jeudi 16 mai 2024

parce que j'aime bien partager mon avis

Vu que je n'aime pas trop me faire des amis, voici ce que j'ai répondu à un post montrant des photos d'actrices en tenues dites "provocantes" afin de démontrer, je cite "l'hypocrisie metoo" au festival de Cannes.
Ps : Ne me dites pas si j'ai raison ou tort, je suis comme vous, je me fiche de l'avis des autres.
(et surtout ne croyez pas que je me politise, c'est juste pour que les femme continuent de m'envoyer photos sexy hein ;) ...)

Pas convaincu... Une femme doit-elle être insultée pour sa tenue sur les marches d'un festival ? dira t on le meme genre de chose pour un homme habillé moulant ? Est- ce que les femmes qui ont subi des agressions au cinema et enclenché meeto étaient habillées comme ça ou les agressions sont-elles un débat autre que leur tenues et simplement dues à des agresseurs ? Perso, et pour aller plus loin, prétendre que la tenue d'une femme justifie un viol ou une agression, c'est un peu comme dire que l'écriteau banque justifie le hold-up de ton agence bancaire. Pour tout dire je ne connais pas un homme au monde qui trouverait excusable de se faire couper la main parce-qu'il porte une rolex au poignet et que quelqu'un eu envie de la lui voler. Qu'une femme se soit habillée sexy et que sa tenue puisse te donner des envies de sexe, de la séduire et te pousser à l'aborder pour obtenir ses faveurs, je suis d'accord. Mais si la femme en minijupe croisée dans la rue ou ton amie qui s'habille toujours sexy te dis non et que tu n'es pas capable de comprendre que tu n'es pas ce qu'elle recherche, le problème n'est ni elle ni ses vêtements, TU es le problème. Et si sa tenue est ton excuse pour ne pas te contrôler et qu'au lieu de la laisser tranquille, tu préfères la forcer et meme la frapper pour lui faire subir un rapport sexuel non consenti, ben tu es pour moi, une sombre merde. Et tu pourras m'objecter tout ce que tu veux, je ne suis pas sur que tu retiendrais l'excuse d'une tenue jugée trop sexy par un homme si ta fille de 17 ans se faisait violer dans la rue par un inconnu ou sur ton canapé par quelqu'un qu'elle considérait comme un ami jusque là. Et tu remarqueras aussi que très souvent les pointeurs qui ont pour excuse la tenue sont isolés en prison pour éviter les agressions à leur encontre... Bizarrement, aucun d'entre eux ne s'en offusque. Peut-être parce-que qu'ils savent bien que ramasser sa savonnette à poil sous la douche commune, ça peut se révéler super aguichant pour les autres détenus et que tous violeurs qu'il soit, quand il s'agit de leur propre cul moulé par une petite serviette en éponge, leur tenue ne justifie pas une sodomie non consentie... étrange non ?

dimanche 12 mai 2024

Perte d'équilibre sur le fil de mes pensées

la rengaine jamais ne change
rencontres puis promesses assorties de mensonges et masques pour se parer de lumière
les corps qui se mélangent dans la sueur
puis s'achèvent les faux-semblants, viendront, trahisons et coups de poignards

bébé
laisse-moi donc jouer ma partition avant que mon piano se désaccorde
laisse-moi donc te conter les mésaventures du fou
plus qu'à l'inédit, j'aspirais à l'intensité
emprisonné dans des bras brûlants c'est là que je m'évadais, forçais mon destin de paria à s'agenouiller

je ne vais pas implorer un pardon pour celles que j'ai brisées
ni pleurer pour celles qui m'ont abandonnée, l'existence réclame un vainqueur 
et le vainqueur marche toujours sur un cadavre, moi aussi je suis mort plusieurs fois
et cela n'excuse en rien mes quelques victoires

ma souffrance n'était pas une rédemption, la vie apprend à s'endurcir puis le temps nous retire
la force
toi et moi, c'était joué d'avance, nous étions fait pour être collé mais j'étais le seul à vouloir guérir

toujours rejeté, quand enfin on m'approchait, on finissait toujours pas se lier
toi aussi il t'a suffit de ne pas détourner le regard
sous la laideur, quelque chose de magnétique, des rires et une magie dans les caresses

sur la piste de transes, je valais mon pesant d'or parait-il
mes yeux rougis par le vent perçaient les armures, dévoilaient les recoins obscurs des âmes pécheresses
sans que je sois juge ou bourreau, ça comptait

puis les mains des amazones se sont tendues pour d'autres
de nouveau seul équilibriste sur un fil tendu en croix, je trébuche et enjambe avec maladresse le feu de l'enfer

bébé, sublime traitresse,
j'ai joué je t'ai perdu
la nuit, la lumière puis de nouveau la nuit, cette routine m'entraine
et m'assassine, Seigneur c'est mon sang que tu draines à petit feu

ce soir, une autre, tellement intelligente, splendide sorcière, sur que les femmes jalousent sa liberté
et sa capacité à repousser les limites, elle a le gout du sang, la voila dangereuse
elle ne dit pas bisous mais baisers et j'adore ça, la délicatesse me touche au cœur quoi qu'on en pense
c'est pour des comme elles que j'existe, des qui sucent des inconnus et chavirent pour des mots

je me souviens, plus jeune, dehors je voyais des types trop vieux pour les dancings
ils sortaient tard pour fuir la solitude qui les attendait sagement sur leur canapé
et je me disais que  pour rien au monde je voulais finir comme eux et j'ai été pire,
plus vieux, plus dingue, chaque comptoir était un ring crasseux, chaque bouteille vidée était un combat 
de trop
et quand j'écris, je ne me dis que je ne veux pas finir poète décrépit vautré dans sa suffisance, le genre
à envoyer une photo de sa vieille queue à une femme trop jeune qui ne l'aura pas demandé

bien sur que je serai ça, j'ai un talent pour devenir mon pire cauchemar

mais quand ils diront - il voit les femmes comme des trophées - renaitra le sourire mauvais
et la pureté de la rage
et tout au fond de moi, se dissimulera la vérité, chaque baiser accordé
me suffisait
quand bien mème chaque étreinte offerte me
sauvait de tout ce que j'imaginais pour me crucifier

une fois, tout aurait pu changer, 
je n'étais pas le premier mais je priais Dieu pour être le dernier 
Seulement Dieu n'a pas obligation de résultat et je suis doué pour décevoir
















mercredi 8 mai 2024

Long poème à la gloire de certaines femmes écrit juste avant la branlette du soir par un type que les détails intimes n'effraient pas !

Ne m'abandonnez pas à moi mème
j'aime trop me livrer pieds et poings liés à mes démons

                                                                  15 heures,
encore soul, ne me laissez pas me détruire, ou alors juste un peu, juste
assez pour que je puisse croire que je n'ai pas cessé de briller

nous sommes quatre, la jolie serveuse blonde nous sourit et remet sa tournée, trop jeune, 
trop belle, mais tellement souriante, c'est de la guimauve blonde dans nos yeux
et on boit et on rit, j'ai des amis qui tutoient le divin dès que l'on se retrouve à un comptoir

il y a des peaux qui me hantent, fantômes d'une folie à jamais décimée lors d'inutiles mais sublimes
errances, à l'arrivée, pourquoi se haïr et s'amputer de son destin ? 

il m'en reste quelques-unes, et elles sont comme une drogue

deux jours plus tôt,
elle m'envoie une photo pour que je ne l'oublie pas
cheveux et yeux noirs, lèvres rouge sang nimbée d'une pénombre bleutée, délicieux soutien-gorge blanc
je me dis, aurais-je la version sans ? 
L'opulente poitrine fait naitre de pervers désirs dont je ne me sens pas coupable
gifles et morsures, au feutre rouge, inscrire mon nom et le mot pute sur cette aguichante peau 
de vile pécheresse,
du sadisme aussi, joli cou nécessite laisse noire, 
jolies fesses s'adonnent au fouet sans vergogne, en récompense

bien sur elle lira, ne me haïra que si je ne la perce pas à jour dans mes mots
et si elle le désire, viendra me surprendre
elle est de celles qui agissent. Quand elles le décident. 

Ça me plait, cette façon qu'elle a
de vous persuader qu'elle est votre esclave alors que, l'air de ne pas y toucher, elle tient les rênes en sous-main.

J'imagine qu'elle en rit après avoir
de sa main ou la votre
pris son plaisir. 

je connais son gout pour la perversité, dans son univers la luxure est violente

Mais je sais aussi que plus que tout,
c'est la soif de passion qui la dévore, 
jour et nuit, occupe ses pensées, tends son corps lubrique, affole son cœur impur
 
elle veut être aimée comme personne n'a jamais été aimé
car elle sait que l'amour magnifie tout, de la douleur à la pénétration
Il faut que ça résonne au plus profond d'elle, fracasse les murs d'ennui, fissure ses certitudes, 
rien ne vaut le danger pour devenir vivant

elle a déjà vécu dans la déviance, 
dans un univers sombre et malsain, là où on apprend que dans les chaines
se libèrent les âmes

elle veut subir, se faire marquer, être utilisée à la guise de son maitre, mais plus que tout 
être aimée comme la plus belle des reines le mérite

et c'est le moins à offrir, sa nécessité vitale,
                                        pour qu'enfin, elle se soumette et accepte de rester, docile, à vos pieds

mais bien peu ont le pouvoir de la brûler, alors elle papillonne

le va et vient superficiel est tout ce qu'elle leur offre, 
et 
moi, perdu dans mon arrogance,
je veux plus que je ne peux offrir, insolence de celui qui oublie qu'il n'a nullement été créé pour 
être adoré

et la fille derrière son comptoir aussi, j'en parle peu, mais jamais je ne l'oublie, elle veut la passion
me lira cette nuit ou demain,
Seule et cachée. 
elle se caressera, m'offrira peut-être une partie d'elle, dénudée

son corps aussi réclame la douleur  comme le plaisir 
et son cœur désire les mots d'amour comme
ceux qui avilissent

elle aussi, aime être ma chienne, aime se lire dans les désirs sales de ma poésie pornographique
a du gout pour les griffures
et les marques sur son petit cul de divine salope. 

Dans ses yeux aussi, ce qui vit là, brûle

mais je connais aussi ce qui lui manque cruellement, l'infinie douceur qui complèterait son âme

et dans une réalité non virtuelle, peut-être que la fille aux yeux noirs se défendra toujours de m'aimer en secret, à moins que je ne fasse
qu'estomper ma défaite à coups d'illusions. Aucune importance,
j'ai si bien su l'oublier elle aussi. Devenir vide pour ne plus s'acharner sur soi ne nous guérit pas de nos manques, mais face à la souffrance
j'ai choisi l'anesthésie, devenir une pierre précieuse mais froide, recouverte
d'un sang noir et séché
(avant de comprendre qu'oublier est si facile quand on cesse de vouloir s'assassiner)

et maintenant il me reste celles là, celles qui viennent sans frayeur

et à toi aussi j'ai tellement pensé
la fille au cul rond, magnifique et excitante,
dévastatrice comme le manque dans les veines d'un drogué

il te suffisait de le cueillir sur mes lèvres affamées mais tout cet amour pour toi t'était inutile
puisque tu ne pouvais me croire,
alors il m'a
fallut t'ôter de moi, tu sais, j'aime rarement, mais il ne me faut jamais longtemps pour savoir
(et jamais, je ne me trompe)

souvent je me me demande, reviendras-tu
jouer avec moi ? Avec tout ton talent peut-être m'écris-tu de sublimes lignes que je ne lirais jamais ou
juste, m'oublies-tu comme il faut oublier ceux qui se sont consumés à tes pieds ?

peu importe que je n'ai jamais existé proche de ta peau blanche,
jamais gravé mon prénom sur ton épiderme offert d'un ongle dominateur
j'ai les souvenirs de toi caché dans les arcanes d'un coeur mort

ta voix brulante, supplications et désirs, ta main dans ce short bleu comme s'il s'agissait
de la mienne,
je connais tes gémissements, ta merveilleuse
chanson d'amour physique
et cela est tellement
tellement plus que tu ne l'imagines

je suis riche de toi et de ce court désir de m'appartenir

Souvent, tu me rends triste, à ne pas te voir dans ton miroir, rendue aveugle à toi par d'autres
que tu as refusé de briser, tellement sure qu'il suffisait d'aimer que tu n'as jamais décelé le poignard
dans ton dos cambré pour eux

et si mes mots n'ont jamais été à la hauteur, crois moi au moins cette fois, 

tu n'es pas seulement l'amante, tu es tout ce qui leur manque et tout ce qu'ils ne seront jamais
le jour où tu le comprendras,
tu remettras les putes sur le trottoir où tu les a trouvées

la vie est tordue et ceux qui la peuplent encore plus,
ne t'inflige pas une droiture qu'ils n'ont pas et qui te tue à petit feu
Il ne tient qu'à toi que la vérité de ton être t'affranchisse de l'esclavage de leurs mensonges
trouve quelqu'un qui te mérite, et vois si tu peux l'aimer, c'est ainsi que ça doit marcher

la nuit m'a pris et ces femmes sont en moi

Mon Dieu, elles sont si belles

elles sont la beauté
et l'or dans le vert de mes yeux alcooliques

celles-là et celles que je ne nomme pas

celles qui viennent
et me pardonnent d'être moi 

elles me protègent de la démence et me gardent loin de l'amnésie émotionnelle où je désirais me noyer
persuadé à tort qu'elle me sauverait de ma destructive détresse sentimentale, (incapable que j'étais de voir
qu'il suffit de réapprendre à s'aimer, rien ne te sauve sinon toi)

j'ai erré dans
tant de poèmes où je pleure pour l'amour et pourtant
je ne crois plus à l'amour depuis cette fois où j'ai eu l'Amour

mais elles
plus que toi mon vénal amour qui aurait tant eu besoin d'être fière de moi

je les aime



dimanche 5 mai 2024

Quand tu n’as pas d’enfants, tu peux être bourré à 16h

Je suis au bar et ils veulent que je boive, c'est l'après-midi, ils m'offrent des verres
et je paye aussi mes tournées
la femme se pointe - ma mère est morte dit-elle- et donc, oscille entre rires et larmes
elle parle de ses filles, est italienne
- je te vois souvent ici- affirme-t-elle (moi aussi, je l'avais repérée, instinct du chasseur et de la
proie)
elle est belle
cheveux longs, yeux noisettes, nous ne partirons pas ensemble, pas aujourd'hui
une autre fois peut-être, toujours faire le désintéressé

je bois,
quelqu'un me parle de traces de coke à sniffer sur le cul de filles, c'est une invitation
je devrais peut-être me mettre à la drogue
l'alcool me fait du mal, longtemps j'ai cru que ça m'aiderait, comme j'ai cru en l'amour
en mon talent
en mon propre destin
tout est illusion dans le miroir, coeur arraché, mal être enraciné, la réalité viole mon cerveau
s'étiole la peau, se voile le regard

les verres se remplissent, la bouteille est vide, nous changeons d'alcool
ailleurs dans une maison blanche, sur un canapé, le chien à la fourrure de hyène
somnole en m'attendant, la fidélité de l'animal m'impressionne, je ne peux avoir
sa croyance en l'humain

en moi, ici, 
pas d'amour, elle aussi -la femme - est seule, 
je vois le trou dans ses yeux, masque le trou dans les miens
ne leur donne aucune faiblesse est la règle et pour ce qui reste des ruines
je ne cache rien, tout es déjà noyé dans l'obscurité
les femmes sont belles quand elles pleurent (les hommes non) c'est peut-être pour ça qu'on aime
les briser, pour lécher l'eau salé sur leurs joues et se repaitre de leur peine
à moins que ce ne soit juste de l'égoïsme et un immonde désir de possession

il y a de la déraison dans mes mots, continue de m'aimer dis-je à la nuit, bientôt tu me possèderas
et dans la lumière blafarde, lancinant refrain,
je t'ai crue la vie, quand tu t'offrais, si belle
et pourtant si dangereuse puis
la chute se révèle et nos épaules sont fragiles sous le poids des déceptions

hésitations et diverses formes de lâcheté m'ont emporté jusqu'ici
et comme à chaque fois, de la brulure dans du verre et ce mème désir en l'avalant
encore maintenant, rechercher

de la douleur jusqu'à m'anesthésier