il y a eu des corps
des corps qui abritaient bien souvent des cœurs blessés, des esprits attaqués par la folie,
aussi déchirées que puissent être ces âmes
- des putain d'âmes défaites dans des corps de femmes faites putains-
elles étaient des murs
de pierre
face à la tempête qui dévastait mon être, (celles-là me protégeaient de moi)
Ceux qui ont inventé les Dieux manquaient d'amour
et les dieux se jouent de moi mais
il y a eu l'amour aussi et c'était comme tenir une queen flush au poker,
ça dure le temps d'un tour de tapis.
Je suis la pierre précieuse qui ricoche sur ton océan de larmes disais-je
(avec peut-être des mots plus sales)
l'amour est une luxure que je ne peux plus m'offrir
les caresses sont des mensonges que les bouches n'ont plus à prononcer
ô toi, tu nages au sein d'innombrables souffrances
ton sourire est un poignard et
dans tes yeux dansent mille façons de tuer
ça me donne envie de te lécher
Je sais de quoi tu manques
tu voudrais qu'on t'ôte cette peau
et qu'on embrasse doucement tout
ce qui se trouve dessous (qui a tant besoin d'une chaleur autre que celle de l'étreinte)
la beauté n'est pas la malédiction que tu crois mon ange
elle te rendait juste plus dangereuse à leurs yeux aveugles
alors ces hommes t'ont brisée ou ont cherché à le faire
mais laide, de toi, ils n'auraient rien vu de plus
(les hommes ne vont jamais plus loin que leur image dans le regard des femmes)
la malédiction, c'est le besoin d'amour
ce serait si simple si
les
corps
suffisaient
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