans la poche
                                    - c'était juste pour tenter tricher suite à un pari que j'avais fait avec
un ami dans la mème soirée - elle me disait, tu me dis de très jolies choses, mais je ne peux pas te croire
il y a trop de femmes autour de toi
et moi, mais demande-leur justement, il n'y a qu'à toi que je parle comme ça

et maintenant, elle a deux enfants et son mari
je ne sais rien de ce qui la brûle sous le vernis, mais sur les photos, toujours ce sourire qui aurait pu
être ma chaine
et

moi,
la semaine dernière
à 70 bornes de mon antre, en viré sur la petite moto bleue, nu dans un lit avec une brune en feu
gavé de viagra de contrebande et défonçant sa chatte avec ma queue
en train de lui dire qu'elle est à a moi, qu'elle aime se faire baiser et se faire frapper, que c'est ma pute
et que je lui fais sucer toutes les bites que je veux, des mots de passion déboulant de ma bouche
de dingue
et elle, revêche, qui place entre deux cris - pas toutes !!!
j'aime la folie de l'instant et son côté rebelle, (même quand on jouit, il faut savoir garder son
indépendance)

et quand je pars, je glisse, je devrais avoir honte, je viens du temps midi et me casse une fois que je t'ai
baisée et que tu dois reprendre le taf, mais je sais que ça te convient
la brune se marre.  "Oui" affirme-t-elle

ce qu'on obtient s'appelle la réalité
ce qu'on regrette, le fantasme

la blonde aussi aurait pu te calciner, faire de toi un tas de cendre après t'avoir renvoyé à l'état de larve
me dis-je, peu importe les flammes que tu aurais pu coller dans le bleu gris de ses yeux merveilleux, 
ça n'a jamais suffit à faire la différence

ce qui aurait pu me sauver n'est pas ce qui me garde debout
et je dois accepter que les choses soient ce qu'elles sont
sous le soleil ou sous la pluie battante
il semble bien que seule la mort me trouvera et d'ici là
le monstre tapi derrière mes yeux verts continuera d'hurler, les crocs dégoulinant de bave







lundi 25 mars 2024

Soul et pathétique sur le siège passager de ta petite voiture grise

il m'en a fallu de l'alcool cette nuit là 
il m'en a fallu trop pour trouver le courage
de te poser les questions, pour te dire que pour me connaitre il faudrait m'appeler
et me rencontrer, me regarder dans les yeux en terrain neutre
et tu as dit
que tu m'appellerais mais tu ne l'as jamais fait
pendant deux semaines j'ai attendu ton putain de coup de fil,

puis quand j'ai compris
que tu ne viendrais pas, j'ai fini par te donner ce que tu voulais

tu préférais me voir tel un cinglé, pas fou de toi

assis dans ta voiture grise, soul,
pathétique, bafouillant des mots que j'aurai voulu magnifiques
j'étais là à espérer, rempli de toute cette merde chaude et réconfortante qui remuait en moi

comme si quelqu'un ferait le simple effort de me donner une chance

je crois bien que c'est la dernière fois
que je me suis autorisé à croire que tout ce cirque était possible
que quelqu'un pouvait me voir, que l'amour m'était
nécessaire 
et que je pouvais graver un nom nouveau
sur mon coeur de pute précieuse

putain, je me souviens encore des fois où tes lèvres ont effleuré les miennes
personne n'a jamais su te faire comprendre à quel point tu es magnifique
et aujourd'hui encore tu veux tellement te persuader que je suis maléfique


je désirais lécher ton coeur jusqu'à ses
plaies se referment et qu'il reprenne confiance

nous sommes maintenant à des années de ça, la nuit m'a pris
c'est dimanche,
je vais me branler sur du porno gratuit
je vais m'endormir en prenant soin de ne rêver à personne
et tes putains de yeux noirs que j'aurai voulu remplir de flammes
ne me hanteront pas
et tes putains de yeux
ne sont
même
pas
verts, et je parie, meme pas
amoureux
de celui à qui tu tiens la main

merde,  je sais à quoi ressemble ta vie sans moi
et je ne veux pas imaginer à quoi ressemblerait la mienne avec toi



vendredi 22 mars 2024

La fin détend

on est parfois mal, on est parfois dingue
je pense à un sourire, égérie ironique, 
elle dit, je finis à 16h, j'ai un rendez vous mais pour toi je peux annuler 
des années plus tôt, dans la discothèque contre un mur sa bouche sous la mienne, ma main sous sa jupe
"tu ne dois pas parler comme ça c'est mal...  tu m'excites"
plus tard, c'était peut-être l'alcool, c'était peut-être pas moi, dans le doute je lui dis rentre
et avise demain, rempli d'espoir qu'elle veuille plus que mes baisers salaces de la nuit

sensation de désensibilisation, je vais finir par m'oublier et retrouver mon sourire
mon sang est sur tes mains mon amour et tu ne m'honorais de ta présence que dans mes souvenirs
celle-là était plus jeune et si belle, j'aurai eu tort de me priver
le jeu n'a aucune règle, tout le monde veut emporter la mise, 
foudroyé par l'éclair, l'amour est un fil barbelé enroulé autour de mon cœur angélique
mon équilibre précaire nécessite une bouche avide devant la fermeture éclair de mon jean délavé
le coup de foutre plutôt que le coup de foudre
le coup de foutre plutôt que me faire tordre le cou par la poudre
et puisque rien ne tient face à la réalité je m'évanouis dans les airs de sainte-nitouche d'une jolie joueuse
sombre, je ne suis que l'ombre de moi-même et quand courent sur le piano de jolis doigts peints en rouge
je m'évade de ma prison mentale,  fait volte-face lorsque s'annonce la vérité derrière l'illusion
je me shoote à l'adrénaline
mais m'overdose de solitude

on est parfois mal, on est parfois dingue,
au milieu des guerres, au milieu de l'apocalypse, chantonner ma déchéance
la la la la la
prendre la moto et rouler sous le soleil, j'aime les jours où le vent est absent
je pense à la chance
je pense à la séduire
que voulez-tu que je fasse ? que j'en veuille une ou que je les veuilles toutes
pas de mystère dans l'équation des jolies inconnues
le résultat reste moi tout seul

au bout de la route le mystère et jusque là, toujours la question ultime
est-ce que la fin détend ?
et jusque là, il semble bien que je suis le hamster dans sa roue
et jusque là, existe-t-il une alternative ? je me shoote à l'adrénaline
mais m'overdose de solitude, tout est bon à prendre pour effacer la défaite qui ruine le vert sensuel
de mes yeux fous




jeudi 14 mars 2024

Comment jouir facilement dans son boxer noir

depuis longtemps je pense qu'il vaut mieux verser le foutre que le sang
ça ne fait pas de moi un exemple
mais pas un lâche non plus, j'ai trouvé d'autres moyens pour tuer mon courage

tant de défauts, tant d'erreurs, tant de faux pas
merde, l'univers s'en branle de mes états d'âmes
la fille me traite comme un chien et je me dis, ne prends pas gout à ça
il y a d'autres douleurs qui te révèleront d'autres mondes

j'attends toujours un visage, un cul, des seins, une chatte, quelque chose qui vive en dedans
mais les regards sont morts quand ils contemplent l'étendue des dégâts
sur mon visage brisé

la vérité, c'est que je dois à nouveau donner une chance à ma colère
je ne me supporte pas larmoyant

putain
la dépression, le temps qui passe, et aussi ce genre de conneries qui te trouent le cul et l'âme
tu sais, la paix intérieure, l'équilibre émotionnel, ça t'arrache à toi-mème

le monde, la vie, les femmes, les hommes, leurs gosses mal élevés, une carrière,
la pauvreté, les usines, les entrepôts, la malhonnêteté ordinaire de l'humanité
ça rend marteau mais bien utilisé ça te donne parfois envie de choper le voisin qui
te casse les couilles gratuitement pour
le clouer sur la porte d'une grange
juste pour soulager ta frustration, (encore une bonne histoire à raconter sur une éventuelle façon 
de rendre ce monde meilleur)

voila où j'en suis ce soir :

J'emmerde Lola de La poste qui se fout que j'ai payé 120 dollars de frais de port
pour une avoir une livraison en 7 jours et qui est incapable d'envoyer un putain de mail
en Thaïlande pour savoir ce qui est arrivé à mon putain de colis, parce-que 

conformément à la réglementation postale, un envoi reste la propriété de l'expéditeur tant qu'il n'a pas été
livré conforme à son destinataire
et je dois donc me rapprocher lui pour qu'il dépose une réclamation.

J'encule Xavier Niel de free.fr qui a été capable de foutre sur le marché une mini 4K avec une télécommande
bluetooth pour la télé tellement merdique que pendant deux ans, il a fallut que je me serve
de mon téléphone pour pouvoir fuir les heures de publicité malsaine qu'on voudrait me faire
avaler à longueur de temps
et tant qu'on y est, je me dis qu'on devrait émasculer sur la place de la bastille
l'équipe d'ingénieurs surpayés qui a mis au point cette merde infoutue de fonctionner correctement,
histoire que ça serve d'exemple
à d'autres fils de pute sans morale ni conscience professionnelle

bien sur, tu pourras me dire que ce genre de discours haineux n'est pas très constructif
et peut-être mème rallieras-tu d'autres bien pensants sous le drapeau guimauve de la bien pensance
qui tenteront à leur tour de m'entrainer sur la voix de la raison

SAUF QUE LAISSER S'EXPRIMER L'ANIMAL EN MOI
ÇA FAIT UN PUTAIN DE BIEN !!!!

bien sur tu pourras renchérir pour m'expliquer à quel point je dois faire quelque chose pour ma grande
gueule et mes hurlements intempestifs
mais il ne faudra t'en prendre qu'à toi si dans ton dos, ta femme, ta mère ou ta soeur décide de
me faire parvenir
des photos de son visage, son cul, ses seins et sa chatte dans ma boite mail parce que tu es devenu trop chochotte !!!

(bon j'arrête là mes conneries, à force de me faire du bien textuel
je viens de jouir dans mon boxer noir)






jeudi 7 mars 2024

la plupart des gens qui écrivent sont des enfants de putes égoïstes et je sais de quoi parle, j'écris

La poésie c'est aussi l'art de rendre glorieuse la déchéance, de
cacher la laideur du perdant sous un somptueux voile aux chatoyants reflets 

aussi,  
créateur de textes merdiques et auto-centrés
à chaque fois que cette brune aux cheveux longs m'écrit
je me vois comme le plus chanceux des enfants de putes égoïstes

elle m'appelle maitre, assure qu'elle exécute mes ordres, comme écrire le mot pute sur sa chatte avant
d'aller la branler
dans les toilettes d'un bar

assure
qu'elle a un cul de salope et une vulve splendide

têtue et soucieuse de contrôler la donne
elle ne m'envoie pas plus qu'une photo floue qui sublime sa nudité,
ses seins énormes et ses jambes trop serrées qui suggèrent l'honnêteté de ceux qui sont trop polis

chez elle
je devine un regard rendu vicieux par une dévorante soif d'intensité
ses mots me prouvent une intelligence hors norme
et une liberté innée
explosif cocktail 
qui me donne envie de la baiser salement jusqu'au moment où nous finirions nus
sur des draps dévastés et qu'elle décide de
lécher mes couilles aux poils rasés tout en me racontant d'une voix douce et apaisée
son amour plus vieux qu'elle et toutes les choses dégueulasses qui lui ont fait prendre un pied
monumental
(souvent je trouve la beauté dans tout ce qui effraie votre morale)

je songe à elle écrivant qu'elle adore ma perversité
je songe, petite pute tu as promis que tu allumerais ta cam, nous sommes la semaine prochaine
et je t'attends la bave aux lèvres
je songe qu'il faut que je sois terriblement fou pour continuer à croire les femmes comme si je menais le jeu alors que quoi que
je prétende, je sais bien que ce sont-elles qui règnent sur  la folie de mon âme maudite

je songe que

les femmes ont ce truc, cette capacité à aimer le noir en vous
à s'en nourrir quitte à se briser
les femmes savent rendre beau un homme jusque dans son obscurité

et lorsque elles ne sont plus là,
il ne nous reste plus que la poésie pour masquer le vide en nous

                                                                        l'histoire de ma vie :

"sans femme, je m'assèche et meurs à petit feu et
lorsqu'enfin il y en a une qui se pointe et chamboule tout, il faut qu'elle me tue

l'amour a l'avantage de vous assassiner plus vite que la solitude"

merveilleuse petite salope, 
tu n'exiges nulle douceur et peut-être est-ce ainsi que tu caches plaies et cicatrices
que tu n'es pas prête à me confier
les choses vont à ton rythme et
ton absence fait de moi
le chien solitaire qui tire sur la laisse du désespoir

prend donc la ceinture et fait rougir ton cul puis avec ton rouge à lèvres inscrit la date du jour dessus
et prend une photo 
que tu refuseras de m'envoyer

que ceci soit le trophée symbolisant ta victoire










mercredi 28 février 2024

Petit coup de langue de la part d'un homme enchainé à sa folie

il y a le mot chienne sur sa peau et sa main dans sa toute petite culotte blanche
la photo troue la nuit et fait battre le coeur
elle se caresse et se fait jouir, 
ensuite, elle dit j"e vais fumer un pétard et bonne nuit"
envoie son petit cul en guise d'au revoir

Je connais des femmes qui dévoilent leur âme et leur corps
des femmes dont personne ne sait rien
puisque personne ne sait les regarder et encore moins, les écouter

si tu savais bébé, la différence que tu fais
je te sais là, je te sais belle, des fois tu réponds à mes messages
des fois tu me punis d'un long silence

ça me parait tellement étrange que personne ne règne sur ta peau
ça me parait tellement stupide de la part de tous ces mâles

je m'imagine souvent venir te voir au boulot, te lécher sur le comptoir
je suis barge, j'aimerais un truc comme ça
mème pas peur dirais-tu

la route n'a jamais été droite et j'ai du faire avec ce que je suis
je me sens béni des déesses
quand tu m'accordes ton cul ou tes yeux, 
quand tu es là la nuit 
quand tu réclames tout, la passion et le reste

peut-être que si je venais, ma laideur te repousserait
à moins que tu ne préfères griffer mon visage pour que je pense à toi
longtemps après l'étreinte, à chaque fois que je me croiserais dans le miroir

putain, tu fais éclore en moi d'étranges idées
j'aurai du naitre plus tard et plus loin pour rester collé à ton cul toutes les nuits
sur qu'on se tiendrait chaud
sur qu'on se comblerait nos manques
mes errances n'auraient plus de raison d'être

je pense à toi et t'imagine
je pense à toi et à cette immensité de désirs inassouvis qui brûle sous ta peau
possédée par une faim dévorante de cul et de mots passionnés
et aussi, capable d'une infinie douceur, 
(c'est avec ça toujours qu'on me garde, la douceur)

jolie princesse assez dingue pour envoyer son corps nu au taré que je suis 
quand viendra le dernier souffle
j'emporterai tout ce que tu m'offres tatoué sur mon âme déviante





dimanche 25 février 2024

Sur la ligne de front, les héros meurent en premier

à une putain d'époque de ma vie, j'ai cessé de n'aimer que ma seule et unique personne
et j'ai tenté le coup, je veux dire vraiment tenter le coup,
 être un type bien et normal

c'est à dire que je ne voulais pas mentir, ni tromper
je disais des choses jolies auxquelles je croyais et je voulais qu'elle soit libre et que ses ailes se déploient
pour un vol parfait quand les autres n'avaient fait que les lui rogner

et
je me levais les matins
pour aller faire ma journée de taf
en usine ou dans les entrepôts, boulots merdiques, mal payés et salissants
pas grave, j'encaissais, 
mon âme et mon coeur étaient
en sécurité entre ses mains à elle, je pouvais tout affronter

j'ai calmé mes démons
ceux qui me disaient qu'il fallait mourir d'avoir trop vécu
je les ai laissé se faire hypnotiser par la sublime ondulation de son petit cul et par la prétendue
pureté de son cœur
et je fermais les yeux sur ce que j'étais et la réalité de mon existence, dès le début on
m'avait bien fait comprendre que je n'étais pas comme les autres

j'étais à fond dans le trip âme sœur, et je le laissais me noyer dans le 
mirage de la société, carrière, maison à crédit, 2,1 enfants, retraite après une vie d'esclavage

c'était bizarre mais j'aimais ça, tenir en équilibre sur le fil de la vie

une rupture plus tard suivie de cinq tentatives de suicides et de plus d'une décennie passée à remplir d'alcool
chaque weekend
le vide intérieur résultant de tout ça, la vérité s'imposa d'elle mème :

je ne suis pas fait pour la normalité

moralité :

restez égoïstes
ne pariez que sur vous mème
baisez autant que vous pouvez







mercredi 14 février 2024

litanie du soir

donnez-moi encore un verre à vider
et une femme à aimer
des choses étranges et folles à vivre et à dire
les amoureuses s'en sont allées
les putes tailladent le cœur d'une autre victime
et le mien est un oiseau d'ennui
je veux vibrer collé à une âme désespérée
en amour, tôt ou tard, il n'existe rien qui ne soit plus qu'un mensonge
parfois je vois des horizons roses dans le bleu d'un regard
je sais ce que c'est d'oublier, je sais ce que c'est de se souvenir
l'un comme l'autre n'apportent pas la sécurité
j'ai eu mal et j'ai été un mâle, le temps dévore l'orgueil, ronge l'amour propre
je suis à demi-mort, donc à moitié vivant
rien de ce qui me tue depuis toujours ne signifie que j'ai rendu les armes

nos âmes ne retrouvent jamais le chemin de la maison

au comptoir
je suis un client haut de gramme
et tes yeux font naitre en moi le désir de t'ouvrir le cœur en deux
avant de le dévorer
je décide de faire ça bien et je te perds

autre soirée
elle dit - toi, toutes ses aventures que tu as eu, juste pour les filles -
je songe - non pour l'amour -
je ne la corrige pas
elle n'a jamais cru une seule de mes paroles sensés

je suis en paix avec l'être que je suis et son inadaptation sociale

bien souvent, je devais me noyer dans des litres d'alcool pour que les étoiles s'alignent
et lorsque je rouvrais les yeux, l'indicible solitude refermait sur moi ses serres, 
je m'enfermais devant un ordinateur et je tapais ma bargitude
puis je prenais un livre et
junkie possédé, je snifais les lignes de poètes maudits

la vodka, les nuits,  les livres, il fallait que ça tape dur, il fallait que je tutoie la déchéance
j'avais ce besoin de m'infliger une douleur plus forte que celle qui maintenait au sol
ainsi je croyais maitriser mon destin
je croyais être celui qui décidait de me tuer
j'étais le ver dans ma pomme, mon cancer mental et j'oubliais qu'au-dessous de tout ça
quelque chose restait, une petite flamme de pureté que je délaissais, j'aurais du écouter ses cris de
désespoir, elle me rappelait que
je voulais vivre
vivre plus intensément,
plus fort

avec le cœur indomptable de celui qui ne craint pas de mourir seul

puisqu'il n'y avait pas de femme régulière, je me branlais jour et nuit, laissant libre cours à mes déviances
et quand il y avait une délicieuse créature de la nuit, je volais sa chaleur pour me réchauffer
je griffais des peaux avec l'espoir de creuser la chair jusqu'à trouver ce qui
palpitait au creux de la poitrine afin de graver là mon nom de sculpteur

après l'alcool, j'aimais écrire, raconter la folie et les lèvres qui se collent 
toutes ces bouches qui s'offraient sublimaient cruellement l'injustice de l'existence que je m'étais
choisi :  ne pas bander bourré

puis j'ai fini par oublier le prénom de ma douleur, à composer avec mon visage dans le miroir
j'ai fini par aimer l'être que je suis, celui dont personne ne veut
je ne suis pas comme vous, je l'accepte sans larmes ni rage et quand la blonde dit : tu es trop fou
elle a raison
mais elle ne connait rien de ma véritable folie, elle ne voit que les remous qui dissimulent le
monstre triste

et quand une brune m'écrit qu'elle a sucé un homme en pensant à moi
et qu'elle s'est pincée le sein comme si c'était moi qui le faisait
je souris
elle me donne plus d'amour et plus de vérité que jamais, tatoue un peu de lumière sur mes obscures
pensées
si elle était là, je pourrais fouetter son cul avec ma ceinture de cuir et elle aimerait sa récompense
c'est ainsi qu'elle veut vivre
Dieu que j'aime sa perversion de sublime pute autant que ses mots

et je me branle toujours jour et nuit
et je me fous que ce soit la Saint Valentin aujourd'hui, j'ai déjà joui 
dans ma main de vieux salaud

poétique névrosée du sursitaire qui a survécu à sa main assassine,
chaque cicatrice qui vrille mon regard est synonyme de victoire
nos âmes ne retrouvent jamais le chemin de la maison
mais quand je m'agenouille, c'est la vie insolente que je demande en mariage













jeudi 1 février 2024

rien n'est plus intense que le feu !

la déception, c'est ce que te laisse un amour terne dicté par un besoin névrosé de se sentir aimé
la destruction et la chute, voila ce qui attend le coeur passionné

au bord du lac la brune aux yeux verts pleurait pour que je la reprenne 
pour que je pardonne nos multiplies infidélités, tout était mort depuis longtemps
elle s'offrait, tous les soirs par devant et meme par derrière, tout ce que je voulais pour
que je la reprenne,
et des années plus tard près d'une rivière je chialais comme une merde devant la brune aux yeux noirs
qui secouait la tête, dégoutée devant tant de pathétisme, j'apprenais en pratique une théorie
que je connaissais déjà sur le bout des doigts, ne jamais ramper 

le cœur arraché et les yeux déchirés par tout ce qui hurle en moi
je sais bien que l'amour fou, c'est fumer du crack, la divine explosion de l'âme précédant la 
vicieuse addiction du cœur
et je suis mort mais n'essaie pas de me ressusciter 
mon cadavre, c'est tout ce qu'il me reste

et elle, j'attends patiemment qu'elle m'envoie la video du fouet sur son joli cul de salope sublime
et celle que j'aurai pu aimer se fourvoie dans quelque chose sans avenir
et ma pote d'enfance a tout plaqué car elle veut vivre avant de que la mort surgisse
l'américaine d'auvergne a viré son mari
et la cameuse qui prendrait plaisir à me frapper dit me feras-tu l'amour si tu viens ?
les femmes sont dingues et moi encore plus
c'est surement ça qui me plait, l'adrénaline et les poitrines qui halètent
dans la solitude je trouve un équilibre qui me fait regretter tous mes déséquilibres

A l'aube de la dernière danse,
dans mes draps sales, je réalise qu'il n'y aura plus rien
et dans la nuit la lumière ne s'éteignait jamais
et dans l'obscurité je planquais mes lâchetés et je priais pour une peau à scarifier avec mes dents
perverse absolution de mon âme sacrifiée sur l'autel du péché
ô bébé, c'est si bon quand tu hurles et que tu griffes mes paupières
ne me laisse pas fuir la lave entre tes cuisses, retiens moi-là
quand l'étreinte cesse, je redeviens ombre sans passé ni avenir, avec pour seule compagne
la mort qui me guette

Charmées par la folie de mes mots
Sur mon écran blanc la nudité de joueuses déesses incendie mes prunelles et je leur déclare un désir visqueux en guise
de flamme
elles sont de celles qui aiment qu'on leur lie les mains dans le dos avant de les embrasser
elles sont de celles qui appellent à genoux la passion et les marques sur la peau
comme moi, elles aiment ce qui brûle et savent que les cendres ne sont que des cicatrices

si tu veux être mon héroïne, viens courir dans mes veines
viole moi et dépossède moi de ma force si c'est le prix à payer
viole moi et quand à tes yeux merveilleux je ne trouverai plus grâce
abandonne-moi sur le trottoir de la rue de la poésie où tu m'as trouvé en train de vendre
mon cul de pute
pour rien

Je ne suis magnifique que le temps du sourire que tu m'offres
quand toi aussi, tu m'auras tué,  ma dépouille chantera encore que
rien n'est plus intense que le feu !











mardi 23 janvier 2024

Si j'étais Taylor Swift

Il était trop tard pour regarder un film et trop tôt pour dormir, 
on était dans le couloir, elle a demandé, qu'est-ce qu'on fait ?
et comme il existait cette communion entre nous - celle qui rend un amour unique -
nos regards se sont allumés ensemble

Pendant plusieurs heures, on a baisé comme des chiens
peaux collées, sa chatte rivé à ma bouche, son corps implorant ma queue tout au fond,
caresses qui claquent et font rougir l'épiderme, mots qui asservissent où qui disent l'amour
cris qui chantent le désir qui se satisfait

Mouille, foutre et âmes se mélangeant, voila la perfection du divin plan
bordel !!! quoi de mieux pour tuer le temps qui passe et se prétendre immortel que de faire jouir
et jouir ?

Le lendemain,
Elle dormait encore quand je pars au boulot et du temps de midi, 
je l'appelle et elle dit :

- c'était trop bien hier soir, on recommence ce soir !
ce n'était pas une question et il m'arrive de me montrer docile, surtout quand il s'agit 
de reprendre le sauvage rodéo

- tu sais comment m'attendre ?
- Oui, à poil sur le canapé avec une plume dans le cul !

dans l'après midi, tandis que je chargeais  nombre de colis sur des palettes de bois,  arpentant
un entrepôt de béton et prostituant mon âme
dans la nécessité de gagner de l'argent pour se nourrir, surgit le souvenir que je possédais chez moi
une grande plume d'indien d'Amérique.

En conséquence, ton serviteur n'étant pas 
le dernier pour la connerie,
il 
attendit patiemment sa bien-aimée le soir venu, 
comme promis,
lumière éteinte,
à poil sur le canapé 
avec une plume coincée entre ses cuisses
c'est dingue ce qu'on peut faire par amour, 

Lorsque sa belle eut appuyé sur l'interrupteur du salon de sa main aux ongles parfaitement peints 
elle ne put s'empêcher d'éclater de rire
avant de faire une photo pour immortaliser l'instant.  
(Puis on a mangé, et ensuite, on a baisé à nouveau)

Certaines choses devraient à jamais rester dans la sphère privée mais faisant fi de tout principes
ma déesse envoya la photo à une amie proche, un jour que celle-ci n'était pas bien
et sans que je ne le sache, l'amie proche mais néanmoins un tantinet traitresse l'envoya
à un autre ami tout aussi proche, qui lui, magie d'internet, la transféra à tous nos potes
proches ou moins proches
et c'est ainsi que quelques temps plus tard, 
nous débarquâmes ma douce et moi à un anniversaire où je ne connaissais
que la moitié des personnes présentes et où ... je me trouvais en fond d'écran sur la télévision
le cul à l'air et emplumé


C'était l'anniversaire d'un ami, mais ce fut aussi ma fête

Je n'ai pas trop mal vécu la soirée car au vu de certaines déclarations et regards féminins
il apparaissait que j'étais doté d'un postérieur somme toute, assez attrayant
mais je n'ai jamais oublié le prix qu'il faut parfois payer quand on lutte âprement contre le quotidien qui
use le couple

L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais
on a les amis qu'on mérite 
une fois redevenu célibataire,  l'un d'entre eux se délectait de
de demander son email à chaque fille
que je tentai de draguer en boite de nuit ou au comptoir d'un bar en lui promettant de lui envoyer
cette photo si elle le lui donnait. 
Bien sur, les demoiselles en question, dont certaines n'ont pas parlé plus de cinq minutes avec moi, ont accepté à chaque fois
(sinon ce ne serait pas drôle hein...)

qu'on fasse de la phrase qui suit mon épitaphe :
Au jour d'aujourd'hui, il existe à Clermont-Ferrand, un nombre indéterminé 
de femmes 
qui ont accepté de recevoir une photo de moi le cul à l'air et emplumé !

(Faut pas que je me la pète non plus,
si j'étais Taylor Swift, nul doute que la presse people consentirait à payer ce cliché
au moins 100 000 dollars...)















lundi 15 janvier 2024

Poème de mauvaise foi

Je sors accueillir le livreur qui m'apporte la bouffe pour le chien

en tong et sans chaussettes, avec les reste de neige dans l'allée
je me prouve sans effort que l'humanité occidentale n'est vraiment plus adaptée à
la vie sauvage

La mort finit par venir et tout ça ne rime à rien, souvent je songe que
je préférerais avoir encore des poils sur le tout le corps et manger des bananes dans des arbres
qui pousseraient sur une terre qui n'aurait connu ni le diesel
ni Adolph Hitler

nous avons tendance à nous croire supérieur aux animaux
mais pas plus la mouche qui se nourrit d'excréments que l'orang-outang
dont le mode de vie nuit à vos exploitations d'huile de palme
ne tuent la planète, contrairement à cet être que nous nous obstinons à appeler humain
sans aucune raison valable

pense aux femmes et oublie qu'ils vont tout détruire me dis-je il est trop tôt pour broyer du noir
nous ne sommes que lundi
et tu n'as toujours pas pris ta douche à 13h36
(le télétravail combiné au célibat autorisent ce genre de facétie)

En ce qui concerne les femmes, elles
ont régulièrement du sang entre leur cuisse, les hommes, eux, en ont sur leurs mains

bien sur, j'extrapole, quand elles prennent le pouvoir, les femmes ne sont pas plus douces
que les hommes. 
c'est l'âme humaine qui est corrompue et moi qui ait une certaine faiblesse
envers les femmes, ce qui me rend partial

Les femmes sont étranges, elles ont des principes qu'elles n'appliquent jamais dans leur vraie vie
par exemple, elles peuvent se montrer d'une fidélité absolue envers un homme qui les prend en cachette et ne quittera jamais son épouse pour les marier
ou
quitter un hommes qu'elles considèrent trop gentil afin d'être libre de trouver celui qui saura les briser en un million
de petits morceaux gris

Les hommes, eux, savent ce qu'ils veulent, et c'est rarement une épouse.

c'est plutôt...
... plus de grosses voitures, plus de femmes, plus d'alcool, plus de drogues et surtout plus d'argent
pour s'offrir tout ça

heureusement, si les hommes savent ce qu'ils veulent, les femmes les plus douées savent les
en dissuader
c'est étrange comme un homme qui se voulait libre se retrouve vite enchainé par une bague

étrange mais tellement commun

je suis toujours resté hors de ce système là, mais ce n'est pas ma faute, mon visage et ma folie
personnelle ainsi qu'une certaine lâcheté en sont la raison principale me semble-t-il

malgré tout, il est arrivé qu'une fois une femme me dissuade de trouver ce que je cherchais
Elle était magnifique, remplie de douceur et quand elle laissait son désir s'exprimer, c'était 
une baiseuse hors pair mais
une fois qu'elle m'a eu à sa botte, elle est partie se faire détruire par d'autres types bien moins honnêtes que moi,
étrange comme quelqu'un qui vous a vanté les mérites d'une petite vie à deux au salaire minimum
peut finir par changer d'avis quand elle en découvre les inconvénients

Ceci dit, peut-être qu'elle a eu ce qu'elle méritait, à moins que ce ne soit que ce qu'elle désirait,
mais moi je suis toujours dans l'attente
qu'une autre me dissuade de trouver ce que je n'ai toujours pas eu.

La vie est injuste et moi, de mauvaise foi, mais il suffirait qu'une petite chienne se mette à genoux
devant moi et qu'en faisant glisser ma braguette vers le bas, elle déclare en riant,
- ne t'inquiètes pas, moi je sais faire battre le coeur des mâles- 
Je suis un homme aussi facile que les autres, il suffit donc d'un rien pour que je devienne trop gentil
et qu'aussitôt je cesse de faire un drapeau de mon âme en lambeaux

Dieu est mort sur sa croix en nous laissant l'illusion de l'amour infini
un putain de cadeau empoisonné !









jeudi 4 janvier 2024

ma tête entre ses cuisses

immobile, ça ne me va pas, quand j'ouvre les yeux, j'veux tracer la route
trop de déserts dans des yeux pas verts
faut que j'ouvre l'esprit de mon destin, besoin de cash et de fuir la fin du monde
sous ton sein j'me cache, je pourrais aller la voir la fille qui dit qu'elle a la plus belle vulve
qui soit
sans jamais me la montrer, je fouetterai son cul de salope et je suis sur qu'elle
sourirait d'aise et déciderait de me briser une autre fois

tu sais c'est jamais facile quand on t'a marqué l'âme au fer rouge
je suis né ici, c'est une bonne raison pour mourir ailleurs
sur ton sein ma morsure en dédicace, mes doigts sont des serres de rapaces, 
mes canines de vampire inspectent ta carotide lasse
ta peau se fait rivage où s'échouent mes vagues angoisses
nous sommes devenus étrangers à l'amour, c'est la moiteur qui nous lie

c'est là juste là disait la brune, quand tu lèches ce point sur le coté de mon clitoris
et quand ça vient, faut que je  pose la main sur ta tête et que je la serre entre mes jambes, à chaque fois !
c'est comme ça que je pars

ma tête entre ses cuisses,
des éruptions de lave dans ma bouche
et pour d'autres, de la bave au coin des lèvres
chaque victoire excuse les mois de solitude qui l'ont précédée
chaque femme dans mes bras est un rêve de gloire qui prend vie

le meilleur moyen d'embellir vos jours :
ne laissez jamais vos nuits mourir d'ennui














lundi 1 janvier 2024

Les clowns (poème pour tout ce qui hurle sous ta peau)

dans son regard rempli de flammes vit tout ce qui hurle sous sa peau
toujours en train de rire, Elle affirme que les clowns sont souvent tristes en réalité
mais je ne la crois pas vraiment
je suis persuadé que les clowns se nourrissent du bonheur qu'ils font naitre dans les yeux des autres
et que la plupart du temps, cela leur suffit

le reste, sous le maquillage, n'est que le résultat de l'existence
les larmes ne nous définissent pas, seuls les rires comptent
(puisque le temps se charge de sécher les larmes)

j'étais clown moi aussi et
pendant un moment, j'étais avec une
femme qui voulait toujours être triste parce-qu'elle croyait qu'on l'aimerait si elle souffrait
je couvrais de rires quelqu'un qui s'abreuvait de douleur 
on donne parfois son amour à des gens qui veulent pas être sauvé

Celle-là est différente
elle croit que rire la protège, mais rire c'est ce qui libère
c'est pour ca que ceux qui veulent nous contrôler commencent par tuer nos rires en premier
seulement la liberté à un prix et c'est souvent la solitude

on peut être seul(e) dans les bras d'une autre personne
on peut être seule quand ton homme n'est pas là pour te lécher la chatte contre un mur le premier
Janvier
mais on peut être seul(e) et décider de vivre
décider d'enflammer le monde à chacun de ses pas
laisser l'électricité courir le long de son épiderme et devenir l'électrochoc dans chaque
regard que l'on croise
tu peux être ce que tu désires, beauté parmi les beautés, ivre d'amour dans un monde de désolation

tellement plus belle que ceux a qui tu t'abandonnes
ne marche jamais les yeux baissés et laisse-les mourir pour toi
ils te voudraient esclave, sois leur reine !
nourris-toi de leur substance et abandonne-les exsangues sur le goudron
tu es ce qui brille, souviens-toi que tu es aussi ce qui brûle

dit-celui qui tant de nuits brûlait d'écrire son prénom avec ses ongles sur la blancheur de ta peau

ceci est un baiser que je pose sur tes lèvres rouges sang