lundi 23 juin 2025

Des choses que toi et moi comprenons

tu es merveilleusement impudique et tellement ludique dans ta manière de les rendre fous
dis-je à la fille qui aime les coups de ceinture sur son splendide cul

elle demande une photo de mon visage et ne me trouve pas si laid que ça, 
j'aime les femmes aux gouts bizarres en matières d'hommes, ça m'arrange

certains veulent voir le visage de Dieu
et moi je veux lécher tes seins
et je veux que tu jouisses ce soir, pour moi ou avec un autre

mais ne fait rien que tu n'as pas envie de faire. j'aime t'imaginer attaché à un lit ou tenue en laisse, mais c'est libre que je t'aime

et dehors, la nuit et j'attend l'orage. Je veux croire qu'en moi subsiste encore la foudre et l'éclair
je veux croire et oublier que je suis laissé pour compte,

j'ai des mots d'amour pour celles qui se penchent sur moi, celles qui trouvent quelque chose
de beau là où je ne vois plus que de la défaite
mais la vérité, c'est que la plupart du temps, je me la suis fait mettre profond dans l'innocence de
mon trou de balle
poignardé dans le dos par des sourires qui étaient autant de masques rassurants
j'ai salement ramassé
et quand tout aurait pu marcher, j'ai tout foutu en l'air sans raison avec un mépris certain pour
la souffrance de l'autre, c'est dingue ce qu'on arrive à défaire
avec un peu de volonté et d'entêtement
et je mérite chaque soir ou je m'emmure dans la solitude, chaque plongé en apnée au plus profond
de mon enfer personnel

et toi, tu te pointes toujours tard, sur le net, avec ton amour pour les coups, et ta façon de toujours mener le jeu
mème quand tu acceptes de boire la pisse d'un homme

bordel
les femmes comme toi, esclaves qui choisissent leur maitre tant que cela les amuse, tellement dingues, elles rendent la vie intense et font oublier la mort aux cinglés dans mon genre
il y a celles qui rêvent de passion et celles qui ne regrettent que ce qu'elles n'ont pas vécu, toi
tu as choisi le choisi le camp des vainqueurs

la folie n'engendre pas toujours le meurtre et toi jolie brune, à cet instant précis
je voudrais être en toi et cracher de la salive chaude dans ta bouche au rouge souillée
tu serais une sublime putain
et nous serions tellement libre








jeudi 19 juin 2025

Bien sur que j'ai bu

bien sur que j'ai bu
et nous sommes dans sa voiture, elle va avoir trente ans, ses cheveux sont longs, ses yeux sont beaux et
c'est précieux
elle veille sur moi,
                                m'amène à la soirée et dans la nuit, me ramène chez moi, je trouve ça cool
quand elles ne m'ont pas brisé
les femmes ont toujours veillé sur moi

je pourrais être son père, pas de panique les moralistes, c'est juste ma pote (inutile de
croire que votre avis outré sur la différence d'âge revêt une quelconque importance pour moi)
                                             
elle veille sur moi sans que je n'ai jamais rien fait pour le mériter
et dans sa voiture noire, je me laisse aller, 
et
au milieu d'un million de stupidités qui me sont propres
raconte l'instant, celle qui a donné à l'enfant qu'elle a eu avec un autre, le prénom que je voulais
pour mon enfant avec elle

je sais pas trop pourquoi je balance ça
rien à foutre, rien à dire, je considère que c'est une erreur qui n'est pas mienne
que ça veut juste dire qu'elles ne m'oublient jamais vraiment
elle est choquée, moi, plus rien à battre, je me qualifie de père par procuration puis j'éclate de rire
quelque chose doit-il être important puisque nous finissons tous par mourir ?

tu sais bien que je suis dingue, moi ou un autre, les femmes veulent toujours faire entrer dans un cadre qui 
leur est propre
des types qui n'ont aucun angle droit
voici une règle qui explique aussi mes défaites

je n'ai pas de gouts pour les violences qui les accrochent
ça me semble facile, comme rouler en respectant les limitations de vitesse sur une autoroute
et quand je me branle, tu n'existes plus mon amour 
et quand je baise, ne comptent plus que les yeux de mon amante

il y a des combats qui sont des guerres perdues d'avance
à celle la je laisse son homme marié et l'illusion que cela lui convient
et à d'autres je prédis la folie du fouet, bébé j'ai toujours voulu plus, voulu une histoire qui
réduira en cendres la page sur laquelle elle s'écrira, c'est comme ça, peu savent jouer avec
le feu et au royaume des incendiaires, je suis le roi des pyromanes

étrangeté au milieu des trahisons,
si je suis celui à qui tu pardonnes mes chaussures boueuses sur ton parquet ciré, alors je t'aimerai
peut-être pas d'amour 
peut-être d'amour
mais je t'aimerai, et quand mon sang impur abreuvera les sillons de tes amours déçus, je comprendrai
que tu ne me pardonnes rien

je suis ce que je suis, et ce n'est rien de brillant, mais dans le vert de mes yeux hallucinés tu trouveras
quelque chose de vrai, de bien caché
et si je suis dingue, 
c'est de m'être trop battu pour quelqu'un qui n'a jamais levé sa garde pour me protéger des coups
et peu importe qu'un jour elle ait dit, pardon pour ce que j'ai fait et aussi pour ce que je n'ai pas fait
je suis celui qu'elle a noyé dans tous ses mensonges, ne lui dites jamais que je ne l'aime plus
elle en pleurerait peut-être, sans mème savoir pourquoi 
et moi de nouveau
je ris sous les orages, je suis la foudre quand il suffirait d'une étincelle

bien sur que j'ai bu
et bien sur que c'était bon
de retrouver la flamme et de rire, bien sur que cela nous tue, bien sur que c'est triste et pathétique
et dans ces flammes là, ni rédemption ni absolution, ce qui nous dévore, c'est le manque
et le soleil depuis longtemps s'est couché sans nous souhaiter de faire de magnifiques rêves,
c'est la nuit et vous dormez, c'est la nuit et moi je brûle d'être ce que je suis

de la nuit, l'obscurité j'ai chassé










samedi 14 juin 2025

Dernier poème pour toi jusqu'au prochain

dernier poème pour toi jusqu'au prochain
on est la nuit et 
je voulais de la poésie, j'ai repris tes mots
et tout était là de nouveau, ton désir passionné et mes murailles qui s'écroulent 
 
ô 
 
si tu étais venue
sur la route, à mi chemin entre nos deux villes 
 
je t'aurais dit,
remets ton short bleu sur ton joli cul rond, le short de ce jour-là
peint tes lèvres en rouge brillant 
et pare ton joli visage de ton plus beau sourire
 
ô je voulais que tes sourires soient toujours les plus beaux pour moi
ô je voulais m'octroyer l'exclusivité de tes rires
(Celles qui savent rire possèdent une beauté qui jamais ne se ride)
 
et toi, bien sur, par amusement
tu n'en aurais fait qu'à ta tête
je dirais, moue boudeuse et jupe noire au dessus du genou
 
et tu n'en aurais été que
plus
belle 
 
et j'aurais voulu te voler ton cœur et me repaitre de sa pureté
avant tout éventuel débat corporel
je te rêvais en infirmière de mon cœur délavé
que tes yeux mème pas verts me diagnostiquent fou joyeux 
 
j'avais envie de toi, mais plus que tout, j'avais envie de TOUT toi   
  
et que, repartie dans ta ville, tu t'endormes en murmurant mon prénom
une main entre tes cuisses
et l'autre sur tes lèvres
le tout avec plus que du désir, pour rendre tes rêves plus fous 
 
si tu étais venue
sur la route, à mi chemin entre nos deux vies
 
peut-être qu'il n'y aurait rien eu
ou peut-être que tout serait advenu
mais inutile de me lamenter 
 
je ne sais que trop bien
ce qui n'a pas été vécu n'a aucune importance
et les mots qui en découlent ne sont que des regards aveugles 
 
ne croit pas que je reste accroché à une illusion mais
toi qui a toujours voulu quelque chose d'intense,  loin des étincelles il te faut un brasier
je sais que tu peux comprendre
il y a des nuits et des orages, des moments en suspens où j'ai besoin de ça, un souvenir, un désir, un
battement 
               tel un junkie, 
m'injecter dans les veines, quelque chose de brûlant et 
dingue

 
 

 
 
 

vendredi 13 juin 2025

puisque je suis un crime

Seul, je me sens libre
 
c'est ainsi, le chien en moi se plait à être errant
 
puisque je suis un crime
qui souille votre stupide morale
regardez moi dévorer la vie en commençant par sa jolie chatte histoire de l'entendre crier de plaisir
regardez moi briser vos lois et rire de vos chaines
 
glissent sur moi les échecs d'une vie ordinaire
les souvenirs perdurent contre ma volonté mais ne déchirent plus que d'autres cœurs qui me sont devenus
étrangers
 
sans doute que
Dans un autre monde, une fille aux yeux oranges m'attend sans mème savoir qui je suis
sans mème savoir que je suis ici et qu'ici 
mon âme brûle sur le bucher de mes vanités
 
les hommes aiment briser les femmes pour se sentir tout-puissant
mensonges et violence sont des solutions faciles,
j'ai toujours préféré quand elles déploient leurs ailes
et tant pis si elles devaient s'envoler
mais ne croyez pas qu'un ange écrit ses mots 
certaines on payé le prix en croyant trouver du bon en moi
j'étais fou et elles croyaient pouvoir me sauver 
(mais sur mes mains, le sang écarlate n'appartient qu'à moi)
 
sous les nuages naissent les éclairs
un jour j'ai tellement aimé qu'à la fin je suis devenu mon propre enfer,
ma propre damnation

et après
en renaissant
c'est ainsi, le chien en moi se plait à être errant
 
j'ai des silhouettes imprimées en filigrane sur mon âme esseulée, on appelle ça le passé
parfois je vois des filles si triste et je ris car elles n'ont jamais voulu de moi
et je sais ce que j'ai à donner 
et j'en vois rire d'autres si heureuse car je n'ai jamais voulu d'elles 
et elles savent bien que ce n'était pas difficile d'avoir mieux 
 
j'étais fou quand je me croyais immortel, mais j'étais tellement libre
j'étais fou de refuser les chaines, mais je ne suis pas mort en esclave
et maintenant
me voici sur la route,  la bouche remplie de poussière, vaincu mais pas abattu
 
c'est ainsi, on perd tous des morceaux de soi en avançant
la fin viendra pour chacun d'entre nous et ce ne sera jamais une délivrance 
ni mème un recommencement
on se contente juste de laisser la place à d'autres, et la plupart d'entre eux aussi perdront leur âme
avant d'avoir eu le temps de la vendre 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 

lundi 2 juin 2025

pour la fille qui réclame la passion

Je te donnerai de l'amour
quand tu cries et quand tu pleures
je te donnerai de l'amour
sous les coups et sur les cicatrices,  rempart devant la douleur
cautériserai les plaies
j'ai pour toi
un million de mots
de la beauté lançé à pleine balle dans ton coeur de porcelaine
et quand tu t'endors, 
et que tu rêves d'orgasmes et de déclarations impolies
je serais le corps vide que tu pourras remplir de tes fantasmes les plus sales
et quand il te faudra plus
un épaule et un réconfort
je serais collé à ta peau de pécheresse
et quand tu voudras dévorer l'obscurité de tes rires cristallins, je serais
ton auguste planté au milieu de la piste du cirque qu'est devenu ce monde
ma gueule est cassé mais derrière, j'ai tout un monde de douceur pour ta propre folie
et de mes yeux, je veux voir s'embraser tes prunelles
et toute ma force est à ton service et me voila esclave, de tes plus impropres désirs
gladiateur dans l'arène se tentant fièrement devant son impératrice
et si tout ne devait -être que mensonges ici bas, alors je serai la plus beau de tous
et voilà, tu n'es plus seule

tout
je te donnerai tout

samedi 24 mai 2025

Tellement sexy

son ex est en taule
pour l'avoir frappée
comme il en a frappé d'autres avant elle
et,
frappée mais pas brisée
elle dit
qu'elle veut vivre
qu'elle a soif de jouir
elle a besoin de ça, pour oublier
et 
je sais qu'elle ne désire que ce qu'elle n'a jamais trouvé
la passion sincère
quelqu'un qui l'emmène tout en haut
la où le reste ne compte plus
l'étreinte et les mots vrais, quelque chose qui ne soit pas un prétexte
pour la détruire
quelque chose qui l'emporte
mais jamais ne la déporte
elle a cette cette faim la dans le creux du ventre
son désir d'amour absolu
et elle m'envoie une photo
et je me sens béni
colibri toujours aussi canon
tellement sexy
bébé, je voudrais te lécher jusqu'à ce que les plaies se referment

samedi 10 mai 2025

Le chien envie le chien

pour la plupart des gens, quand ils me rencontrent
je suis le genre de type qui envie le chien quand il le voit lécher sa bite
et je t'avoue
que la plupart du temps, j'envie le chien

et toi,
je vois passer tes photos et souvent ta solitude et tes rires pour masquer tout ça
et je me dis
si tu dois sucer un clown, autant que ce soit moi

puis je me souviens, de mon visage et de qui je suis
et je te comprends, mon âme est un trou noir abyssal

et je pense à  la blonde de la pharmacie avec du vert dans les yeux
où à la nouvelle caissière du supermarché, celle qui a bien voulu reprendre
mon aspirateur robot en souriant et en soutenant mon regard

occuper ma folie en remplissant mon vide intérieur de vent
ça m'aide
à passer le temps

mais toi
bordel, ce short bleu m'a hanté longtemps
et ta voix chaude, affamée
dans tes messages vocaux
merde
j'aurais voulu t'arracher ta culotte et te l'enfoncer dans la bouche
j'aurais voulu te mordre
j'aurai voulu griffer ta peau, claquer ton cul
trouver derrière la façade, tes désirs les plus pervers, les plus enfouis, et les laisser naitre
dans le feu de l'étreinte, ô bordel, jouir sur ton visage et ramener le foutre dans ta bouche
avec ma queue... ouaip, ça me plaisait bien tes désirs de chienne dis-je avec mon sourire carnassier

et après, m'enivrer de la douceur de ta peau et doucement murmurer au lobe de ton oreille,
ta sublime beauté
et juste te montrer ce qu'ils t'ont fait oublier
à quel point tu es belle
digne d'être aimé
qu'enfin tu réalises
à quel point tu te trompes, quand tu oublies que les hommes ne sont bon qu'à s'immoler sous
tes fenêtres

bordel, j'aime tant quand tu ris, je t'aime tant en femme fière
j'avais pour toi des mots dingues et aucune promesse inutile
t'avais le truc bébé, 
le truc qui différencie les reines des putes
le truc qui fait de mon coeur leur royaume de flammes

Samedi 10 mai 2025, 18h57
le chien lèche sa bite sur le carrelage crème de ma petite maison
et je l'envie
et ceci est toute la pureté dont j'ai envie de faire preuve