C’était sans doute un peu
De sang qui coulait
De mes yeux
Et de la folie
Qui brulait mon âme
Mais putain,
quelle apparition
Dieu que TU étais
Belle
Magnifique
d'une Beauté insensée
Et ton regard m’a cloué au mur
Peut-être aurai-je du
Te courir
Après
Hurler ton prénom
Graver des mots dans ton cœur
Ou juste me laisser
Glisser
Et mourir
Sans y penser plus
Que ça
Quoi qu’il en soit
Ça ne s’est pas passé
Comme ça
samedi 29 octobre 2011
lundi 24 octobre 2011
Comme de la lave en fusion (pour celle dont je ne connais pas le prénom)
Je voudrais t’embarquer
dans une vieille décapotable
Et partir jusqu’à l'océan
- N’importe quel océan
ferait l’affaire –
On irait jusque là
Et mes mauvais penchants
Me pousseraient à
Relever ton t-shirt
Lécher tes seins,
Te prendre en photo
Le regard lascif
La poitrine à l’air
Ton joli corps calé
Contre une portière
une jambe à moitié relevée
telle une invitation
On baiserait au bord de la route
Pas loin de la plage
Sur le cuir des sièges
En plein jour
Avec des voitures
Qui passent autour
Puis on tracerait un peu
Plus loin
- n’importe quel un peu plus loin
ferait l’affaire –
On boirait de la vodka
Je
te dirai que je suis écrivain
Et que la vie me brûle,
TOI
Tu ferais semblant de me croire,
Tu dirais :
J’aime quand tu me lèches
Et je noterai la réplique
Dans un coin de mon cerveau
Jusqu’à l’heure d’écrire
- n’importe quel heure du jour ou de la nuit
ferait l’affaire –
un poème ou une nouvelle
qui raconterait tes yeux noirs et feu
ta manière de baisser
délicatement
Les paupières pour masquer
La force de ton désir
chacun de tes baisers sur
ma peau nue
Nous serions comme de la lave
en fusion
Incontrôlables et Brulants
Ce serait de la luxure
De l’amour fou
Une griffure sanglante au visage
De la morale
de quoi crier
quand la vie voudrait qu’on se
taise
dans une vieille décapotable
Et partir jusqu’à l'océan
- N’importe quel océan
ferait l’affaire –
On irait jusque là
Et mes mauvais penchants
Me pousseraient à
Relever ton t-shirt
Lécher tes seins,
Te prendre en photo
Le regard lascif
La poitrine à l’air
Ton joli corps calé
Contre une portière
une jambe à moitié relevée
telle une invitation
On baiserait au bord de la route
Pas loin de la plage
Sur le cuir des sièges
En plein jour
Avec des voitures
Qui passent autour
Puis on tracerait un peu
Plus loin
- n’importe quel un peu plus loin
ferait l’affaire –
On boirait de la vodka
Je
te dirai que je suis écrivain
Et que la vie me brûle,
TOI
Tu ferais semblant de me croire,
Tu dirais :
J’aime quand tu me lèches
Et je noterai la réplique
Dans un coin de mon cerveau
Jusqu’à l’heure d’écrire
- n’importe quel heure du jour ou de la nuit
ferait l’affaire –
un poème ou une nouvelle
qui raconterait tes yeux noirs et feu
ta manière de baisser
délicatement
Les paupières pour masquer
La force de ton désir
chacun de tes baisers sur
ma peau nue
Nous serions comme de la lave
en fusion
Incontrôlables et Brulants
Ce serait de la luxure
De l’amour fou
Une griffure sanglante au visage
De la morale
de quoi crier
quand la vie voudrait qu’on se
taise
samedi 22 octobre 2011
Il y avait bien longtemps qu’une brune ne m’avait pas enflammé le coeur
Je m’en vais déchirer
Ton cœur
Et en cacher chaque morceau
(Que personne ne le trouve et
que toujours
Il m’appartienne)
Ton cœur
Et en cacher chaque morceau
(Que personne ne le trouve et
que toujours
Il m’appartienne)
Tes yeux noirs et feux
Tu étais à ce comptoir hier
Beauté brune
De 24 ans
Un corps de liane
Des yeux noirs de flammes
A un moment tu as détaché
Tes cheveux
Dieu que j’aurai voulu
Les saisir
Pour t’imposer ma loi
Ce feu que tu as mis en
Moi
Tout ce désir
Les filles comme toi
Sont soit très fidèles
Soit très infidèles
Ai-je dit
C’est vrai
a répondu ton rire
Je ne rêvais que de déchirer
Tes vêtements pour lécher
Tes seins,
Je voulais mordre
Ton cou
te griffer
Jusqu’au sang
créer le scandale
devant la foule
Au lieu de ça
Je t’ai apporté un soda
Et
Tu as fini par partir
abandonnant sur ma peau
la froide brulure de ton regard noir et feu
en guise d'au-revoir
Beauté brune
De 24 ans
Un corps de liane
Des yeux noirs de flammes
A un moment tu as détaché
Tes cheveux
Dieu que j’aurai voulu
Les saisir
Pour t’imposer ma loi
Ce feu que tu as mis en
Moi
Tout ce désir
Les filles comme toi
Sont soit très fidèles
Soit très infidèles
Ai-je dit
C’est vrai
a répondu ton rire
Je ne rêvais que de déchirer
Tes vêtements pour lécher
Tes seins,
Je voulais mordre
Ton cou
te griffer
Jusqu’au sang
créer le scandale
devant la foule
Au lieu de ça
Je t’ai apporté un soda
Et
Tu as fini par partir
abandonnant sur ma peau
la froide brulure de ton regard noir et feu
en guise d'au-revoir
Elle ronge ses ongles et ne griffe pas
Cette fille était dans mon lit la nuit
Dernière
J’étais tellement soul qu’il semblait
Impossible que quelque chose de
physique se passe
Elle me dit
Si tu veux on fait que des câlins,
Les hommes ne me font jamais
de câlins
J’ai un truc dans la tète, les médecins
m’ont donné six mois, mais finalement
ils ont fait une erreur médicale et
m’offrent deux ans de plus
soudains mes chagrins paraissent
vains
Et sur son corps doucement mes
Mains paressent
quand elle prend mon
Sexe dans sa bouche je
sais que c’est inutile
Mais je lui suis reconnaissant
D’essayer
Et lorsque je m’endors dans
Ses bras, je voudrais
avoir
- l’espace d’un instant-
offert un peu plus que les autres
Mais je sais que c’est
Faux
Que je ne suis qu’un mensonge
De la poussière dans une
Bourrasque de vent
Je suis de ceux qu’elle devrait
oublier
Dernière
J’étais tellement soul qu’il semblait
Impossible que quelque chose de
physique se passe
Elle me dit
Si tu veux on fait que des câlins,
Les hommes ne me font jamais
de câlins
J’ai un truc dans la tète, les médecins
m’ont donné six mois, mais finalement
ils ont fait une erreur médicale et
m’offrent deux ans de plus
soudains mes chagrins paraissent
vains
Et sur son corps doucement mes
Mains paressent
quand elle prend mon
Sexe dans sa bouche je
sais que c’est inutile
Mais je lui suis reconnaissant
D’essayer
Et lorsque je m’endors dans
Ses bras, je voudrais
avoir
- l’espace d’un instant-
offert un peu plus que les autres
Mais je sais que c’est
Faux
Que je ne suis qu’un mensonge
De la poussière dans une
Bourrasque de vent
Je suis de ceux qu’elle devrait
oublier
mardi 18 octobre 2011
Je passe trop de temps à imaginer ton sourire
J’ai regardé couler la folie
du vert de mes yeux
Et le vent soufflait comme pour
applaudir tandis que nul
Amour ne sonnait à la porte
car bien sur ni tes yeux noirs
ni tes lèvres
ne m’ont souri quand je t’ai
croisée et le chien veut sortir
dehors et il ne faudrait pas
que je joue de trop avec le
tranchant des couteaux
Je me demande où tu es
tandis que le soleil ne réchauffe
plus ma peau je voudrais
te voir, moi qui connaît tout
juste ton prénom et le son
de ta voix
viens m’aimer et dévore
mon cœur
mais je t’en prie
ne me laisse pas là
à attendre
je désire lécher tes
seins et t’entendre murmurer
tes exigences avant de
prendre possession de
ton corps
Mais je connais déjà
l’histoire
Tu iras vers d’autres
Un peu moins fous
Un peu moins drôles
Un peu plus propre sur eux
Je resterai là, comme
ce soir,
Seul devant le miroir
Le cœur découpé en morceaux
l’âme brulée
Ton plaisir sera pour d’autres
Mes larmes n’appartiendront
Qu’à moi et le vent balayera
Tout ça en riant
du vert de mes yeux
Et le vent soufflait comme pour
applaudir tandis que nul
Amour ne sonnait à la porte
car bien sur ni tes yeux noirs
ni tes lèvres
ne m’ont souri quand je t’ai
croisée et le chien veut sortir
dehors et il ne faudrait pas
que je joue de trop avec le
tranchant des couteaux
Je me demande où tu es
tandis que le soleil ne réchauffe
plus ma peau je voudrais
te voir, moi qui connaît tout
juste ton prénom et le son
de ta voix
viens m’aimer et dévore
mon cœur
mais je t’en prie
ne me laisse pas là
à attendre
je désire lécher tes
seins et t’entendre murmurer
tes exigences avant de
prendre possession de
ton corps
Mais je connais déjà
l’histoire
Tu iras vers d’autres
Un peu moins fous
Un peu moins drôles
Un peu plus propre sur eux
Je resterai là, comme
ce soir,
Seul devant le miroir
Le cœur découpé en morceaux
l’âme brulée
Ton plaisir sera pour d’autres
Mes larmes n’appartiendront
Qu’à moi et le vent balayera
Tout ça en riant
Fuir ton regard
Je connais ton regard et bien sur il doit faire
bon
s'endormir près de ton parfum, je pourrai aimer
cette peau et m’abriter au creux de ce cœur
Il me vient comme une envie de te montrer mes larmes
et mes cicatrices, te demander
de poser tes lèvres là où les couteaux ont touché
mais le vent souffle et je sais que la tempête ne
marche jamais loin derrière moi
toujours elle finit par me rattraper, tout ça
n'est que l’œil du cyclone, j’entends résonner le
rire de la Folie au milieu des bourrasques, elle sait
bien que son heure est proche
je suis celui qui veut mourir bientôt ne me laisse
pas t'approcher j'ai si peur que tu puisses sauver
mon âme des flammes
bon
s'endormir près de ton parfum, je pourrai aimer
cette peau et m’abriter au creux de ce cœur
Il me vient comme une envie de te montrer mes larmes
et mes cicatrices, te demander
de poser tes lèvres là où les couteaux ont touché
mais le vent souffle et je sais que la tempête ne
marche jamais loin derrière moi
toujours elle finit par me rattraper, tout ça
n'est que l’œil du cyclone, j’entends résonner le
rire de la Folie au milieu des bourrasques, elle sait
bien que son heure est proche
je suis celui qui veut mourir bientôt ne me laisse
pas t'approcher j'ai si peur que tu puisses sauver
mon âme des flammes
mercredi 12 octobre 2011
dimanche 9 octobre 2011
Trois jours à brûler debout
Allongé sur le lit
et
mes paupières couvrent
le rouge de mes yeux
l'insensible temps
s'écoule
le long de mon corps
blême
Trois jours d'alcool et
de démence
je voulais lécher tes seins
mon amour aux yeux bleus
Maintenant,
seul,
des souvenirs,
la brûlure de la folie
je voulais dévorer ton
cœur mon amour
aux yeux verts
Une flamme froide
se nourrit de ma peau
nue
de mon âme déchirée
je voulais griffer ta chair
mon amour aux yeux noirs
Trop de visages aux cheveux
longs
aux prénoms chantants
trop d'alcool dans ce sang
noirci par le poids de
mes fautes
Je suis sur que cette rousse
possédait des yeux verts
et gris
Trois jours à me consumer
et maintenant
Le brouillard des rues tristes
a avalé les hanches affamées
des fières passantes
le silence
a étouffé la tempête
et la solitude couvre
mon corps glacé
il faut que je cesse de m'ouvrir
les veines et
que je coupe mes ongles de pieds
et
mes paupières couvrent
le rouge de mes yeux
l'insensible temps
s'écoule
le long de mon corps
blême
Trois jours d'alcool et
de démence
je voulais lécher tes seins
mon amour aux yeux bleus
Maintenant,
seul,
des souvenirs,
la brûlure de la folie
je voulais dévorer ton
cœur mon amour
aux yeux verts
Une flamme froide
se nourrit de ma peau
nue
de mon âme déchirée
je voulais griffer ta chair
mon amour aux yeux noirs
Trop de visages aux cheveux
longs
aux prénoms chantants
trop d'alcool dans ce sang
noirci par le poids de
mes fautes
Je suis sur que cette rousse
possédait des yeux verts
et gris
Trois jours à me consumer
et maintenant
Le brouillard des rues tristes
a avalé les hanches affamées
des fières passantes
le silence
a étouffé la tempête
et la solitude couvre
mon corps glacé
il faut que je cesse de m'ouvrir
les veines et
que je coupe mes ongles de pieds
samedi 8 octobre 2011
Certaines soirées sont plus dangereuses que d'autres en terme d'alcoolémie
La jolie métisse m'offre une coupe de
champagne en m'embrassant
et je lui rappelle que son homme
est à l'autre bout du comptoir
et elle glisse sa langue dans ma
bouche pour toute réponse
puis un peu plus tard
la blonde magnifique
passe et me vole un baiser
rapide et je pourrai
rester des jours à la regarder
assise sur mon lit peigner
sa longue chevelure qui, chanceuse,
caresse le bas de ses reins, mais
je laisse un autre l'enlever
car elle est de celle que je
pourrai aimer et je ne suis
pas sur d'être encore capable
de payer le prix de l'amour
et je suis ivre et je ris
et je danse car seule la folie
de mes nuits me tient
chaud
champagne en m'embrassant
et je lui rappelle que son homme
est à l'autre bout du comptoir
et elle glisse sa langue dans ma
bouche pour toute réponse
puis un peu plus tard
la blonde magnifique
passe et me vole un baiser
rapide et je pourrai
rester des jours à la regarder
assise sur mon lit peigner
sa longue chevelure qui, chanceuse,
caresse le bas de ses reins, mais
je laisse un autre l'enlever
car elle est de celle que je
pourrai aimer et je ne suis
pas sur d'être encore capable
de payer le prix de l'amour
et je suis ivre et je ris
et je danse car seule la folie
de mes nuits me tient
chaud
vendredi 7 octobre 2011
Te rejoindre de Marlène TISSOT - Vases Communicants -
Quelques heures de train
Le temps se disloque
Trainées de nuages à travers la vitre
Pensées effilochées
Bousculade de souvenirs
Notre rencontre comme la scène d’un film
Plan fixe
Paysage flou à l’arrière
Des lumières
Nos regards
Les mains qui s’effleurent à peine
Comme des enfants timides
Le reste de l’histoire se tricote à coup d'illusions et de mensonges
M’échapper d’ici
escalader les barrières de ma petite vie fleurie
pour te rejoindre en secret quelque part en lisière du chaos
La suite du film, on la devine
Tranches de chair fraîche sous lumière crue
Probablement
C’est ce que prétend le scénario
Dans mon ventre, le monstre enfle et palpite et brule ma peau
J’ai faim
Je redoute cette faim qui étouffe la raison
Je pense à ton visage entre les cuisses d’une femme
Ton visage poisseux de jus de sexe
Tu m’as raconté tes dix-neuf premières fois
Tu m’as dit que toutes les fois sont des premières fois
J’imagine ta bouche sur ma bouche
Et j'ai peur du gout de ta langue
Je ne te laisserai pas m’embrasser
Pas encore
Et tu me diras que je suis stupide
D’avoir fait tout ce chemin pour rien
Je ne t’avouerai pas
Que c’est ma manière de combattre l’animal en moi
Celui qui mord ma viande et m’oblige à sans cesse venir
Te rejoindre
Dans le cadre des Vases Communicants(https://www.facebook.com/groups/104893605886/), la divine MARLENE TISSOT(http://monnuage.free.fr/) me fait l'immense honneur d'apposer un de ses magnifiques poème (inédit) sur mon blog.
(Il y a des gens qu'on ne sait remercier, ni même leur dire ô combien on les admire)
Le temps se disloque
Trainées de nuages à travers la vitre
Pensées effilochées
Bousculade de souvenirs
Notre rencontre comme la scène d’un film
Plan fixe
Paysage flou à l’arrière
Des lumières
Nos regards
Les mains qui s’effleurent à peine
Comme des enfants timides
Le reste de l’histoire se tricote à coup d'illusions et de mensonges
M’échapper d’ici
escalader les barrières de ma petite vie fleurie
pour te rejoindre en secret quelque part en lisière du chaos
La suite du film, on la devine
Tranches de chair fraîche sous lumière crue
Probablement
C’est ce que prétend le scénario
Dans mon ventre, le monstre enfle et palpite et brule ma peau
J’ai faim
Je redoute cette faim qui étouffe la raison
Je pense à ton visage entre les cuisses d’une femme
Ton visage poisseux de jus de sexe
Tu m’as raconté tes dix-neuf premières fois
Tu m’as dit que toutes les fois sont des premières fois
J’imagine ta bouche sur ma bouche
Et j'ai peur du gout de ta langue
Je ne te laisserai pas m’embrasser
Pas encore
Et tu me diras que je suis stupide
D’avoir fait tout ce chemin pour rien
Je ne t’avouerai pas
Que c’est ma manière de combattre l’animal en moi
Celui qui mord ma viande et m’oblige à sans cesse venir
Te rejoindre
Dans le cadre des Vases Communicants(https://www.facebook.com/groups/104893605886/), la divine MARLENE TISSOT(http://monnuage.free.fr/) me fait l'immense honneur d'apposer un de ses magnifiques poème (inédit) sur mon blog.
(Il y a des gens qu'on ne sait remercier, ni même leur dire ô combien on les admire)
lundi 3 octobre 2011
Perdu d'avance
Leurs mains se tiennent
mais
Il n'y a aucune trace
d'éternité
dans le regard que se jettent
ces deux amants
Leur amour semble perdu
d'avance
mais
Il n'y a aucune trace
d'éternité
dans le regard que se jettent
ces deux amants
Leur amour semble perdu
d'avance
Un peu de pornographie poétique en liberté inconditionnelle
Il
y a cette fille qui m'appelle cet après midi.
Ca y est, dit elle, j'ai trompé
mon homme, et je
vais le refaire et il va se casser les
dents sur moi
car quand on a une fille comme moi on
ne la laisse
pas seule dans un coin comme il fait, vous êtes tous
pareils, même toi car tu sais bien que ta manière d'agir
les accroche car on voudrait toutes te sauver mais
je t'aime bien et je vais devenir une vraie salope que ce soit
dans le boulot ou avec les mecs car les vrais salopes
s'en sortent toujours très bien
et
maintenant il est tard, elle a raccrochée
je
suis seul et j'ignore avec qui elle dort
je
me suis branlé en fin de soirée et j'écris
de
la pornographie poétique au lieu de trouver
le sommeil,
peut-être
devrai-je planter un morceau
de
verre dans le flanc de mon âme et taillader
jusqu'à
retirer un morceau de chair sanguinolente
afin
de m'en nourrir histoire d'oublier que ce téléphone
ne
sonne jamais et que les jolies filles pleurent
pour
d'autres que moi
car
celle de cet après midi a oublié que toute la ville
sait
que je suis un vieux fou pervers et que plus
aucune
ne veut me sauver et je regarde
par
la fenêtre mais la nuit se dérobe, et je n’éprouve plus
le
moindre pincement au coeur quand je pense à
celle
que j'ai tellement aimé, l’amour est enfin
mort
(la vie et les femmes ont trouvé
d'autres
moyens de m'atteindre)
je
crois qu'il est temps
d'aller
écrire un autre poème ou d'apprendre à jouer
de
la guitare avant de m'ouvrir les veines en chantant
à
moins que je ne préfère sortir m'allonger dans la
rue
grise et attendre que quelque chose se passe
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