mardi 12 janvier 2021

Des fois je suis sale, mais le plus souvent je suis seul

quand vient la nuit quelque chose se met à brûler à l'intérieur de moi et je deviens glacé
je tends le bras et main ne tremble plus
 
s'il faut écrire, si ça me prend, 
en habits de super héros, boxer et t-shirt du jour ou la bite à l'air, le bide sorti 
nu comme un verre de poésie rempli à ras bord
je boxe avec les mots, me voici rugissant sur le clavier et je met Dieu KO avec un bel enchainement foie/menton, mon crochet c'est de la balle, il faut bien ça pour que je lui pardonne deux ou trois trucs
du quotidien
et voilà que le perdant s'auréole de la gloire des vainqueurs
et j'embarque la sainte qui en marre d'être vierge au visage immaculé, pas une tache de foutre ne sèche sur
ses joues, pour une
virée d'enfer dans les profondeurs obscures de mon caleçon histoire de rencontrer 
le serpent qui vit là, 
promise au paradis, artifices, ciel de la baise, je la veux qui s'abandonne puisqu'elle prie pour finir crucifié sur mon plumard
 
Pose un flingue entre mes deux yeux, prend le pouvoir jolie fille, ce qui se prend est gagné, rien
ne se mérite, tout se gagne, tu  te donnes à fond quand je te donne au fond, ne baisse pas ta garde
pour autant

j'écris comme un dingue privé de cul depuis trop longtemps,
je trouve cette partie de mon histoire personnelle
                    dommage
je vis l'abstinence forcée comme un joli gâchis, un poil immérité mais j'y ai mis du mien j'avoue
n'empêche que
quand je bande bien ma bite fait 20 cm bébé, et mon déhanché avant/arrière claque sévère et profond
mais le plus beau c'était mon cœur, je suis sur que tu aurais aimé le connaitre
avant que je le casse et que j'en piétine les éclats juste pour être sur qu'il
ne
battrait
plus
ja
mais

ne me demande pas d'amour, une autre m'a déjà mis à terre, ça te fait moins de boulot
j'ai mordu la poussière et la lumière que j'avale se nomme folie mais n'étanche pas ma soif de corps offerts

et toi tu es si seule à l'autre bout de ton écran  et ce qui vibre est un téléphone portable dans ton sac à main,
pas ton être fragile allongé près de ton sac à vin qui ronfle pendant que tu refuses d'accepter l'idée
folle
que tu
mouilles pour moi
 
oooooooooohhhhhh tu pourrais m'envoyer des photos de toi nue et me chanter les louanges
de l'infidélité, pas une chaine que ta chienne dirais-tu et ça me rendrait fou de ta peau
et je serai asservi par le désir violent de lécher tes lèvres, tes seins, ta chatte rose
 
oooooooooohhhhhh musique calme pour exprimer la nostalgie
oooooooooohhhhhh guitares électriques débridés pour exprimer la colère
 
et cette beauté là me parle du fouet en riant, 
j'arbore un sourire désolé là où le vert des mes yeux se voudrait dérangeant, 
lacérer mon épiderme serait inutile magnifique modèle,
la douleur,  c'est sous la peau qu'elle se cache pour croitre
tu le sais mieux que moi, 
j'en suis persuadé sans aucune raison véritable sinon croire
que tu as compris il y a longtemps que l'amour n'est pas un acte déraisonnable quand on l'envisage comme son
propre
sui
ci
de
 
je rêvais du fric pour la liberté qui l 'accompagne en dansant et d'une petite voiture de sport rouge 
avec sur le cuir marron des sièges
une pute beaucoup plus jolie que ce que m'autorisait mon visage, mini-jupe, bottes et bas
noirs, inutilité des sous-vêtements, lèvres et paupières peintes
les femmes m'ont tout appris bébé
et un visage n'est rien, il leur faut toujours quelque chose de plus
et quand elles savaient ce dont elles avaient besoin, je devenais plus beau que cet enfant de salauds
nommé Apollon
 
ô elles sont si belles que mon ventre s'ouvre en deux pour elles
 
les femmes m'ont tout appris bébé, les pires étaient les meilleures et les plus dingues, les
plus
in
ten
ses
elles écartaient les cuisses comme elles descendaient les verres, avec effronterie
 
j'ai croisé des
épouses qui devenaient trop sages, espérant qu'ainsi le père de leurs enfants les respecteraient
amères désillusion les attendaient quand tombaient les masques qui abritaient les milles et une tromperies
de celui qui avait juré fidélité devant l'autel des beaux serments

j'ai moi aussi laissé mes peurs s'endormir dans les bras des jolis mots jurés les regards noués

ô, croire à une promesse, c'est choisir une mort
 
Je regarde les yeux avec le secret dessein d'apercevoir quelques âmes qui se cacheraient là de peur 
d'être
découvertes,
même quand il s'agit de mon reflet dans le miroir
ça ne sert à rien, je me brise encore avec l'espoir 

ce qui est cassé n'est pas beau
ce qui est cassé n'est pas solide
ne parie pas sur moi, je suis les larmes que tu ne voudrais verser pour rien au monde
l'eau de vie qui s'évade entre tes doigts aux ongles vernis
le caillou dans ta chaussure à semelle rouge
le grain de sable dans les rouages de tes pensées impures

des fois je suis sale, mais le plus souvent, je suis seul

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