lundi 23 décembre 2019

tel père tel fils de pute

J'ai du mal à me sentir humain mais je peux parfois côtoyer une infime partie d'entre eux
Elle a trouvé trop peu d'amour dans trop de bras
elle a connu assez d'hommes pour ne pouvoir en pardonner un seul
tel père tel fils de pute peut-elle dire
relations humaines en cul de sacs, marre de se prendre des murs et repli sur soi
ce monde rend
les écrans plus tactiles que les femmes
l'amour est cruel et nous ne mourrons pas vieux
et tranquillement assis sous une couverture, près d'un océan calme

il arrive qu'on s'égare sur un chemin pavé de bonnes intentions

samedi 21 décembre 2019

j'nique la peau lisse

Je dis ferme la bouche, je veux jouir sur tes lèvres

tu t'exécutes

et de quelques giclées de foutre chaud, je nique la peau lisse de ton visage
et ton sourire pendant cet acte obscène finit de me convaincre que
j'ai
raison
de le
commettre





mercredi 18 décembre 2019

Pute effraction !

tu tailles des pipes dans des voitures sombres
tu fais de l'auto thune
c'est glauque et c'est rance
paye ton destin ; quand t es au bout,  tu prends un flingue et tu t'auto-fume
des bouts de cervelles dégoulinent dans des litres de foutre
Pute effraction au cœur de la ville, douleur de trottoir
dernier tour de piste la culotte sur les chevilles
la putréfaction de l'âme débute avant celle du corps
tu connais des morts sur bites et d'indicibles tourments
mauvais parcours, erreur d'appréciation, tu croyais que la vie t'attendait au tournant
prends ton billet et cours renflouer ton mac
pas de retour en première classe pour les filles de la rue
des bouts de cervelles dégoulinent au milieu du foutre
des queues comme des scalpels en guise d'horizon où s'ouvrir les tripes
défoncée du cul, explosée à la coke, j'te vois sous le panneau stop un soir que je passe par là
et une autre fois j'lis qu'ton mec t'a tabassée
j'l'imagine caricature en merco benz, chaine et gourmette en or
t'es cernée bébé chou, prier nécessiterait de desserrer les poings
Jésus est mort pour nos pêchés disent-ils
jésus est mort c'est sur dis-je et l'enfer rampe autour de nous
question subsidiaire, Dieu a-t-il une âme ?
l'interrogation et l'introspection sont une perte de temps quand il faut survivre













samedi 14 décembre 2019

Tape dans le fond, j'suis pas ton père

Elle rêve d'un amour de conte de fées
et d'une vie qui serait une fête perpétuelle
l'argent suffirait, le boulot, c'est pas son truc
jolie cul, joli gueule, grain de folie, je baiserai bien cette fille
je lui dirai des mots qui font mouiller, je lui conterai ces sentiments qui font rêver
les princesses et les putes qui vivent à l'intérieur de leur corps
oh bébé
oh bébé
oh bébé
le monde est en flammes et tout s'écroule, feignons donc d'ignorer que nous mourrons trop tôt
et que la danse n'aura plus d'importance sinon peut-être dans la mémoire des Dieux morts
la lesbienne que j'appelais sœur m'a abandonné
celle que j'aimais à en vivre m'a abandonnée
mon courage et ma volonté de tenir sans jamais payer le prix m'ont abandonné
et tout ça ne compte pas, je me définis aujourd'hui pas dans ces hiers qui me consumaient
par tous les trous
je me définis comme l'eau et le vent, mais il arrive que je regrette les éjacs faciales lachées en criant
sur certaines jolis gueules avides de mon foutre au gout absolument dégueulasse parait-il
et c'est aussi une façon subtile de saigner
oh bébé
oh bébé
oh bébe
tout est inutile, souviens-t'en quand tu choisis un combat
elle rêve et le temps passe et tout nous rattrape et nous brise
les ongles se cassent et les cœurs se morfondent
les pendules assassinent jeunesse et espoirs et rêves
les pendules assassines sont des guillotines
oh bébé
oh bébé
oh bébé
je ne voulais pas voler haut, je voulais voler quelque chose de toi
quelque chose qui me tienne chaud
un morceau de toi qui fasse bander mon corps et mon coeur
un sourire c'est parfois suffisant
un sourire c'est souvent plus qu'on ne m'a jamais offert
desperado et rascal
punk recalé de la poésie sale
les murs ne m'effraient pas, les murs s'effritent et s'affaissent
comme les culs et les seins et les âmes
j'ai un visage qui fait que je n'existe dans aucun regard
j'ai une âme de pute chienne qui effraie la société bien pensante
ne sois jamais moi, tu as ce truc précieux et fragile, plus beau que le reste du monde
oh bébé
oh bébé
oh bébé
tu nécessites
symphonie d'orgasmes pour Noël
symphonie d'orgasmes dans ton joli petit corps
symphonie d'orgasmes dans ta tête folle
en face
la vie comme une camisole de force
taper sa tête sur les murs matelassés de l'existence
personne n'entend quand tu te casses en dedans
crie autant que tu veux
souffre autant que tu peux
tu es seule
tu es seule
tu es seule
et tu t'esseules posé dans ton salon à rêver
la vie est dehors
mais vivre coute du fric
vendre ton cul signifierai-t-il vendre ton âme ?
pardonne-moi, de nous deux, je suis la putain amorale
nous aimons les artistes maudits, fous lumineux, car nous leur envions leur courage
et leur compréhension de nos douleurs cachés
je n'ai pas peur de tes traitrises, tape dans le fond, j'suis pas ton père dis-je à Dieu
il ignore mes affronts, il a d'autres chattes à fouetter que mon insolence égoïste et revancharde
je suis responsable de mes errements
inutile de m'en prendre à lui
impossible de me pardonner
mais tu es une certaine forme d'absolution pour l'être (ab)errant que je suis
oh bébé
oh bébé
oh bébé
elle rêve d'un million de queues dures qui lui appartiendraient quand elle s'endort
elle rêve d'un million de dollars à claquer au soleil en alcool et cocaïne
elle rêve d'un million de solutions pour s'en sortir, la liberté comme unique chaîne à sa cheville
mais l'amour ça manque aussi
oh bébé
oh bébé
oh bébé
je t'aime tu sais
je t'aime mais je ne peux rien pour toi
et j'en suis tellement désolé
le dos offert au javelot
dans mes yeux brille le feu des cicatrices, l'étincelle de folie pure posé sur les lèvres de la déesse
moi telle une
Prétentieuse putain, j'éjacule du sang noir et nauséabond dans l'immensité du vide littéraire
l'arrogance, c'est parfois  ce qui nous tiens debout
elle devrait peindre au lieu de feindre, elle devrait rêver sa souffrance sur la toile blanche,
des couleurs pour résumer la douleur, dévierger le blanc adossé au chevalet pour tuer le noir en elle
l'obscurité intérieure ne protège pas de soi, elle est juste la place où naissent nos sombres démons
oh bébé
oh bébé
oh bébé
je t'aime tu sais
je t'aime mais je ne peux rien pour toi
et une partie de moi crève de cette impuissance à t'aider
mais c'est ainsi que nous sommes
crucifiés sur l'autel
cloués sur nos rêves
je n'ai pas peur de tes traitrises, tape dans le fond, j'suis pas ton père crie-je maintenant
IL ne s'en prive pas et nous déchire toi et moi et nous saignons des trous et des yeux
oh bébé
oh bébé
oh bébé
maquereaux et mères maquerelles prostituent nos êtres et au milieu de la folie ambiante
l'amour ça manque aussi
ça manque cruellement
rien n'est doux et sucré
et nous devons accepter cet était de fait
comme un manque à gagner
absolue nécessité, respirer plus fort
absolue nécessité, crier









Salope Magnifique, Divine Putain et autres divagations

On était au téléphone tous les deux et j'ai dit
" À demain salope et n'oublie pas... tu es une salope magnifique !!!"
et
j'ai prononcé ceci avec
tout mon amour de meilleur pote
et elle s'est marrée doucement parce qu'elle est triste en ce moment
                    et elle a dit merci, parce qu'elle sait que
je vois tout ce qui est beau, et que peu importe les mots que je prononce, c'est de ça que je parle, de ce
qui est beau
et elle et moi sommes dingues et fous, et belle pour elle et laid pour moi, la lumière et la nuit se tiennent la main tu le sais bien et
                                             c'est étrange, il y a des gens, comme elle
comme moi, comme d'autres, comme toi peut-être qui ne sont pas fait pour ce monde, des gens qui ressentent trop fort ou trop profond, je ne sais pas l'expliquer, nous n'avons aucun gout pour la guerre, le meurtre ou le viol, rien d'humain en quelque sorte
et sourd à leur part de pureté, ces gens-là hurlent à l'intérieur d'eux-mèmes et bien peu les entendent et la plupart de ceux-là s'en foutent, ils ont tout un monde à détruire avant de pouvoir éprouver quelque chose pour d'autres, et en ce moment je lis Nelly Arcan, divine putain et entre les lignes, je ne vois qu'une femme
qui savait déjà comment l'histoire finirait, une femme que la vie avait tué bien avant la mort  pour laquelle  chaque pas de danse sur le fil sombre de la destinée n'était qu'une manière de dire
je suis déjà morte, je me suis déjà tuée avant mème de naitre, peu importe la manière, le jour, l'heure, la raison, j'étais déjà
celle qui était morte et les autres n'étaient pas plus vivants que moi, mais il l'ignoraient et ils se gavaient de cette ignorance jusqu'à s'en croire si fort quand je les voyais si faibles, ils prétendaient briller quand ils n'étaient qu'invisibles à mes yeux, il leur fallait l'argent pour m'avoir et ils n'étaient  là que pour prendre un peu de moi, prendre ce que je leur vendais car leur donner n'aurait eu aucun sens, il y a du plaisir à donner, aucun à être acheté, or le plaisir nous retient dans la vie, nous éloigne de la mort et ce n'était ni mon destin ni ma volonté et ceux-là donc ne faisaient qu'acheter des morceaux de moi, les acheter et les salir car ceux
qui prétendent et ignorent ne savent que salir, ils salissent le monde, ils salissent les autres, ils salissent leur âme et je lis ses mots brûlants d'une accusatrice douleur intérieure qui me rend honteux d'être porteur d'un organe génital similaire à ceux qui ont jalonné son chemin jusqu'à la tombe et je la sanctifie faisant d'Elle celle qui est morte pour mes pêchés d'homme au sens masculin du terme, mon Christ personnel fait femme avec d'hypnotiques yeux bleus comme une promesse oubliée, elle, millions de bouts d'humanité féminine éparpillés sur autant de queues monstrueuses d'hommes ordinaires et vides d'être si ordinaires
elle
déjà morte mais
                    plus vivante que tous ces misérables qui l'ont prise sans honte dans un monde où en définitive tout s'achète, où tout devient si facile à obtenir quand on a de l'argent, où on ne reçoit que ce qu'on gagne ou ce qu'on paye quand on n 'est pas assez fort pour gagner mais jamais ce qu'on mérite, vie, mort, sexe ou amour, Dieu, je ressens l'injustice divine dès que je pose un regard sur l'humanité, et elle disais-je, blonde intense, beauté intransigeante, plus vivante qu'eux mais aussi que tous ces autres qui se lèvent chaque matin à la même heure pour se rendre au même travail avant de rentrer chaque soir embrasser la même femme, les mêmes enfants et prendre le même repas préparé dans la même cuisine avant de regarder la même télévision et de passer la même nuit dans la mème chambre  après avoir baisé dans le même lit la même personne que la veille et tous les autres jours précédents avec la même lancinante désillusion, elle donc, plus vivante parce que ceux là sont tout à la fois esclaves et complices de ce qui nous use et nous abats nous autres, les inadaptés, nous qui ne sommes pas faits pour ça, la routine quotidienne, la normalité d'un monde que nous n'avons pas choisi et qui ne nous aurait surement pas choisi s'il avait eu le choix, voilà ce que je vois chez les paumés et les cassés, incomplets morceaux d'humains voués à l'échec, créés pour d'autres vies qu'ils n'auront jamais, mis à part un ou deux élus que les divinité placent sur un piédestal afin de laisser croire aux autres qu'il subsiste le mince espoir de voler tout en haut, je vois en eux la lumineuse étincelle de vie au milieu des flammes noires et visqueuses et peut-être que je me trompe mais c'est comme ça, c'est ce que je ressens, ma croix, être trop sensible quand survivre  ici-bas nécessite de ne rien ressentir, d'être dur et affuté comme une épée d'acier trempée plantée dans le corps d'un gladiateur mort mais je ne me plains pas, je me préfère ainsi, perdant souffreteux plutôt que gagnant bloc de glace
et elle, mon amie, la magnifique salope mentionnée plus haut, elle est comme ça, peut-être pas aussi détruite que la Divine putain blonde, surement pas désireuse de mourir mais néanmoins beauté brûlante avec bien sur quelque chose de cassé en dedans et une enfant  abandonnée qui hurle à côté de la brisure, remplie de cette impossibilité à s'aimer et à se trouver belle alors que tous veulent s'immoler ou égorger les rivaux pour l'avoir et elle doit vivre et composer avec  son être et la regarder, c'est pour moi, me souvenir contre mon gré que j'ai moi aussi quelque chose qui crie derrière la facade, je suis tout sauf un roc, et notre combat c'est ça, tenir debout contre soi-mème et peu importe le palliatif, l'alcool, le sexe, la boxe, conduire vite, 
écrire, l'amour, rien de tout ça ne semble vouloir/pouvoir apaiser l'incendie que nous sommes pour nous et tous les psy/chiatres/chologues de la planète se frottent les mains à l'idée de nous allongés sur leurs divans rouges ou marrons mais moi je préfère les fuir, je connais déjà leur réponse, la solution est en moi, qu'ils aillent se faire foutre, je garde mon temps, mon pognon et ma folie, je ne peux me résoudre à tuer ce que je planque dans un coffre-fort et la résultante en est que  tout ce que je vis doit être intense et brûlant pour pallier à la douleur et ce, malgré le prix à payer car il y a toujours un à payer et ce soir, 
je pose des mots sur l'écran et j'oublie qu'à cet instant, je ne baise ni ne bois et je les pose comme je bois et comme je baise, sans retenue, toujours dans l'excès jusqu'à en devenir effrayant et mon cœur mort m'explose au visage
mon cœur une femme l'a déjà tué au couteau mais je m'en fous, il a appartenu à d'autres femmes incroyablement belles depuis et mon âme déchirée tapine et n'en finit pas de brûler dans mon propre enfer et je fais semblant de ne pas l'entendre hurler pour ne pas céder à la folie pure et furieuse qu'elle dissimule tant bien que mal et toutes les salopes sont magnifiques et celles que je connais sont brisées mais merveilleuses car elles portent à bout de bras d'insolents rires jusqu'au cieux et les plus dingues d'entre elles arborent des cicatrices pâles jusque dans leur regard fous, crois-moi sur parole j'aime tant les femmes alors que les hommes m'indiffèrent, les femmes me subjuguent et je les préfère putains et cassées, les princesses sont trop lisses et trop compactes, elles n'offrent nulle fracture où accrocher mon désespoir et soyons clair, les princesses sont ennuyeuses et elles s'ennuient elle-mêmes si bien qu'elles rêvent toutes d'être une putain, et quand je dis putains je ne parle pas de celles qui marchent sur le trottoirs ou sucent des queues sales dans de vieilles camionnettes rouillées contre quelques billets, celles-là sont les plus brisées et les plus infortunées créatures de toute l'humanité, il ne leur reste que la vie et la misère de la vie, tout le reste leur a déjà été enlevé et nous ne savons comment elles font pour tenir, elles sont les plus fortes de nous tous et nous les méprisons quand il faudrait les aduler pour leur courage et leur entêtement à vivre, non, quand je dis Putains, je prend ce mot car j'aime comme il sonne et l'idée de luxure qu'il véhicule car la luxure est à mon sens la parure de l'amour, collier de diamants rehaussant la délicatesse d'un cou et avec ce mot, je parle de ces femmes que nous ne pouvons qu'effleurer de la bêtise brute et masculine qui est notre apanage à nous les porteurs de pénis, ces femmes insaisissables que la plupart ne savent que briser pour les capturer et les retenir auprès de leur petitesse, toutes soleils qui brûlent les yeux, les âmes, les cœurs et les mains qui les étreignent, du premier regard jusqu'au dernier et c'est de ça que je veux mourir d'une femme trop belle et trop brillante que j'aimerais trop,  oui, je rêve d'une mort plus glorieuse qu'un cancer de la prostate ou d'un suicide au lexomil, devant le miroir fendu, tous mes visages sont simples, c'est leur nombre qui rend ma réalité complexe et elle, mon amie, comme moi, comme d'autres, comme toi peut-être, âmes éclatées et multitudes d'éclats de nous jetés sur le carrelage sale et usé de l'existence, 
nous venons et nous marchons sur un chemin cahoteux et nous savons que rien ici n'est pour nous et nous avons tout juste assez de force pour encaisser la violence d'un simple jour et nous crions et nous rions et nous baisons et nous pleurons de ne pas pouvoir baiser assez quand nous ne baisons pas assez et la drogue, l'alcool ou peu importe le châtiment que nous nous infligeons avant même d'avoir reçu le jugement divin, ne sont que l'extension de notre propension à mourir de notre  propre main et le monde se rit de nous car il sait bien que peu importe la vivacité du pas de danse sur le fil sombre de la destinée, nous lui donnerons la victoire à terme et chaque jour où nous tenons debout dans la vie sans appuyer sur la gâchette du revolver que nous posons sur notre tempe fait de nous des héros évadés de l'asile où nous errons dès que nous ouvrons nos yeux affamés de couleurs, incapables de nous pardonner d'exister, convaincus que se haïr relève de la plus parfaite lucidité, nous sommes tout à la fois notre pire ennemi et notre plus cinglante défaite !

vendredi 6 décembre 2019

Sombritude


Invisible à l’œil non exercé
est le sang qui goutte sur le carrelage sombre de mon âme

mardi 3 décembre 2019

your wetcome

Tu habites dans un sombre abime
où ma bite t'abime
et tout ce que je suis aussi
et tu songes à t'enfuir, assise près de moi
le nez dans un livre
et quelque chose de moi le sens déjà
qu'il va mourir et ne plus jamais renaitre
et depuis
j'attends que la planète écarte les cuisses pour moi
et je ne sais plus dire merci ni je te hais-me
je regarde en arrière et je ne souffre plus
je regarde en avant et la mort sent le souffre
est-ce donc ainsi que j'aurai vécu ?
en brulant sans jamais devenir océan ?
parfois je m'assois dans un champ
et je sais que tous les soleils sont de fausses promesses
la nuit effraie, mais elle est plus sincère
la blonde aux yeux bleus électriques me dit
que seuls les mecs mariés avec leur regard torve
la matent
moi je pourrais jouir sur ce visage
bien que je ne sois pas marié
il fut un temps ou j'aurai exigé plus d'elle
mais elle est rusée alors je la regarde déployer sa toile
si tuer pouvait libérer, il y a longtemps que j'aurai pris perpétuité
je reste sur les mots qui donnent envie aux saintes de donner leur cul
et je partirai emportant ma folie
le monde a bien assez à faire avec la sienne

Dieu mouille pour toi ! me dis-je
(on se rassure comme on peut)







jeudi 28 novembre 2019

quelqu'un quelque part

"j'ai arrête maintenant, c'est lui qui m'a calmé depuis que je suis avec, mais sinon
tu peux me prendre n'importe quand n'importe où et par tous les trous"

elle est bourrée, mais j'aime sa vision de la vie (quel mec ne l'aimerait pas)
et il me semble que dans  sa phrase, le tu ne s'adresse pas à moi en particulier
je le ressens comme une vision générale du genre masculin mais
Au cas où je me trompe, je répond, "je ne peux pas, tu es la femme de mon pote"
(je suis un homme prudent)

Je ne sais pas pourquoi c'est toujours à moi qu'elles confient ces trucs là
je ne sais pas pourquoi c'est jamais avec moi qu'elles couchent
mais j'imagine que dans un cas, elle en éprouvent le besoin et dans l'autre non

on est salement bourré, l'alcool dégouline par tous les pores de ma peau d'alcoolique laid
il y a des soirs où je me prouve avec passion que je bois trop
des soirs où j'oublie que je n'aspire plus à ça.
trop vieux trop fou trop seul et maintenant trop soul

Il y a une brune avec un regard apeurée
quand elle rit elle devient magnifique
dans ses yeux nous voyons quelque chose
qui ressemble à du défi
pourquoi n'a-t-elle aucun homme à son bras ?
Sa beauté lui permettrait d'accrocher le scalp de nombreux amants
à sa ceinture
peut-être cherche-t-elle autre chose.
Je lui souhaite de le trouver.
je ne me sens plus à la hauteur pour être ça

Il y a une blonde
je lui propose un plan à trois avec mon pote
elle serait partante mais ça va poser problème dans notre groupe d'amis
tu sais, machin baise avec machine qui ne veut pas de vrai relation mais ne veux pas non plus
que machin baise machine numéro 2
L'alcool aura peut-être ma peau mais les relations humaines m'épuisent

quelqu'un quelque part
c'est ce que nous attendons tous
sans doute qu'un type s'est pointé au rendez vous en avance et s'est fait passer pour moi
ou que j'ai raté ma chance quand je l'ai tenu entre mes mains tremblantes
je penche pour la deuxième solution
putain de looser égocentrique que je suis

L'éternité me semblerait longue
mais elle serait toujours plus rassurante que la mort

















dimanche 17 novembre 2019

Dieu est le seul absent qui n'a jamais tort !

Je m'étais rasé les couilles pour elle un soir qu'elle venait
mais elle avait préféré mettre sa langue dans la bouche d'un pote
je gagne moins souvent que je le laisse paraitre et je fais avec

les hommes la brisent
et parfois l'ont frappée
regard intense, elle pense que je suis un type bien
et comme toutes celle qui le pensent, elle ne couche pas avec moi

étrangeté du désir
étrangeté de la vie
je répète à l'envi

elle est mal à l'aise quand je parle de faire l'amour tous les deux alors je ne lui en parlerais plus
et je ne la rejoins pas pour boire jusqu'au matin car me voilà vieux et bon à marier
je ne cours plus dans les rues sombres

et pour l'oublier, une femme chasse l'autre, je pense à la blonde qui
maintenant est mariée avec un homme
qu'elle songeait à quitter avant qu'il ne la demande en mariage, deux enfants depuis
je lui  faisais des promesses auxquelles je croyais de toute mon incompréhensible candeur et
elle disait, je ne peux pas croire ce que toutes ces jolies choses dans ta bouche, il y a trop de femmes
autour de toi,
et je ne baisais pas avec ces femmes autour de moi, ou peut-être une ou deux ou trois ou quatre
par ci par là et jamais plus d'une fois ou deux ou trois ou quatre
mais pas plus, qu'est-ce qu'elle était belle quand elle doutait de moi

et elle a préféré celui qu'elle ne voulait plus aimer et maintenant sur les photos elle parait heureuse
comme nous paraissons tous heureux dès qu'un regard ou un appareil photo se braque sur nos vies
ne dis-t-on pas heureux comme un mensonge ?
non ?
on devrait pourtant

mais je souhaite qu'heureuse elle le soit, elle m'a donné plus de valeur que bien d'autres
et je n'ai eu aucun prix à payer pour son estime et pour les autres
je ne suis jamais là quand elles rêvent et disons le sans appréhension
Dieu est le seul absent qui n'a jamais tort !
alors tant pis et tant mieux, quand les cartes sont distribués on joue avec celles que l'on tient
dans sa main, qu'elle tremble ou non

peu importe la rue ou je chemine, c'est toujours du goudron entouré de béton
j'apprends à manier la pelle et la pioche mentale pour planter des arbres où
s'abriteront les oiseaux multicolores qui peuplent le désert de mon âme

et dans mon frigo, il a des yaourts et du poulet et des carottes et de la nourriture pour chien
et j'ai oublié d'acheter des bières et
je n'ai jamais aimé boire seul et la branlette reste l'activité solitaire la moins réductrice en terme de santé et c'est celle qui me procure le plus bel épanouissement personnel depuis que j'ai raté avec
conscience toute carrière professionnelle et histoire sentimentale

j'ai peut-être besoin d'une femme toxique et manipulatrice, d'une plongée en apnée dans la folie
pour reprendre goût à moi-même

je suis beau des chevilles et gras du bide, et bizarrement depuis quelques temps je trouve les blondes
magnifiques et si tu as les yeux verts tu pourras sans doute transpercer mon cœur plus facilement
mais je serais toi je ferais comme les autres, je l'abandonnerais là ou tu l'as trouvé et inutile
de m'appeler pour que je le récupère, je n'en ai plus besoin

déraison intense
déraison intense
j'attends la langue pendante mais jamais la planète n'écarte ses cuisses pour moi
la plume est plus forte que l'épée mais l'épée ne le sait pas
la plume est plus forte que l'épée sauf en combat singulier

je manque de fuel, faut que je rejoue du triangle amoureux
dire que c'est la lumière qui m'a piégé     
depuis                                                       
il n'est jamais bon que je m'égare en moi
labyrinthe vicieux que mon moi intérieur
labyrinthe visqueux que mon moi intérieur






samedi 16 novembre 2019

Novembre 2019

- Son père était spécial, j'allais me marier et je ne pouvais la voir qu'une heure par jour chez lui, avec lui, du coup j'avais une copine pour sortir la nuit, c'était pas bien beau. Cette fille était folle et sa soeur bossait avec moi à l'usine, elle était à fond dans la religion et lui disait que c'était  pas bien ce qu'elle faisait, moi je rentrais de la guerre, pendant deux ans j'avais connu que les filles des bordels et je voulais vivre... -

Histoire de sa vie dans sa bouche
lui et moi dans sa voiture, les chiens avec nous partis en ballade,
tout ça un jour disparaîtra, tout ça sera pardonné et d'ici là, je ne veux ni ne peux juger

je me souviens, elle, sur le lit d'hôpital, "moi sans toi, c'est pas moi" disait-elle"
et lui qui jamais ne confie ses blessures ou douleurs
si souvent dans sa bouche, "elle me manque, elle me manque"

amour d'une vie, amour immortel
voici que ça existe
et je souris

lundi 11 novembre 2019

Björn Borg du coup de ceinture

il y a des nuits comme ça, flammes et amour de la vie

l'alcool dans le sang, trop vieux pour, mais fait pour ça,
la folie courre, et hante ma peau, mes veines ont le bleu de la démence
je regarde la blonde et je dis je te brûle comme je veux
et elle objecte, elle croit que tout est masque destiné à tomber
et je dis, rien de chez toi ne me fait peur
et elle précise, je sais comme je suis
je n'ai rien à redire, mais je sais qu'elle m'effraie
c'est ce que tu fais vivre, mots et aventures, qui change les choses, pas qui on est

et aux mecs je ne sais plus pourquoi, je parle de cette fille,  20 ans plus tôt,
elle
blonde aux yeux bleus
star du x, trois nuit dans sa chambre d'hôtel à Bruxelles
et tout ce que je lui ai mis, c'est un matelas sur le crâne
c'était drôle, on n'avait ri, mais rien de plus
je donne le nom et
recherche sur internet et les mecs pensent que je suis fou, de n'avoir rien essayé
et je dis, désolé mais j'ai besoin d'un feeling, avec elle je ne l'avais pas
et les mecs ne comprennent pas
et la blonde dit, t'inquiètes il en a eu d'autres
et je dis, il y avait des filles partout
je n'en ai pas eu tant que ça, mais il y en avait partout et à la reflexion
ce sont elles qui m'ont eu, on ne fait rien qu'elles ne décident pas
et je maintiens, j'ai besoin d'un feeling
et je donne le nom d'une autre, brune aux yeux verts et précieux
elle a dit, tu as dragué la danseuse pour me rendre jalouse et coucher avec moi
et j'ai éclaté de rire, avoué
elle a dit bravo, ça a marché
#vinceestunsalopard pour la beauté du geste, la ruse était perfide bien qu'évidente
je donne le nom et je dis cherchez
(et elle, souvent je juge, c'est la plus belle de toute, mais ce n'est pas celle que j'ai aimé à m'ouvrir l'âme en deux en gémissant, et sa bouche n'était pas celle, précieuse et dangereuse, en forme de cœur non plus)

mes mains sur des hanches, rires et folies
tout ça se termine un jour
je n'ai jamais été beau, mais j'ai parfois vécu comme si je l'étais

il y a des nuits comme ça, flammes et amour de la vie

une fille que je ne connaissais pas quelques heures avant
me met du rouge vif et je dis toi je ne t'aime pas
puis je dessine mes lèvres sur le front des copines
mon pote dit, on dirait une vieille pute
et ça nous fait marrer, tu peux croire qu'il nous en faut peu mais ça c'est vraiment beaucoup de chaleur
et je dis à la fille qui me met du rouge à lèvres, je t'ai cernée
elle dit oh j'assume tout ce que je suis, tu peux me taper, j'aime ça
à son mec, lui il faut pas trop qu'il joue avec nous
et son mec à moi, si tu veux tu viens avec nous mais faut accepter toutes les règles
et moi
merde, avec les mecs je peux pas, vraiment pas, j'adorerais mais je peux pas, mon corps ne veut pas
et donc retour seul, il m'a toujours manqué un truc, cette fois c'était la bisexualité
c'était pas grand chose mais ça manquait

et je pense à des nuits où j'étais un dieu dans la bouche d'une fille de feu
et je note la cuite, 10/10
et j'ai du feutre vert sur mon crâne chauve et du rouge qui colle sur mes lèvre merveilleusement douce
rien n'est crédible dans la folie du has been,
ok je baise moins, mais je baise plus haut
tout est dans l'envol
celles qui rêvent d'un truc qui dévore en dedans et d'un désir qui plie les corps de sa brûlure me
comprendront

mes mains sur des hanches, rires et folies
tout ça se termine un jour
je n'ai jamais été beau, mais j'ai parfois vécu comme si je l'étais

looser, nul doute
mais une seule de mes défaites rend ridicules tes victoires
et je songe à des nuits ou j'étais un Dieu dans la bouche d'une fille de feu
et ce n'était ni ta mère ni ta soeur, elle était beaucoup plus belle
c'était celle dont tu rêvais
et que personne n'aura jamais comme moi je l'ai eu

autre instant autre perte de contrôle
sale con bourré mais talent du fou
fessée sur l'autre blonde, puis,  ma ceinture ôtée et dans ma main rieuse, elle se cambre pour moi
jolie geste, ça claque
spectatrice souriante
la fille qui me met du rouge vif apprécie, je dis, quinze ans de tennis
je suis le Björn Borg du coup de ceinture
le McEnroe de la flagellation

image dans ma tête, la fille aux longs cheveux disait, je veux bien voir le vince bourré et fou
et moi
non, non, tu ne veux pas voir
elle aurait du être là
continuer à arrêter de boire avec sa bière dans la main, elle saurait
d'autres fois je suis pire, aussi belles et sensuelles que soient les danseuses
et dans leurs yeux meurt toute la lumière que je pourrais faire briller là
voilà ce qu'est être son pire ennemi
désir de vie, désir de mort liés dans le souffle de l'étreinte
je rêve de choses sales à vivre pour les écrire, désolé mon amie, tu pourras
m'étranger et me gifler, je suis une mer de contradictions
le souffre et la souffrance noyés dans la rage
un océan de poésie sombre et salace

chose étrange, tout à l'heure, flash de raison pure dans ma tête de cinglé
toutes mes amiEs ou presque qui n'ont jamais voulu de moi ne serait-ce que pour tirer un coup
sont toutes dans des histoires où elles sont, à divers degrés, malheureuses et
toutes mes amiEs ou presque qui ont voulu de moi ne serait-ce que pour tirer un coup
sont dans des histoires où elles s'épanouissent,
je me force à voir là une forme de renforcement personnel,
je n'ai jamais été beau, mais cela n'a pas pas toujours compté

Subtil aveu
tout ce que les femmes m'ont offert
j'ai prétendu l'avoir volé,
elles ont mené le jeu et sourit avec indulgence
quand je me prétendais roi sur leur domaine

J'ouvre les yeux et toute fuite est inutile
                          mes amours folles sont autant de tombes qu'éclaire une lune blafarde
                     mais la musique du cœur ne cesse qu'au dernier battement












mercredi 6 novembre 2019

du sang sur tous les orifices

lumière spectrale, intérieur noir
du sang sur tous les orifices, parfois je rêve de toi en cadavre
ton ombre c est ce qui est le moins sombre
y a des assassins dans ton intimité
et des reflexes suicidaires dans ton conditionnement
je crois au mélange pas à la reproduction
Il faut être fou pour faire des enfants et les confier à ce monde
j'claque des culs quand je peux, ma côte est en baisse
je suis au loin quand toi tu rampes devant ton mec
pas de regret j'ai déjà lâché ta laisse, pas la peine d'en faire des caisses
Spectre blafard, extérieur jour
faudra bien que je rampe hors de ma cave/que je dévore la lumière du soleil
j'ai trop longtemps cru à l'horizon, t'as une gueule de mirage
putain si tu savais ce qui me dévore de haut en bas
putain  toi tu sais comme je t'déflore de haut en bas
je te dis sois ma pute tu dis d'accord
je te dis sois ma pute tu dis toi d'abord
putain my girl, j'ai rien d'un rapper, j'porte le manteau du raté
laisse couler l'oseille, j'lécherai bien une lesbienne pour oublier ton cœur hétéro/clit
y avait des matins bleus et tout ce qui coulait collait
tu savais te vendre comme une grande dame
dire que j'ai cru que t'avais une âme
ta vie c'est des gigas bites à t'enfiler dans le disque dur
clic clac bang
j'arme l'arme et j'tire
est-ce que j'vise ta tête ou bien la mienne ?
le temps est venu de déposer les larmes
baby, bel effet de manche, ton couteau décore encore mon dos
quand j'flotte c est  rien de moins qu'aux confins de la folie
ça me redonne le sourire bébé/bouffé par les verres, j'dors mieux imbibé
on doit tous survivre aux souffrances qu'on s'inflige avec une constante inconscience
j'ai la colère comme un gosse de vingt ans, la réalité paranoïaque m'avale
je t'laisse la coke et j'prends les putes c'est un bon début
t'as connu de plus mauvais deal dans l'étreinte de nombreux mensonges
t'as beau raconter tes trucs, je reste un chien d'enfer
tu veux oublier mais toi aussi tu sais comme moi je sais
y avait des matins bleus et tout ce qui coulait collait...


samedi 2 novembre 2019

une histoire auvergnate

Il a eu un accident de moto et la serrure de la voiture qui l'a trainé sur la route, une Hotchkiss
lui a éclaté la tête et il a gardé un trou sur le côté du crâne, sous la peau, un bout d'os manquait là
et à la polyclinique ils ont dit qu'il allait mourir
et il les a entendu alors qu'il était dans les vaps
et les bonnes sœurs n'ont pas voulu le soigner alors
son ami riche a payé des brancardiers pour l'emmener
jusqu'à l'hôtel-Dieu et les bonnes sœurs ne voulaient pas le laisser partir
car elles avaient des arrangements occultes avec les pompes funèbres
et il a fallut signer une décharge
et à l'hôtel Dieu ils l'ont soigné et il a survécu et quand il a été mieux
il se souvenait que les bonnes sœurs voulaient le laisser crever
alors il voulait prendre son fusil et redescendre la-bas
pour tirer sur les gens histoire de leur rappeler la parole divine où
juste leur apprendre qu'il ne fallait pas jouer avec les types comme lui
même quand ils sont à l'article de la mort
mais tant mieux, il ne l'a pas fait je ne sais pas pourquoi
sans doute que se femme l'a supplié et qu'il l'a écouté car il l'aimait
bien qu'il lui soit infidèle
mais si on rajoute à ça l'histoire du curé
qui à l'école tripotait les petits garçons quand il était enfant
et lui qui lui avait cassé la cheville avec une boule de métal pour ne pas
devenir une victime de plus dans sa classe pour finalement être viré
 - ils ont dit qu'il était fou et sa mère a dit, si je raconte à ton père, il va tuer le curé
avec son fusil donc on va rien dire et tu vas supporter la rouste qu'il va te coller -
donc, disais-je, si on rajoute à ca cette histoire de curé pédophile
et qu'en plus on additionne ceux qui sur le lit de mort de sa tante
lui ont pris toute sa fortune (grosse) en échange d'une place au paradis, (elle doit
maintenant être assise sur un trône en or à la droite de dieu)
autant te dire que tout ce qui portait un signe religieux était
au même titre que les notaires, les huissiers et les docteurs et autres enculés en tout genre
plutôt mal venu à sa maison et quand on le connaissait et qu'on savait
qu'il trainait des armes partout chez lui, du fusil de chasse à deux ou trois trucs
de sa période de résistant, et qu'on connaissait aussi son caractère
autant te dire
que valait mieux pas que ces salopards là ou d'autres soient venus sonner
et lui casser les roustons
et je me souviens qu'enfant, genre j'avais peut-être six ans ou moins
il m'avait dit, les hommes ne se font pas la bise
et plus vieux je lui avait présenté ma copine aux immenses yeux verts
et elle s'était étonnée que je lui serre
la main  et je lui avais répondu un truc qui signifiait
c'est ce qu'il veut
et j'imagine qu'elle avait compris qu'il était dur et fou
capable de tuer
comme tout ceux qui avaient connu deux guerres
et qui avaient survécu la tête haute
mais il était aussi généreux et droit dans ses bottes
et il n'a jamais battu sa femme ou ses enfants
et ses yeux bleus verts transparents abritaient une flamme magnifique
et dangereuse
que je n'ai jamais eu à craindre,
et cet Homme
c'était mon grand père
et c'est surement un peu grâce à lui que je me méfie des hôpitaux, des notaires et
        de ceux qui parlent au nom de Dieu


mercredi 30 octobre 2019

je sais qui tu hais

Je suis ce que je suis
ça ne va pas pisser loin

je sais qui tu hais me dis-je dans le miroir
(je suis la réponse à ma haine)

je ne suis pas nait à un si mauvais endroit que ça, il en existe plein d'autres où, enfant
on m'aurait violé.

disons que j'ai fait un départ en milieu de peloton

et à part moi en tant qu'être vivant
je n'ai pas trop d'explication, ni même d'excuse pour la longue liste de
mes échecs

les gens qui m'aiment me semblent étranges, il y a mieux à faire
et je déplore quand ceux qui me détestent le fassent pour de mauvaises raisons
alors qu'ils pourraient en trouver tant de valables

le silence aussi est une armure

(prière égoïste)
Dieu, je ne demande pas grand chose,
une petite pute à baiser dans mon lit ce samedi soir
un gain important à la loterie
la santé physique et mentale pour moi et mes proches
ce serait une semaine sympa et
vous pouvez laisser crever les inconnus à l'autre bout du monde
si ça vous fait moins de boulot

ce monde de psychopathes colle une étiquette sur le cul des filles, libre à elles d'y coller un prix
la plupart se donnent pour rien
quelques-une préfèrent se vendre
vie et mort dans un monde d'homme de violence masculine
peu de ces dernières obtiennent une somme honnête en échange

philosophie de merde que la mienne
poésie de merde que la mienne

c'est moi la pute qui saigne de tous les trous de s'être trop faite baiser
mais ceci est l'image que se donne le pervers autolâtre

le silence aussi est une armure

stupidité de l'allitération
stupidité de l'absence d'allitération
je ne suis pas fait pour les figures de style

Putain d'envie de crier qui vrille dans la tête
putain de douleur qui pousse à s'ouvrir le ventre sur une feuille de papier
transcender les peurs  et
la lâcheté comme mode de survie

Pas de photos de son cul dans ma messagerie mais
meme si on aime baiser, on a besoin de rencontrer une belle âme me dit en substance la jolie blonde
et bien sur
elle n'a pas tort

c'est peut-être ça qui nous ruine du cœur au cerveau
                        la baise qui ne suffit plus et
                        une soif inextinguible d'absolue pureté
























jeudi 24 octobre 2019

nous sommes ce qui nous brûle

Danser sous la pluie
quand tes jours deviennent une prison
creuser une tombe
où trouver le repos du vampire

j'étais assis au fond de la classe
et à chaque fois je comprenais bien que j'étais seul
que je n'étais pas comme eux
et je ne voulais rien sinon qu'on m'aime un peu
mais j'étais déjà différent et ils le sentaient
et je n'avais pas les bras assez fort pour tenir contre la violence
alors j'avais la répartie
et le temps a passé et encore, je ne suis pas comme eux
pas comme vous
et je laisse couler, mais pas eux, mais pas vous

et nous sommes ce qui nous brûle
et nous sommes ce qui nous tue

j'aurais du apprendre à jouer de la guitare
quand la rue me prendra je n'aurais rien sinon tendre la main
oh je préfère la mort
oh je préfère ne plus affronter mes échecs
et quelque part je pourrirai
et quelques parts de moi resteront en témoignage
puis tout s'effacera

et nous renierons nos serments devant l'inutilité des prières
nous pourrions nous sauver mais cela demande quelques sacrifices
nous pourrions nous élever mais cela réclame quelques artifices

si facile d'aimer, impossibilité de se faire aimer
des parties de baises endiablées pour oublier l'impossible et divin sentiment
des peaux griffées, sanglants drapeaux et la folie en guise d'armure
il faut trouver un moyen de tenir
et un endroit pour se cacher
ce qui brille, vole-le

donne moi de la chaleur
donne moi de la chaleur
je m'en irai tout à l'heure
tout doucement et sans plus de bruit
que le bruissement des feuilles sous le léger vent d'été
et plus rien n'effraiera ton sourire

Nous sommes ce qui nous brûle
des cendres froides en devenir

samedi 19 octobre 2019

Lorsque nous étions fous

La blonde est assise en face de moi dans le restaurant
des yeux bleus et des gros seins, du rire dans le regard
38 balais, un mec et deux gamines
et quand un bébé se met à pleurer, elle dit
"ahhh putain, j'ai pas laissé les miens pour entendre chialer des mômes"
et elle se marre
V'la ma pote

Lorsque nous étions fous, elle et moi (et d'autres)
nous démarrions tôt et nous buvions encore après le lever du soleil
souvent je l'abandonnais sur la route
parce qu'elle était ingérable
souvent elle me laissait
parce que j'étais ingérable

un jour, je l'ai oubliée dans une boite de nuit
et lorsque je m'en suis souvenu et que j'ai voulu revenir la chercher
la boite était fermée, ça se battait dans la rue, il y avait des flics
et son portable était coupé
inquiet, je suis rentré chez moi avec une brune, mais j'ai cessé
de me poser des questions lorsqu'on à commencer à se tripoter avec la fille
et j'ai oublié pour de bon quand j'ai commencé à lécher la fille
à moins que ce ne soit quand elle s'est mise à me sucer, ma mémoire est un peu flou
nous étions souls, nous aussi
et le lendemain  la blonde m'a appelé pour me dire que tout allait bien
et j'ai dit tant mieux
et je le pensais
ce qui ne fait pas de moi un type bien, juste un type qui s'est plus ou moins inquiété

Lorsqu'on débarquait quelque part
les mecs me disait qu'est-ce qu'elle est belle, c'est ta copine ?
je répondais non pour pas casser ses plans mais aussi parce que ce n'était pas ma copine
mais une de mes amies les plus proches et ils étaient tous comme
des clébards sur elle
et les autre filles étaient jalouses et me regardaient bizarrement
certaines acceptaient de me parler, la blonde canon était un bon plan marketing

Un jour , jalousie et médisance sont saints chez les salauds
on m'a demandé si c'était une pute, peut-être simplement pour la salir
peut-être parce-qu'on disait parfois de moi
que j'étais un proxénète, (principalement parce que je trainais avec des filles terriblement belles
sans qu'on comprenne ce qu'elles foutaient avec moi),
mais pute, elle ne l'était pas (et maquereau je ne l'étais pas)
elle aurait du faire payer, elle aurait  fait de l'argent
mais elle aimait s'éclater plus que l'idée mème de s'enrichir

une autre fois, soule bien sur
elle s'est précipitée sur une serveuse qui sortait de son boulot
et elle a essayé de lui lever se jupe courte, va savoir pourquoi
c'est la seule fois où je l'ai vue faire ça
et j'ai dit "et merde, non pas elle s'il te plait"
car il s'agissait de ma tueuse
et le lendemain, la lesbienne têtue, qui est la sœur de ma tueuse
et qui à l'époque était mon amie la plus intime, m'a appelé
en hurlant car elle voulait, "tuer la pute qui s'en est pris à sa sœur"
et c'était un scandale de plus qu'on m'a foutu sur le dos
comme si j'avais prémédité tout ça,
et quand quelque semaines plus tard j'ai parlé à ma tueuse
elle a dit que c'était pas grave, c est juste qu'elle ne voulait pas
que je vois que ses sous vêtements n'étaient pas sexy ce soir-là
et je me suis dit qu'elle avait beau s'être barrée des années avant, elle n'avait pas tout réglé
en ce qui me concernait
et la lesbienne têtue a fini par se calmer avec le temps
et moi j'ai mis tout ça sur le compte de ma malchance,
pourquoi de toutes les serveuses de cette putain de ville
avait-il fallut que la blonde choisisse celle la ?
Le Destin ?
Le doigt de Dieu dans mon cul ?

Il y a eu aussi cette fois ou je squattais à Barcelone
et elle est venue avec une autre amie à nous
et elle a vécue une mini romance avec un pote
ce qui incluait le fait de partir chez lui en me laissant
ses bagages, la brune aux beaux yeux bleus et sa chienne
qui grognait et refusait de nous laisser aller pisser...

avec le temps, la blonde s'est plus ou moins assagie
elle a perdu certaines de ses mauvaises habitudes
comme de cracher sur les gens
ou de plaquer ses seins sur les vitrines des magasins la nuit
et elle a aussi fini par s'en sortir
trouver un bon boulot
et un mec avec qui ça roule bien

et quand je repense à ce temps là,
Lorsque nous étions fous
quoi que nous fassions, c'était toujours une aventure
et on adorait ça

bien sur, il y avait quelque chose en nous, un besoin étrange de se faire mal
en prétendant
que c'était génial
et je ne suis pas sur que nous pourrions expliquer d'ou ça venait

et aujourd'hui
elle vomit après deux cocktails et moi j'ai arrêté la vodka
et on se dit qu'on a passé de bons moments
des nuits à coller des flammes au ciel étoilé
                                       on s'est bien marré
et quand on y pense, c'est un peu un miracle qu'on soit encore là
à tenir debout, mais c'était un sacré chemin rempli de dingueries
et de rires qui étaient autant de défis jetés à tout ce qui nous brise
et aujourd'hui dans nos yeux, reste une lueur tapie
une lueur qui dit qu'il n'en faudrait pas beaucoup
pour rallumer l'incendie qui nous dévorait
et tout recommencer
parce que putain
faut dire ce qui est
c'était sacrement bon
quand nous étions
fous
(et tous ces souvenirs, de la chaleur pour l'hiver à venir)


jeudi 17 octobre 2019

j'envie l'animal

la blonde dans le bar est jeune et canon
il parait que son ex la tabassait
et maintenant elle sort avec un vieux chauve
et elle jette un oeil vers moi qui suis avec deux filles
mais n'en baise aucune
et dans ses yeux je vois la folie qu'elle tente de dissimuler derrière les sourires
et je me dis merde, elle aurait pu choisir un autre vieux et chauve
mais je n'ai rien à lui apporter qui ralentirait sa chute
et le reste du monde tourne autour de nous
et je crois bien que je m'en fous
je préfèrerais m'enfuir
soirée étrange
je dilue ma bière dans de la grenadine et de la limonade
le chien m'attend dans la voiture
l'autre jour
j'ai ressorti l'appareil photo
vieux pervers chauve cherche modèle déluré
je vise des objectifs moins dangereux pour ma santé mentale
et l'idée m'amuse tant
je suis salement amoché en dedans
mon esprit est fait de venin
et mon sang ne demande qu'à couler hors des blessures
parfois, je tiens debout et
j'envie l'animal qui ignore l'existence de Dieu
et s'endort affranchi de la crainte du jugement

vendredi 4 octobre 2019

Ce qui brille me brûle

Ce qui brille me brûle
Je passe devant l'immeuble sur mon Dax ST 70 modèle 1983
et je me souviens que celle que j'aimais d'amour à mort à mordre
et moi
nous étions venus là, invités à une fête et que j'avais émis l''envie de baiser dans l'escalier
mais elle avait peur  qu'on nous surprenne car il faisait encore jour
et on était aussi super en retard par ma faute car je suis toujours en retard
et j'ai dit "rapide, qu'on dise qu'on l'a fait"
et elle s'est penché contre la rambarde et j'ai fait quelque aller retour en elle
et elle a gémit
et devant la porte, elle a sonné, contrarié à cause du retard ou
peut-être à l'idée que les autres  se rendent compte qu'on avait baisé juste là
qu'ils sentent l'odeur de sa mouille entre ses cuisses blanches
et j'ai débandé et on est rentré et on a passé une bonne soirée pour autant que je me souvienne
et là,
sur ma vieille bécane, je songe que c'était bien d'être amoureux
d'être fou à deux et
d'avoir un truc chaud en dedans pour affronter le vent
mais elle ne me manque plus depuis longtemps
et j'ai appris à vivre seul avec moi-même avec en filigrane l'idée
que nulle mort n'est délicate et deux nuits avant aujourd'hui
1M77 de chair brulante m'appelle vers 3 heures du matin
et je réponds, je me dis soit elle a une merde qui vient de tomber sur
sa magnifique gueule de chienne indomptable, soit elle est bourrée
et entre les deux,
 elle râle car le mec qu'elle a ramené vient de partir sans l'avoir baisée
et elle dit, "putain, il a pris peur, il m'a respecté, pourquoi il m'a respecté ?
putain toi au moins tu m'aurais déboité dans tous les sens "
et je me dis que je n'ai plus 20 ans
mais oui, bien sur, te retrouver en pleine nuit dans l'appart d'une fille canon comme elle
chaude comme elle
allumée comme elle
bien sur que j'aurais donné tout ce que j'avais, avec la folie volcanique chevillée au creux du ventre
après, tu perds,  tu gagnes, le cul ça se fait à deux mais dans les deux cas,
tu as tenté de faire crier comme un vrai mec
et je me dis aussi, que le type ne sait pas ce qu'il vient de perdre car dans un plumard
on fait difficilement mieux  qu'1m77 de chair brûlante quand elle a vraiment envie
et je raccroche avec le désir pour elle en moi et je me branle comme un salaud
et lorsque je m'endors je souris plus que ne devrait le faire un vieux type qui avance sans bagages
et seuls mes rêves infectés veillent sur mon sommeil
et lorsque je me réveille je songe au paradis mais je sais la vérité
                                             Dieu est un cœur de glace et ici
                                             le monde est en feu
                                             nous avons eu notre chance mais nous créons l'enfer
                                             où se calcineront nos âmes égoïstes

lundi 30 septembre 2019

la violence n'est pas sublime mais elle est en nous

et lorsque
cette vie t'étouffait, je me faisais caresse du vent chaud sur ta peau effrayée
ligne d'horizon quand tu ne savais plus où tourner ton regard

ivre de toi
je t'offrais mes battements de cœur comme autant de mots d'amour

la violence n'est pas sublime mais elle est en nous
mon ange

dimanche 29 septembre 2019

survivre

ils ne te donneront rien
ni amour
ni gloire
ni respect
ni quoi que ce soit

leurs mains tendues
leurs sourires
leurs serments

autant de mensonges savoureux dans la bouche
de personnages sans visages

et tu devras tout leur prendre

l'amour
la gloire
le respect

quoi que ce soit

et garde à l'esprit que tourner le dos c'est
                                   s'offrir au poignard

jeudi 26 septembre 2019

Il suffit de peu de choses pour qu'un homme se sente moins seul

La brune très belle qui habite loin m'écrit qu'elle garde tout dans la bouche
si l'homme lui demande et aussi si elle est habillée
parce que sinon, ça colle aux cheveux ou ça sent sur les vêtements
les femmes sentent ça parfois, les hommes, elle ne sait pas

et je vois ça comme une forme de supériorité du genre féminin

La brune très belle qui habite loin aime qu'on lui dise le mot pute
au bout d'un moment elle le demande à ses amants
Je me dis c'est cool
il existe encore de vrais femmes, avec leurs désirs ancrés au creux de leurs reins

je baiserais bien avec la brune très belle qui habite loin

problème, je ne sais pas si la brune très belle est vraiment une femme
ou un homme déguisé
j'attends d'entendre sa voix
ou de voir son visage en cam to cam
mais si c'est une arnaque, c'est beaucoup mieux fait que toutes
les vaines et stupides tentatives précédentes alors
je décide qu'elle est une femme parce qu'elle parle comme une femme

et les photos qu'elle m'envoie
montrent entre autre un cul magnifique
à tomber à genoux
pour l'embrasser
On peut se branler sur ce cul là
on peut tuer pour ce cul là

Parce qu'il faut toujours donne à une femme ce qu'elle désire et
dans le feu de la conversation
je dis à la brune très belle qui habite loin que je veux qu'elle soit ma pute

et je vois ça comme une forme certaine de romantisme









































vendredi 20 septembre 2019

La plus bonne pute de toutes les plus bonnes putes qui existent

la laideur du monde fait que je ne cherche pas à écrire beau
ni même à parler beau
alors je dis à l'asiatique folle, moulée dans sa robe courte
qui laisse entrevoir sa culotte lorsqu'elle croise et décroise ses jambes

- tu es la plus bonne pute de toutes les plus bonnes putes qui existent
- inutile d'être gentil, je ne te sucerai pas répond-elle

nous sommes bourrés et
juste avant, je lui disais tu es tellement belle, ça fait combien de temps
qu'on ne t'as pas dit à quelle point tu es belle, je veux dire vraiment belle

(et dans ses yeux des flammes qui viennent de si profond, de la beauté comme de l'or en fusion
que je sais trouver là car je suis celui qui voit le divin et la lumière oubliée tout au fond
des trous les plus sombres qui affleurent à la surface des âmes)

Sublimation d'un physique créé pour l'étreinte passionnée
Elle a dans les yeux quelque chose qui compte
(l'éclat fragile de pureté qui teinte les prunelles des êtres avides d'absolu)

cette terre, les humains,
c est comme si nous souffrions tous des mêmes maux
et qu'aucun de nous ne sois capable de nous guérir
comme si toute notre cruauté ordinaire, notre égoïsme fourbe
finissait par nous peser et ternir le moindre bonheur simple

La plupart d'entre nous sont déjà à terre avant
d'avoir compris les règles du jeu
et en grandissant
tu redeviens poussière bien avant de bouffer
les pissenlits par la racine

(âmes essoufflées en quête d'une fuite
à chaque lever de paupières)

Souvent
J'envie le fauve qui dévore la biche sans culpabilité
mais habituellement
c'est contre moi
que je dirige ma colère

j'imagine qu'elle connait ce principe là, elle aussi









samedi 14 septembre 2019

Théorie du salaud

On passe devant cette maison, ma pote et moi
et je me souviens qu'on avait débarqué ici, moi et d'autres un matin d'été
il y a pas mal d'années
et nous étions soul et
le mec qui vivait là avait raccompagné à sa voiture
une amie et la blonde qui vivait là m'avait montré sa chatte en écartant
son string sous la jupe, assise sur le canapé  et j'avais sortie ma queue
et elle avait dit, "tu es comme ça" et elle l'avait pris dans sa bouche et
j'avais bandé malgré l'alcool et elle avait dit stop, il risque de revenir
et leur couple me semblait étrange, ils avaient l'air de faire ce qu'ils voulaient
chacun de leur côté mais personne n'en était sur et moi j'aimais bien le type, mais
c'était après ma tueuse
et je n'avais plus de morale, ce qui était bon était mort en moi, je l'avais tué et
je ne voulais plus aimer alors c'était mieux ainsi, je préférais être dans la bouche
de celle qu'un autre aime plutôt qu'imaginer un autre dans la bouche de celle
que j'aimais encore trop