Quand les gammas GT deviennent GTI

au comptoir, on enchaine les verres

mon pote et moi, en matant le décolleté de la serveuse,

nouvelle, joli regard, une de celles pour lesquelles on met le monde a feu et à sang

le bar va fermer, alors on boit vite

et puis je boite jusqu'à chez moi

soul

je joue en cam avec une fille qui rit beaucoup

chien de ma violence poétique

esclave de mes idées dérangées

je me branle tant bien que mal,  fini par jouir sur du porno gratuit

m'endors en puant l'alcool et la défaite

j'ai aimé le soleil de l'amour

j'ai aimé la folie de nuits brûlantes et déjantées

et je pue

la défaite

ô amour, l'alcool tue ma queue et mon cœur est enterré loin des cimetières

ô vie 

je m'enivre de toi

et je pue

la

dé

fai

te

rires étranges des Dieux et du destin

ceci est mon chemin

des poèmes sales

et des désillusions crasses

L'été sera chaud

ouch

j'écoute une musique infiniment triste qui résonne dans le vide intersidéral qui remplit mon être
on dirait bien que je suis encore tout au fond du trou

tout me semble si terre à terre, et je ferais mieux de me taire avant de finir six pieds sous terre

ça fait bien longtemps que j'erre

personne n'a jamais voulu de moi bien longtemps

j'ai toujours été sujet de moqueries

ou considéré comme cinglé

je n'ai jamais fait rêver la reine du bal comme la laissée dans son coin

en réaction, j'étais de plus en plus dingue et

il me les a toujours fallut trop belle pour lutter contre ma malédiction, mon visage et mon esprit

              dérangé

bizarrement, quelques fois,  j'ai eu celles que tout le monde voulait

et dans sa voiture bleue ma pote dit,

tu n'es pas assez un connard, tu as un côté trop féminin, tu te poses trop de question, physiquement

tu as toujours été dans

mes critères et je dis merde pourquoi tu me l'as pas dit à l'époque

elle se marre et on roule

et je sais qu'il ne me reste que la solitude pour me protéger du vent et des mensonges

et je fais en sorte de n'être qu'une forteresse aux murs solides et infranchissables

l'été promet d'être chaud mais je serai insensible et froid,

dites aux Dieux qu'ils ont gagné je suis ma propre tragédie

j'en aurai voulu une qui me corresponde et qu'elle et moi, ce ne soit que du ciel sans nuages

je suis fatigué de me détester

me faire du mal ne me fera jamais aller bien

j'écoute une musique infiniment triste, la longue litanie de mes battements de coeur

le temps passe

je m'endurcis

me ferme au monde

aux autres

l'été sera chaud

et je ne serai qu'un morceau de glace

excelsior

Ton joli p'tit cul

dans mon messenger,

éclat de perfection, comme un délicieux bonbon qui fond sous la langue

survient le désir de rougir ta peau, de gouter ta chatte

oh petit ange, tu es si loin, mais je pourrais passer des nuits à te dire des mots de passion

quel merveilleux corps que le tien, et ton regard reflète tout ce qui brille en lui

tu offres tout et tu ne demandes rien, pourtant tu souffres en silence de tout ce qui te manque

un autre jour, la fille aux yeux verts comme ceux d'un félin

revient me parler

elle dit, on se verra bientôt

elle l'a déjà dit deux fois, et à chaque fois, elle a disparu avant

la dernière, elle disait que je n'avais plus d'âme et que je ne pensais qu'à baiser

je songeais que c'était le cas dès le début, j'aime son rire et son regard, son joli p'tit nez aussi

elle voit des ex à moi partout, je me demande si elle va encore fuir ou non

il faut un peu d'audace pour vivre des choses dit-elle et aussi qu'elle n'aime pas les hommes,

ce qui nous fait un point commun

excelsior

fatigué de crever en silence, j'ai pris la plume pour faire du bruit,

j'fais des gammes pour retourner le game

excelsior

dans la rue grise, une jeune fille trop belle

aux longs cheveux noirs me reconnait, me fait signe 

j'arrête mon 70cm3, elle va au boulot, je propose de la déposer

- j'ai pas de casque dit-elle

- on s'en fout

Elle rit, monte et je démarre, j'ai de nouveau 16 ans, une jolie fille 

sur la selle arrière

je m'la pète comme un prince

un autre après-midi

je scanne des photos du passé, t'était une salope de première, j'avais oublié comme t'étais magnifique

et chienne

et nos rires,

une fois que c'est fait, 

j'oublie à nouveau

j'ai d'autres passés à sauvegarder et

j'ai appris à me survivre

excelsior

fatigué de crever en silence, j'ai pris la plume pour faire du bruit,

j'fais des gammes pour retourner le game

excelsior

planqué sur mon clavier, 

loin de son ideal, j'deale mes parts d'inhumanité à la plus offrante

faut rester lucide

la lumière tire sa révérence

quand se pointe

l'obscurité

excelsior

La fille qui bosse à l'hôtel

Il arrive que de jolies jeunes filles 

envoient des photos d'elles

à un vieux poète pervers

écrire rend la solitude de celui-là moins pathétique

et de jolis papillons peuvent se faire prendre au piège

d'une prétendue lumière

oh

je veux plus de toi

que ce que j'ai

je veux ta chatte, ton cul et tes seins et encore tes yeux

je sais que tu es loin
tu veux des mots et de la passion

tes photos

sont sexy,

- tu es sexy -

je veux te lécher

et abimer ton corps dans l'étreinte

je te crois affamée,

de ma queue peut-être

mais d'autres choses surement, je me laisse penser que

tu manques de battements de coeurs et de soupirs enragés

oh trésor

              n'est-ce pas que

tu es belle et on ne te le dit plus ou pas assez ?

oh trésor

              n'est-ce pas que

tu es folle de désirs qu'on ne comble plus ?

Il y a tout un monde qui réclame son dû derrière la couleur de ton regard

et la prochaine nuit

où tu bosseras derrière le comptoir de ton hôtel

je veux que tu mouilles ta petite culotte en pensant à des choses sales

et que tu te caresses

que tu gémisses mon nom et ce que tu voudrais que je te fasses

je veux que tu sois là, debout,

à supplier que je te prenne

et ensuite, que tu me racontes, comment tu te seras faite jouir

tu es tellement belle quand tu jouis, moi, je le sais

oh

il faudrait bien que je me pointe

laid et dingue

désireux de mordre ta peau blanche

et je dirais des choses étranges comme

"l'amour est un long chagrin qui débute par un délicat sourire"

ou"je veux la marque de mes dents sur la blancheur de ta peau"

il serait malpoli de mon montrer moins fou que dans mes poèmes

 

mes masques tombent plus vite que les petites culottes

un jour à la sortie de boite

une serveuse m'a monté dans sa voiture

et j'ai dis cool, on va baiser ! mais "je ne fais pas dans les vieux" (elle s'est marrée en le disant)

et on est allé boire un verre dans un after glauque

une autre fois, elle et moi, fâchés, on s'est réconcilié quand je l'ai traitée de mal baisée

et les gens ne me croient pas quand je raconte cette histoire tant son caractère est dur

elle ne laisse personne lui parler mal

mais elle confirme l'histoire si tu lui poses la question

et ne sait pas comment j'ai pu faire

et une autre fois

une autre serveuse  m'a amené prendre un petit déjeuner après la boite

elle a commandé le minimum vital nécessaire à 7 heures du matin

de la viande et des frites accompagnées une demi-bouteille de vodka pour

faire passer tout ça

elle et moi on aurait du coucher ensemble mais ça ne s'est pas fait

elle disait à ses copines canons que j'étais un type bien mais à chaque fois j'étais trop

soul pour lui donner raison, et il y a peu elle m'a envoyé une photo

d'elle en petite culotte blanche pour que je vois son ventre plat

et sans doute ses jolis petits seins et elle a légendé

"on s'entretient" et je n'avais qu'un seul désir, qu'elle soit là

et que je puisse la baiser à mort avant qu'elle ne me brise

et bien sur, elle est plus dingue que moi

elles sont toutes plus dingues que moi

je ne suis qu'un hyper sensible qui...

non je déconne

je ne suis qu'un alcoolique du weekend même pas repenti qui sait que les femmes qui l'approchent 

finissent par l'aimer le temps d'une danse...

et le quitter

mes masques tombent plus vite que les petites culottes

et en vérité je me suis plus défoncé la gueule que j'ai défoncé de jolis chattes ou de culs serrés

mais j'ai léché de divines entrecuisses

touché au sublime dans des étreintes folles

et si tout ça m'a laissé sur le carreau,

c'était toujours mieux qu'une carrière de fonctionnaire

et la vie tranquille des esclaves qui n'ont plus rien à de dire

quand mème les silences mentent

je voulais être libre, mais la liberté n'existe pas

oh bébé, je veux te baiser jusqu'à ce que tu cries mon nom

plus c'est sale plus c'est beau

ces mots sont une vérité qui vaut plus à mes yeux que tous les mensongers

serments

d'amour

de

fidélité

je veux ta bouche sur ma queue et dans tes yeux, je veux lire que tu vas me tuer de plaisir

oh bébé

 

 

Chrysantèmes

elle dit qu'elle a trop souffert et que quand ça lui est arrivé

elle aurait voulu qu'on la mette au courant

alors maintenant quand elle sait que quelqu'un trompe, elle en informe l'autre

et je suis bourré et je fais, mais non, tu balances jamais tes potes, tu n'as que ça, tu as

perdu toute la confiance que j'avais

en

toi

il y a dix ans j'aurai donné tout ce que j'avais pour être à elle

mais elle a laissé d'autres que moi la briser

maintenant

nous somme potes

je lui raconte la fois où j'ai dis à une fille que je l'avais trompée dans la nuit

et qu'elle m'a fait l'amour avec une intensité rare, en se comparant à l'autre tout du long, les rideaux

ouverts

pour que les gens de l'immeuble d'en face nous voient

- pfff, cela n'arrive que dans les films rétorque-t-elle

Comme beaucoup de femmes

elle ne me croit jamais quand je dis la vérité

elle a toujours 

un a priori sur moi

il arrive que

les gens aient besoin d'inventer des trucs pour se tenir éloignés de moi

bien que le plus souvent il suffise que

je me contente d'être ce que je suis

lorsque je l'ai connue

elle était un monde de fleurs sauvages, maintenant

je la regarde et ses yeux sont les portes du cimetière qui bat dans sa poitrine

bizarrerieS de mon cerveau malade

sur cette autoroute

j'ai sans doute du glisser un doigt dans ta petit chatte si humide sous ta culotte

et je me souviens, dans l'autre sens

je t'ai dit, montre tes seins à la voiture que l'on double

et tu l'avais fait

mais le chauffeur n'avait pas tourné la tête

j'aurai du klaxonner

et tu trouvais qu'on ne faisait plus assez les fous

et j'étais d'accord, il fallait changer ça

et tu étais belle et tes seins étaient beaux

j'adorais lécher tout ce qui était toi

je croyais mème que tu avais une âme

et,

bizarrerie de mon cerveau dingue,

à cette instant précis, tant d'années après notre dernière étreinte

j'ai de nouveau le gout de ta chatte sur ma langue

ce gout parfait 

plus parfait que le doigt de dieu dans le trou du cul de la sainte vierge

merde, je me souviens combien tu mouillais quand je te dévorais

et je vais bien

je roule, et je me dis que je devrais retrouver une baiseuse hors pair dans ton genre

une qui rit

ne casse pas les couilles

est toujours prête à baiser mais

une que je n'aurai pas besoin d'aimer

qui n'aurait pas besoin que je l'aime

et ainsi

ne plus partir seul

mais je m'en fous de rouler en solitaire

je ne reçois plus de photos de femmes nues dans ma boite mail

et aucune ne m'appelle pour me sucer la queue

elles ont besoin d'un truc que je ne suis pas

mon temps est passé

c'est la loi de la vie

sur la banquette arrière

le chien se demande ce qu'on fait

pourquoi on met tant de temps pour aller se balader

et je dis, on va voir l'océan

et il s'en fout, il est impatient

et j'oublie tes seins

et les autres folies

et je me promets d'en vivre d'autres

de baiser encore

et peut-être de me laisser aller à aimer (après tout je suis faible)

je sais bien que j'ai trop vécu dans le noir pour croire à la couleur

mais maintenant que je tiendrais presque debout 

sans avoir à tenir une main pour trouver une certaine forme d'équilibre

que je peux m'extasier devant le bleu du ciel ou le violet d'une simple fleur

autre bizarrerie de mon cerveau de salope égoïste et infidèle

je trouve ça mortellement

chiant