vendredi 29 janvier 2021

Il y a eu des corps

il y a eu des corps 

des corps qui abritaient bien souvent des cœurs blessés, des esprits attaqués par la folie,  
 
aussi déchirées que puissent être ces âmes
                                       - des putain d'âmes défaites dans des corps de femmes faites putains- 
elles étaient des murs
                          de pierre
face à la tempête qui dévastait mon être, (celles-là me protégeaient de moi)
 
Ceux qui ont inventé les Dieux manquaient d'amour
                             et les dieux se jouent de moi mais
il y a eu l'amour aussi et c'était comme tenir une queen flush au poker,
ça dure le temps d'un tour de tapis.

Je suis la pierre précieuse qui ricoche sur ton océan de larmes disais-je
(avec peut-être des mots plus sales)
 
l'amour est une luxure que je ne peux plus m'offrir

les caresses sont des mensonges que les bouches n'ont plus à prononcer

ô toi, tu nages au sein d'innombrables souffrances 

ton sourire est un poignard et  
dans tes yeux dansent mille façons de tuer
 
ça me donne envie de te lécher
 
Je sais de quoi tu manques
tu voudrais qu'on t'ôte cette peau
et qu'on embrasse doucement tout 
ce qui se trouve dessous (qui a tant besoin d'une chaleur autre que celle de l'étreinte)

la beauté n'est pas la malédiction que tu crois mon ange
elle te rendait juste plus dangereuse à leurs yeux aveugles
alors ces hommes t'ont brisée ou ont cherché à le faire
mais laide, de toi, ils n'auraient rien vu de plus
(les hommes ne vont jamais plus loin que leur image dans le regard des femmes)
 
la malédiction, c'est le besoin d'amour

ce serait si simple si
les
corps
suffisaient 
 





 
 
 

samedi 23 janvier 2021

romance

j'ai admiré l'esthétisme calculé de chacun de tes gestes
je me suis repus de l'indécence fatale du fantasme romancé
face à tes talons hauts nulle vertu ne s'évertue à mentir
j'écoute une musique incroyablement belle à mon oreille
et je susurre des mots d'amour à une brise glacée
si je veux, j'efface tes talents aussi facilement que ça
ô
j'ai vécu, âme errante, au milieu de nuits qui contaient la mort
je t'attendais 
persuadé que toi seule pouvait voir qui j'étais
je t'attendais comme on finit,
seul
ce qui nous prend ne nous rend jamais bébé
ce sont nos propres flammes qui nous dévorent
et après l'incendie
vient le temps de l'infinie obscurité
longtemps
j'ai  eu peur de rêver à ton visage bien après la fin de l'éternité
puis je me suis mis à vivre pour d'autres sourires
et celle à qui je pense souvent
tu détesterais la savoir si belle
ô
j'ai haï la vie alors que j'aurais du craindre la mort
mais qu'on les brise ou non, d'une façon ou d'une autre
on arrive toujours à s'échapper de ses chaines
ô
 à chaque lever de soleil
je suis libre puisque je n'attend plus rien
et toi, te voilà devenue esclave de tout ce que tu as refusé de vivre

jeudi 21 janvier 2021

veille de saint vincent


Demain c'est ma fête
et, histoire de ma vie, j'attends le résultat de mon test PCR pour savoir si les divinités 
m'ont offert le virus pour la saint vincent
 
y une dame de l'administration qui m'a appelé pour me dire de rester chez moi, "vous êtes cas contact"
le chien se demande ce qu'on fout ici au lieu de se barrer courir dans les champs 
enneigés,
y a une autre dame qui m'a foutu un truc dans le nez
merde, je ne dis pas que j'aurai préféré un gode dans le cul, mais au moins j'aurai 
choisi
 
autant te dire que c'est une journée où, plus que d'habitude, je chie sur la gueule des complotistes
qui pourraient avoir l'idée saugrenue d'envahir ma boite mail avec leurs conneries
alors que je n'ai rien demandé à personne

à tout ceux qui pensent que j'ai envie de connaitre leur opinion
j'envoie l'expression de mes sentiments les plus profonds en forme de majeur tendu bien haut,
 
le virus est autour et moi je parie sur le vaccin
ça te défrise, rien à foutre
tu veux faire autrement ? parfait
mais
fous moi la paix

tu peux penser ce que tu veux, c'est ton droit, mais viens pas me faire chier à m'expliquer à quel point
j'ai tort
ou
suis
un
mouton

t'étais pas là à m'expliquer la vie quand j'ai fait ma pneumonie, 
une de celle dont on crevait y a 30 ans dixit le radiologue 
et je ne t'ai pas plus entendu, toi l'expert, quand  on m'a ouvert le poumon en deux pour une tumeur, 
t'était surement pas le doc qui a sauvé le-dit poumon 

et je te jure
ton absence, ce silence, c'était super pour ma tranquillité d'esprit, alors continuons comme ça,
reste loin
je vis seul pour ne pas avoir à supporter les gens
 
en attendant,
 
j'essaie de me rappeler un jeudi où j'ai baisé
 
une fille de feu qui se pose sur moi et lèche mes lèvres
 
ouaip
voilà 
un
putain
de bon remède
 
 




mardi 19 janvier 2021

1m77 de chair brûlante

1m77 de chair brûlante quitte la capitale et revient s'installer à quelque chose
comme une heure de route de chez moi,
on pourra baiser plus souvent dit-elle mon "régulier" du moment a déjà parlé de descendre me
voir, fait chier

je me marre
"ben quoi, tu sais bien comment c'est, je déteste qu'on m'impose un truc "

je me marre encore plus, je la connais, elle déteste VRAIMENT qu'on lui impose un truc

vous pensez que je suis dingue ?
1m77 de chair brûlante est plus dingue que moi
 
Si elle le pouvait, elle passerait son temps à baiser, boire
fumer des clope et lire de passionnants bouquins

quand on dort ensemble
elle me suce pendant mon sommeil
parce qu'elle adore joindre l'inutilité de ses insomnies à l'agréable des rapports buccaux
 
combien de fois l'ai-je perdu en soirée avant qu'elle m'appelle le lendemain
pour me dire qu'elle s'était réveillée quelque part sans savoir comment elle était arrivé là
ni qui était le propriétaire de l'endroit ?

quelques-unes

et vous n'étiez pas là quand je branlais sa chatte aux comptoirs des bars et discothèques
                                           avec parfois autour, des gens qui applaudissaient
et vous n'étiez pas là quand un soir, sur une terrasse de bar bondée de monde avec
une autre fille rencontrée une heure avant, elles se sont léchées les seins
 
tant pis pour vous, 
c'était de chouettes spectacles
et d'impérissables souvenirs sculptés à la flamme de l'alcool
 
bien sur
j'en ai connu des bien pires, des qui faisaient des promesses qu'elles ne tenaient jamais
qui exigeaient une fidélité à laquelle elles ne s'astreignaient pas
généralement et sans que je sache pourquoi,  c'est pour des comme ça qu'on s'ouvre les veines dans le sens
de la longueur
avec une lame de rasoir neuve dans un bain chaud
 
sans doute que le mensonge et les complications marchent mieux pour flinguer le cœur et la tête de
l'autre
 
moi, j'aime tellement quand tout est simple
 
dit celui qui très souvent dans le couple, s'est révélé n'être rien de plus que
le truc qui cloche
 

 
 
 
 
 
 



mardi 12 janvier 2021

Des fois je suis sale, mais le plus souvent je suis seul

quand vient la nuit quelque chose se met à brûler à l'intérieur de moi et je deviens glacé
je tends le bras et main ne tremble plus
 
s'il faut écrire, si ça me prend, 
en habits de super héros, boxer et t-shirt du jour ou la bite à l'air, le bide sorti 
nu comme un verre de poésie rempli à ras bord
je boxe avec les mots, me voici rugissant sur le clavier et je met Dieu KO avec un bel enchainement foie/menton, mon crochet c'est de la balle, il faut bien ça pour que je lui pardonne deux ou trois trucs
du quotidien
et voilà que le perdant s'auréole de la gloire des vainqueurs
et j'embarque la sainte qui en marre d'être vierge au visage immaculé, pas une tache de foutre ne sèche sur
ses joues, pour une
virée d'enfer dans les profondeurs obscures de mon caleçon histoire de rencontrer 
le serpent qui vit là, 
promise au paradis, artifices, ciel de la baise, je la veux qui s'abandonne puisqu'elle prie pour finir crucifié sur mon plumard
 
Pose un flingue entre mes deux yeux, prend le pouvoir jolie fille, ce qui se prend est gagné, rien
ne se mérite, tout se gagne, tu  te donnes à fond quand je te donne au fond, ne baisse pas ta garde
pour autant

j'écris comme un dingue privé de cul depuis trop longtemps,
je trouve cette partie de mon histoire personnelle
                    dommage
je vis l'abstinence forcée comme un joli gâchis, un poil immérité mais j'y ai mis du mien j'avoue
n'empêche que
quand je bande bien ma bite fait 20 cm bébé, et mon déhanché avant/arrière claque sévère et profond
mais le plus beau c'était mon cœur, je suis sur que tu aurais aimé le connaitre
avant que je le casse et que j'en piétine les éclats juste pour être sur qu'il
ne
battrait
plus
ja
mais

ne me demande pas d'amour, une autre m'a déjà mis à terre, ça te fait moins de boulot
j'ai mordu la poussière et la lumière que j'avale se nomme folie mais n'étanche pas ma soif de corps offerts

et toi tu es si seule à l'autre bout de ton écran  et ce qui vibre est un téléphone portable dans ton sac à main,
pas ton être fragile allongé près de ton sac à vin qui ronfle pendant que tu refuses d'accepter l'idée
folle
que tu
mouilles pour moi
 
oooooooooohhhhhh tu pourrais m'envoyer des photos de toi nue et me chanter les louanges
de l'infidélité, pas une chaine que ta chienne dirais-tu et ça me rendrait fou de ta peau
et je serai asservi par le désir violent de lécher tes lèvres, tes seins, ta chatte rose
 
oooooooooohhhhhh musique calme pour exprimer la nostalgie
oooooooooohhhhhh guitares électriques débridés pour exprimer la colère
 
et cette beauté là me parle du fouet en riant, 
j'arbore un sourire désolé là où le vert des mes yeux se voudrait dérangeant, 
lacérer mon épiderme serait inutile magnifique modèle,
la douleur,  c'est sous la peau qu'elle se cache pour croitre
tu le sais mieux que moi, 
j'en suis persuadé sans aucune raison véritable sinon croire
que tu as compris il y a longtemps que l'amour n'est pas un acte déraisonnable quand on l'envisage comme son
propre
sui
ci
de
 
je rêvais du fric pour la liberté qui l 'accompagne en dansant et d'une petite voiture de sport rouge 
avec sur le cuir marron des sièges
une pute beaucoup plus jolie que ce que m'autorisait mon visage, mini-jupe, bottes et bas
noirs, inutilité des sous-vêtements, lèvres et paupières peintes
les femmes m'ont tout appris bébé
et un visage n'est rien, il leur faut toujours quelque chose de plus
et quand elles savaient ce dont elles avaient besoin, je devenais plus beau que cet enfant de salauds
nommé Apollon
 
ô elles sont si belles que mon ventre s'ouvre en deux pour elles
 
les femmes m'ont tout appris bébé, les pires étaient les meilleures et les plus dingues, les
plus
in
ten
ses
elles écartaient les cuisses comme elles descendaient les verres, avec effronterie
 
j'ai croisé des
épouses qui devenaient trop sages, espérant qu'ainsi le père de leurs enfants les respecteraient
amères désillusion les attendaient quand tombaient les masques qui abritaient les milles et une tromperies
de celui qui avait juré fidélité devant l'autel des beaux serments

j'ai moi aussi laissé mes peurs s'endormir dans les bras des jolis mots jurés les regards noués

ô, croire à une promesse, c'est choisir une mort
 
Je regarde les yeux avec le secret dessein d'apercevoir quelques âmes qui se cacheraient là de peur 
d'être
découvertes,
même quand il s'agit de mon reflet dans le miroir
ça ne sert à rien, je me brise encore avec l'espoir 

ce qui est cassé n'est pas beau
ce qui est cassé n'est pas solide
ne parie pas sur moi, je suis les larmes que tu ne voudrais verser pour rien au monde
l'eau de vie qui s'évade entre tes doigts aux ongles vernis
le caillou dans ta chaussure à semelle rouge
le grain de sable dans les rouages de tes pensées impures

des fois je suis sale, mais le plus souvent, je suis seul

des fois je suis ça mais le plus souvent je suis seul

un autre jour, hier, mon pote est chez moi avec sa petite amie laquelle
dessine une bite dans la neige sur le toit de la niche que mon chien n'utilise pas car 
il se trouve mieux sur le canapé gris du salon

le lendemain, je rajoute le "prénom de la fille + aime la" au dessus de son dessin de bite
J'aime beaucoup le résultat final, alors, avec tout l'innocence dont je suis capable
je publie la photo sur un réseau social avec pour légende l'apport non négligeable d'une touche féminine
à la décoration de la niche de mon chien bringé sable
 
des fois je suis ça, amoureux des rires, mais le plus souvent je suis seul
 
 






on a tous un vieux proverbe qui traine dans la tête

 - comment va ton père ?

- ca va, il se met à la sculpture, il a prévu de sculpter le cul et la chatte de sa copine dans un morceau de bois !

- les chiens font pas des chats...

il arrive qu'un proverbe éculé illustre parfaitement l'émotion d'une conversation

samedi 9 janvier 2021

Abécédaire de poche de l'ambiance sexiste inhérente au poète chauve et pas très conformiste

J'ai dis à la brune qu'elle me grifferait surement quand j'allais abuser d'elle sans son consentement
et que du coup, rien de personnel, mais je devrais lui couper les doigts, pour qu'on ne retrouve
pas mon ADN sous les ongles de son cadavre

La blonde, ma pote, a dit : mais pourquoi j'ai ramené ma collègue de boulot dans une soirée avec toi et mon mec !!!

Son mec, mon pote, s'est marré comme un con : "putain c'est bon ça"
l'histoire d'ADN sous les ongles lui plaisait,  j'ai moi aussi le droit d'être ami avec un psychopathe potentiel
 
Comme je ne bois plus, il m'est revenu la mission de ramener la brune chez elle. 
La blonde a dit, je travaille avec tu lui ne lui fais pas de mal
 
Je trouvais ça facile, merde elle avait bu et le choix entre deux risques pour le retour de sa pote à elle,
moi ou l'alcool au volant, à sa place j'aurai choisi l'alcool au volant, non ?
 
On a pris l'ascenseur avec la brune, à l'étage en dessous, deux jeunes filles, mignonnes et maquillées,
avec une petite chienne en laisse sont entrées
 
l'une d'elle a fait : Ne vous inquiétez pas elle est bien dressée !

La mienne aussi ! j'ai répondu en montrant la brune d'un signe du menton.
 
Elles ont une seconde de flottement avant de s'autoriser à rire.
 
vu qu'elle me connaissait déjà depuis au moins trois heures, la brune ne s'attendait pas à mieux de ma part, 
elle souriait, j'aimais bien ça chez elle, plus je lui faisais des blagues ignobles, plus elle souriait. 
ça m'aidait à me surpasser en terme de plaisanteries lourdes et douteuses
 
on a déconné tous les quatre le temps de descendre les derniers étages et aucune des deux petites chiennes
ne m'a mordu bien que tout le monde aurait compris que celle qui marchait sur deux pattes m'arrache un
œil avec les dents

Comme je ne bois plus, en bas de chez elle, je n'ai pas essayé d'embrasser la brune
pourtant j'en avais envie mais je n'ai pas senti le moment. Bourré, je n'aurai pas senti le moment non plus
mais j'aurais essayé quand mème parce que bourré tu ne te souviens pas que quand tu ne sens pas le
moment, en règle générale, c'est qu'elles vont dire non quand tu vas tenter de glisser ta langue entre leurs
jolies lèvres

il n'existe pas de cercle parfait dans la réalité, tout est ellipse
avec le temps la manière de faire les choses change de manière imperceptible
par exemple
tu parles toujours à tes potes autour d'une bière, mais tu racontes tes douleurs articulaires, ton premier
toucher rectal
et ce qu'en a pensé ta prostate plutôt que ta dernière partie de baise
 
et merde, qu'est donc devenu celui qui affirmait haut et fort que "l'homme propose et la femme ménopause" juste pour
se faire un peu plus mal voir dans des soirées
où environ tout le monde le détestait ?






vendredi 8 janvier 2021

Je n'ai jamais couché avec la lettonne aux bleus mais j'aurai pu

J'avais rencontré la russe aux yeux verts sur un tournage de film de cul à l'autre bout du monde
dans un pays chaud et dangereux mais doté de paysages incroyables
 
bien sur, il était interdit d'y tourner des films de cul
 
Avec une lettone aux yeux bleus, elles avaient littéralement explosé dans mes yeux
et bien que les autres soient aussi de merveilleuses beautés (je n'avais jamais approché
tant de filles aussi belles d'un coup), il n'y avait que ces deux là qui m'intéressaient
j'avais 25 ans, je pouvais me la jouer bégueule
 
Cette fois là, pour ma sale gueule, la russe aux yeux verts a teint ses cheveux châtains en noir et acheté de
la
lingerie rouge et moi je n'ai rien fait pour elle sinon la trouver magnifique et tomber
amoureux fou quoique je doute qu'offrir mon amour soit un cadeau pour une femme
 
c'est depuis notre première nuit que le parfum qu'elle portait, Paloma Picasso, me rend fou de désir
et que je ne suis pas sur d'aimer les sous-vêtements rouges sur une autre qu'elle
 
dix sept mois plus tard sans lui avoir écrit, ni téléphoné comme l'enfoiré que je suis
mais toujours croque d'elle,
contre tout attente elle ne m'avait pas  arraché les yeux en me revoyant dans sa ville
(les russes sont barges mais elle n'était que 
douceur) et j'étais allongé avec elle dans un hôtel de Riga
c'était le matin et pendant deux nuits, on avait baisé, vraiment bien baisé, un truc de dingue, et
elle a dit le plus sérieusement du monde "quand on t'a vu avec les autres filles pour la première fois, on espérait toutes que tu sois
acteur, on voulait toutes travailler avec toi"

bien sur je n'étais pas acteur de film de cul ni cette fois là ni une autre 
 
mais
 
je n'en revenais pas,
on ne m'avait jamais dis un truc comme ça, c'était la première fois de ma vie
qu'on me trouvait beau 
 
je veux dire vraiment beau



jeudi 7 janvier 2021

le cycle de la vie

Elle m'avait ramené chez elle et j'étais complètement bourré
elle avait sur sa table de nuit un bol rempli de capotes ce qui laissait augurer un style de vie
qui me plait
c'était une chouette nuit, on s'était bien marré, l'alcool avait coulé et maintenant c'était l'heure de baiser
et comme trop souvent, j'avais trop bu donc je bandais mou et en plus c'était une première fois
or je déteste les premières fois, tu connais pas vraiment les gouts et les limites de l'autre
ce qui me rend un peu gauche, j'ai toujours préféré fesser plutôt que tatonner,  bref
elle avait beau adorer sucer il a bien fallu qu'elle laisse tomber,
alors je l'ai léchée et je léchais plutôt pas mal à l'époque
et l'autre jour, je bois un pot avec un de mes plus chers amis qui est son meilleur pote
et il me dit, putain, je sais pas ce que tu lui as fait, mais elle me parle encore de ton cunnilingus 20 ans après
et on éclate de rire et je répond, j'étais jeune
et j'évite de prendre en compte que c'était peut-être que de la chance, rien de plus
 
une autre fois, je vivais avec ma tueuse et je buvais rarement car elle avait un visage, un corps et une âme
et moi, j'avais un banc de muscu sur lequel
je m'entrainais dix à vingt minutes par jour
et voila qu'un soir, la jolie fille me voit allongé sur le dos en train de mettre une rafale de coup de reins dans le vide
et elle me demande ce que je fais
ben je m 'entraine à bien baiser, ça fait partie de ma routine sportive quotidienne, comment
tu crois que je fais pour être aussi bon avec toi ?
t'es complètement barge ! qu'elle a fait
mais elle souriait

ça m'a toujours paru normal de m'entrainer histoire de chercher à m'améliorer pour le cul
merde c'est un truc physique, faut un bon cardio et de l'endurance,
ça fait souvent la différence avec leurs maris
mais le secret a toujours été 
de parler
aux filles
elles savent ce qu'elles aiment
et elles adorent que tu le saches et que tu te serves de cette connaissance
 
et maintenant j'ai arrêté de boire et, quelle merde que le cycle de la vie
j'écris sur les femmes parce qu'il n y a plus de femmes dans mon lit 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

mardi 5 janvier 2021

J'ai connu d'autres lèvres et elles ne mentaient pas

je te traitais de putain, mais c'est moi qui tapinais sous tes fenêtres
je pensais trop à toi
et je me disais que je ferais mieux de m'arracher les ongles avec les dents
mais je ne suis jamais passé à l'acte, va savoir pourquoi
 
puis j'ai connu d'autres lèvres et elles ne mentaient pas
l'alcool, la clope, toi, j'ai toujours fini par cesser d'aimer ce qui me tuait
peu m'importait que la solution ne soit jamais bonne
l'important était d'avoir une solution 
 
j'ai eu moins de femmes que j'aurai voulu, mais elles m'ont souvent aimé plus que de raison
et bien sur, la faim d'autres corps est toujours là
 
à l'arrivée rien ne s'apaise, la colère danse en arrière plan et
on s'étrangle dans le passé
on se noie dans l'alcool
c'est de la douleur et le refus de croire que nous pouvons vivre sans les autres
puis le gout du sang reprend le dessus
et on se tient face au vide avec le vent dans le dos sans que cela n'affecte notre façon de sourire
 
et ouais
 

 
 
 
 



lundi 4 janvier 2021

The perfect size of ma bite !!!

J'imaginais qu'avant la chute, il y aurait une montée
je me voyais en route vers un titre mondial et qu'une fois là
le monde me contemplerait avec admiration et qu'il y aurait les filles et l'alcool
pour me faire trébucher, me renvoyer d'où je venais et danser sur mon corps affaibli
mais la vérité c'est qu'on tombe rarement de très haut
et que je n'étais pas taillé pour la gloire
quand vint mon tour, je n'avais rien accompli de miraculeux sinon survivre jusque là
et tenir cette fille dans mes bras et donc,
une seule et unique chatte a suffit pour m'envoyer au tapis pour de bon
et ce ne fut pas très dur à faire, j'adorais trop le gout de sa mouille et le reste aussi
 
et maintenant je vieillis et je fais du sport sur youtube et je me blesse tout seul
ce qui évite aux autres de le faire
et parfois, il y a des samedis comme ça,
j'écris un poème de cul en pensant à une presque inconnue
et une fille m'écrit pour me dire qu'elle s'est ouverte en deux en le lisant
comme quoi ne pas viser le cœur peut se révéler payant
et j'écris ça en sachant que si le cul de celle-là  est magnifique, son cœur est un royaume de douceur 
(bien qu'elle s’évertue à le cacher derrière des murs de béton brut hérissés de pieux)
 
et puis ma pote m'appelle de son boulot dans une autre ville pendant sa pause
pour me souhaiter la bonne année et il y a avec elle sa collègue qui aime les vieux chauves pervers
même moche
et qui voulait déjà niquer avec moi rien qu'en voyant ma photo, j'adore qu'on m'achète sur catalogue
elle porte toujours des bas, une jupe et pas de culotte, ce que je juge comme un signe
de goût pour la vie et c'est comme ça que je me retrouve à recevoir des photos de son corps,
elle a de gros seins, un bon cul et... une culotte et je dis à ma pote, merde, toute l'histoire de ma vie,
la fille sans culotte en porte une et ma pote se marre, c'est plus sensuel comme ça alors j'envoie
une photo de moi en tenue sexy d'infirmière (ceci est une autre histoire) pour le côté sensuel de la conversation et 
aussi deux photos de ma bite puisque la collègue  a demandé à la voir et celle-ci commente :

                               "taille parfaite, 
                  dommage qu'on ne soit pas à côté
                                  je ne vais penser qu'à ça ce soir"
 
en retour je reçois une photo d'elle avec un plug dans son cul et un gode dans la chatte
Même si je prie les Déesses, il arrive que Dieu et les Femmes soient bons avec moi me dis-je
et quand elle dit qu'elle m'emmènera en boite échangiste je refuse car j'aime bien embrasser pendant
l'acte et en boite échangiste quand tu embrasses une bouche, tu embrasses aussi un peu la bite du copain
qui était la juste avant, oui je sais, j'ai des idées un peu vieux jeu,  que veux tu que je te dise; ça ne me dérange
pas que des mecs s'embrassent la bite tant que je ne suis pas un de ces deux mecs, je suis conçu comme
ça alors que pour y avoir bien réfléchi, j'adorerais être bi mais je n'ai pas cette chance, et elle répond
ok, on fera ça tous les deux, et c est un programme qui me va
il me faut plus de filles comme elle dans ma vie
 
puis le soir, je trouve un peu de courage et j'envoie un mot à la presque inconnue du poème du matin, 
je ne lui ai jamais parlé mais elle a un truc fascinant et si toute vérité n'est pas bonne à dire, l'honnêteté a ses vertus
et je dis, "c'est à toi que je pensais, dans ce poème, je voulais juste que tu le saches
mais sois rassurée, je ne t'enverrais pas de photos de mon membre dans le message suivant"
et elle ne demande pas de photos de mon membre pas plus qu'elle ne m'envoie de photos d'elle nue en réponse, comme quoi les poèmes ne font pas tout, vous pouvez arrêtez de croire que les femmes se jettent à mes pieds, les femmes savent ce qu'elles veulent et le plus souvent, ce n'est pas moi,
mais elle me parle de son amant qui lui parle
bien trop propre pendant l'acte, je la plains, elle se plaint, on en rit, les hommes sont loin d'être parfaits, elle 
le sait, l'accepte
il en faut plusieurs pour tout avoir j'imagine et elle affirme garder mon poème pour ses
moments romantiques
"bizarre comme romantique sonne comme une faiblesse dans sa phrase" me dis-je, mais sans doute
me fais-je des illusions, ou peut-être que non, si sa peau est faite pour être griffée et rougir sous les
fessées
son âme n'est pas faite pour être blessée et malgré toute la force qu'elle dégage,
je la soupçonne de saigner quand elle est cachée
comme si personne n'était capable de voir ce qui vit en elle, planqué à l'intérieur, et ne
se révèle que dans ce qui brûle au fond de ses yeux, parfois l'incendie est tel une supplication
 
et la nuit la fille qui joue de la guitare vient me parler sur l'ordinateur
elle m'envoie des photos d'elle
la main dans sa culotte
puis nue
elle n'a pas baisé depuis longtemps, mais ça doit faire moins longtemps que moi et là, 
elle a salement envie
elle aussi
habite
trop
loin
elle demande si je suis dominateur, et en discutant cul je dirais que sexuellement parlant,
elle se positionne d'inspiration biblique, vu qu'elle
s'affirme pour l'échange et le partage, donner et recevoir
je réponds "j'aime ce qui plait à l'autre, ce qui compte c'est que tu jouisses"
elle dit "je veux faire l'amour avec toi vincent" et j'ai envie de baiser avec elle
parce que je ne crois plus au mot amour
et ses yeux sont verts, ça compte aussi
et après je me dis "merde, mec, la misère de ta vie sexuelle repose quand mème sur la distance"
puis, je repense à 
the perfect size of ma bite et ça me remonte le moral,  (c'est quand mème facile pour une femme
de redonner confiance en lui à un homme) et je lance un film porno et je me branle sur une brune
aux yeux même pas verts avec l'innocence de celui qui refuse de croire que le cul soit un mortel péché
et c'est comme ça que je m'endors en souriant, parfois l'incendie est tel une bénédiction
 

samedi 2 janvier 2021

Sale ode

nous sommes ce matin et l'érection me flatte 
c'est la nature de l'homme que de se lever pour la femme
truc sombre de mec, désir sale qui tord en deux
je me réveille avec toi dans la tête
alors
pas vraiment désolé pour la délicatesse mais je n'ai d'autre choix que de me branler
tu sais bien ce que tu provoques dans le corps des mâles
les queues se dressent pour toi
et je suis un homme des moins subtils
 
te voilà devenir petite chienne perverse à la parfaite plastique
souveraine égérie de mes fantasmes déviants
j'imagine ma main dans ta petite culotte qui se trempe et tes yeux qui se teintent de flammes obscures
tu ne sais pas comme il devient vital à cet instant de savoir comment tu gémis
de connaitre le gout de ta mouille, cela manque à mon imaginaire
 
tu es une femme fascinante
divine héroïne de mon roman photo mental,
faut vraiment que je te baise, faire l'amour c'est pour ceux que la violence de l'étreinte effraie
j'ai toujours prétendu que les voiles de la pudeur sont les premiers vêtements à ôter

je n'ai nul doute sur toi, tu es toute à la fois pute et princesse, maniant avec autant d'aisance
innocence et perversité avec toutefois, une prédilection certaine pour cette dernière, 
 
je te sais 
capable de me donner sans fausse honte
de brûlants "j'aime la queue" en buvant un thé parfumé dans un endroit haut de gamme
                                        ou bien en prenant la mienne tout au fond
du creux de tes reins dans une rue déserte, la nuit, penchée sur le capot de ma vieille voiture, jupe relevée, la pièce de lingerie noire
baissée aux genoux

Quoi que j'imagine, quelle que soit l'obscurité de mon envie, as-tu idée du pouvoir que tu as sur moi ?
je t'admire dans l'ombre et je te lis
tu es tellement douée dans tout ce que tu fais,  je te jure tu me fascines
je ne tiendrais pas longtemps si tu décidais de faire de moi ta chose
je finirais par m'émietter entre tes mains, figurine d'argile qui retourne à la poussière
je ne suis pas si fort que ça, je me retrouve désarmé devant les femmes comme toi
l'intensité est un incendie

déesse infiniment libre qui s'accepte esclave le temps des caresses
on ne peut te posséder  mais si tu te donnes il faut te prendre 
on ne peut t'emprisonner mais si tu t'approches des barreaux il faut t'attacher
je connais aussi tes besoins d’exhibitionnisme et le plaisir exquis que tu ressens à l'idée
des conséquences de ton corps nu quand il s'imprime dans les prunelles avides
 
et quoi que tu prétendes sur l'inutilité de la beauté intérieure quand tu abordes le sujet du désir
moi, je crois que c'est les mots qui font
que tu t'ouvres
que, debout, sur le dos ou à quatre pattes, tu te rends femme objet de masculins assauts
c'est à dessein que
je suis vulgaire dans mes paroles et si nos corps devaient se lier dans la sueur
je te dirais que tu es une suceuse et salope deviendra ta louange
ma ceinture de cuir cinglera ta peau avant d'étrangler ton souffle
 
tu es belle
magnifique
c'est de ça que tout découle quand je veux que tout coule
quand
ton petit cul rond 
je le veux
tendu
pour laisser la trace de rouge de ma main, te marquer du sceau de mon désir royal
te lécher serait faire de ma langue l'épée d'une angélique justice
 
Si tu es de celle qui sanctifie le corps de son amant avec la trace sanglante de ses ongles
que ma peau blême soit le théâtre où s'affronteront griffures, baisers et morsures
j'ai en moi la tentation de ton corps fin, je voudrais jouir sur tes lèvres juste
pour connaitre l'or de ton regard à cet instant
 
bordel, s'il faut prendre cette pilule bleue pour te donner ce que tu mérites
pour être sur que tu jouisses
jusqu'à ce que tu m'implores de ne jamais arrêter
je n'hésiterais pas, peu importe la drogue ou que je doive vendre ce qu'il reste de mon âme
                                                                                             ce qui compte c'est toi et ta faim
je veux te baiser à m'en éclater le cœur
que tu finisses titubante, apaisée, repue, défoncée, suppliante, 
que l'infernal désir en moi laisse place à la vision de ton éternelle beauté
petite chose au doux sourire, enfin 
 
                                                         fragile

j'ai envie de toi, envie d'être en toi, 
en vie 
en toi  

Ceci est ton poème
ceci est une ode sale à ta perfection physique
 


 

vendredi 1 janvier 2021

Bonne année

 le jour est levé, il y a de la neige pas loin, le chien bringé attend patiemment qu'on aille la rejoindre
 
Bonne année
 
vous pouvez m'envoyer des photos de vous nues les filles, j'aime bander
dès le premier janvier

vous pouvez me dire des mots d'amour je ne me facherai pas aujourd'hui
 
vous pouvez me flatter, m'embrasser, me cajoler, me caresser, m'avaler
 
j'essaie de rester loin des crimes et de la mort
j'essaie d'oublier les pensées qui rongent
je souris
je me dis la vie est belle
je ne pense pas aux morts mais je me réjouis de les avoir connus
 
je pense à mes amis
je les aime, peut-être ne le savent-ils pas, nous ne savons jamais dire je t'aime
avant qu'il ne soit trop tard et nous regrettons de ne pas l'avoir dit plus tôt
 
ce sont pourtant des mots moins difficiles à prononcer qu'il n'y parait
 
je ne songe pas à changer, mais peut-être à m'améliorer, bon pas trop fort non plus
j'aime bien être un salaud, 
les salauds ne souffrent pas,
                                            et on vit plus léger ainsi
mais j'aspire à d'autres choses,
                                      de la nature, du calme et de l'équilibre, même si je sais bien
que je lâcherais la corde pour plonger dans les remous d'une passion folle et chaude
que l'incendie s'allumerait dans mes yeux juste pour une petite chatte humide
au bout de ma langue rouge

prenez en compte que
les flammes ne font pas que vous réduire en cendres
 
puis
 
rêvez, mais ne vous contentez pas de rêver
faites de vos rêves des réalités
 
c'est à ça que servent les rêves

j'ouvre les yeux et je sais que j'ai envie d'écrire une nouvelle histoire