tu es merveilleusement impudique et tellement ludique dans ta manière de les rendre fous
dis-je à la fille qui aime les coups de ceinture sur son splendide cul
elle demande une photo de mon visage et ne me trouve pas si laid que ça,
j'aime les femmes aux gouts bizarres en matières d'hommes, ça m'arrange
certains veulent voir le visage de Dieu
et moi je veux lécher tes seins
et je veux que tu jouisses ce soir, pour moi ou avec un autre
mais ne fait rien que tu n'as pas envie de faire. j'aime t'imaginer attaché à un lit ou tenue en laisse, mais c'est libre que je t'aime
et dehors, la nuit et j'attend l'orage. Je veux croire qu'en moi subsiste encore la foudre et l'éclair
je veux croire et oublier que je suis laissé pour compte,
j'ai des mots d'amour pour celles qui se penchent sur moi, celles qui trouvent quelque chose
de beau là où je ne vois plus que de la défaite
mais la vérité, c'est que la plupart du temps, je me la suis fait mettre profond dans l'innocence de
mon trou de balle
poignardé dans le dos par des sourires qui étaient autant de masques rassurants
j'ai salement ramassé
et quand tout aurait pu marcher, j'ai tout foutu en l'air sans raison avec un mépris certain pour
la souffrance de l'autre, c'est dingue ce qu'on arrive à défaire
avec un peu de volonté et d'entêtement
et je mérite chaque soir ou je m'emmure dans la solitude, chaque plongé en apnée au plus profond
de mon enfer personnel
et toi, tu te pointes toujours tard, sur le net, avec ton amour pour les coups, et ta façon de toujours mener le jeu
mème quand tu acceptes de boire la pisse d'un homme
bordel
les femmes comme toi, esclaves qui choisissent leur maitre tant que cela les amuse, tellement dingues, elles rendent la vie intense et font oublier la mort aux cinglés dans mon genre
il y a celles qui rêvent de passion et celles qui ne regrettent que ce qu'elles n'ont pas vécu, toi
tu as choisi le choisi le camp des vainqueurs
la folie n'engendre pas toujours le meurtre et toi jolie brune, à cet instant précis
je voudrais être en toi et cracher de la salive chaude dans ta bouche au rouge souillée
tu serais une sublime putain
et nous serions tellement libre