dimanche 30 septembre 2012

Un pic à glace dans le ventricule gauche


On se perce souvent le cœur
soi-même
Et je connais cette fille et
Elle me dit : les addictions
Dans ma vie
C’est fini

Et je songe qu’elle laisse tous
Ceux
Qui ont
Brisé son
Cœur
            gagner

jeudi 27 septembre 2012

L’araignée ne devrait guère s’éloigner de sa toile


L’alcool m’a rendu dingue,
Les femmes m’ont rendu dingue
Les Dieux et leurs équivoques silences
            m’ont rendu dingue,

Je me voyais déjà dévorer la lumière,
Mais j’en étais là
allongé sur mon canapé jaune
Le regarde noyé dans un sanglant arc-en-ciel,
et
Nous étions Dimanche

            Comme tout un chacun j’attendais
quelque chose
            Comme tout un chacun je ne savais
pas quoi

mardi 25 septembre 2012

Il y a trois semaines

J’étais assis avec d’autres
Autour d’une table où trônaient
Bouteilles de vins, mergaises et brochettes,
à écouter ce médecin looké
Hippie, cheveux longs bouclés
attachés queue de cheval, fringues
de teuffer.

Tout en roulant un joint
pour
sa consommation personnelle
et celle des gens intéressés
Il décrivait tous les
symptômes de la cuite, de la perte
de mémoire
aux mouvements désordonnés
Selon lui, tout ça était
            Normal
(Enfin, normal en cas d’ingestion
Excessive de boissons alcoolisées)

C’est donc là que j’ai appris
Que j’étais alcoolique, bien
Que je ne boive qu’en virée
Le week end.
(consommation linéaire supérieure
            à trois verres par jour, le couperet
est tombé).

Ok ! j’ai pensé, donc si je tente de rester
Un mois sans toucher
Un verre ou une canette
Ou même une bouteille je vais
me retrouver avec les mains qui
Tremblent, de la bave au coin
De la bouche ????

Je me suis visualisé, dans une réunion
Des AA, un café à la main
En train
de dire        bonjour, je m’appelle
Vincent, ceci est mon treizième jour sans alcool,
C’est dur

Merde, son discours me travaillait, j’étais pas prêt

dimanche 23 septembre 2012

Le temps et la pluie effacent le sang versé sur les trottoirs gris


Léchant mes plaies
Caché sous le rocher de la folie
J’ai fini par terrasser le dragon
Et comme autant de victoires
Il y aura d’autres nuits
D’autres petites culottes abandonnées
sur le chemin de la chambre par
d’autres corps impatients,
            d’autres rires résonneront
encore bien après que l’écho
de
tes pas
ait rendu son
dernier souffle,
quand
le combat
et les cicatrices  pâles ne compteront
plus
Je t’ai aimé si fort quand
Il aurait fallu moins de courage
Pour te briser,

Mutilé du cœur à l’âme

Leur amour couvre leur âme de tristesse,
Ils n’ont pas su choisir l’autre
Celui
Qui était
Fait pour eux
Ils sont ainsi, couples mornes
Etrangers les uns pour les autres,
des rues grises aux
maisons froides,
glacés
Jusqu’au fond du regard
Et moi
Je cherche
Encore
Un ultime amour
Quelque chose qui devisse
Ma folie
Et fasse hurler de plaisir
Mon coeur mutilé

J’ai gardé mon cadavre loin des mouches cette fois encore

Trois jours que je ne suis sorti que
Pour travailler
Et boire
Jusqu’au matin, trop enfermé
Le chien devient fou, la voiture est restée
Quelque part dans la ville, les mouches
n’ont pas eu mon cadavre et le soleil
hésitait à se montrer mais là il fait nuit à nouveau
je devrais être au sol, mais j’écoute
de la musique triste et je lis de la poésie

au petit matin
J’étais assis à côté de la fille aux yeux noirs
Et je lui ai raconté comment
chose étrange, je me suis réconcilié
Avec une copine au sale caractère en la traitant
de mal baisée, une histoire cocasse qui mériterait
un autre poème que j’écrirais peut-être un jour
et j’ai dit : je maitrise avec les femmes, et
la fille a répondu, peut-être que tu maitrises trop
et je ne savais que faire, dire ou répondre,
je ne suis pas sur qu’elle ait la moindre idée
de ma
solitude

samedi 22 septembre 2012

Le retour

je la guette depuis des années
cette brune aux yeux verts
et là, elle pose sa poitrine
sur mes avant-bras et ses
yeux pétillent.

            Lorsqu’on est pas satisfaite
Sexuellement on devient infidele, fait-elle
Maintenant je suis célibataire depuis trois semaines
C’est moi qui l’ai quitté.

Toi, il faudra te mettre la fessée vraiment
Fort je réponds

Et je sais ce qu’il y a dans ses yeux,
Et je souris

Je vais aller abuser de ce jeune homme,
Lui rouler des pelles, mais la prochaine
Fois que je te vois, je me souviendrais
De ton prénom dit-elle en guise d’adieu.

Je quitte l’endroit en disant au revoir
À tout le monde,
Je sais que j’ai encore de talent,
Je sais que je suis fou, sur la route
Je croise la blonde, mon amie, elle me
Demande si je peux les ramener elle
Et
Un
Autre
pote, j’affirme que oui bien sur,
Et c’est ce que je fais, le soleil
Va bientôt se lever et le vent
Emportera les nuages,  là ou je vais
Il n’y a ni amour, ni joie, mais la solitude
parfois
Est
Un réconfort.

vendredi 21 septembre 2012

Reprendre la route et s’enfoncer dans la nuit, encore

La brune aux yeux noirs avec des lèvres
Fabuleuses ne viendra pas
J’en suis maintenant convaincu

Ai-je si vite oublié,
Dieu m’a confié aux bon soins
Des putes
Et des cinglés
En tout genre
l’amour n’existe pas

tout ce que j’ai pu croire
est irrémédiablement
Perdu, je dois donc accepter
Qu’il en soit ainsi, reprendre la route
Sans chercher à comprendre pourquoi
Je les ai attendus si longtemps,
            Elle et son sourire doux ?
Pourquoi il me faut toujours croire
Que ce sera...
            ... différent ?
            Comme si un million de coups
de
couteaux
ne pouvaient empêcher ce coeur
                                    de battre

Tout file entre tes doigts


Elle s’est ramenée un soir d’Halloween
Avec le déguisement de sorcière
Qu’elle avait mis pour aller travailler
Et elle a dit, ce soir, tu couches
Avec une sorcière
Elle avait acheté du mauvais champagne
Pas cher
On a mangé des pâtes pour l’accompagner,
Puis j’ai fait quelques photos d’elle
Et on a baisé, protégés de la folie
Et du vent par des murs de bétons
Et un amour fou et on a eu pas mal
De nuits comme celle-là, serrés
Dans les bras de l’autre
pour lutter
contre
Le froid mais tout
finit par brûler et le gout de la victoire
laisse place à l’amertume
de
la
défaite

Dressé

J’avais pose mon cul sur ce fauteuil
Blanc et elle marchait dans ma direction

une fois à ma hauteur,
Elle s’est baissée, pour attraper ma bouche 
avec la sienne
Et me rouler une monumentale
            série de patins
(le genre qui ferait
Rendre son tablier à un prêtre),

au bout d’une minute ou deux,
Elle s’est redressée, m’a regardé
fièrement
Dans les yeux et m’a fait
            Ok ?
Et je n’ai pu répondre quelque
Chose de plus intelligent qu’un
Résigné :
            Ok !
Le caleçon et le Coeur au bord
De l’explosion

Elles sont comme des flammes

La russe aux yeux verts comme la folie et moi
on a baisé dans cette hôtel classe
de Johannesburg la lumière allumée
sans tirer les rideaux, au rez de chaussée
et on s’en foutait d’être vus ou pas
si tant est que l’un de nous d’eux s’en
soit rendu
Compte et devenu vieux, nul doute que
je donnerai cher
            (tout ce que je posséderai ?)
pour revivre des moments comme
celui là, avec un corps comme le sien
entre mes mains
pour jouer avec sans retenue jusqu’au
petit matin

Putain,
C’était sacrement bon,
Comme le gout du feu sur la langue
Et c’est là que j’apprenais
Ce que la vie offre de meilleur
Car il faut bien le dire,
En une phrase comme en cent,
            Les russes sont les meilleurs baiseuses de la planète

Poème à laisser hors de portée des enfants

Je conduisais cette voiture
Qui ne m’appartenait pas
Et qui était capable
De prendre 275 km/h d’après
La notice constructeur,
Il était sept heure du matin, j’avais conduit toute la nuit
et là,
j’étais sur cette autoroute allemande
et j’ai pris mon telephone mobile bleu
pour appeler ma meilleure amie
qui a décroché, complètement
catastrophée.

                        Qu’est-ce qui t’arrive ? Pourquoi tu appelles
à cette heure ? Il y a un probleme ?
                        j’ai dit non non, juste je voulais savoir
si je pouvais rouler à plus de deux cent tout
en téléphonant en meme temps.
                        Putain, le pire c’est que je suis sur
Que tu es en train de le faire.

Bien sur que j’étais en train de le faire

ca s’est toujours passé ainsi

Le fruit devient amer,
Les crocs du serpent s’enfoncent
Dans le Cœur.
Et pas une des larmes dans tes yeux
n’a valeur de
diamant

Vaincu

Attendre
tête baissée
viendra la mort,
le vent emportera les cendres
d’autres sourires
prendront
la place
et tout ça
n’aura
en définitive
servi
à
rien

jeudi 13 septembre 2012

La call-girl blonde aux yeux bleus et mouillés

Je me souviens de la call-girl blonde aux yeux
bleus  et mouillés
Elle disait toujours :

“toi, tu as un de ces regards,
            Ça me rend dingue,
                                    Je vais te croquer”

elle ne l’a jamais fait, mais ça me
Plaisait de savoir qu’une fille qui vendait
Son cul un bon paquet de fric à des mecs
Blindés d’oseille, se dise prête à tout me
Donner

En échange de
rien

mercredi 12 septembre 2012

La lettone au lancinant refrain

Elle venait de Lettonie,
elle était blonde
Grande et pas moins cinglée que la
majorité de mes
gonzesses,
Elle répétait sans cesse qu’elle
Sortait avec moi
par intérêt et qu’elle ne m’aimait pas.

Je te laisse m’embrasser car j’ai besoin de toi.
Mais si tu viens à Riga, je connais
des gangster, je leur dirai de te
Tuer et jamais je ne coucherai avec toi.
                       
chaque soir je la raccompagnais
jusqu’à sa chambre d’hôtel
et elle refusait de baiser avec moi.
Le premier soir, elle m’a laissé devant la porte,
Le second soir j’ai dormi dans son lit
mais impossible
De fourrer sa chatte, elle avait beau caresser ma poitrine
En disant “j’aime ton corps,” elle a tout refusé, même
une simple branlette
Le troisième soir, je commençais à avoir les crocs
Et quand elle a refait son cinéma avec mes pectoraux
            J’aime ton corps mais jamais je ne coucherai... gnagnagni... gnagnagna
(lancinant refrain)
J’ai pris sa main et je l’ai fourré dans mon caleçon.
Ça bandait bien, (je ne buvais pas en ce temps là),
Et elle a fait :
            OOOOOH, J’AIME TON CORPS.
Elle s’est mise à me branler frénétiquement,
            comme une furie et  finalement, j’ai réussi
à la grimper
mais elle n’a pas arrêté son cinéma
je ne coucherai jamais avec toi criait-elle
Et plus je la limais,
Plus elle gueulait que jamais je ne la baiserai.
Au bout d’un moment, fatigué d’entendre ça
j’ai stoppé le va-et-vient

FERME LÀ, JE SUIS À L’INTÉRIEUR MAINTENANT !!!

AHHHHHHHHHHHH (fut sa réponse)

Après ça, elle ne m’a plus emmerdé jusqu’à qu’on termine

mardi 11 septembre 2012

Danse

 
Les putains peuvent bien
Danser
Nus-pieds
Sur les morceaux de verre
de
mon
cœur
brisé
jamais
elles
ne
se
coupent

Comme si les flammes n’avaient déjà dévoré la maison


Un million de putains ont piétiné
Les trottoirs gris
De ma vie
Pissé sur les murs sales de mon
Existence,
Et je suis là planté devant
Ce telephone
Qui ne sonne
pas,

comme si jamais
Ô GRAND JAMAIS
            Je ne m’étais fait déchiré
Le Coeur en deux

            L’oeil larmoyant,
sans savoir quoi faire
            j’attend son sourire
et ses rires
            mais elle n’appelle
pas et ça me rend dingue

un million de putains
et je n’ai rien appris


dimanche 9 septembre 2012

un aller simple pour le desert gris de la folie


Aux premières heures de l’été,
La fille magnifique s’est pointée et ses lêvres ont
Effleuré les miennes et je me suis dis
Que les déesses de l’Amour avait
Pitié de moi, mais jamais elle n’a appelé
Alors j’ai mis langue dans la bouche
De celle qui est belle comme un
Mannequin puis j’ai vu d’autres
Regards et j’ai bien compris
Que l’amour ne serait pas pour
Moi, que les déesses et les Dieux
Se jouaient de mon coeur d’enfant
qu’ils me gardaient
Toujours une cinglée ou deux
Sous le coude, et qu’elles aussi
Un jour
Cesseraient de me
Regarder,
Et j’avance la chair marquée
Du sceau de la défaite
la route sera de plus en plus
Solitaire, un aller simple pour le desert
Gris de la folie
Et ce matin, je suis assis dans la voiture
De la fille magnifique
Et elle me dit
j’ai décidé que
Les addictions c’était terminé,
Et j’ai comme envie du gout rouillé
D’un canon de revolver dans ma bouche

mercredi 5 septembre 2012

Dieu devrait fumer des cigares bon marché et planquer des as dans sa manche

sans doute que Dieu doit se marrer,
quand il contemple
Mon existence
Toutes ces vaines tentatives de changer
la donne sans jamais éviter
Les usines
ou
Les entrepôts, pour finir dans les bars
Et les restaurants entre deux montages
videos de films pornos,
(ma plus grande réussite sociale).
Et n’oublions pas ma vie personnelle,
Cette croyance stupide, que l’Amour
existait,
            (qu’il existe surement), alors que
bon... Soyons sérieux une minute,
            je ne suis pas sur d’avoir jamais tiré
le bon numéro
à la loterie sentimentale. En règle générale,
je monte sur scène
au bras
de la plus cinglée
du coin

mais je ne crois pas que Dieu ait du temps
à perdre, qu’il s’intéresse au champ de mines
qu’est mon pain quotidien ni qu’il prenne des
paris sur le moment où toute cette merde me pétera
à la gueule

Dieu a fort à faire, avec les guerres, les viols,
Les assassinats de présidents et les meurtres des anonymes,
la prolifération des armes nucléaires, le sida,
la sclérose en plaque, Les trafics d’armes et d’influences,
le terrorisme, le réchauffement climatique
Etc.. etc...
parce que bon... Soyons sérieux une minute,
            Dieu ne devrait pas jouer au poker avec le Diable,
                                    il ne gagne pas à tous les coups

le dragon n’écoute pas les cris des proies

J’ai encore choisi mon corps
Comme victime collatéral de
mes échecs
de mes dépressions.
j’ai crucifié mon âme et mon Coeur
je ne reconnais ni mes gestes, ni ma folie
je sais que je sombre
là où je vais
tout est noir
l’air brule les poumons comme l’acide
dévore les coeurs
ma peau ne sera pas sauvé et au
petit matin
j’aurai cessé de brûlé,