Bien sur que je t’ai trompée
Sa bouche était douce et sa peau aussi
Elle n’a pas dit non
Je n’ai même pas tenté de refuser
Il est si facile d’être lâche ici bas
si facile d’être moi même
Je n’essaierai pas de te mentir
ou de rendre coupable l’alcool dans mes veines bleues
Je l’ai fait parce que je pouvais le faire
Je l’ai fait parce que je mourrai un jour
Et aussi peut-être parce que je ne crois en rien
(en moi moins qu’en toi)
Et ton amour te brûle comme je brûle toutes
les chances de me sauver
mardi 29 novembre 2011
dimanche 27 novembre 2011
le bleu de tes yeux m’aimait
je me souviens, tu m’accusais de fuir
et je ne savais quoi répondre
je ne pensais pas être plus lâche que la foule
j’oubliais qu’il faut du courage pour
m’aimer
et je ne savais quoi répondre
je ne pensais pas être plus lâche que la foule
j’oubliais qu’il faut du courage pour
m’aimer
samedi 26 novembre 2011
Ta bouche et moi dans un restaurant
Au début
Tu as cru que je plaisantais
Quand je t’ai parlé de mon
plan
Puis finalement
(Car tu es dingue
toi aussi)
Tu l’as fait
Tu es passée sous cette table
de restaurant
et tu as pris mon sexe
Dans ta bouche
Quelques dizaines de secondes
Juste pour dire qu’on l’avait fait
car tout ça n’était que du jeu
quand tu t’es rassise
mille feux incendiaient le noir
de tes yeux
Le désir et la vie en fusion
dans tes prunelles
moi
je brûlais d’arracher
Tes vêtements et de commencer
par lécher
(mordre)
tes seins
Tu as dit que j’étais fou
crois moi,
si près de toi,
j’adorais l’être
Tu as cru que je plaisantais
Quand je t’ai parlé de mon
plan
Puis finalement
(Car tu es dingue
toi aussi)
Tu l’as fait
Tu es passée sous cette table
de restaurant
et tu as pris mon sexe
Dans ta bouche
Quelques dizaines de secondes
Juste pour dire qu’on l’avait fait
car tout ça n’était que du jeu
quand tu t’es rassise
mille feux incendiaient le noir
de tes yeux
Le désir et la vie en fusion
dans tes prunelles
moi
je brûlais d’arracher
Tes vêtements et de commencer
par lécher
(mordre)
tes seins
Tu as dit que j’étais fou
crois moi,
si près de toi,
j’adorais l’être
vendredi 25 novembre 2011
Le temps rit quand il pisse dans la bouche de ceux qui se croient immortels
Toi et moi on a baisé dans un hôtel,
Il y avait tes yeux verts et tes cheveux noirs
Notre insolente jeunesse et de la folie
à revendre,
Le temps a passé et peut-être que
maintenant tu es mère de famille,
mariée, heureuse.
Peut-être que les soirs d’été
tu t’assois avec ton mari sous
une véranda
pour fumer une cigarette
Et boire un thé glacé
Et moi je suis là comme un con
Et je sais bien que tu as oublié
Et j’aurai du en faire autant,
Mais vois-tu,
Sous le feu de la solitude
certains souvenirs
sont comme un fer rouge posé
sur mon âme folle
et je n’en finis pas de crier
Il y avait tes yeux verts et tes cheveux noirs
Notre insolente jeunesse et de la folie
à revendre,
Le temps a passé et peut-être que
maintenant tu es mère de famille,
mariée, heureuse.
Peut-être que les soirs d’été
tu t’assois avec ton mari sous
une véranda
pour fumer une cigarette
Et boire un thé glacé
Et moi je suis là comme un con
Et je sais bien que tu as oublié
Et j’aurai du en faire autant,
Mais vois-tu,
Sous le feu de la solitude
certains souvenirs
sont comme un fer rouge posé
sur mon âme folle
et je n’en finis pas de crier
Je n’ai plus le temps de m’asseoir et attendre
ce ventre pousse et
ces cheveux tombent
Je déteste
avoir
arrêté de fumer
et encore plus les fois où
je songe à stopper l’alcool
Je boxe moins vite qu’avant
Et les coups se mettent à résonner
J’ai beau connaitre
tout ce qu’il me reste à apprendre
tous ces pays à visiter
toutes ces filles à séduire
Le temps finira par me manquer
chaque cicatrice que la vie referme
marque mon visage
les erreurs m’effraient et
il m’arrive d’avoir
froid
J’ai l’âme en feu et les veines ouvertes
mais tout ce sang versé
n’offre pas de sursis
La folie coule sous mes paupières
et ce qui me dévore rit
De mes efforts
Le temps finira par me manquer
Déjà
le reflet dans le miroir
me ressemble de moins en moins
Sur que pas si loin, la Mort affûte son plus beau sourire
ces cheveux tombent
Je déteste
avoir
arrêté de fumer
et encore plus les fois où
je songe à stopper l’alcool
Je boxe moins vite qu’avant
Et les coups se mettent à résonner
J’ai beau connaitre
tout ce qu’il me reste à apprendre
tous ces pays à visiter
toutes ces filles à séduire
Le temps finira par me manquer
chaque cicatrice que la vie referme
marque mon visage
les erreurs m’effraient et
il m’arrive d’avoir
froid
J’ai l’âme en feu et les veines ouvertes
mais tout ce sang versé
n’offre pas de sursis
La folie coule sous mes paupières
et ce qui me dévore rit
De mes efforts
Le temps finira par me manquer
Déjà
le reflet dans le miroir
me ressemble de moins en moins
Sur que pas si loin, la Mort affûte son plus beau sourire
Petites réflexions sur la douce manière qu’ont les femmes de danser sur nos fières couilles
Je connais celui-là,
sa gonzesse
promène ses couilles accrochées
à un porte-clefs
Il sourit quand elle dit oui
Il pleure quand elle dit peut-être
Je ne sais pas comment elles font
Mais j’ai vu un paquet de types
Se réduire en cendres pour
des petites putes à l’œil brillant et au corps de flammes,
des folles
des moches
des menteuses
des voleuses
des qui avaient l'air normales
des qui ne l'étaient pas
et
leurs jolis culs
En vérité, je le dis,
La majorité des gonzesses sont capables de
t’écorcher le cœur pour en dévorer
l’intérieur sans que tu ne vois rien venir
La plupart du temps,
Tu lèves les bras en signe de reddition et
tu poses tes couilles dans le creux de leurs mains
Ensuite, selon leur bon vouloir, tu danses ou tu cries
(Même pour un tango, c’est toujours elles qui fixent
le tempo)
Moi le premier j’ai un jour succombé aux sirènes
De l’AMOUR FOU
(Succombé est le mot juste)
5 tentatives de suicides et
1 dépression plus tard
j’en suis arrivé à la conclusion
que si l’amour existait
il ne durait pas
Tout ça pour apprendre ça ?
Voyons le bon côté des choses
Certes
à l'arrivée
j'ai trouvé
le prix un peu élevé,
Mais c'était quand mème
un cul de folie
Et
noyé dans des litres de vodka
mon cœur brisé se conservera éternellement,
(Le suicide et l’alcool n’étaient pas la solution,
mais il fallait bien essayer)
Bref,
je connais un paquet de mecs,
qui se sont transformés en clébard dans
les bras d’une gonzesse,
Certains étaient durs et fous mais ils ont
Laissé mourir l’étincelle dans leurs yeux
Ainsi va la vie, ainsi sont les hommes
Une fois qu’on a posé nos couilles au creux de leurs mains
On est prêt à tout pour qu’elles les gardent là, au chaud
sa gonzesse
promène ses couilles accrochées
à un porte-clefs
Il sourit quand elle dit oui
Il pleure quand elle dit peut-être
Je ne sais pas comment elles font
Mais j’ai vu un paquet de types
Se réduire en cendres pour
des petites putes à l’œil brillant et au corps de flammes,
des folles
des moches
des menteuses
des voleuses
des qui avaient l'air normales
des qui ne l'étaient pas
et
leurs jolis culs
En vérité, je le dis,
La majorité des gonzesses sont capables de
t’écorcher le cœur pour en dévorer
l’intérieur sans que tu ne vois rien venir
La plupart du temps,
Tu lèves les bras en signe de reddition et
tu poses tes couilles dans le creux de leurs mains
Ensuite, selon leur bon vouloir, tu danses ou tu cries
(Même pour un tango, c’est toujours elles qui fixent
le tempo)
Moi le premier j’ai un jour succombé aux sirènes
De l’AMOUR FOU
(Succombé est le mot juste)
5 tentatives de suicides et
1 dépression plus tard
j’en suis arrivé à la conclusion
que si l’amour existait
il ne durait pas
Tout ça pour apprendre ça ?
Voyons le bon côté des choses
Certes
à l'arrivée
j'ai trouvé
le prix un peu élevé,
Mais c'était quand mème
un cul de folie
Et
noyé dans des litres de vodka
mon cœur brisé se conservera éternellement,
(Le suicide et l’alcool n’étaient pas la solution,
mais il fallait bien essayer)
Bref,
je connais un paquet de mecs,
qui se sont transformés en clébard dans
les bras d’une gonzesse,
Certains étaient durs et fous mais ils ont
Laissé mourir l’étincelle dans leurs yeux
Ainsi va la vie, ainsi sont les hommes
Une fois qu’on a posé nos couilles au creux de leurs mains
On est prêt à tout pour qu’elles les gardent là, au chaud
Traction brabant 43
Traction brabant 43 est sur la route. L'ami Patrice une fois plus nous concocte un de ces numéros dont lui seul à le secret.
Pour en savoir plus, c'est ICI
Pour en savoir plus, c'est ICI
jeudi 24 novembre 2011
à Son image
Du haut ma folie
il est aisé de contempler
mes erreurs et
mes crimes
Dieu se sent-il coupable
de m'avoir créé
à Son image ?
il est aisé de contempler
mes erreurs et
mes crimes
Dieu se sent-il coupable
de m'avoir créé
à Son image ?
dimanche 20 novembre 2011
Bien avant que ton sourire ne se glace
Juste avant ta cigarette...
Le lit sent le foutre brulant
Tu es recroquevillée sous
les draps,
Les paupières baissées
sur les étoiles qui vivent
dans ton regard
Un sourire flotte doucement
Sur tes lèvres
Il se dégage de toi
une impression intangible
qui ressemble à du pur
Bonheur
Tu es belle,
magnifique
Plus belle et magnifique
que les autres, la vie, la folie, la joie
les rires,
Plus belle et magnifique que toutes
ces choses fragiles que j’ai déjà
tenues entre mes mains
ces choses fragiles qui ont fini
par disparaitre
réduites en poussière entre mes doigts
avant de s’éparpiller
aux quatre vents
Le lit sent le foutre brulant
Tu es recroquevillée sous
les draps,
Les paupières baissées
sur les étoiles qui vivent
dans ton regard
Un sourire flotte doucement
Sur tes lèvres
Il se dégage de toi
une impression intangible
qui ressemble à du pur
Bonheur
Tu es belle,
magnifique
Plus belle et magnifique
que les autres, la vie, la folie, la joie
les rires,
Plus belle et magnifique que toutes
ces choses fragiles que j’ai déjà
tenues entre mes mains
ces choses fragiles qui ont fini
par disparaitre
réduites en poussière entre mes doigts
avant de s’éparpiller
aux quatre vents
Le besoin
De l’Amour
Comme de la Folie
Brulante
versée
sur ma peau nue
Jusqu’à ce que meurt
le froid
Comme de la Folie
Brulante
versée
sur ma peau nue
Jusqu’à ce que meurt
le froid
vendredi 18 novembre 2011
Rien ne meurt
Ouvre les yeux et regarde mourir
tes rêves
disent-ils tous.
Ils ne peuvent savoir
qu'ici
rien ne meurt
jamais
tes rêves
disent-ils tous.
Ils ne peuvent savoir
qu'ici
rien ne meurt
jamais
Oser
Elle pose sa voix sur la musique
et je l'écoute dérouler mes mots
chercher le ton juste.
Il suffit juste qu'elle y croit je me dis
juste qu'elle tente.
La vie c'est oser
et je l'écoute dérouler mes mots
chercher le ton juste.
Il suffit juste qu'elle y croit je me dis
juste qu'elle tente.
La vie c'est oser
dimanche 13 novembre 2011
la folie
Tu sais je crois que je suis fou
J’ai des rêves plein le cœur
des voix dans la tête
mais mes yeux ne savent plus
pleurer
Parfois mes mains tremblent
et j’ai déjà aimé une femme
à en mourir
J’ai des rêves plein le cœur
des voix dans la tête
mais mes yeux ne savent plus
pleurer
Parfois mes mains tremblent
et j’ai déjà aimé une femme
à en mourir
vendredi 11 novembre 2011
Les rues sont grises et la folie danse sur les trottoirs
Je me souviens d’un soir
De l’alcool dans mes veines
Je voulais mordre ta chair
Jusqu’à sentir le gout
du sang dans ma bouche
affamée
Tes regards avides
Tes caresses
Je me souviens de ça
De la couleur de tes yeux
C’était si bon d’être libres
Loin
Toi
Moi
Deux prénoms loin
d’ici
J’ai tant envie de reprendre
La route
Tant envie de repartir
Au bout
Du monde
Là où tous nous
pourrions
sourire
Vivre
aimer
Mais je ne vois rien que la
Mort
Qui guette son heure
Et je n’ai que faire
de l’attente
Ici
Les rues sont grises
Et la folie danse sur
Les trottoirs
Si une fois encore, la lumière
voulait bien transpercer mon âme
De l’alcool dans mes veines
Je voulais mordre ta chair
Jusqu’à sentir le gout
du sang dans ma bouche
affamée
Tes regards avides
Tes caresses
Je me souviens de ça
De la couleur de tes yeux
C’était si bon d’être libres
Loin
Toi
Moi
Deux prénoms loin
d’ici
J’ai tant envie de reprendre
La route
Tant envie de repartir
Au bout
Du monde
Là où tous nous
pourrions
sourire
Vivre
aimer
Mais je ne vois rien que la
Mort
Qui guette son heure
Et je n’ai que faire
de l’attente
Ici
Les rues sont grises
Et la folie danse sur
Les trottoirs
Si une fois encore, la lumière
voulait bien transpercer mon âme
Les faire taire
Il y a des fois
Où l’on pourrait arracher
- facilement -
Ses ongles avec
Ses dents jaunes ou blanches
Juste pour se punir
C’est toujours ainsi pour moi
Je finis par faire un faux pas
Trébucher
Dire des choses que je ne désire
Pas et hurler
Contre les autres
puis
Contre moi
Et alors ce désir fou me prend
taper ma tête
avec violence
Contre les murs
Jusqu’à ce que les voix à l’intérieur
Se taisent
Où l’on pourrait arracher
- facilement -
Ses ongles avec
Ses dents jaunes ou blanches
Juste pour se punir
C’est toujours ainsi pour moi
Je finis par faire un faux pas
Trébucher
Dire des choses que je ne désire
Pas et hurler
Contre les autres
puis
Contre moi
Et alors ce désir fou me prend
taper ma tête
avec violence
Contre les murs
Jusqu’à ce que les voix à l’intérieur
Se taisent
lundi 7 novembre 2011
Mon amie la pute
Je t’ai vue marcher
Tes yeux blessés ne cessent
de saigner
et je suis sur que ton corps
porte la trace de coups
Ce trottoir est le tapis
Rouge
Que t’offre la vie
Personne ne grandit
en rêvant
de ÇA
Personne NE choisit ÇA
la vie
t’a baisée
plus profond
que ceux qui payent
je ne sais où tu trouves
la force
de continuer selon
les règles de ce
jeu là
Ton destin est plus laid
que le vrai visage de Dieu
Tes yeux blessés ne cessent
de saigner
et je suis sur que ton corps
porte la trace de coups
Ce trottoir est le tapis
Rouge
Que t’offre la vie
Personne ne grandit
en rêvant
de ÇA
Personne NE choisit ÇA
la vie
t’a baisée
plus profond
que ceux qui payent
je ne sais où tu trouves
la force
de continuer selon
les règles de ce
jeu là
Ton destin est plus laid
que le vrai visage de Dieu
Toute une vie
Avaler ta lumière quelques
milliards de secondes
Le temps de toute une vie
Le temps d’une pluie de
diamants
déchirer l’obscurité
fuir l’ombre
puisque les âmes libres
choisissent leurs chaines
Faire de toi ma chaine
milliards de secondes
Le temps de toute une vie
Le temps d’une pluie de
diamants
déchirer l’obscurité
fuir l’ombre
puisque les âmes libres
choisissent leurs chaines
Faire de toi ma chaine
27-10=17
Elle me confie quelques
morceaux
De sa vie
de ses souffrances
Je lui écris une chanson en anglais
Qui parle de coups et d’un viol
Elle serre les mâchoires
pour masquer les cicatrices
tapies au fond de ses yeux
Quand elle me dit
Il y a dix ans
Je l’aurai chantée
avec tellement de haine
morceaux
De sa vie
de ses souffrances
Je lui écris une chanson en anglais
Qui parle de coups et d’un viol
Elle serre les mâchoires
pour masquer les cicatrices
tapies au fond de ses yeux
Quand elle me dit
Il y a dix ans
Je l’aurai chantée
avec tellement de haine
samedi 5 novembre 2011
Que mon poing reste serré
La douleur résonne
Dans mon crâne
Et mon esprit
Déraisonne
J’ai
le cerveau frit dans
de la vodka
un gout amer au
fond de la gorge
Qu’est ce qui peut pousser un homme
à se faire aussi mal ?
aussi souvent ?
est-ce la solitude ?
le manque d’amour ?
quand je laisse gagner
la perte de contrôle
je n’attrape plus les rires
et la vie me file entre les doigts
je devrais garder mon poing serré
Je tiens encore debout
Mais je titube
Quand donc apprendrai-je à survivre ?
Dans la nuit j’ai saisi un regard
Mais je l’ai laissé s’enfuir
l’alcool est une lame
De rasoir qui
tranche mon envie de
Crier
il y a longtemps que j’ai cessé
de lécher mes plaies
préféré me noyer
Dans mon crâne
Et mon esprit
Déraisonne
J’ai
le cerveau frit dans
de la vodka
un gout amer au
fond de la gorge
Qu’est ce qui peut pousser un homme
à se faire aussi mal ?
aussi souvent ?
est-ce la solitude ?
le manque d’amour ?
quand je laisse gagner
la perte de contrôle
je n’attrape plus les rires
et la vie me file entre les doigts
je devrais garder mon poing serré
Je tiens encore debout
Mais je titube
Quand donc apprendrai-je à survivre ?
Dans la nuit j’ai saisi un regard
Mais je l’ai laissé s’enfuir
l’alcool est une lame
De rasoir qui
tranche mon envie de
Crier
il y a longtemps que j’ai cessé
de lécher mes plaies
préféré me noyer
vendredi 4 novembre 2011
Je comprends parfaitement que tu n’accroches pas à mon univers (lettre à une éditrice de passage par ici)
Ma petite chérie,
je ne crois pas que je vais enfiler un beau costume
Pour venir poser ici des mots que tu aimerais lire
ni même changer mon style ou ma manière
de penser
Sois sure que je ne correspondrai jamais à tes critères,
pas plus que ma gueule cassée ne révolutionne les canons de
beauté
il est évident que je vais continuer à gratter mes couilles à table
à péter au lit
à hurler la nuit,
à boire de la vodka
à bander en pensant aux seins de la serveuse du dernier bar où j’ai atterri
à me branler en imaginant sa jolie bouche sur ma queue
le tout en saignant dans mon coin,
comme un clébard se lèche les plaies, planqué sous un rocher
Et si l’idée te venait de prendre un revolver pour effacer de la planète,
ma tronche pourrie,
mon gros bide,
ma calvitie,
juste pour être sure que plus aucun de mes mauvais et malsains poèmes ne vienne
ternir ton univers, déranger ta vision du monde, je ne pourrais que t’encourager et te conseiller de ne pas hésiter
mais comprends bien que si tu es plutôt mignonne,
bien roulée,
avec des cheveux longs,
une jupe au dessus du genou,
des hauts talons, ou mieux, des bottes
en cuir noir,
nul doute que pour la beauté du geste
la poésie de l’instant
je tenterai bien évidemment de coucher avec toi avant
que ton doigt colérique n’appuie sur la gâchette de mon
foutu destin
Bien à toi
Vincent
je ne crois pas que je vais enfiler un beau costume
Pour venir poser ici des mots que tu aimerais lire
ni même changer mon style ou ma manière
de penser
Sois sure que je ne correspondrai jamais à tes critères,
pas plus que ma gueule cassée ne révolutionne les canons de
beauté
il est évident que je vais continuer à gratter mes couilles à table
à péter au lit
à hurler la nuit,
à boire de la vodka
à bander en pensant aux seins de la serveuse du dernier bar où j’ai atterri
à me branler en imaginant sa jolie bouche sur ma queue
le tout en saignant dans mon coin,
comme un clébard se lèche les plaies, planqué sous un rocher
Et si l’idée te venait de prendre un revolver pour effacer de la planète,
ma tronche pourrie,
mon gros bide,
ma calvitie,
juste pour être sure que plus aucun de mes mauvais et malsains poèmes ne vienne
ternir ton univers, déranger ta vision du monde, je ne pourrais que t’encourager et te conseiller de ne pas hésiter
mais comprends bien que si tu es plutôt mignonne,
bien roulée,
avec des cheveux longs,
une jupe au dessus du genou,
des hauts talons, ou mieux, des bottes
en cuir noir,
nul doute que pour la beauté du geste
la poésie de l’instant
je tenterai bien évidemment de coucher avec toi avant
que ton doigt colérique n’appuie sur la gâchette de mon
foutu destin
Bien à toi
Vincent
jeudi 3 novembre 2011
Ma violence
Je suis encore en train de me ronger
de me vomir
Il n’existe nulle paix
ici
Je voudrais arracher ma peau
et mordre ma chair
Ce matin
J’ai pensé à cette fille du passé
à ses seins énormes
à sa peau cuivrée
à son appétit
Je me suis branlé
Je me suis imaginé la
posséder
la griffer et
gifler son cul
Je suis en train de crever
de folie
et je me branle
il faut bien passer le temps
Je finirai par lâcher
Prise
Viendra le moment de lancer
Mon crâne contre le mur
Jusqu’à ce qu’il éclate
Jusqu’à ce que la cervelle
et le sang mélangés
ruinent le bleu
du papier peint
Si tu savais comme
ça me brûle
de vivre
de me vomir
Il n’existe nulle paix
ici
Je voudrais arracher ma peau
et mordre ma chair
Ce matin
J’ai pensé à cette fille du passé
à ses seins énormes
à sa peau cuivrée
à son appétit
Je me suis branlé
Je me suis imaginé la
posséder
la griffer et
gifler son cul
Je suis en train de crever
de folie
et je me branle
il faut bien passer le temps
Je finirai par lâcher
Prise
Viendra le moment de lancer
Mon crâne contre le mur
Jusqu’à ce qu’il éclate
Jusqu’à ce que la cervelle
et le sang mélangés
ruinent le bleu
du papier peint
Si tu savais comme
ça me brûle
de vivre
mercredi 2 novembre 2011
Baiser et fumer
J’étais dans ce bar
La semaine dernière
bien sur j’étais encore
ivre
La jolie serveuse a montré
Ses seins
Et juste après elle est venu
me chuchoter qu’elle coucherait
Bien avec moi
Mais qu’elle n’était pas
Célibataire.
Ceci est un peu toute l’histoire
de ma vie, elles ont souvent
Quelqu’un
elles disent souvent non
Je devrais sans doute en voler
Une
Puis partir avec elle
Tout quitter
Me remettre
à fumer
la prendre en photo nue
sur un canapé usé
dans un appartement
aux murs déchirés
Il y a du sang qui coule le long des caniveaux
Il y a des morts qui sourient
Des vivants qui pleurent
La vie passe et court,
J’ai envie d’une cigarette ce soir
J’ai envie d’une femme
Je crois que je suis vraiment fou
La semaine dernière
bien sur j’étais encore
ivre
La jolie serveuse a montré
Ses seins
Et juste après elle est venu
me chuchoter qu’elle coucherait
Bien avec moi
Mais qu’elle n’était pas
Célibataire.
Ceci est un peu toute l’histoire
de ma vie, elles ont souvent
Quelqu’un
elles disent souvent non
Je devrais sans doute en voler
Une
Puis partir avec elle
Tout quitter
Me remettre
à fumer
la prendre en photo nue
sur un canapé usé
dans un appartement
aux murs déchirés
Il y a du sang qui coule le long des caniveaux
Il y a des morts qui sourient
Des vivants qui pleurent
La vie passe et court,
J’ai envie d’une cigarette ce soir
J’ai envie d’une femme
Je crois que je suis vraiment fou
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