mercredi 27 février 2019

Ta chaude petite bouche enroulée autour de ma queue

Ta chaude petite bouche enroulée autour de ma queue
c'est de l'or
et ça vaut plus que toutes les réussites
je laisse au monde les stocks options, les dollars et les lingots d'or
pour tes pipes monumentales et goulues

ta petite gueule de pute en chaleur qui adore sucer
enroulée sur ma vieille queue de pervers fou
ça vaut plus que toute la folie ironique de Wharol
plus que tous les incroyables tags de Banksy

et ouais BB

moi, si creux, c'est quand tu m'vides que je m'remplis
c'est quand t'es là pour en tirer un que j'vaux l'coup

pas de fric et no futur, punk prostituable de la poésie sale
je manque de ta bouche d'héroïne sexy, j'te veux en intraveineuse
t es mon manga à moi, la touche artistique à toutes mes formes de déviations

j'peux profiter de ton sommeil pour renifler tes p'tites culottes sans m'sentir coupable
Dieu sait bien que c'est excitant d'être malsain quand on baise
Dieu bande quand il te regarde sucer

reine et roi là où toutes les morales ont échoué
faudrait que tu te pointes pour me confirmer
dans ma certitude que tous mes mariages qui n'ont pas eu lieu
auraient été foireux
que tous mes échecs professionnels et artistiques sont une forme étrange de réussite
que chacun de mes pas était nécessaire pour que je puisse finir
dans ta brulante cavité buccale

j't'en prie BB, j'sais pas où t'es, j'sais pas ce que tu fais ni qui tu baises
et je m'en fous, ni toi, ni moi, sommes faits pour ces chaines là
                         mais tu m'rends vivant quand tu t'approches
                         et que tu colles ta peau sur la mienne
et là, j'voudrais que tu te pointes avec ton sourire et tes yeux allumés
viens lécher mes couilles et mon âme
et j'te dis ça avec tout le pas d'amour entre nous dont j'suis capable
tous ces trucs qu'on se fait
ta bouche et mordre tes seins et le reste
ce sont de saines occupations pour ma santé mentale
ça me garde en équilibre sur le fil du rasoir
ça maintient ma trajectoire
là où tes mes histoires sentimentales n'ont jamais su, finalement, me rendre meilleur

tant de gens s'endorment auprès de leur amour en rêvant de baises dépravées
pas nous BB
pas nous...










lundi 25 février 2019

pourquoi planter des fleurs dans son jardin si on se fait enterrer ailleurs ?

pris par la nécessité
de jeter l'encre
je me dis qu'il vaudrait mieux que je me concentre
sur des activités moins dangereuses
comme
baiser avec une cinglée psychopathe
plutôt qu'avec une feuille de papier blanc

tout ce qui brûle finit en cendres me dis-je, mon tour viendra trop tôt
et le vent me dispersera

en moi s'ébattent d'immortelles salopes
accouplées à une connaissance trop vive de l'alcoolisme et du suicide

parfois
je suis usé d'être le plus dingue, le plus effrayant
mais c'est juste parce que je ne possède pas assez de fric pour me permettre
d'être excentrique
et auto-destructeur

quelque chose cloche en dedans
quelque chose de malsain a pris le contrôle

depuis que j'arrête de boire ou presque
tu n'imagines pas combien j'ai envie de me défoncer

c'est la peur de mourir qui nous fait stopper l'alcool
c'est le vide intérieur qui nous conduit au premier verre de trop

les vrais poètes finissent bouffés par les vers
mais je pourrais aussi être le morceau de toi qui manque
l'éclat de lumière qui boucherait le trou dans ton regard

L'homme a inventé Dieu parce qu'il sait que ses actes méritent un jugement
si tu décides de boxer
fais le pour le titre
et souviens toi que la sécurité est une notion illusoire

courir dans la lumière peut paraitre vertueux mais
personne n'est dupe,
il y a toujours un moment où il faut donner son cul




samedi 23 février 2019

les groupies ne sont plus ce qu'elles étaient

La blonde qui sait pas quoi faire de ce qu'elle écrit
vient me parler et elle dit
que ça va pas marcher, qu'elle ne va pas m'envoyer de photos d'elle à poil

les groupies ne sont plus ce qu'elles étaient

- il y a vraiment des filles qui t'ont envoyé des photos d'elles nues ?

- oui, et tu peux envoyer tes poèmes à plein de revue de poésie

et ma réponse l'enchante, enfin la partie liée aux poèmes et revues surtout

et le soir je sors et je bois de l'alcool vert fluo
avec la black magnifique et mon pote qui sait pas s'il doit la draguer
ou se taper la blonde qui elle est en morceaux ce soir, fatiguée par sa semaine
de boulot
et les cassures au fond

et les serveuse qui me détestaient pas tant que je voulais le laisser croire
m'adorent maintenant qu'on a passé
une soirée à rire, boire et parler de cul sans que je ne tente de leur toucher les seins
ni le postérieur, parce que parfois, bourré ou non, je sais me tenir plus que je veux bien le laisser croire

et 1m77 de chair brulante m'achète des bijoux sur un site de vente en ligne chinois
et elle râle, putain deux heures trente de métro par jour que je pourrai passer à baiser

et j'ai pris un nouveau chien et je lui dis, ta mère était une salope qui s'est faite fourrée
par le premier mâle qu'on lui a présenté et il me lèche les doigts
et je lui dis, non ta mère était une fille bien qui a fabriqué un chiot magnifique
et il me lèche les doigts
bordel qu'est-ce que j'aime les chiens
les relations sont si simples avec eux
tu laisses le pâté en croute sur la table basse du salon et le chien bouffe ton pâté en croute

et je regarde la lune et le soleil et à chacun je dis

                                       va ou tu veux, mais souviens toi d'où tu pars

et j'aimerai bien qu'une fille vienne lécher mes couilles et les plaies aussi
mais personne ne vient
mais,
(paraphrasant à ma sauce et sans vergogne le grand génie Heptane) toujours pas de nouvelles de mon
                              dealer de viagra indien

et les plaies saignent et sentent mauvais, ne cicatrisent jamais
et il faut apprendre à vivre avec, à composer avec soi mème mais se persuader à raison que son passé
n'a jamais que le pouvoir qu'on lui donne, ne le désarme pas, ne le rend pas moins dangereux
la plupart d'entre nous ne sont jamais que leur pire ennemi
tout comme moi

en règle général je ne bois que le weekend, ainsi
j'ai l'impression d'être un looser différent de la semaine

man, l'alcool est une putain de défaite
woman, ma vie aussi je crois bien

et
petit message personnel,
c'est ta petite gueule de pute que j'aimerais bien tenir en mes mains là tout de suite
ta jolie petite gueule de pute insolente et je te dirais

suce mon coeur  jusqu'à ce que je te gicle des litres d'amour en pleine face

et tu me ferais ce sourire mystérieux que tu sais si bien faire
et comme toujours je resterais sans voix et la victoire serait tienne
ouais





vendredi 8 février 2019

Pervers sentimental (J'écoute de la musique et je rêve d'une très jolie fille en soutien-gorge noir)

Parce que celles qu'on n'aura jamais sont les moins dangereuses
j'avais prévu de me branler en pensant au joli cul de Miley Ciyrus
pour assassiner les dernières heures de l'éveil et
comme d'habitude, d'une seule photo de toi,
tu es passée chambouler ma vie et mes habitudes de vieux pervers fou pour toujours et
JE
n'écris pas de poème d'amour
l'amour pour moi c est mort et enterré/ma poésie est sale et violente, manque de romantisme
mais
sans doute que tu mériterais tous ceux que je n'ai pas écrit
et ceux que je n'écrirais jamais (ni à toi, ni à une autre)
tu sais beauté à la jolie bouche en forme de cœur
quand un écorché vif fait un striptease, c'est toujours un morceau de chair
qui tombe sur le plancher
je voulais être le genre d'homme qui ferait mouiller la sainte vierge
rendrait infidèle à Dieu la plus croyante des religieuses
je voulais ôter des voiles pour tirer de longs cheveux
blonds
bruns
roux
trousser des robes longues et
aussi des jupes courtes de femmes adultères
chercheur d'or dans des fleuves de cyprine
je voulais de l'amour, de celui pour lequel on peut crever de sa propre main
quand on le perd,
j'étais dingue à ce point
et toi, tu es juste plus que tout ça, tu es aussi cette diablesse qui se délecte
de son incroyable pouvoir sur moi
tu sais beauté
cette nuit,
cette photo de toi, icône sensuelle, dans ce soutien gorge noir
ta bouche parfaite en forme de coeur
c'est plus qu'une religion pour moi
dans l'obscurité terrestre, je me souviens
tant d'alcool en moi tellement j'étais terrifié à l'idée d'approcher
ce joli corps, pris dans le sourd et immuable désir
d'en faire une bible et non une cible
bien sur tu sais ce pouvoir sur moi, ce lien qui ne sera jamais une chaine
chaque parcelle de toi, une prairie secrete
ta bouche qui un jour s'enroula autour de ma queue
tes yeux mème pas vert quelle insolence
ton joli cul musclé et là, sur mon téléphone, délicieuse surprise
pour
te faire pardonner de ne m'avoir pas rappelé le mois dernier
tes petits seins blancs sertis de dentelle noire m'asservissent une fois de plus,
et maintenant tu as une autre vie et je suis juste un petit quelque chose caché
une coupable omission à ta réalité
et ça me va très bien, c'est plus que la plupart n'auront jamais
et tu es si jeune mais une femme aussi
moi, si vieux, cassé en une multitude de morceaux sales et rouillés
et cette part qui n'appartient qu'à nous, c'est de l'or
quelque chose qui me tient chaud quand je suis seul
allongé sur le canapé gris sans sommeil à chercher une raison de
tenir la distance demain aussi
jouir dans ma main,
reposer le couteau loin de mes veines

quatre heures du matin, hypnotisé par sa photo
j'écoute de la musique et je rêve d'une très jolie fille en soutien-gorge noir

je m'imagine magicien des mots
et toi, reine de ma folie, autre vie autres dingueries
toi qui te n'es jamais donné totalement, on ne te prendra jamais à moi
et bien sur que j'imagine des trucs teintés de mon gout pour la débauche corporelle,
mais pas tant que ça
un collier de cuir sur ton cou peut-être et des mots qui parleraient de ta beauté
et de mon désir de t'entendre crier ton plaisir
des trucs comme ça
des trucs un peu plus beaux que, enfant du porno et de la poésie sale, je ne fais/dis pas toujours
à celles qui m'ouvrent leurs corps
et
chaque effluve de ton parfum près de moi justifie chaque instant de ma vie jusqu'à toi
et si tout devais recommencer, je ne devrais rien changer
chaque pas, chaque mot, chaque échec engendrant son lot d'autodestruction timide
devrait être le même jusqu'à enfin retrouver mes lèvres sur les tiennes
et merde, voila que j'écris des trucs à la guimauve
sucré, pas de sang, pas de foutre, pas d'envie suicidaire
comme si cette bouche parfaite me rendait meilleur
putain, j'ai oublié que je pouvais aussi éprouver quelque chose de chaud, d'étrange au
milieu de mes errances
tu sais beauté à la jolie bouche en forme de cœur
quand un écorché vif fait un striptease, c'est toujours un morceau de chair
qui tombe sur le papier glacé et
parfois, c'est un bout de cœur
Pervers sentimental est un surnom qui me va bien
                                 dixit la fille avec la bouche en forme de cœur
                                          La Fille avec la bouche en forme de cœur....

samedi 2 février 2019

faudrait pas que je reste tout seul avec moi-mème

Elle vient me parler à la nuit tombée
elle dit qu'elle n'ose pas et qu'elle ne reviendra pas
comme si j'étais quelque chose de spécial
et ça parait si dur à croire, qu'on n'ose me parler
car moi je vois dans le miroir
ma sale gueule de déjanté qui s'accouple avec la
bête qui vit en lui
elle dit que je la fais fantasmer, que je dois être plus
jeune que je prétends
que j'écris des choses magnifiques
et je songe
qu'elle ne m'a jamais vu soul et fou
perdu aux comptoirs
avec mes blagues de cul pourries
mes yeux rougis
et le désir sournois de me faire mal
elle n'est pas là quand je suis ce type lourd/dingue
une parfaite justification du féminisme à lui tout seul
dans la vraie vie, les femmes me désirent peu et moins longtemps
que je ne le voudrais, on a tous notre croix à porter,
je me dis que je suis incompris, ça m'aide à tenir debout
elle dit
je ne suis ni blonde... ni de l'est... ni bien foutue
mais j'ai envie de l'alcoolique que tu es
et je me dis woow et je songe à toutes celles
qui m'ont lapidé l'âme, déchiré en deux, en quatre
qu'elles aillent se faire foutre, il y a encore
des femmes qui ont envie de moi, enfin
au moins une
                    et
je réponds tout ça finira dans un poème
- tout finit toujours dans un poème -
et je songe à Dan et à Charles qui léchaient les flammes
et lâchaient le feu en quelque lignes
et je vois s'éclaircir ma nuit et je me dis qu'elle ne saura
jamais le bien que peuvent faire ces quelques mots
dans l'obscurité, l'étincelle qu'elle est et ô combien sont précieux
les instants qu'elle m'offre
et j'oublie celles que j'ai trahies, meurtries, j'efface mes
lâchetés d'un geste auguste de semeur de discorde
soudain, voila l'instant ou je pourrais presque m'aimer
et croire en quelque talent
et la peur se mue en rire et la pluie est un manteau d'étoiles
sur mon crâne chauve
et les traces de foutre sur mes draps ne sont plus l'immonde résultat
de quelconques et rapides branlettes
mais les vestiges vertigineux de glorieux combats de corps à corps et à cris
et voila que je sais la souffrance, le prix de la défaite, mais aussi
ce qui pousse un homme sain d'esprit ou non à monter sur un ring
affronter le plus déterminé des adversaires au péril de sa propre existence
et voila que je décide de me faire un thé et que je réalise que
j'ai encore trop bu ce soir
et que personne ne va sucer ma queue
mes amours et mes chiens sont morts
Dieu a raison d'avoir honte de moi
et les taches de foutre sur mes draps sales sont bien ce qu'elles sont
- le résultat d'immondes, rapides et quelconques branlettes-
putain, je hais ce moment
quand la réalité me rattrape
et que je me souviens, que je ne bande plus aussi bien qu'à 20 ans
et que peu de femmes, il faut bien l'avouer, m'ont jugé digne d'intérêt
ce qui n'est pas nécessairement un constat d'échec, les femmes ont tendance à préférer
ceux qui les font souffrir
et je n'ose regarder les résultats de la loterie tant j'ai la certitude
qu'une fois de plus mon ticket sera perdant et je sais bien que quelque part
personne ne m'attend, (ce qui m'évitera donc de la décevoir)
putain, ce n'est pas écrire le plus dur, non, c'est tout ce qui nous amène à écrire
la solitude, le vice et autres manifestation de déchéances
écrire ce n'est jamais que remplir le vide en nous
et les usines étaient une forme malsaine de folie
(existe-t-il une forme de folie saine ?)
et les filles qui vendent leur cul ont tout mon respect quand elles en tirent un bon prix
et l'alcool et la drogue ne servent à rien sinon à raccourcir le temps de la souffrance
si souvent je rêve de gloire et de starlettes de cinéma agenouillées et appliquées
et moi j'écrirais  déjà des poèmes hallucinés et incroyables qui parleraient de leurs
bouches affamées, nous sommes bien tous pareil à cracher sur la réussite mais à
attendre
et
espérer
notre instant, notre moment, notre destinée
et quand tous les vents chauds auront fait fondre toutes les glaces
et que tout ne sera plus qu'un désert et que nos descendants décharnés nous jugeront
de n'avoir rien fait, nos mots d'alcooliques inadaptés sociaux ne seront plus rien
et ne sont déjà plus rien alors mème que disparaissent les oiseaux, les abeilles
et les femmes libres
je rêvais de retour triomphants
mais je ne suis jamais rentré que vaincu,
la tête basse et
la queue entre les jambes
bordel je n'ai jamais su choisir qui je préfère de
la pompom girl ou de la majorette
et je ne suis pas fait pour la vie normale
gynécologue conventionné ou employé de bureau
marié, 2,1 enfants, je sais bien qu'un jour je serais sorti
de chez moi prétextant un besoin soudain de prendre l'air
et je serai monté dans ma voiture et j'aurai roulé jusqu'à la mer
et une fois là, je n'aurai eu aucune raison de rentrer et tant de nager
jusqu'à l'horizon
avec ma chance la gloire attendra que je ne bande plus pour me rouler un patin
et elle m'agitera sous le nez de jolies étudiantes aux jambes et à la chatte parfaitement épilés
juste pour me torturer
et il me restera le viagra
et la vanité
je voudrais bien finir sur une note de tendresse, une touche de gaité fleurie mais
je vis dans un monde ou les putes sont hors de prix et ou mon cul ne vaut plus rien
va falloir que je tapine dans des ruelles sombres
petite pute de la poésie sale, j'te suce un poème pour un billet de dix