mardi 24 décembre 2024

Trop vieux pour ces conneries !

 ... tu vois, un jour j'en ai eu marre des lire des mensonges dans les regards, marre d'entendre des phrases qui sonnaient creux, marre de les voir démolies, réduites en miettes, d'affronter des façades qui dissimulaient des âmes en ruine, marre se savoir que quoi qu'elles affirment, elles pleuraient encore pour des types qui n'en avaient rien à foutre, qui les avaient détruites, mises en pièces, juste parce qu'elles les avaient laissés faire.  Sur la route, derrière elle, les cadavres d'un million de types gentils, d'un millier d'histoires saines, mais elles avaient préféré celui qui ne rentrait pas dans le cadre, celui dont elles savaient que c'était une erreur, celui qu'elles avaient appris à connaitre. Ses masques, un à un, étaient tombés et elles n'avaient pas fui, ni au premier, ni au dernier. C'était comme si quelqu'un les avaient prévenues que le feu brûlait et que le truc le plus intelligent qu'elles aient trouvé à faire en premier avait été de verser un litre d'essence sur leur table basse avant de frotter et jeter dessus une allumette pour plonger les mains dans les flammes jusqu'a ce leurs doigts ne soient plus que des moignons carbonisés. 
C'en était arrivé à ce point là. 

Elles étaient détruites et elles continuaient à se lamenter pour un type qui ne leur avait jamais octroyé une seule once de bonheur. Ils leur promettaient des rires, elles n'avaient jamais récolté que des larmes, mais elles continuaient de croire aux serments du début avec une foi stupide et entêtée.
Je pourrais appeler ça le syndrome de Jésus. Lui aussi savait qu'un proche allait le trahir et que ça ne serait pas bon pour lui, au lieu de quoi, au lieu de partir en courant se planquer loin du malheur, il est resté et s'est retrouvé cloué sur une croix. 
Comme elles.

Et moi, quand elles se pointaient avec leurs yeux troués jusqu'au coeur, je devais les reconstruire, recoller les morceaux un à un, leur apprendre à s'aimer elles-mème comme elles auraient voulu qu'ils les aiment. Il me fallait leur enseigner que ce n'était pas leur faute, qu'on a le droit de se tromper, qu'elles étaient belles, plus belles que la lumière, qu'elles valaient vraiment le coup et que le perdant était l'autre et qu'il finirait par regretter. 

Et quand je réussissais à les réparer, quand elles se sentaient de nouveaux magnifiques, intouchables, elles y retournaient... 
Parfois avec un nouvel enfant de pute, mais le plus souvent, avec le mème. Une ou deux fois, elles ont réussi à le mettre à terre. Alors elles pouvaient avancer et donc, dans la plupart des cas, se trouver un nouveau connard qui abuserait d'elle. Mais le plus souvent, elles revenaient me voir, en miettes une fois de plus. Quoi que je puisse dire, celles-là n'apprenaient jamais. Il leur fallait aller au bout du truc, atteindre le moment où elles avaient tant encaissé, encore et encore, qu'elles finissaient par casser le cercle et enfin passer à autre chose.

Et moi, la plupart du temps, je ne me faisais mème pas fait sucer. 
Ce qui n'était pas vraiment compatible avec mon état d'esprit vu qu'en bon pervers qui se respecte, j'avais toujours envie de baiser. 

C'est pour ça qu'est venu ce moment où j'ai commencé à m'interroger sur ce qui accrochait les femmes.  À force de les voir donner de l'importance à des types immondes, ça me donnait a réfléchir.
Si je rajoute que ça a toujours mieux marché pour moi quand je leur disais, de manière fort prétentieuse je l'avoue - ne m'approche pas, je vais te baiser en te jetant contre les murs, tu vas tomber amoureuse, je vais te quitter et tu pleureras -  j'ai finit par me dire, non pas que quelque chose ne tournait pas rond comme l'aurait fait toute personne doté d'un fond de bonté, mais que je devrais peut-être, moi aussi, me comporter comme un enfoiré sans âme. Après tout, si jamais j'avais le malheur de me montrer gentil, de prendre du temps pour tenter de les aider, je me réveillais dans la peau d'un cadavre de plus allongé sur la route derrière elle. Croyez moi sur parole, la légende est fausse, les femmes ne couchent pas avec leur psy. Enfin dans mon cas. Peut-être était-ce du au fait que je ne porte ni chemise blanche, ni costume haut de gamme et que mon canapé pue le chien. Mais une chose est sure, on n obtient jamais ce qu'on mérite, uniquement ce que l'on gagne. 
Et le gentil perd toujours.

Un jour, un déclic s'est produit et j'ai réalisé que j'étais différent de celles-là. Je m'étais moi aussi répandu sur le sol gris, mais moi, j'avais été heureux.  
Alors, je me suis mis à penser à moi et j'ai arrêté d'être le confident, le docteur des cœur brisé, le type bien sous ses dehors complètement dingues. 
J'ai laissé libre ma double personnalité, Docteur Vincent, Mr Vicelard, et ça faisait sacrement du bien !
Ça m'a laissé du temps pour promener le chien, me branler et me souler dans les bars et les discothèques. C'était beaucoup plus drôle. 
De temps à autres, j'en ramenais une qui me laissait faire ce que je voulais. Presqu'à chaque fois, j'étais soul et je le faisais mal. L'alcool tue l'érection. Heureusement et bien que ce ne soit pas suffisant, mes mains sont magiques et je lèche bien parait-il. 
Le lendemain, seul de nouveau, je me branlais en pensant à ce que j'avais raté.
Ça peut sembler pathétique et oui, ça l'était !

Certains diront que la leçon a tiré de cette étrange période de ma vie c'est qu'on ne peut pas lutter contre la nature des gens.  mais je laisse ce genre de conclusion aux plus philosophes d'entre vous.
Personnellement, je me contenterais de souligner que quand les femmes sont absentes de son chez soi, on se branle, et quand l'alcool est absent de son sang, on se branle encore mieux !

Vu qu'il est quatre heures du matin que nous sommes un 24 décembre, je songe maintenant à conclure cette brillante démonstration de mauvaise foi sur l'inanité des relations sentimentales à jeun comme sous l'emprise de substance avec une ou deux phrases toute faites du style "la réalité n'est jamais belle, alors quitte à souffrir, faites vous du mal tout seul, ne cessez jamais d'être fou/peu importe de trouver l'équilibre ce qui compte c'est la chute" mais j'avoue que j'ai depuis longtemps abandonné l'idée de plaire à un quelconque enfant de pute d'éditeur fusse-t-il une éditrice et je vais donc me contenter de répondre à la question simple que ne peut manquer de se poser la gent féminine en ce jour de partage : 
                        
    oui, je me suis déjà branlé mais si vous avez plus de dix-huit ans les filles, vous pouvez malgré tout m'envoyer une photos de vos seins ou de votre cul ou de votre jolie foufoune, pour me rappeler tout ce que j'ai raté ou pour me souhaiter un joyeux Noël, comme vous préférez !
Je vous aurai bien demandé vos yeux, mais ce sont les regards qui m'asservissent et je préfère éviter les chaines. Je suis trop vieux pour mourir.

samedi 30 novembre 2024

Journée parfaite !

Je picole avec deux filles  de 13 à 16 heures,
à la boulangerie, un type s'entrave par accident sur un gamin que ses parents ne tenaient pas
ce n'était pas mérité, mais ça me fait rire car je suis un connard à moitié soul qui
passe une journée parfaite

vincent, tu n'as jamais songé à aller en turquie ? me demande la fille qui voulait se bourrer la gueule
et qui a atteint son objectif en milieu d'après midi
je comprends que je serais moins moche avec des cheveux
J'essaie de lui expliquer que je n'ai jamais été beau mais que j'ai eu des femmes magnifiques
que pour ça, je n'ai pas appris à compter sur le physique et que...
vu qu'elle est soule, elle ne saisit pas bien ce que j'explique, je finis par simplifier mon discours
- quand
on a une grosse bite, on s'en fout d'avoir des cheveux"

morale de l'histoire : il faut savoir mentir aux femmes

au pmu, le soir, encore des verres, une autre fille aux cheveux courts, elle ne suce pas de bite,
bouffe des chattes
ça nous fait un point commun

j'envoie un message à la fille aux yeux noirs, "viens, je bois avec une lesbienne
on fera des blagues homophobes",
bien sur, je le dis à la lesbienne, sinon ce ne serait pas drôle et véritablement homophobe
elle fait "j'ai appris à te connaitre, je sais que tu dis des trucs comme ça mais que c'est sans intention
derrière"
le pmu ferme, elle me traine dans un bar de bobo, la lesbienne n'est pas rancunière
on boit
du vin pour moi, des pintes de blonde pour elle, 
un gars que je connais est fin soul
C'est la merde dit-il en grimaçant, mais il part en riant

La lesbienne rippe dans un bar gay, me propose de la suivre mais je rentre, j'ai du taf, un chien à sortir et
personne qui m'attend, donc rien à fuir

je me connais
si je la suis, le feu va renaitre,

je suis trop con
le feu est toujours là

12H56 environ
la fille aux yeux noirs, je lui dis, putain, je suis toujours sur le fil, je suis à deux doigts de replonger
dans les conneries
elle dit un truc qui veut dire pareil
on est
fait
pour picoler et se marrer
comme d'autres pour faire médecin

22h15, je suis raisonnable, je retourne à la maison en me traitant de petite bite
(je mérite mon opprobre)

et en moi, 
toujours autant de mots d'amour pour personne
"bébé, je vais lécher tes plaies jusqu'à ce qu'elles se referment, t'enfermer dans mes bras jusqu'à ce
que tu te sentes enfin
libre" et d'autres conneries vraiment belles (mais inutiles)

et partout sur le net comme aux tables des bars, je les entends pleurer sur l'amour qui n'existe pas
sur les hommes qu'elles ont choisi et laissé faire et celui qui ne vient pas
(en oubliant celui qui a fait le chemin et qu'elles ont repoussé)

elle sont toutes abimées me dis-je, et jamais elle ne te laisseront approcher, mème pour les réparer, et 
c'est peut-être simplement
parce que tu es trop
gentil, elles pourraient peut-être te pardonner ta laideur, mais pas ta gentillesse
(dans leur esprit la souffrance, souvent, revêt le masque de la passion)

la nuit est là et l'obscurité est si belle
la route m'appelle, et je songe à un visage qui n'existe pas pour me sentir moins seul
à des caresses éphémères, à des étreintes coupables aux yeux des saints
oh oh oh
emmène moi avec toi jolie fille et je promets de t'aimer jusqu'à ce que ton
coeur batte plus fort que le rythme de la vie
emmène moi avec toi, et si tu as besoin d'un menteur de plus, sache que je serai le meilleur
de tous
(et donc le pire)

écrire me dévore et me vole ma folie
tout ça finira mal, mais le plus triste reste que tout ça finira



dimanche 24 novembre 2024

Le jour où j'ai appris la mort de Charles Bukowski

la poésie parfois ressemble à jouer  du violon sous une pluie battante
elle rend l'adversité sublime

de l'alcool dans le sang,
noyé dans des mots et des souvenirs
tu sais ce qui brûle finit obligatoirement en cendres, c'est une loi de la physique
qui prévaut aussi, pour l'existence
mais les rires de l'incendie défient la mort
et les flammes gardent le coeur au chaud
bébé, je suis l'étrangeté qui singularise l'instant que tu vis près de moi
quand bien mème, 
je suis à jamais la cinquième roue du carrosse que tu mènes à la chute du haut de la falaise de ton orgueil

des corps virevoltent dans de mornes étreintes masquées par la nuit qui tombe de fatigue
des verres se remplissent, des bouteilles se vident, rien ne se crée, tout se perd, tout se déforme
au comptoir, je parle photographie avec une lesbienne qui a déjà sucé des queues
rien ne me semble incompatible
tout me parait indestructible
c'est ainsi quand je bois tandis que mes lâches démons soudain réveillés se succèdent les uns après les 
autres dans
mes yeux verts comme
l'éternité sous le soleil printanier

Le jour où j'ai appris la mort de Charles Bukowski
était la première journée de mon premier vrai boulot, après les études, après les sévices militaires
je devais démarcher sourire aux lèvres
porte après porte pour vendre à des innocents des
abonnements aux chaines câblées
Milieu de matinée, à la pause dans le bar en face la société d'esclavage moderne, 
j'ai vu l'article à la une du journal, le roi avait rendu l'âme alors que tant d'autres avaient préféré 
vendre la leur bien avant leur disparition physique
et là, j'ai réalisé froidement
que j'étais en train de rater ma vie 
dès le début, j'ai su
je n'étais fait ni pour vendre, ni pour porter une cravate

Deux jours après la fin de la période d'essai, je suis rentré dans le bureau du chef des ventes
et je lui ai demandé pourquoi il ne m'avait pas viré ?
la raison était qu'il n'était pas doué dans son job lui aussi, pas plus qu'il n'était doué pour reconnaitre ses
erreurs
mème quand celle-ci mesurait 1M80 pesait dans les 70kg et se tenait devant lui la bite coincée dans
un costume de commercial

j'ai arrêté là l'expérience mais ces premières semaines à baigner dans la réalité professionnelle ne 
furent que les prémices  d'une longue série d'échecs et de déconvenues

je n'ai jamais marché sur le bon chemin

(et je n'ai guère fait mieux question accouplement et sentiments mêlés)

Pourquoi je pense à ceci au milieu de la nuit ?

je ne sais

la poésie est tout ce qu'il te reste le jour où tu comprends que tu n'y arriveras pas











jeudi 14 novembre 2024

Ton cul était une banque

Ton cul était une banque et j'ai été le premier à la braquer

c'était le bon temps, j'bandais tout le temps et tu me laissais tout te faire
tout de dire
t'avais ton safeword et le droit de ne pas vouloir, ça roulait bien comme ça
et tu disais,
si l'histoire s'arrête, j'reviendrais te voir juste pour le cul

le cul ça s'fait à deux et nous deux, la dessus ça roulait bien
comme dans une dogdge "Charger" à tombeau ouvert dans un californien désert

et dans ma vie, j'ai tout raté, sauf ton joli corps
que j'ai tordu en deux de plaisir
tu t'es ouverte et tu t'es découverte
vissée au bout de ma queue, léchée telle la déesse que tu étais, t'as pris ton pied
donné le mien
c'était la vraie vie, du cul, du foutre sur ta chatte, des étoiles dans tes yeux de princesse

le cul,
c'est tout ce qui reste quand on sait que l'amour n'existe pas

et la fille dont le mari suce des bites me dit que je parle trop de cul dans ma poésie
alors, pour la corriger, je n'hésite pas une seconde et j'écris un poème qui parle de cul, 
la brat c'est elle !
moi,
j'suis fétichiste des orgasmes féminins
principalement si c'est moi qui les provoque

et
tout ça 
=
provocation du type qui s'approche de la vieillesse et des érections vacillantes

pour contrer les effets du vieillissements, exit la pommade anti-rides
je bosse le cardio
et je bourre les placards de viagra de contrebande, ça m'amuse ce mélange de syllabes - viagra contre bande -

À tout âge l'existence impose de se fixer des objectifs, alors :

ouais je veux encore être le type capable de s'exploser le coeur pour que la baise soit dingue
ouais, je veux baiser une fille né en 2000, sans payer ni la droguer car sinon, dans les deux cas 
ce serait serait un viol,
une fille né en 2000 pour la légende et parce qu'elle sera
beaucoup trop jeune pour moi
une qui dira oui, voudra bien de moi, pas pour me tenir la main mais,
pour un moment collée à ma peau douce
une qui me mettra à genoux pour lui dévorer la chatte et sur un piédestal si je la fais
partir comme ça
une qui me fera mal pour se venger de ses ex et pour me punir de mes délires de vieux pervers
une qui léchera mes couilles, m'offrira une moue boudeuse quand je refuserais de lui lécher les pieds et
réclamera
des trucs chelou de petite chienne à collier, violence griffures et tendresse à go go après

puis on tracera la route en rigolant, et dans la lumière des phares
on trouvera un bar, ou juste
la liberté
et elle dira, c'était pas si mal
et je rirai, oublierai que bientôt, tout ça, la vie nous le volera bien avant que la mort
nous emporte

Les culs, les coeurs, autant de banques et moi, je m'voyais, braqueur
perceur de coffre-fort, mais en vérité
pour toi comme pour les autres,
je n'étais que le kleenex qu'on jette à la poubelle
après avoir essuyé le foutre

nous, les hommes, n'avons jamais que le statut que les femmes nous accordent


lundi 11 novembre 2024

Je me suis branlé vite fait sur ta photo de mariage

elle aussi, brisée par un mec
une beauté
en morceaux
pour un type qui se plaint qu'elle le suce trop souvent
(j'aimerais avoir ce type de problèmes)

"je suis une chienne, mon coeur et mon cul sont pris, tu n'auras pas de photos nue
tu as tout ce qu'il faut sur mon réseau social pour te branler, ne te branles
pas sur ma photo de mariage"

elle est dingue
mais tellement vivante
bien qu'attirée par la mort

elle rit, me confie ses peines

c'est facile d'aimer dit-elle

ça ne l'est pas pour moi, mais je vois ce qu'elle veut dire.

il m'en aurait fallu une comme ça, avant que je ne finisse en warning sur la bande 
d'arrêt d'urgence, la tête remplie de dingueries sales et destructrices

Mais ce sont toujours d'autres qui les chopent et les cassent pour les contrôler et les
retenir
près de leur ennuyante carcasse.
Et ça m'oblige à les réparer (autant que je peux) pour qu'elles puissent s'en retrouver un
pire que le précédent
et elles ne couchent pas avec le réparateur, (la vie est un film porno merdique)

Les mecs, 
C'est comme ça. Ils les détruisent et ils le font parce qu'elles les laissent faire.
puis un jour elles ne savent mème plus pourquoi elles les ont aimé, accepté toutes leurs saloperies
et lavé leur caleçons tachés de merde, mais souvent l'épiphanie ne survient qu'après une rupture et
des torrents de
larmes salées versés pour un salaud

ce type baisait moyen en plus, tout juste lui a t il fouetté le cul avec une ceinture
(mais elle a du lui demander de le faire)
(alors que tout le monde sait que le fouettage de cul avec une ceinture est la base d'un mariage
épanoui)

et pour la petite histoire,
dans la nuit, bien sur que je suis passé sur son réseau social pour me branler
vite fait sur sa photo en robe de marié.
avec elle, comme avec les autres, qu'on couche avec ou pas, il est important de TOUJOURS faire
ce qu'on dit
et de ne jamais se faire choper par celle(s) qu'on trompe



















dimanche 10 novembre 2024

Renforcement mental

c'était un pote à l'époque, il était pas loin de se suicider pour une femme et il avait fini en hôpital psychiatrique

il a regardé le psy au bout d'un mois et il a dit, j'ai compris la solution est en moi.
le psy l'a laissé rentrer chez lui

j'ai jamais oublié
mais malgré tout, un jour à genoux dans une pièce j'ai supplié une femme de ne pas me quitter
et
son prénom, bien des nuits je l'ai hurlé en me jetant contre les murs juste pour avoir mal
ailleurs

j'ai connu la dépression, pris des cachetons, arrêté les cachetons
d'un coup le lendemain de ma cinquième et dernière tentative de suicide ce qui n'est pas
recommandé (l'arrêt comme la tentative)
j'ai bu un océan de vodka avant de me noyer dans la solitude et la branlette sur du porno
gratuit
avec toujours en moi cette putain de phrase, la solution est en moi

comme j'ai n'ai aucun talent, je me suis abonné aux solutions de merde en moi
je n'ai rien réussi, 
rien obtenu
à part une petite maison et l'amour de mes chiens, (de la chance et la bonté innée des chiens)

mais à l'arrivée, 
béni soit l'âge et l'expérience, je peux tirer une leçon de toute cette merde

Ô mon amour,
je me hais de n'avoir su te remplacer, de m'être contenté de vider 
mon coeur de pierre précieuse de tout ce qui le rendait vivant et indomptable
juste pour
survivre
et crois moi quand  je te dis qu'il semble bien que
jusqu'à la fin de ce temps je brûlerai dans le néant de la solitude sentimentale 
mais que tout ceci à au moins le mérite de m'avoir appris
que tout vaut mieux qu'être à genoux à nouveau
devant toi
ou n'importe quelle merveilleuse créature à la peau douce et à la chatte brulante,
qui
serait incapable de réaliser à quel point je suis un être merveilleux et exceptionnel
digne d'être aimé par les plus belles âmes
et ce,
aussi salope au pieu puisse-t-elle être

jeudi 7 novembre 2024

Une lanière de cuir mouillé autour du cou

parfois le truc coule de source
tu rencontres la personne, les regards sont rieurs, les lèvres se trouvent, la sueur finit par coller les peaux
et le feu nait
et ça marche pour un temps plus ou moins long

d'autres fois, 
c'est plus compliqué, 
néanmoins ça finit par se faire, la séduction finit par opérer

ensuite, les gens s'entêtent à créer un schéma sociétal
vivre à deux
2,1 enfants
un pavillon à crédit,
carrière professionnelle, plan épargne retraite, baise le samedi soir et pipe sous la douche en semaine
pour nourrir
l'excentricité sexuelle

j'ai jamais pu souscrire à ça, 
je n 'ai jamais aimé porté des masques
jamais voulu me vendre, l'arrogance me poussant à prétendre que je ne suis pas de ceux qu'on achète
il me faut de la passion
la vraie, celle qui rapproche deux êtres jusqu'à ce qu'ils ne fassent plus qu'un unique feu
celle qui me garde éveillée près d'un corps endormi pour la nuit
l'amour doit être dingue pour me rassurer

Merde,
celles qui m'approchent ont toujours un truc en plus
de la beauté bien sur
de la chaleur entre les cuisses
un truc pur à l'intérieur, (de la lumière mélangé à leur propre de folie, quelque chose dans le
genre)

celles qui m'approchent ont souvent fait regretter celles qui n'avaient pas osé venir

mais elles sont ...

rares

et dingues
et magnifiques
avec un truc pur à l'intérieur
(de quoi pousser un homme sain au suicide après lui avoir offert le paradis)

et les mots qu'elles me disent sont des serments faits de lave en fusion

mais je sais aussi que trop souvent
l'amour finit par devenir une lanière de cuir mouillé serré autour du cou
Plus il sèche
plus il étrangle

et toi
il y avait plus que ton cul entre nous
il ne tenait qu'à ton rire de déclencher l'incendie, le désir coulait déjà entre tes cuisses

et je me réconforte dans le bar tabac quand la métisse me sourit en appuyant son regard
et je me réconforte quand le regard vert de la blonde s'illumine quand elle m'aperçoit tout à l'heure
tout est bon pour oublier les femmes qui s'éloignent et le temps qui (nous tré)passe

personne ne t'a jamais dit ce que je t'ai écrit
hélas, les femmes sont trop habitués aux mensonges des hommes pour croire à mes vérités, tu
ne fais pas exception à cette règle

hey trésor, il vaut mieux que tu oublies que dans mes yeux, tu pourrais 
lire tout ce que tu rêves d'entendre

vendredi 1 novembre 2024

Le battement régulier du coeur qui n'aime plus

Celle-là c'est salut, ok tu viens, ça coule et ça transporte
du cul et parfois des trucs en plus
le reste du temps la noyade
et la fuite
j'ai des errances qu'il faut changer en fulgurances
rien ne m'aide
l'alcool toujours rattrape l'âme égarée loin du comptoir
et toi tu ne m'aimes pas mais ta chatte me désirait
et celle-là ne me veux plus
et les yeux affamés sont pour les beaux et jeunes visages
orages et des espoirs déchus nagent contre le courant dans l'obscurité de tes regards
quand je vole jusqu'en haut, jusqu'aux déçus cieux
je vois briller des soleils au-dessus des forêts de flammes qui ceignent la dévastation de ton
monde intérieur
J'entends le claquement de la ceinture sur une peau offerte
Des symphonies se gravent sur la pierre précieuse de mon coeur
autour, tout n'est que décor mème l'or et l'argent qui sertissent les bagues des esclaves 
derrière les murs des pavillons à crédit
voilà où j'en suis derrière ma façade décrépit
sais-tu que
 le battement régulier du coeur qui n'aime plus
c'est ce qui m'apaise 
 le battement régulier du coeur qui n'aime plus
c'est ce qui me baise
puisque doucement, je me glisse dans l'inconfort tranquille de la solitude
l'amour dingue ? 
des rires et nos mains que suis tiennent sans aucune chaine, de la douceur pour se protéger du froid
chaque étreinte vécue comme un fix,
langue sur nos sexes, mot sales, claques sur le cul, il faut que ça marque,
la stupéfiante beauté en cuillère,  cris et gémissements
moi, laide drogue toujours dure pour elle et
l'un pour l'autre, le plus pure des psychotropes dévalant le long de nos veines bleues roi
nous étions salement accros l'un à l'autre, de si saines addictions, 
mais il arrive que chez l'un, l'effet s'estompe bien avant l'overdose
le théorème du junkie sentimental est tout sauf une science exacte
j'ai cassé son cul et en échange, elle a brisé mon être, pour elle comme pour moi, c'était
une première, je dirais que c'était un marché équitable
le temps détruit nos fiertés, nos arrogances se ravalent et d'effrayants paradigmes perdurent 
tandis que s'estompent nos paradis superficiels
ma langue courrait sur de jolies peaux et maintenant, le soir, c'est le feu de l'enfer solitaire que je 
lèche 
puisqu'il faut verser le sang pour obtenir la paix, nous nous transformons en armes
par peur de finir en larmes, mais aussi effilée soit la lame, toujours elle finit par rouiller
puisque je n'apprends jamais rien
je déclare futile l'équilibre, prétendant que le mouvement sur le fil du rasoir est 
une forme artistique de la chute
un mensonge de plus à mettre au crédit de celui qui est passé maitre dans l'art de la
combustion spontanée alcoolique
Dehors, je louvoie dans une jungle de faux semblants, des visages tristes, des corps vidés de leur
substance, je croyais que me coller à une peau m'offrirait un sursis mais
de tout temps et partout, ce que j'aime me lie à soi puis viole mon âme avant de me délaisser 
et pourtant, une fois réglé le prix de l'échec, de nouveau le désir d'une autre près de moi
peu m'importe de vieillir et de tituber sur le trottoir où je tapine
il semble que nous soyons ainsi, programmés pour implorer la souffrance jusqu'à l'instant où
la vie nous offrira à la mort
écrire aide à cautériser les plaies mais sur le blanc papier aussi  il faut 
hurler si on veut faire des silences de pâles cicatrices
la nuit approche,
                                en moi, subsiste un océan de violence

mardi 22 octobre 2024

Nécessité de la folie

Elle porte sa chemise de nuit préférée
et j'arrache la bretelle droite, 
elle éclate de rire et dit que je suis fou
j'arrache la bretelle gauche, 
et quand je la prends, elle gémit et crie

Dans ses yeux, ma folie peint une myriade d'étoiles

ici ou ailleurs, peu importe le moment,
Certains dont je fais partie
savent qu'il s'avère parfois nécessaire d'être
fou
Pour tenir

samedi 12 octobre 2024

La fille de juge

L'histoire commence dans un mariage vers Paris, en été, c'était une fille de juge, avec un QI de 160
qui plus est, une artiste - musicienne -
son esprit et sa culture navigaient dans des des sphères bien supérieures aux miennes
en plus de tout ça, elle était très belle

pour moi, celle là,
c'était une gageure, mais j'étais drôle et elle aimait ça, en elle je ne décelais aucune prétention
Elle connaissait ses atouts,  elle aurait pu se la raconter, mais elle ne rabaissait personne et ne se
vantait pas
ça faisait d'elle une bien meilleure personne
que bien des gens - hommes ou femmes - que j'avais croisé  
(et je m'inclus dans le groupe)

à un moment, j'ai réussi à lui faire écrire son numéro de téléphone sur mon avant bras
et plus tard quand j'ai voulu l'embrasser et qu'elle a prétendu ne pas en avoir envie, 
en tendant mon bras nu, j'ai fait : bien sur que si, sinon tu n'aurais pas écrit ton numéro là !!!

c'est comme ça que j'ai eu sa bouche, en étant drôle et sur de moi 

un pote a tiré la gueule, car il l'avait dragué aussi et moi j'étais censé être le cinglé
qu'aucune ne veut. Tant pis pour lui,
mes victoire étaient rares et elle embrassait vraiment bien, je ne l 'aurai laissé à aucun autre,
il y avait de la vie dans ses yeux

Au petit matin, je suis parti sur Paris avec elle et sa meilleure amie
j'étais à l'arrière,
on était soul, elle conduisait et avec sa copine elles soufflaient dans des alcootest pour confirmer
la cuite. Ce trajet compte parmi mes préférés de tous mes trajets.

Dans son lit, 
On s'est embrassé et caressé, le jour était levé et il faisait soleil et j'aimais vraiment la façon
dont nos peaux se collaient
hélas j'avais trop bu et je n'ai pas été à la hauteur malgré mes mains dites magiques
et le gout de sa jolie chatte sur ma langue de baratineur

hélas, ce ne serait ni la première, ni la dernière que je décevrai à cause de mon état éthylique du moment

Beaucoup trop d'hommes l'utilisent pour abuser des femmes mais la vérité
c'est que Dieu a créé l'alcool pour que l'homme puisse oublier la femme qui l'a brisé
c'est pour ça qu'on ne bande pas quand on est bourré

Quand on a compris que je n'arriverai à rien, on a beaucoup discuté,
elle m'a parlé d'elle et je l'ai écouté en souriant et sans doute en léchant ses seins de temps à autre
tout semblait simple avec elle, et quand elle cessait de sourire pour devenir sérieuse, ce n'était jamais
ennuyeux

Sans que je ne puisse l'expliquer et sans doute à cause de moi,
Je ne l'ai jamais revue et je n'ai mème jamais échangé avec elle après ça
Mais à chaque fois que je
pense à cette nuit dingue, je le regrette
je crois qu'elle avait le pouvoir de me rendre meilleur





mardi 8 octobre 2024

Poésie de supermarché

je marche dans le magasin
et la fille est belle 
belle à se faire lécher les talons par des hommes qu'elle rendrait chiens soumis
belle à vendre son âme pour elle quand on en possède encore une
et elle parle toute seule, ce qui en fait une reine à mes yeux de cinglé
et j'me dis qu'il faut que je baise
et j'me dis qu'il faut que j'aime à nouveau et bizarrement, je me crois
après tout, j'me dis des tas de conneries mais la plupart sont vraies, 
et mème au supermarché
j'ai le cerveau qui nage dans une folie sombre
le loup efflanqué qui vie en moi à la bave aux lèvres
il appelle à la chasse, il n'est pas fait pour la morosité de la routine

tout est gris puisque
plus rien ne me damne, 
si je me rappelais le nom ou  le visage de mon amour, jusqu'à la souffrance de son absence finirait 
par me manquer, 
ô divine salope
reviens me briser, mème si je priais pour la mort, la douleur me rappelait que j'étais vivant

et la fille s'en va vers un type plus en accord avec ses aspirations
et me laisse avec mes névroses
et tout ce qui cherche à s'évader sous l'impassibilité de mes traits irréguliers
je paye à la caisse et sur le parking, il fait encore jour et il y aura d'autres apparitions pour
me rappeler que dans leurs yeux, je n'ai rien de ce qu'elles aiment
je ne déambule plus ivre dans les rues à la nuit tombée mais ça ne
fait
pas
de
moi
un type fréquentable
et encore moins, beau

et puisqu'il faut parer au plus pressé, 
je ne compte que sur moi, et donc, je sais comment je vais perdre
je suis dévoré par mon feu
je suis anéanti par mes peurs
déchiqueté par mes maux et cris et je parle à des filles qui n'existent plus pour moi
et à d'autres pour lesquelles je n'existerai jamais ailleurs qu'ici

Jolie fille, tu sais
je vous ai toutes vu vous éteindre de plein gré dans des prisons ternes et convenues,  
je vous ai toutes vu vous arracher le visage avec vos ongles après qu'ils vous aient brisé les ailes
et enchainé l'âme
moi aussi, j'ai du sang sur les mains,
certaines que je poussais à s'envoler ont eu leur coeur brisé sans ce ne soit mon désir
mais j'étais celui qui rien n'attachait, je vivais dans un monde intérieur ou il n'y avait de 
place que pour moi,
un homme si vide, qu'il se remplissait de douleurs aussi inutiles que trompeuses en espérant que cela 
donnerrait
         naissance à de la pure beauté sur du papier blanc
et elles 

voulaient me sauver mais j'étais rempli de l'arrogance que procure
sa propre folie autodestructrice
et elles souffraient 
mais je n'étais pas le pire bien que je n'ignorais déjà plus qu'il
est plus facile de vous briser que de vous aimer puisque vous nous laissez faire

et maintenant il fait nuit
et j'écris un poème merdique, éparpillant quelques morceaux de tripes sur l'écran blanc
j'ai toujours préféré quand ça saigne
mais la partie de mon être qui veut vieillir en paix me dit va promener le chien, et trouve un moyen
de t'en sortir, de faire de l'oseille pour tes vieux jours
et l'autre moi, celui qui n'a de cesse de vouloir approcher les plus dingues qui sont les plus belles
voudrait en trouver une qui aime recevoir le fouet et les mots d'amour qui subliment la beauté du corps
et réchauffent celle de l'âme

j'ai côtoyé beaucoup de femmes, pas que pour l'amour ou le sexe
et il faut dire ce qui est,
celles qui aiment pisser dans la bouche des hommes s'en sortent le mieux

















jeudi 26 septembre 2024

Je pense à toi

Tu es à quatre pattes sur la photo, me présentant ton cul nul
et tes longs cheveux
tu aimes les punitions et moi j'aimerais t'en infliger

Il est plus ou moins 18 heures
et je me branle
sur cette photo
de toi, magnifique invitation à sortir sa queue avec délectation

j'aime bander pour toi
je voudrais être vers toi et te prendre dans cette position
tu es le désir et je connais ta folie et ton gout pour la douleur
tu le sais
à quel point j'aimerais
te
pren
dre

je me suis dit que tu aimerais savoir
que je pense à toi

tu es comme ces incendies d'été auxquels rien ne résiste.

samedi 14 septembre 2024

Voici l'un des visages de la défaite

une jolie femme, de l'argent pour bien la traiter et du temps pour la baiser
c'était à peu près tout ce que je demandais à la vie
mais, voici l'un des visages de la défaite, les femmes ne restent pas et il ne reste jamais assez de temps
pour gagner beaucoup d'argent, 

alors
j'ai vécu des moments étranges, comme dans une chambre, avec trois actrices de cul
et une qui dit, si tu nous montre ta bite, la blonde te suce, bien sur, j'étais tellement timide
à l'époque, j'ai gardé ma bite au chaud au lieu de la plonger dans l'humidité buccale

des moments éphémères aussi, j'en ai vécu quelques-uns et si ça n'avait tenu qu'à moi, j'en
aurais vécu bien plus

et tout ça
était
tellement
intense
Beaucoup plus que quand je rentrais tous les soirs pour rejoindre une femme infidèle et castratrice

il y a toujours eu ces nécessités en moi, vivre vite, que l'amour d'une femme m'arrache des
larmes de bonheur,
croire que je trouverai une certaine forme d'équilibre
je suis un homme qui se nourrit d'utopies

et la violence est toujours en moi
en ce moment, je m'abrutis de sport pour tenter de la calmer
je cherche une solution pour ne pas finir à la rue, il faut vraiment que je devienne doué
pour faire du fric,
entre deux névroses, je me dis, trouve quelqu'un, 
mais celles que je croisent sont plus
abimées que moi
et je ne suis rien de ce qu'elles cherchent, elles aiment ce qui les abime

Ça fait 4 semaines que je dors, balade le chien, m'entraine, me branle
j'ai la forme mais je reste laid

l'autre jour, une fille dans les 25 ans rentre dans le bar, visage magnifique, un cul à faire bander Jésus
un sourire franc, à se faire pardonner par la mère de Jésus d'avoir fait durcir la divine queue de son fils
je la regarde
et je me dis, il y a déjà trente ans,
j'étais fou de celles qui étaient comme elle,
ce n'est pas tant cette perfection physique, c'est cette étincelle dans le regard
ça met le feu aux poudres et à mon cœur d'artichaut

la solitude ne permet pas de recoller les morceaux
mais elle évite de s'éparpiller et de se faire piétiner
pour ceux qui aiment le danger, sachez que  les cinglées sont les meilleures à baiser
je ne connais pas beaucoup plus que ça de la vie sinon peut-être que l'humanité est laide dans
son ensemble
et que chaque éclair de bonté ne rachète pas la vilénie de nos actes

ah oui, souviens-toi, 
ils ne tolèrent la différence que si tu es riche et ils la nomment excentricité










mardi 10 septembre 2024

J'avais parfois ce genre de ressenti pathétique

J'avais parfois ce genre de ressenti pathétique :

Tu avais la perfection d’un corps, mais c'est la beauté de ton âme qui me faisait désirer ton cœur. 
Je te voulais comme un trophée pour mes vieux jours, je te voulais comme l’heure de gloire de mon présent
Une flamme folle luisait au fond de tes prunelles et je laissais ce feu cautériser la déchirure de mon être
mais depuis toujours, plus que l'amour, ton addiction était la souffrance morale 
                                    tous nos rires, tu les a assassinés

sauf que :

le feu s'éteint et le vent reprend ses droits

et la nuit je pense à des culs, des seins, à des étreintes sales et violentes
à des rires dingues et à des nuits pécheresses

c'est étrange, avant, il me fallait un physique bien sur
femmes et hommes désirent un physique
mais je cherchais un regard et derrière il me fallait une âme

bien sur il n'y a jamais d'âmes
pas plus qu'il y en a derrière vos prunelles ou les miennes

et maintenant, seul l'instant compte

celles qui viennent sont abimées
par d'autres que moi
(celles qui sont venues disent que je ne suis pas le pire)

le problème n'a jamais été vraiment qu'on cantonne les femmes au rôle de pute
mais que les hommes se persuadent qu'ils peuvent tous se comporter comme des maquereaux

(ça vaut pour un éventail plus large que les relations sentimentales)

un jour, je parlais à une femme que personne n'avait jamais léché dans la cage d'escalier
d'un immeuble quelconque
je trouvais ça tellement triste pour elle,
elle était d'accord avec moi et ne pensait pas que je suis fou


samedi 24 août 2024

La fin en héros du magnifique chien

le chien blanc allait mourir, c'était joué
j'ai prévenu la fille qui me l'avait vendu
il n'y avait pas grand chose à faire.

tous les deux jours je l'emmenai chez le véto qui
lui faisait une piqure. ça me le remontait jusqu'au lendemain, je retrouvais mon chien et il ne semblait
pas prêt à me laisser
mais le jour d'après il était de nouveau mal et je revenais au cabinet du doc
qui sortait dans la rue pour le piquer dans le coffre de la voiture.

Je filais 20 euros au véto à chaque fois mais je voyais bien que pour lui tout ça était inutile, seulement c'était son boulot qui dictait sa réfléxion, moi je suivais mon cœut
il disait : dur de savoir car il ne se plaint jamais mais il n'a pas l'air de souffrir, je comprends que vous ne
vouliez pas le piquer.

je répondais, si un jour votre coktail ne marche plus alors je l'amènerais. on l'anesthésiera avant
je veux qu'il s'endorme dans les bras et ne se sente pas mourir. 

en amérique ils endorment aussi les pédophiles avant de leur arrêter le coeur
avec l'injection. 
Ça me semblait le minimum pour mon chien puisque je ne pouvais pas le sauver,
l'endormir avant de le tuer.

Ça a duré plusieurs semaines. Je ne pouvais me résoudre à le laisser partir
une voix me disait de ne pas le faire.
Quand la piqure faisait son effet, 
je l'emmenais faire une petite ballade en nature.  

Un jour j'ai croisé ma voisine dans la rue.
"comme il vous regarde... on voit qu'il vous aime"
je me suis senti fier

un samedi, 
je l'ai amené dans un coin où on venait souvent à une dizaine de bornes de la ville
La veille je l'avais cru mort mais la piqure me l'avait ramené. On avait droit à un moment
de plus ensemble, dehors. Durant toute son existence, rien ne semblait le rendre plus heureux que 
d'être dehors
avec
moi

comme c'était la fin je le sortais rarement plus de dix minutes, 20 à tout casser
il ne tenait pas beaucoup plus

mais là,
il est sorti de la voiture et il a pris le chemin en reniflant toutes les odeurs

je le suivais et quand est venu le moment de faire demi-tour, il ne m'a pas écouté
juste il m'a jeté un regard en coin
et dans son oeil je n'ai lu que de la détermination. 
il ne voulait pas retourner dans la voiture, il voulait continuer.

j'ai dit OK, je te suis.
et je l'ai fait
quite à devoir le porter ou aller chercher la voiture si jamais il ne pouvait plus revenir
ce moment était à lui et je l'avais compris.

Mon golden était un putain d'animal têtu. 
et je n'ai plus
essayé de le faire changer d'avis, c'était le combat de sa vie, l'ultime round, un manière
de repousser sa mort.
je sentais tout ça
il voulait aller au bout de la ballade et il l'a fait
ça a du prendre 40 minutes et il n'a pas faillit. Mon chien était un putain de héros !

quand on est revenu pas loin de la voiture, on s'est allongé dans l'herbe.
j'ai du lui dire que je l'aimais, et peut-être que j'ai versé une larme.
c'était mon frère de meute. 

on est resté là un moment, tous les deux, il faisait soleil, puis on est rentré. 
comme à chaque fois, je l'ai porté pour le mettre dans la voiture. On avait enlevé les sièges
pour qu'il puisse s'allonger

le lendemain il n'était pas en super forme et cette fois, la piqure ne l'a pas remonté. 
Il est resté prostré sur le sol tout le lundi. je savais qu'il avait été au bout de ses forces
je me suis décidé à l'amener le lendemain pour la dernière fois au vétérinaire.
Je lui ai demandé de me pardonner ce que j'allais faire

Le soir, je me suis couché sur le canapé, il était allongé à côté.
dans la nuit je me suis levé, il était allé dans la cuisine sur le carrelage. Il avait toujours trop chaud
la plupart du temps, il dormait sur des trucs froid. 
il respirait difficilement. je l'ai embrassé. 
je lui ai encore demandé pardon. 

comme il n'avait pas voulu rester près de moi, je suis aller me recoucher dans mon lit.

Quand je me suis relevé, il était toujours sur le carrelage, là où je l'avais laissé, la vie l'avait quitté.
il ne baverait plus jamais sur mon pantalon, ne sauterait plus dans les flaques de boue, ne fuguerait plus
pour aller renifler dans la rue et
ne ruinerait jamais plus l'intérieur d'une seule de mes voitures.

quand je ne pense aux chiens, je sais que nous ne méritons pas leur amour
quand je pense aux humains, moi inclus, je sais que les chiens ne méritent pas ça
lui
Je l'avais eu quand j'étais au plus bas moralement, j'étais une loque dépressive, solitaire, folle
et il m'a donné plus d'amour que j'en avais perdu
il a été le compagnon le long d'une route qu'il a rendu plus belle
j'ai été loin d'être le meilleur des maitres, mais il m'a pardonné toutes mes erreurs

il est mort chez lui, 
dans un endroit ou il se sentait en sécurité et se savait aimé
c'était peut-être égoïste mais cela revêtait une certaine importance pour moi. 

J'ai amené son corps au véto pour le faire incinérer. J'ai payé ce que je devais après
l'avoir posé sur la table. On l'a mis dans un sac blanc, seule sa tête dépassait pour sa dernière caresse
il n'était plus là mais j'ai fait comme si, je lui ai dit au revoir en pleurant
c'était fini

je suis rentré chez moi, et sans doute que là aussi, j"ai chialé










dimanche 18 août 2024

Les fous ne rêvent pas aux princesses

toi non plus
tu n'es pas venue, toi aussi, tu ne viendras jamais
mais ce dimanche-là
ton joli cul et tes gros seins, cette manière de gémir que tu était ma pute tout en te 
caressant comme tu sais si bien le faire
putain bébé, c'est de la lave en fusion qui incendie la forêt desséchée de ma folie

tu as ce truc en plus et ce fut une torture de ne pas te voir enchainée à moi
oh
fallait me prendre et m'arracher le coeur pour l'avaler
fallait coller ta peau à mon désir, tatouer mon épiderme de ton parfum
m 'arracher à moi, me déplier les ailes et m'envoler jusqu'à toi

putain bébé,
dans deux jours, c'est encore mon anniversaire, 
c'est la nuit, presque le matin et j'ai besoin d'un sédatif
je pense à toi car je suis incapable de ne penser à rien et trop de pensées veulent ma mort
rien que ton souvenir me sauve de moi

tu es une si jolie et si précieuse chose
un moment de grâce
une pute sublime, une qu'on aime à en retrouver sa déraison, 
les fous jamais ne rêvent aux
princesses, ils veulent mourir ivre d'amour dans les bras de leur reine !

oh, 
je te voulais dans mes veines, brulante comme l'alcool, dangereuse comme une drogue dure
tu m'as offert une dose de toi
je me la suis injectée pour nourrir ma prose et depuis je pleure de n'avoir jamais eu droit à
mon overdose
tu as scié les barreaux de ma cellule mentale avec ton
désir dingue que je dévore ta chatte et claque ton cul de salope en te prenant par les cheveux jusqu'à
ce qu'il rougisse

putain bébé
je sais tous les mots d'amour que je n'aurai jamais à te dire et ils sont moins lourd
à porter que tout ceux que tu ne murmureras jamais à mon oreille
j'aurais voulu exister sur toutes ces feuilles de papier à qui tu confies tous tes inavouables secrets
et sans parler de moi, les autres, ça me colle la rage de savoir que tu les as laissé t'utiliser et te convaincre
que tu n'es pas faite pour être aimé, quand il aurait été
si simple pour toi de les briser

je suis barge et c'est pas grave de t'avoir perdu sans mème jamais t'avoir, 
je suis laid et effrayant, un putain de zombie boitillant à la poursuite de ce qui lui reste à vivre
je suis presque vieux, bientôt fini
je bande moins bien qu'à 20 ans, faut dire ce qui est
mais putain, tu as fait battre comme aux premières heures de l'adolescence ce truc sanguinolent que je
croyais mort
et je suis là
à sédater mon âme
à coups de mots durs pour oublier la simple évidence, les morsures de ta bouche sous le plaisir repousseraient
le spectre de la mort sure qui me guette et se rapproche en dansant

bébé,
tu as raison, ne m'approche pas, je vais griffer ton âme et la marquer comme jamais
et ta chatte
j'apprendrais à la lécher jusqu'à ce que tu me supplies de ne jamais arrêter

et quand après le jeu de l'étreinte tu te refermeras, nous laisserons la sueur s'évaporer et
j'éjaculerai des mots de passion infinie sur le rouge carmin de tes lèvres affamées d'amour

putain bébé
te plaquer contre un mur et mordre le creux de ton épaule en passant la main sous ta jupe
ce n'est rien en comparaison de ce désir sourd qui palpite à l'intérieur, te révéler la vérité

tu mérites tout l'amour qui puisse exister
rien de moins

et si tu crois que de toi, je n'ai vu qu'un corps
que je ne sais rien de ton désarroi et de tout ce chagrin que tu caches sous tes rires insolents
tu te trompes, toutes tes fragilités sont autant de diamants qui découpent le verre de mon armure
et si tu avais du me tuer bébé, aucune importance, soit la dague et perce-moi de part en part disais-je mon
coeur de chien est pour

toi



samedi 17 août 2024

Bitch !

Bitch
je n'ai jamais vu New York
mais je prétends avoir été partout,
et comme j'ai aimé une femme qui voulait être blanche neige, je prétends connaitre l'amour

il m'a fallu 20 ans pour comprendre qu'en ce temps là
elle était un caméléon
avec le dealer de shit, elle fumait du shit
avec moi, perdant qui rêvait d'être écrivain tout en étant effrayé par l'alcool et la coke, elle lisait des livres
avec le barman, elle buvait et prenait de la drogue

certaines sont plus douées que d'autres
pour nous offrir en surface ce que nous désirons
c'est comme ça qu'elles tissent leur toiles et nous brisent
mais les hommes ne sont pas meilleurs, quoi qu'ils en pensent
les femmes utilisent rarement la violence physique

bitch
j'ai vu Las Vegas
quand je m'en souvient
ça me rappelle l'américaine qui adorait sucer
ça me rappelle que je n'ai jamais rien gagné et avec elle non plus
elle vivait à los Angelès et maquillait des actrices pornos à Budapest cet été là
C'était aussi une stripeuse, et le temps d'une dance, elle fit de moi la star d'une discothèque hongroise à
la mode
cet été là, elle aimait qu'on la prenne par les cheveux et j'étais encore trop timide, un autre
me l'a prise par ses cheveux bruns. Il savait faire et quand tu bosses dans le monde du cul, les notions d'amitiés
à l'ancienne sont très relatives

salope et pute me voila, 
à rouler sur une moto bleue
à dire je t'aime à mon chien 
prêt à tapiner sur le marché du travail quand ce moment de calme s'arrêtera

mon amour, j'ai tué ce sentiment avec la froideur du hitman
malgré tout, la fille avec le gout de la liberté posé sur ses lèvres, elle veille sur mon chemin en silence
elle dit, toujours en filigrane, pas loin, tu es le seul qui ne m'a jamais fait de mal
et la japonaise au dos tatoué, elle laisse toujours des petits signes, à chacune, je lui écris, tu es belle
et je ne lui mens pas

dans mes yeux, l'arrogance n'ignore plus qu'elle a perdu
je dois miser sur la chance
                                            pour escalader le mur de la défaite

bitch
il n'y aura jamais de plage ou fumer des cigarettes blondes avec une jolie pute au corps parfait et
des prunelles insolentes, un appareil photo et mes doigts qui appuient sur le déclencheur, au mieux
ce sera une gâchette pour assassiner la solitude, les seuls cocktails qui me sont destinés sont
molotov, mon âme ressemble à Hiroshima un certain jour de 1945

une brune m'écrit, je suis une garce et je l'écoute jouir et ses amis ne savent pas
qu'elle se fourre deux doigts dans la chatte et les suce dans les toilettes
juste parce-que je lui ai demandé de le faire
il y a un temps pour le jeu et tant de beauté dans nos perversions, la beauté de la vérité
chez vous
rien n'est vrai, rien n'existe, rien ne dure, je vous laisse vos mensonges, ceux qui conduisent
à un beau mariage et à de beaux enfants, votre réalité m'a marqué du sceau de l'infamie
bien avant que je cesse d'aspirer à vous ressembler, c'était une autre époque, les filles
comme elle ne me regardaient pas

bitch
je décide de continuer à donner de l'amour à ce monde
sans doute par esprit de contradiction
ne va pas croire que je suis comme ça, tu me quitterais trop vite,
je n'aime pas être le gentil
la sensibilité pousse à écrire des poèmes de merde
que personne ou presque ne lit et certains peuvent croire qu'être "underground" est une preuve de qualité
je n'ai pas cette prétention, des fois je songe à écrire de la bit-lit pour devenir riche
j'ai l'âme d'une pute et le physique d'un porc, (à moins que les miroirs ne m'enlaidissent par pure
jalousie)

bitch
personne ne cherche vraiment l'amour, 
non,
chacun cherche une solution, l'amour, le suicide, la richesse etc...
rien d'autres que des solutions

en conséquence de quoi,

l'art émerge souvent de la violence de l'existence 
quand la douleur devient trop intense
il devient nécessaire de transcender la mort

bitch, 
tu vois, je suis comme une vieille épouse un samedi soir, je simule, je fais semblant de savoir écrire
des choses intelligentes, alors que si tu violes mon masque, je suis hideux
mais quand je bande bien, il arrive que ma bite fasse 20 cm
et quand, en soirée, je sais gérer ma consommation d'alcool, je peux me révéler très drôle

bitch
je sais déjà ce que tu vas me dire, tu rêves d'autre chose, de mieux que moi
et moi aussi
mais j'ai du faire avec ce que je suis



mardi 13 août 2024

Trop longtemps sans me faire mal

j'ai parfois des errances, des trucs de dingues
des jours sans réussir à poser un mot, à me prendre la tête sévèrement
à cause de ces enculés de banquiers
des connards d'assureurs
de ces fils de putes égoïstes, ces salauds de tous les jours qui oublient qu'on est des milliards sur terre.

Dans ces moments là
je passe des nuits à dormir avec mon chien pas loin pour tenir le choc contre moi-mème
je me souviens avoir eu des femmes extraordinaires
et j'oublie être principalement tombé amoureux d'autres, extraordinaires aussi, à leur manière
mais celles-là m'ont plombé au lieu de me sauver, se révélèrent être chacune un morceau de béton lié
à mes pieds tandis que je tentais de nager jusqu'à la rive du lac de ma folie intérieure

les gens m'oublient maintenant
leur vie change
ils m'oublient
c'est comme ça
Mes amours se sont fracassés sur sur d'autres plus méchants que moi
les amis ne me trouvent plus assez bien
pas grave
sur ma petite moto bleue
je suis deux fois trop cool quand je roule vers l'horizon
lonesome cow boy de mes deux qui se fout des autres, à son tour

la fille qui me fascine m'envoie une photo de son cul dans une culotte noire
elle mérite le fouet
elle reçoit le fouet
mais c'est un autre qui le lui administre
les femmes aiment le sexe violent
mais ça ne signifie aucunement qu'elles l'acceptent avec
n'importe qui

mon âme brûle
mon coeur me fait mal
je n'aime plus rien, plus personne, j'expérimente le vide intérieur

J'ai envie d'une femme trop jeune
petite pute viens sucer ma queue. 
viens à quatre pattes avec un sourire de chienne sur tes lèvres rouges

Je suis resté trop longtemps sans boire
trop longtemps sans me faire mal
trop d'errances

mon goût pour la souffrance hurle et les femmes s'en foutent




mercredi 24 juillet 2024

Nourrir le monstre

je n'étais pas venu pour parler d'elle mais il me dit, 
elle a planté tout le monde et elle manipule
il est tellement déçu d'elle
moi je dit, je t'en dirais pas du mal, j'ai été heureux, j'ai laissé tout ça derrière, elle a dit tellement de choses méchantes sur moi après la rupture
"elle casse tous ses ex" répond-t-il
Je crois que c'est pour ça que j'ai réussi à l'oublier, parce qu'elle me mettait au mème niveau que tous
ceux qui l'avaient brisée, moi je me voyais comme celui qui avait tenu les promesses que d'autres lui
avaient faites, je méritais plus 
de considération, du moins, me semblait-il (mais c'est toujours pareil, on n'a que ce qu'on gagne, jamais
ce qu'on mérite gna gna gna)

il me raconte le pervers narcissique de plus sur un parcours bien fleuri, qui l'a traité si mal, un queutard
et d'autres trucs, tout ça me laisse froid, mème pas désolé pour elle, j'avais trop
donné, elle a gardé ce que j'avais de meilleur en moi, faut pas m'en vouloir, je sais si bien devenir
de glace, j'ai appris à le faire dans l'enfer de la dépression

il a l'air de plus trop l'apprécier 
et moi j'avoue, j'ai ma petite goutte au fond du string, je lui avais dit, à la fille, que ça se passerait
comme ça
qu'elle se tirait de notre histoire pour de mauvaises raisons
que dans sa vie, elle voulait trop passer pour la victime
etc... etc... 
si je voulais, j'imagine que je pourrais en rajouter sur elle, 
mais je n'en vois pas l'intérêt, j'aime principalement ce qui me procure du plaisir et maintenant
je n'ai plus ni chagrin, ni colère, donc aucune motivation pour la revanche, je dis tant pis
quand il dit qu'elle a vraiment vrillé

après nous, 
elle était devenue une reine de la nuit, ce qu'elle désirait, et tous la voulaient
et dans sa bouche, j'étais le malsain manipulateur
et je laissé faire, comme si je savais déjà que cette heure viendrait
un jour j'ai regardé sa mère
un autre jour j'ai regardé sa soeur
pas besoin de  chercher à me venger, elle le fait très bien pour moi disais-je
peu importe que les deux me croient où non

je ne pensais pas si bien dire, que ce moment viendrait, à vrai dire je ne courrais pas après,
je voulais juste m'en foutre, on se sent toujours bien quand on s'en fout, et un jour
j'y suis arrivé
on y a arrive toujours, tout est question de patience et de volonté
(et parfois de jolies petites chattes à lécher)

mais je suis là, à l'écouter me dire qui elle est devenue et me confier sa déception
et je suis comme un sale gosse qui déguste la barre de guimauve qu'il vient juste de
voler, et je n'éprouve aucune honte à mes sentiments fort peu chrétiens, je l'avoue sans rougir
et quand je pars
je n'ai rien qui remonte, ni pincements au coeur ni regrets, simplement je me suis plus léger
comme le serait sans doute un type soulagé de ne plus être tout seul à porter un lourd secret, une vérité

le soir, je vais courir, à mes côtés, 
le chien est mon seul amour, il chie dans l'herbe et traque le lièvre sans succès
je pense à la fille qui hier, m'a laissé une photo de sa main dans sa petite 
culotte
rose
je pense à mon âme soeur, blonde magnifique de Prague, les yeux bleus, qui a choisi le chemin tracé
plutôt 
que moi, mon unique regret sentimental, il en faut toujours un
je pense à la fille au cul rond qui gémissait si bien sur ses messages vocaux, j'aurai pu l'aimer à la folie,
mais je ne suis pas créé pour être aimé
je pense à celle qui m'a écrit -on va commencer par des insultes et de très bons coups de reins et si j'ai aimé
je t'accorderais tout le reste (la violence controlée)-
je pense que je vais mieux
je pense que je vais bien
c'était si nul de chialer, une perte de temps, c'est pour ça que je hais l'amour, à cause du temps passé
à se reconstruire, temps perdu perdu perdu, qu'on ne retrouve jamais peu importe l'espoir le plus fou
qui renait quand tout finit par cicatriser

il y a des filles qui m'écrivent, 
à cause de mes mots
à cause de ma douleur
à cause de ma folie
des filles qui ne me disent pas je t'aime, des filles qui ne mentent pas, des filles qui manquent
de quelque chose, d'un regard qui les voit dans leur ensemble, de caresses incendiaires et de mots
brûlants, parfois elles se fichent de l'amour, parfois elles croient qu'elles ne sont pas faites pour
être aimé, à tort, elles ne savent pas choisir, c'est tout
il y a des filles qui pansent les plaies, apaisent la brûlure, des filles qui m'écoutent crier ma peine sans
me juger, des filles qui effacent la laideur de mon être, rendent beau jusqu'à mon visage

je suis ce que je suis et en moi, souvent, la nuit, un monstre hurle et un homme brisé
s'écroule

nourrit le monstre me dis-je et laisse crever le perdant


samedi 20 juillet 2024

Echec au max

Ce que je pense de ton cul, c'est qu'il est magnifique
tes seins énormes
je les lécherais des heures
cette photo dans ma boite me laisse les mains moites, 
tes fesses bombées, les griffer et laisser mon prénom
en lettres de sang sur ta peau, ça me fait tripper, je vrille souvent avec des idées sales
faut pas m'en vouloir, j'ai perdu la raison plus facilement que ma virginité mais
au bout du compte, je reste un mec gentil qu'on oublie et qu'on quitte après l'orgasme

c'est la nuit et je me touche pour ton cul,
t'es belle et moi je suis seul chez moi, la bite à l'air sur un fauteuil en cuir bleu, j'ai envie de fumer,
envie de boire, envie de ces trucs que j'ai arrêté et de baiser aussi
fatigué de cette réalité biaisé, le vrai visage de l'échec se mate dans un miroir fêlé
je me flagelle au lieu de TE flageller, si tu m'veux tu m'prends, si tu m'veux plus, tu m'rends

je compte pas pour grand monde et c'est pas bien grave, depuis toujours moins une fois
je vis incomplet, faut juste arrêter de se poser des questions, comprendre qu'il est inutile
de chercher à colmater les brèches
avant-hier, mon plan cul me dit qu'elle a besoin d'un uber-bite, y a des trucs comme ça
qui réchauffent du caleçon taché au coeur mort, économisent des années de couteuses thérapies

À midi, je vais au bar en moto pour pas trop boire, j'en suis réduit à ça, faut que je me mette des obstacles
pour minimiser ma façon malsaine de ruiner ma santé, putain, j'aime tellement ça
jouer avec le feux et me noyer dans des yeux verts,  mais faut que je me restreigne
que je m'astreigne à mon bien-être
ce soir je vais courir et le coeur fait ce qu'il a toujours fait, il bat trop fort
et je sais bien que c'est un truc comme ça qui me tuera, le poids de la folie finira bien par m'écraser

la drogue, ça n'a jamais été mon truc, et les femmes, j'ai jamais vraiment été leur truc
mais quand je croise mes ex, je me souviens à quel point elles étaient magnifiques
je me dis, ah ouais quand mème ! j'ai eu ça ! 
et les flammes sont encore dans leurs yeux, parce que quand je le voulais, dans le lit et
hors du lit, j'étais sacrement bon, faut juste me laisser approcher et me coller pour s'en rendre compte
le mois dernier, la brune sublime avec le gout de liberté sur ses lèvres me dit :
jamais aussi belle, que quand j'étais avec toi
et la fille du soleil levant est mariée maintenant mais like toutes mes publications sur les réseaux sociaux
souvent je pense à son dos tatoué jusque dans le générique d'un film de Seagal,
merde, je suis tellement
usé de vivre dans les souvenirs, pour fuir mon enfer, j'ai besoin
de tracer une voie pavée de bonnes intentions
et de poser là de l'or et des jolis culs
(comme le tien),  
faut regarder en face la mort des illusions, mon heure est passée
j'ai raté ma chance, surement par peur et pure paresse 
je refuse de faire le bilan, me planque pour ne pas affronter la réalité, les traces de moi, t'en trouveras surtout
au fond de la poubelle dans des mouchoirs en papier
je devrais prendre la route, mais je perds le temps qu'il me reste à gratter les croutes jusqu'au sang 

t'es trop vieux
t'es trop vieux
t'es trop hideux
t'as trop de mal à survivre dans ce tête à tête avec toi-mème
tu quémandes un 69 à l'existence mais peu importe le véhicule, les têtes à queues t'envoient dans le décor
voila ce qui hurle dans ma tête, le gout pour dépréciation, personne n'est meilleur que moi
pour clouer mon âme sur la porte d'une grange délabrée, quand je me quitte, jamais je ne me manque

je laisse un message pour un camping-car, ça pue l'arnaque et j'ai plus le fric, mais j'aime
bien rêver à des trucs impossibles
je trouve toujours des solutions pour me pousser à bouter la réalité hors de moi, créer un truc
que je n'hésiterai pas à foirer, c'est tellement plus simple de perdre
je pensais que j'irais vite
que je grimperais en haut
j'étais pas fait pour penser

bébé
prend ton rouge à lèvres et écrit que tu m'aimes sur tes seins de pute
branle-toi et endors-toi en me détestant, je suis la salope qui vit dans ton jardin secret
l'amour aussi, tu finiras par t'en débarrasser, si on veut aller loin, faut voyager léger

4H15  le chien ronfle sur le canapé,
j'écoute en boucle la chanson entrainante d'une gamine avec sa petite gueule de chienne perdue 
sur la télé grand écran, je me dis qu'elle doit bien lécher les couilles
j'vrille encore, j'suis seul seul seul, échec au max, j'ai pas de solution pour inverser la tendance
j'suis pas parti pour crever sur une piste de danse dans un costume à paillettes argentées

je devrais aller me coucher mais j'ai mieux à faire (bien que j'aurai préféré avoir mieux à foutre)
sur l'écran de l'ordi, j'aligne des rails de mots histoire de sniffer la nauséabonde odeur de ma déchéance,
écrire c'est poser un flingue chargé et armé sur ma tempe, quand d'autres trouvent la paix et 
le sommeil du juste, c'est avec une futile insistance que
je fais gicler ma cervelle sur la page blanche 
sans doute est-ce du à mon attirance pour la nuit, ce qui ne me tue pas m'ennuie

un sourire mauvais vissé sur mon visage laid, je glisse deux doigts dans la chatte de la poésie, 
celle qui mouille
doit gémir