lundi 23 décembre 2019

tel père tel fils de pute

J'ai du mal à me sentir humain mais je peux parfois côtoyer une infime partie d'entre eux
Elle a trouvé trop peu d'amour dans trop de bras
elle a connu assez d'hommes pour ne pouvoir en pardonner un seul
tel père tel fils de pute peut-elle dire
relations humaines en cul de sacs, marre de se prendre des murs et repli sur soi
ce monde rend
les écrans plus tactiles que les femmes
l'amour est cruel et nous ne mourrons pas vieux
et tranquillement assis sous une couverture, près d'un océan calme

il arrive qu'on s'égare sur un chemin pavé de bonnes intentions

samedi 21 décembre 2019

j'nique la peau lisse

Je dis ferme la bouche, je veux jouir sur tes lèvres

tu t'exécutes

et de quelques giclées de foutre chaud, je nique la peau lisse de ton visage
et ton sourire pendant cet acte obscène finit de me convaincre que
j'ai
raison
de le
commettre





mercredi 18 décembre 2019

Pute effraction !

tu tailles des pipes dans des voitures sombres
tu fais de l'auto thune
c'est glauque et c'est rance
paye ton destin ; quand t es au bout,  tu prends un flingue et tu t'auto-fume
des bouts de cervelles dégoulinent dans des litres de foutre
Pute effraction au cœur de la ville, douleur de trottoir
dernier tour de piste la culotte sur les chevilles
la putréfaction de l'âme débute avant celle du corps
tu connais des morts sur bites et d'indicibles tourments
mauvais parcours, erreur d'appréciation, tu croyais que la vie t'attendait au tournant
prends ton billet et cours renflouer ton mac
pas de retour en première classe pour les filles de la rue
des bouts de cervelles dégoulinent au milieu du foutre
des queues comme des scalpels en guise d'horizon où s'ouvrir les tripes
défoncée du cul, explosée à la coke, j'te vois sous le panneau stop un soir que je passe par là
et une autre fois j'lis qu'ton mec t'a tabassée
j'l'imagine caricature en merco benz, chaine et gourmette en or
t'es cernée bébé chou, prier nécessiterait de desserrer les poings
Jésus est mort pour nos pêchés disent-ils
jésus est mort c'est sur dis-je et l'enfer rampe autour de nous
question subsidiaire, Dieu a-t-il une âme ?
l'interrogation et l'introspection sont une perte de temps quand il faut survivre













samedi 14 décembre 2019

Tape dans le fond, j'suis pas ton père

Elle rêve d'un amour de conte de fées
et d'une vie qui serait une fête perpétuelle
l'argent suffirait, le boulot, c'est pas son truc
jolie cul, joli gueule, grain de folie, je baiserai bien cette fille
je lui dirai des mots qui font mouiller, je lui conterai ces sentiments qui font rêver
les princesses et les putes qui vivent à l'intérieur de leur corps
oh bébé
oh bébé
oh bébé
le monde est en flammes et tout s'écroule, feignons donc d'ignorer que nous mourrons trop tôt
et que la danse n'aura plus d'importance sinon peut-être dans la mémoire des Dieux morts
la lesbienne que j'appelais sœur m'a abandonné
celle que j'aimais à en vivre m'a abandonnée
mon courage et ma volonté de tenir sans jamais payer le prix m'ont abandonné
et tout ça ne compte pas, je me définis aujourd'hui pas dans ces hiers qui me consumaient
par tous les trous
je me définis comme l'eau et le vent, mais il arrive que je regrette les éjacs faciales lachées en criant
sur certaines jolis gueules avides de mon foutre au gout absolument dégueulasse parait-il
et c'est aussi une façon subtile de saigner
oh bébé
oh bébé
oh bébe
tout est inutile, souviens-t'en quand tu choisis un combat
elle rêve et le temps passe et tout nous rattrape et nous brise
les ongles se cassent et les cœurs se morfondent
les pendules assassinent jeunesse et espoirs et rêves
les pendules assassines sont des guillotines
oh bébé
oh bébé
oh bébé
je ne voulais pas voler haut, je voulais voler quelque chose de toi
quelque chose qui me tienne chaud
un morceau de toi qui fasse bander mon corps et mon coeur
un sourire c'est parfois suffisant
un sourire c'est souvent plus qu'on ne m'a jamais offert
desperado et rascal
punk recalé de la poésie sale
les murs ne m'effraient pas, les murs s'effritent et s'affaissent
comme les culs et les seins et les âmes
j'ai un visage qui fait que je n'existe dans aucun regard
j'ai une âme de pute chienne qui effraie la société bien pensante
ne sois jamais moi, tu as ce truc précieux et fragile, plus beau que le reste du monde
oh bébé
oh bébé
oh bébé
tu nécessites
symphonie d'orgasmes pour Noël
symphonie d'orgasmes dans ton joli petit corps
symphonie d'orgasmes dans ta tête folle
en face
la vie comme une camisole de force
taper sa tête sur les murs matelassés de l'existence
personne n'entend quand tu te casses en dedans
crie autant que tu veux
souffre autant que tu peux
tu es seule
tu es seule
tu es seule
et tu t'esseules posé dans ton salon à rêver
la vie est dehors
mais vivre coute du fric
vendre ton cul signifierai-t-il vendre ton âme ?
pardonne-moi, de nous deux, je suis la putain amorale
nous aimons les artistes maudits, fous lumineux, car nous leur envions leur courage
et leur compréhension de nos douleurs cachés
je n'ai pas peur de tes traitrises, tape dans le fond, j'suis pas ton père dis-je à Dieu
il ignore mes affronts, il a d'autres chattes à fouetter que mon insolence égoïste et revancharde
je suis responsable de mes errements
inutile de m'en prendre à lui
impossible de me pardonner
mais tu es une certaine forme d'absolution pour l'être (ab)errant que je suis
oh bébé
oh bébé
oh bébé
elle rêve d'un million de queues dures qui lui appartiendraient quand elle s'endort
elle rêve d'un million de dollars à claquer au soleil en alcool et cocaïne
elle rêve d'un million de solutions pour s'en sortir, la liberté comme unique chaîne à sa cheville
mais l'amour ça manque aussi
oh bébé
oh bébé
oh bébé
je t'aime tu sais
je t'aime mais je ne peux rien pour toi
et j'en suis tellement désolé
le dos offert au javelot
dans mes yeux brille le feu des cicatrices, l'étincelle de folie pure posé sur les lèvres de la déesse
moi telle une
Prétentieuse putain, j'éjacule du sang noir et nauséabond dans l'immensité du vide littéraire
l'arrogance, c'est parfois  ce qui nous tiens debout
elle devrait peindre au lieu de feindre, elle devrait rêver sa souffrance sur la toile blanche,
des couleurs pour résumer la douleur, dévierger le blanc adossé au chevalet pour tuer le noir en elle
l'obscurité intérieure ne protège pas de soi, elle est juste la place où naissent nos sombres démons
oh bébé
oh bébé
oh bébé
je t'aime tu sais
je t'aime mais je ne peux rien pour toi
et une partie de moi crève de cette impuissance à t'aider
mais c'est ainsi que nous sommes
crucifiés sur l'autel
cloués sur nos rêves
je n'ai pas peur de tes traitrises, tape dans le fond, j'suis pas ton père crie-je maintenant
IL ne s'en prive pas et nous déchire toi et moi et nous saignons des trous et des yeux
oh bébé
oh bébé
oh bébé
maquereaux et mères maquerelles prostituent nos êtres et au milieu de la folie ambiante
l'amour ça manque aussi
ça manque cruellement
rien n'est doux et sucré
et nous devons accepter cet était de fait
comme un manque à gagner
absolue nécessité, respirer plus fort
absolue nécessité, crier









Salope Magnifique, Divine Putain et autres divagations

On était au téléphone tous les deux et j'ai dit
" À demain salope et n'oublie pas... tu es une salope magnifique !!!"
et
j'ai prononcé ceci avec
tout mon amour de meilleur pote
et elle s'est marrée doucement parce qu'elle est triste en ce moment
                    et elle a dit merci, parce qu'elle sait que
je vois tout ce qui est beau, et que peu importe les mots que je prononce, c'est de ça que je parle, de ce
qui est beau
et elle et moi sommes dingues et fous, et belle pour elle et laid pour moi, la lumière et la nuit se tiennent la main tu le sais bien et
                                             c'est étrange, il y a des gens, comme elle
comme moi, comme d'autres, comme toi peut-être qui ne sont pas fait pour ce monde, des gens qui ressentent trop fort ou trop profond, je ne sais pas l'expliquer, nous n'avons aucun gout pour la guerre, le meurtre ou le viol, rien d'humain en quelque sorte
et sourd à leur part de pureté, ces gens-là hurlent à l'intérieur d'eux-mèmes et bien peu les entendent et la plupart de ceux-là s'en foutent, ils ont tout un monde à détruire avant de pouvoir éprouver quelque chose pour d'autres, et en ce moment je lis Nelly Arcan, divine putain et entre les lignes, je ne vois qu'une femme
qui savait déjà comment l'histoire finirait, une femme que la vie avait tué bien avant la mort  pour laquelle  chaque pas de danse sur le fil sombre de la destinée n'était qu'une manière de dire
je suis déjà morte, je me suis déjà tuée avant mème de naitre, peu importe la manière, le jour, l'heure, la raison, j'étais déjà
celle qui était morte et les autres n'étaient pas plus vivants que moi, mais il l'ignoraient et ils se gavaient de cette ignorance jusqu'à s'en croire si fort quand je les voyais si faibles, ils prétendaient briller quand ils n'étaient qu'invisibles à mes yeux, il leur fallait l'argent pour m'avoir et ils n'étaient  là que pour prendre un peu de moi, prendre ce que je leur vendais car leur donner n'aurait eu aucun sens, il y a du plaisir à donner, aucun à être acheté, or le plaisir nous retient dans la vie, nous éloigne de la mort et ce n'était ni mon destin ni ma volonté et ceux-là donc ne faisaient qu'acheter des morceaux de moi, les acheter et les salir car ceux
qui prétendent et ignorent ne savent que salir, ils salissent le monde, ils salissent les autres, ils salissent leur âme et je lis ses mots brûlants d'une accusatrice douleur intérieure qui me rend honteux d'être porteur d'un organe génital similaire à ceux qui ont jalonné son chemin jusqu'à la tombe et je la sanctifie faisant d'Elle celle qui est morte pour mes pêchés d'homme au sens masculin du terme, mon Christ personnel fait femme avec d'hypnotiques yeux bleus comme une promesse oubliée, elle, millions de bouts d'humanité féminine éparpillés sur autant de queues monstrueuses d'hommes ordinaires et vides d'être si ordinaires
elle
déjà morte mais
                    plus vivante que tous ces misérables qui l'ont prise sans honte dans un monde où en définitive tout s'achète, où tout devient si facile à obtenir quand on a de l'argent, où on ne reçoit que ce qu'on gagne ou ce qu'on paye quand on n 'est pas assez fort pour gagner mais jamais ce qu'on mérite, vie, mort, sexe ou amour, Dieu, je ressens l'injustice divine dès que je pose un regard sur l'humanité, et elle disais-je, blonde intense, beauté intransigeante, plus vivante qu'eux mais aussi que tous ces autres qui se lèvent chaque matin à la même heure pour se rendre au même travail avant de rentrer chaque soir embrasser la même femme, les mêmes enfants et prendre le même repas préparé dans la même cuisine avant de regarder la même télévision et de passer la même nuit dans la mème chambre  après avoir baisé dans le même lit la même personne que la veille et tous les autres jours précédents avec la même lancinante désillusion, elle donc, plus vivante parce que ceux là sont tout à la fois esclaves et complices de ce qui nous use et nous abats nous autres, les inadaptés, nous qui ne sommes pas faits pour ça, la routine quotidienne, la normalité d'un monde que nous n'avons pas choisi et qui ne nous aurait surement pas choisi s'il avait eu le choix, voilà ce que je vois chez les paumés et les cassés, incomplets morceaux d'humains voués à l'échec, créés pour d'autres vies qu'ils n'auront jamais, mis à part un ou deux élus que les divinité placent sur un piédestal afin de laisser croire aux autres qu'il subsiste le mince espoir de voler tout en haut, je vois en eux la lumineuse étincelle de vie au milieu des flammes noires et visqueuses et peut-être que je me trompe mais c'est comme ça, c'est ce que je ressens, ma croix, être trop sensible quand survivre  ici-bas nécessite de ne rien ressentir, d'être dur et affuté comme une épée d'acier trempée plantée dans le corps d'un gladiateur mort mais je ne me plains pas, je me préfère ainsi, perdant souffreteux plutôt que gagnant bloc de glace
et elle, mon amie, la magnifique salope mentionnée plus haut, elle est comme ça, peut-être pas aussi détruite que la Divine putain blonde, surement pas désireuse de mourir mais néanmoins beauté brûlante avec bien sur quelque chose de cassé en dedans et une enfant  abandonnée qui hurle à côté de la brisure, remplie de cette impossibilité à s'aimer et à se trouver belle alors que tous veulent s'immoler ou égorger les rivaux pour l'avoir et elle doit vivre et composer avec  son être et la regarder, c'est pour moi, me souvenir contre mon gré que j'ai moi aussi quelque chose qui crie derrière la facade, je suis tout sauf un roc, et notre combat c'est ça, tenir debout contre soi-mème et peu importe le palliatif, l'alcool, le sexe, la boxe, conduire vite, 
écrire, l'amour, rien de tout ça ne semble vouloir/pouvoir apaiser l'incendie que nous sommes pour nous et tous les psy/chiatres/chologues de la planète se frottent les mains à l'idée de nous allongés sur leurs divans rouges ou marrons mais moi je préfère les fuir, je connais déjà leur réponse, la solution est en moi, qu'ils aillent se faire foutre, je garde mon temps, mon pognon et ma folie, je ne peux me résoudre à tuer ce que je planque dans un coffre-fort et la résultante en est que  tout ce que je vis doit être intense et brûlant pour pallier à la douleur et ce, malgré le prix à payer car il y a toujours un à payer et ce soir, 
je pose des mots sur l'écran et j'oublie qu'à cet instant, je ne baise ni ne bois et je les pose comme je bois et comme je baise, sans retenue, toujours dans l'excès jusqu'à en devenir effrayant et mon cœur mort m'explose au visage
mon cœur une femme l'a déjà tué au couteau mais je m'en fous, il a appartenu à d'autres femmes incroyablement belles depuis et mon âme déchirée tapine et n'en finit pas de brûler dans mon propre enfer et je fais semblant de ne pas l'entendre hurler pour ne pas céder à la folie pure et furieuse qu'elle dissimule tant bien que mal et toutes les salopes sont magnifiques et celles que je connais sont brisées mais merveilleuses car elles portent à bout de bras d'insolents rires jusqu'au cieux et les plus dingues d'entre elles arborent des cicatrices pâles jusque dans leur regard fous, crois-moi sur parole j'aime tant les femmes alors que les hommes m'indiffèrent, les femmes me subjuguent et je les préfère putains et cassées, les princesses sont trop lisses et trop compactes, elles n'offrent nulle fracture où accrocher mon désespoir et soyons clair, les princesses sont ennuyeuses et elles s'ennuient elle-mêmes si bien qu'elles rêvent toutes d'être une putain, et quand je dis putains je ne parle pas de celles qui marchent sur le trottoirs ou sucent des queues sales dans de vieilles camionnettes rouillées contre quelques billets, celles-là sont les plus brisées et les plus infortunées créatures de toute l'humanité, il ne leur reste que la vie et la misère de la vie, tout le reste leur a déjà été enlevé et nous ne savons comment elles font pour tenir, elles sont les plus fortes de nous tous et nous les méprisons quand il faudrait les aduler pour leur courage et leur entêtement à vivre, non, quand je dis Putains, je prend ce mot car j'aime comme il sonne et l'idée de luxure qu'il véhicule car la luxure est à mon sens la parure de l'amour, collier de diamants rehaussant la délicatesse d'un cou et avec ce mot, je parle de ces femmes que nous ne pouvons qu'effleurer de la bêtise brute et masculine qui est notre apanage à nous les porteurs de pénis, ces femmes insaisissables que la plupart ne savent que briser pour les capturer et les retenir auprès de leur petitesse, toutes soleils qui brûlent les yeux, les âmes, les cœurs et les mains qui les étreignent, du premier regard jusqu'au dernier et c'est de ça que je veux mourir d'une femme trop belle et trop brillante que j'aimerais trop,  oui, je rêve d'une mort plus glorieuse qu'un cancer de la prostate ou d'un suicide au lexomil, devant le miroir fendu, tous mes visages sont simples, c'est leur nombre qui rend ma réalité complexe et elle, mon amie, comme moi, comme d'autres, comme toi peut-être, âmes éclatées et multitudes d'éclats de nous jetés sur le carrelage sale et usé de l'existence, 
nous venons et nous marchons sur un chemin cahoteux et nous savons que rien ici n'est pour nous et nous avons tout juste assez de force pour encaisser la violence d'un simple jour et nous crions et nous rions et nous baisons et nous pleurons de ne pas pouvoir baiser assez quand nous ne baisons pas assez et la drogue, l'alcool ou peu importe le châtiment que nous nous infligeons avant même d'avoir reçu le jugement divin, ne sont que l'extension de notre propension à mourir de notre  propre main et le monde se rit de nous car il sait bien que peu importe la vivacité du pas de danse sur le fil sombre de la destinée, nous lui donnerons la victoire à terme et chaque jour où nous tenons debout dans la vie sans appuyer sur la gâchette du revolver que nous posons sur notre tempe fait de nous des héros évadés de l'asile où nous errons dès que nous ouvrons nos yeux affamés de couleurs, incapables de nous pardonner d'exister, convaincus que se haïr relève de la plus parfaite lucidité, nous sommes tout à la fois notre pire ennemi et notre plus cinglante défaite !

vendredi 6 décembre 2019

Sombritude


Invisible à l’œil non exercé
est le sang qui goutte sur le carrelage sombre de mon âme

mardi 3 décembre 2019

your wetcome

Tu habites dans un sombre abime
où ma bite t'abime
et tout ce que je suis aussi
et tu songes à t'enfuir, assise près de moi
le nez dans un livre
et quelque chose de moi le sens déjà
qu'il va mourir et ne plus jamais renaitre
et depuis
j'attends que la planète écarte les cuisses pour moi
et je ne sais plus dire merci ni je te hais-me
je regarde en arrière et je ne souffre plus
je regarde en avant et la mort sent le souffre
est-ce donc ainsi que j'aurai vécu ?
en brulant sans jamais devenir océan ?
parfois je m'assois dans un champ
et je sais que tous les soleils sont de fausses promesses
la nuit effraie, mais elle est plus sincère
la blonde aux yeux bleus électriques me dit
que seuls les mecs mariés avec leur regard torve
la matent
moi je pourrais jouir sur ce visage
bien que je ne sois pas marié
il fut un temps ou j'aurai exigé plus d'elle
mais elle est rusée alors je la regarde déployer sa toile
si tuer pouvait libérer, il y a longtemps que j'aurai pris perpétuité
je reste sur les mots qui donnent envie aux saintes de donner leur cul
et je partirai emportant ma folie
le monde a bien assez à faire avec la sienne

Dieu mouille pour toi ! me dis-je
(on se rassure comme on peut)