bientôt dix ans que j’ai posé pour la première fois
ma bouche sur celle de la seule que j’ai jamais vraiment aimé
Et donc, voici huit années que je vis sans amour, certes il y a eu cette blonde
aux yeux bleus qui aurait pu tout changer,
Mais j’étais encore trop sensible et depuis je courre dans la folie
Et une fois une femme m’a dit
parle moi de toi,
et j’aurai voulu lui crier :
J’ai été brisé dans une autre vie, et je suis mort un millier de fois
crois-moi je connais le gout du sang et je sais ce que c’est de se tuer,
ils te dirons tous que je suis fou alors que je suis juste
perdu mais tu les croiras et tu m’abandonneras, c’est toujours
ainsi que ça se passe, le vent emporte les cendres et les arbres saignent,
mon cadavre flotte les yeux ouverts dans un océan de larmes
mais j’ai préféré dire :
j’ai appris avec les putes et les cinglées, j’ai fait un tour du monde,
couché avec des filles de magazines pornos et une fois,
une seule, j’ai été fidèle à une femme.
Ce qui est aussi la vérité,
et elle s’est dit que j’étais fou et elle m’a abandonné
et je suis sur qu’aujourd’hui, elle est avec un type qui lui ment,
à moins que ce ne soit elle qui lui mente
à moins que chacun mente à l’autre
et hier j’ai mis ma langue dans la bouche
d’une fille de 22 ans, c’était son anniversaire
et ma vie n’est pas si violente, c’est ma manière
de mourir qui est triste, toi et moi nous savons la vérité
rien n’est vrai mais tous, nous voulons croire le contraire
dimanche 26 février 2012
Théorie de la survie
Je suis bourrée, je n’ai pas dormi depuis deux nuits,
Je peux boire dans ton verre a demandé la jolie fille,
J’ai accepté, je l’ai laissée boire, deux fois,
et elle a dit que j’étais un type vraiment gentil
et j’ai répondu, non, je te fais boire pour coucher avec toi
et elle a cru que je plaisantais, et j’ai fait
ne me traite plus jamais de gentil, le gentil perd toujours dans la vraie vie,
moi je suis un salopard
Je peux boire dans ton verre a demandé la jolie fille,
J’ai accepté, je l’ai laissée boire, deux fois,
et elle a dit que j’étais un type vraiment gentil
et j’ai répondu, non, je te fais boire pour coucher avec toi
et elle a cru que je plaisantais, et j’ai fait
ne me traite plus jamais de gentil, le gentil perd toujours dans la vraie vie,
moi je suis un salopard
Un type avec les meilleures intentions du monde
Le type est venu et il m’a parlé et il m’a dit que toute la ville
Me connaissait, que j’étais une légende du monde de la nuit
Et je ne savais de quoi il me parlait,
Je ne sors que me pour souler, pour oublier la solitude,
Mes dimanches sont un long et cruel mal de crâne
Et je fais l’amour moins souvent
Vraiment moins souvent
Que je veux bien l’accepter
Et je sais que je ne devrais pas courir la vodka,
Mais rester enfermé chez moi,
à écrire des poèmes
Qui parleraient de la mort de l’amour,
des mensonges de dieu (des dieux, de leurs dieux)
Et je ne sais vraiment pas de quoi parlait ce type,
Mais il avait l’air vraiment admiratif et c’est vrai
que les deux plus belles gonzesses de la boite était avec nous
et qu’elles m’embrassaient sur la bouche, ce qui aide toujours
à construire une légende du monde de la nuit soi dit en passant,
mais je vis dans une petite ville ou tout le monde se connaît
et sans doute que ce type se payait ma gueule et/ou était-il plus
bourré que moi, mais du coup, j’ai souri et je lui ai serré la main
en le remerciant car pour une fois qu’un type ne me tapait pas sur
l’épaule avec l’intention de m’enfoncer un couteau entre les côtes
je ne voulais surtout pas le décourager
Me connaissait, que j’étais une légende du monde de la nuit
Et je ne savais de quoi il me parlait,
Je ne sors que me pour souler, pour oublier la solitude,
Mes dimanches sont un long et cruel mal de crâne
Et je fais l’amour moins souvent
Vraiment moins souvent
Que je veux bien l’accepter
Et je sais que je ne devrais pas courir la vodka,
Mais rester enfermé chez moi,
à écrire des poèmes
Qui parleraient de la mort de l’amour,
des mensonges de dieu (des dieux, de leurs dieux)
Et je ne sais vraiment pas de quoi parlait ce type,
Mais il avait l’air vraiment admiratif et c’est vrai
que les deux plus belles gonzesses de la boite était avec nous
et qu’elles m’embrassaient sur la bouche, ce qui aide toujours
à construire une légende du monde de la nuit soi dit en passant,
mais je vis dans une petite ville ou tout le monde se connaît
et sans doute que ce type se payait ma gueule et/ou était-il plus
bourré que moi, mais du coup, j’ai souri et je lui ai serré la main
en le remerciant car pour une fois qu’un type ne me tapait pas sur
l’épaule avec l’intention de m’enfoncer un couteau entre les côtes
je ne voulais surtout pas le décourager
Presqu’une seconde chance
Elle s’est assise dans le restaurant
Et je l’ai reconnu tout de suite,
Bien que nous ne nous soyons pas
Vu depuis presque quinze ans
Nous étions jeunes et
nous travaillions ensemble,
Elle portait souvent des robes
Qui moulaient un corps plus parfait
que tous ceux que j’avais jamais imaginé,
et chacun de ses mouvements affolait mon désir
Plusieurs fois elle m’a ramené
chez moi ou m’attendait une autre
et pour la remercier, avant de sortir de
sa voiture,
je devais l’embrasser à un endroit
bien précis à chaque fois,
La joue, le menton, le sein droit
Le sein gauche, l’autre côté du menton
L’autre joue, puis la bouche
un jour en discothèque elle a dit
qu’elle ne se souvenait plus
de ce jeu qu’elle avait elle-même
imaginé
alors
J’ai refait tout ce parcours
Pour qu’elle n’oublie plus
Et elle a rougi
une autre fois
dans la réserve
elle était sur la mezzanine
Et j’ai plaisanté en disant :
Je me cache sous l’escalier
Pour mater sous ta jupe quand
Tu descendra
Et elle a répondu :
Alors je descends !
et elle est descendu et je suis resté les yeux levés
je l’adorais et j’ai eu si souvent envie d’elle
en secret, il y avait une sorte de jeu entre nous
et j’aimais sa manière de toujours rire
même de ses problèmes
elle était ironique et son sourire
et ses yeux me transperçaient
et j’aurai du être son amant,
ou plus, car elle était merveilleusement
folle et fraiche, je l’ai revu hier
et c’est tout un pan de ma vie
qui est revienu me frapper en plein visage,
on ne retourne jamais
en arrière, on ne change jamais le passé
mais aucun doute, si un homme ne l’avait pas
accompagné, j’aurai tenté de lui prodiguer
toutes les caresses que, trop timide, je n’avais
jamais eu le courage de lui offrir,
elle,
toujours si drôle, joueuse
et belle,
l’image même de ce qui manque dans ma vie
Et je l’ai reconnu tout de suite,
Bien que nous ne nous soyons pas
Vu depuis presque quinze ans
Nous étions jeunes et
nous travaillions ensemble,
Elle portait souvent des robes
Qui moulaient un corps plus parfait
que tous ceux que j’avais jamais imaginé,
et chacun de ses mouvements affolait mon désir
Plusieurs fois elle m’a ramené
chez moi ou m’attendait une autre
et pour la remercier, avant de sortir de
sa voiture,
je devais l’embrasser à un endroit
bien précis à chaque fois,
La joue, le menton, le sein droit
Le sein gauche, l’autre côté du menton
L’autre joue, puis la bouche
un jour en discothèque elle a dit
qu’elle ne se souvenait plus
de ce jeu qu’elle avait elle-même
imaginé
alors
J’ai refait tout ce parcours
Pour qu’elle n’oublie plus
Et elle a rougi
une autre fois
dans la réserve
elle était sur la mezzanine
Et j’ai plaisanté en disant :
Je me cache sous l’escalier
Pour mater sous ta jupe quand
Tu descendra
Et elle a répondu :
Alors je descends !
et elle est descendu et je suis resté les yeux levés
je l’adorais et j’ai eu si souvent envie d’elle
en secret, il y avait une sorte de jeu entre nous
et j’aimais sa manière de toujours rire
même de ses problèmes
elle était ironique et son sourire
et ses yeux me transperçaient
et j’aurai du être son amant,
ou plus, car elle était merveilleusement
folle et fraiche, je l’ai revu hier
et c’est tout un pan de ma vie
qui est revienu me frapper en plein visage,
on ne retourne jamais
en arrière, on ne change jamais le passé
mais aucun doute, si un homme ne l’avait pas
accompagné, j’aurai tenté de lui prodiguer
toutes les caresses que, trop timide, je n’avais
jamais eu le courage de lui offrir,
elle,
toujours si drôle, joueuse
et belle,
l’image même de ce qui manque dans ma vie
samedi 25 février 2012
Moscow never sleep
Je sais bien que je ne suis plus à la hauteur de
Ce que tu attends de moi,
Et que ma folie n’est plus la tienne,
C’est toujours ainsi,
Les gens m’adorent toujours un peu plus
Quand ils manquent d’équilibre
Et toi,
Tu as trouvé une part de ça,
L’équilibre
Tu sais
Je sais
Que tu es
faite pour
Cette folie,
Créer
Mais tu veux
L’éviter,
Et sans doute
As-tu raison,
D’éteindre ce feu là
Et moi
Je ne peux
Etre
Que celui
Qui
a
déjà
Tout perdu
Tout comme je sais
Que tu t’éloignes
Et que seule ta vision
De la droiture
Me garde,
Près de toi,
Et je suis ce que je suis
Et quelque soit la force
Que tu mettras à
T’éloigner de moi,
Je continuerai
à être ce que je suis
- Celui qui a tout perdu -
Mais quelque soient tes raisons
De me
Détester,
Moscou jamais ne dormira sans nous
Et nous irons là bas toi et moi
un jour
car le monde est à nous
si nous le décidons
et qu’importe si la vie et l’amour
décident de nous mettre à genoux
ou non
tu es mon amie
Et ma sœur
Et toute ta dureté,
- Ton armure -
ne m’a jamais effrayé
et je ne peux que te souhaiter
de ne jamais me comprendre
comme moi je te comprends
car pour cela, il te faudrait marcher
sur un chemin qui ressemblerait
au mien,
et je préfère te perdre, plutôt que
de te voir,
un jour me ressembler,
- je ne te souhaite surement pas ça-
( je t’aime assez fort pour cela )
et quelque puisse être,
la fin de l’histoire,
le K de ton prénom
est gravé dans mon âme,
écrit en lettre d’or
dans mon sang,
ce que je fais me mène à ma perte,
ce que je suis connais toutes les fois
où
tu as voulu me sauver
et je ne peux m’en prendre qu’à moi même
de ne t’avoir jamais laissé faire,
et si je venais à m’évaporer,
avant de partir, je voudrais juste que tu saches
que je t’ai aimé
et que je t’aime encore
pour autre chose que ça,
pour ce que tu étais
pour ce que nous étions ensemble,
un frère et une sœur,
et sans doute un peu, pour cette façon, que tu avais
de voir en moi,
quelqu’un
que j’aurai aimé être,
et qu’à ma façon,
j’essaye toujours d’être,
même si cela ne se voit pas toujours
au premier abord
je t’aime
ma sœur
et c’est tout ce que j’emporte avec moi,
cet amour
Ce que tu attends de moi,
Et que ma folie n’est plus la tienne,
C’est toujours ainsi,
Les gens m’adorent toujours un peu plus
Quand ils manquent d’équilibre
Et toi,
Tu as trouvé une part de ça,
L’équilibre
Tu sais
Je sais
Que tu es
faite pour
Cette folie,
Créer
Mais tu veux
L’éviter,
Et sans doute
As-tu raison,
D’éteindre ce feu là
Et moi
Je ne peux
Etre
Que celui
Qui
a
déjà
Tout perdu
Tout comme je sais
Que tu t’éloignes
Et que seule ta vision
De la droiture
Me garde,
Près de toi,
Et je suis ce que je suis
Et quelque soit la force
Que tu mettras à
T’éloigner de moi,
Je continuerai
à être ce que je suis
- Celui qui a tout perdu -
Mais quelque soient tes raisons
De me
Détester,
Moscou jamais ne dormira sans nous
Et nous irons là bas toi et moi
un jour
car le monde est à nous
si nous le décidons
et qu’importe si la vie et l’amour
décident de nous mettre à genoux
ou non
tu es mon amie
Et ma sœur
Et toute ta dureté,
- Ton armure -
ne m’a jamais effrayé
et je ne peux que te souhaiter
de ne jamais me comprendre
comme moi je te comprends
car pour cela, il te faudrait marcher
sur un chemin qui ressemblerait
au mien,
et je préfère te perdre, plutôt que
de te voir,
un jour me ressembler,
- je ne te souhaite surement pas ça-
( je t’aime assez fort pour cela )
et quelque puisse être,
la fin de l’histoire,
le K de ton prénom
est gravé dans mon âme,
écrit en lettre d’or
dans mon sang,
ce que je fais me mène à ma perte,
ce que je suis connais toutes les fois
où
tu as voulu me sauver
et je ne peux m’en prendre qu’à moi même
de ne t’avoir jamais laissé faire,
et si je venais à m’évaporer,
avant de partir, je voudrais juste que tu saches
que je t’ai aimé
et que je t’aime encore
pour autre chose que ça,
pour ce que tu étais
pour ce que nous étions ensemble,
un frère et une sœur,
et sans doute un peu, pour cette façon, que tu avais
de voir en moi,
quelqu’un
que j’aurai aimé être,
et qu’à ma façon,
j’essaye toujours d’être,
même si cela ne se voit pas toujours
au premier abord
je t’aime
ma sœur
et c’est tout ce que j’emporte avec moi,
cet amour
vendredi 24 février 2012
La parisienne moche dans le bar de la jolie fille
Je rentre dans la brasserie,
et la moche assise au comptoir avec sa fille me regarde
mais aussi sec, elle tourne la tête,
je ne suis pas son style à elle non plus,
- la faute à ma vieille gueule cassée -
et la serveuse (qui est aussi la responsable du bar) est trop canon
mais elle ne me voit pas,
puis elle me voit
et alors ses yeux s’allument et elle sourit et crie,
héééééééé tu es là !!!!!
Et la moche se retourne et cette fois l’étincelle
est dans ses yeux mais aussi sec elle se mélange
avec de la surprise quand elle réalise que le regard
de la beauté a changé pour
moi
(le laid)
et la serveuse (qui est aussi la responsable du bar)
courre me faire la bise et je dis
je dois manger avec une copine
et elle demande,
Celle qui bosse en architecture et qui boit de la vodka ?
Et je réponds
Celle là
Alors elle m’installe à la meilleure table
Et m’offre à nouveau un VRAI sourire
car elle est vraiment contente de me revoir
Et la moche reste au comptoir, et cette fois,
c’est moi qui ne lui accorde plus un regard
et la moche assise au comptoir avec sa fille me regarde
mais aussi sec, elle tourne la tête,
je ne suis pas son style à elle non plus,
- la faute à ma vieille gueule cassée -
et la serveuse (qui est aussi la responsable du bar) est trop canon
mais elle ne me voit pas,
puis elle me voit
et alors ses yeux s’allument et elle sourit et crie,
héééééééé tu es là !!!!!
Et la moche se retourne et cette fois l’étincelle
est dans ses yeux mais aussi sec elle se mélange
avec de la surprise quand elle réalise que le regard
de la beauté a changé pour
moi
(le laid)
et la serveuse (qui est aussi la responsable du bar)
courre me faire la bise et je dis
je dois manger avec une copine
et elle demande,
Celle qui bosse en architecture et qui boit de la vodka ?
Et je réponds
Celle là
Alors elle m’installe à la meilleure table
Et m’offre à nouveau un VRAI sourire
car elle est vraiment contente de me revoir
Et la moche reste au comptoir, et cette fois,
c’est moi qui ne lui accorde plus un regard
de la chaleur au bout des lèvres
Sur son téléphone, elle m’écrit pour me demander
si je dors et comme toutes les nuits,
je suis debout
Elle me raconte, qu’elle s’est laissé prendre sans émettre
un seul son par son amant, qu’elle lui a demandé de
la lui mettre dans le cul et qu’elle a fait pareil,
- silence total -
pour lui dire finalement qu’elle préférait se toucher,
qu’il ne servait
à rien, puis elle m’envoie une photo de son cul,
pour me prouver qu’il est vraiment magnifique
je ne serai jamais méchante ou mauvaise avec toi dit-elle, moi je t’aime
Les relations humaines nous rongent jusqu’au sang
la solitude est moins dangereuse que l’Amour,
un cœur de plus tombe sur le trottoir, mais ce n’est ni le sien
ni le mien
si je dors et comme toutes les nuits,
je suis debout
Elle me raconte, qu’elle s’est laissé prendre sans émettre
un seul son par son amant, qu’elle lui a demandé de
la lui mettre dans le cul et qu’elle a fait pareil,
- silence total -
pour lui dire finalement qu’elle préférait se toucher,
qu’il ne servait
à rien, puis elle m’envoie une photo de son cul,
pour me prouver qu’il est vraiment magnifique
je ne serai jamais méchante ou mauvaise avec toi dit-elle, moi je t’aime
Les relations humaines nous rongent jusqu’au sang
la solitude est moins dangereuse que l’Amour,
un cœur de plus tombe sur le trottoir, mais ce n’est ni le sien
ni le mien
dimanche 19 février 2012
L’inutilité du geste
Elle a eu des problèmes avec son père
Mais tout a fini par se régler,
un mec ne l’a pas aimé et un autre
l’a quitté alors qu’il disait l’aimer
et elle me dit
parle moi de toi !
mais j’en dis le moins possible
j’ai été mis à terre autrefois comme chacun d’entre nous
l’amour frappe au cœur et depuis je préfère la boxe
(le nez le foie et le menton résistent mieux aux coups)
je l’embrasse et ses lèvres sont humides, mais
je pars, en la laissant au comptoir avec ses yeux bleus
et son sourire fou.
Plus tard dans mon lit, je me dis que j’aurai du
L’emporter jusque là,
la laisser dévorer ma queue et le reste,
mais elle est de celles qui s’accrochent, et je connais l’histoire,
l’un des deux finirait par pleurer de n’avoir pu sauver
l’autre
Mais tout a fini par se régler,
un mec ne l’a pas aimé et un autre
l’a quitté alors qu’il disait l’aimer
et elle me dit
parle moi de toi !
mais j’en dis le moins possible
j’ai été mis à terre autrefois comme chacun d’entre nous
l’amour frappe au cœur et depuis je préfère la boxe
(le nez le foie et le menton résistent mieux aux coups)
je l’embrasse et ses lèvres sont humides, mais
je pars, en la laissant au comptoir avec ses yeux bleus
et son sourire fou.
Plus tard dans mon lit, je me dis que j’aurai du
L’emporter jusque là,
la laisser dévorer ma queue et le reste,
mais elle est de celles qui s’accrochent, et je connais l’histoire,
l’un des deux finirait par pleurer de n’avoir pu sauver
l’autre
Les échecs
j’ai raté ces yeux verts la nuit dernière,
et la semaine dernière, c’était cette fille
que j’ai de plus en plus dans la tête
qui s’évadait loin de moi.
Etrange et fou,
Je regarde passer le temps,
quand pleure la folie des anges
dans des rivières de larmes,
je me noie
et la semaine dernière, c’était cette fille
que j’ai de plus en plus dans la tête
qui s’évadait loin de moi.
Etrange et fou,
Je regarde passer le temps,
quand pleure la folie des anges
dans des rivières de larmes,
je me noie
vendredi 17 février 2012
L’hiver prend son temps pour mourir
J’ai encore tué mon soleil
et je suis là, la solitude
pour seul amour, des larmes
comme des couteaux
dans la folie de mon regard vert
Je me sens plus seul que Dieu,
Et je voudrais percer mes veines
jusqu’à que la terre boive mon âme
il n’existe aucune femme qui ne soit folle
mais même ainsi, les hommes ne les méritent en rien,
et je ne sais où sont passées les putes
et les cinglés,
Elle me trouvaient toujours,
dans le temps,
et le sang coule
et la terre est avide,
et le crapaud se fout de tout ça, la rivière
lui suffit,
puis
je rêve d’une chevelure indolente aux yeux verts
qui pourrait avoir le monde, mais se contenterait
de moi
et les bras de la vie m’étouffent
et voici comment j’attends le souffle glacial
du dernier baiser, en sachant que toujours,
la nuit gagnera
et je suis là, la solitude
pour seul amour, des larmes
comme des couteaux
dans la folie de mon regard vert
Je me sens plus seul que Dieu,
Et je voudrais percer mes veines
jusqu’à que la terre boive mon âme
il n’existe aucune femme qui ne soit folle
mais même ainsi, les hommes ne les méritent en rien,
et je ne sais où sont passées les putes
et les cinglés,
Elle me trouvaient toujours,
dans le temps,
et le sang coule
et la terre est avide,
et le crapaud se fout de tout ça, la rivière
lui suffit,
puis
je rêve d’une chevelure indolente aux yeux verts
qui pourrait avoir le monde, mais se contenterait
de moi
et les bras de la vie m’étouffent
et voici comment j’attends le souffle glacial
du dernier baiser, en sachant que toujours,
la nuit gagnera
La rousse amoureuse
C’était une petit chose rousse et magnifique,
Avec des grands yeux rieurs,
Elle jouait dans des films pornos et avec l’argent gagné,
Elle prenait soin
de son homme qui était en prison pour avoir
vendu de la drogue, elle disait qu’elle l’aimait
et elle ne couchait jamais avec quelqu’un
en dehors des tournages,
et je sais que peu de gens
sont capables d’aimer aussi fort
qu’elle le faisait.
Avec des grands yeux rieurs,
Elle jouait dans des films pornos et avec l’argent gagné,
Elle prenait soin
de son homme qui était en prison pour avoir
vendu de la drogue, elle disait qu’elle l’aimait
et elle ne couchait jamais avec quelqu’un
en dehors des tournages,
et je sais que peu de gens
sont capables d’aimer aussi fort
qu’elle le faisait.
Un soir, dans le monde
Je marchais la rue quand elle
s’est glissé près de moi,
Sexxxxxe ? a-elle-murmuré d’une manière
qu’elle voulait sensuelle
j’ai refusé gentiment tout en me disant
que le destin de celle-ci ne rendrait jamais
Les hommes meilleurs,
ils avaient fait d’elle une esclave
aux yeux drogués et c’était il y a bien longtemps
sans doute que la pauvre fille est morte maintenant,
le cœur et l’âme troués, les veines déchirés
sans que rien ne puisse expliquer pourquoi ils lui ont fait payer
si cher,
le prix de la vie
s’est glissé près de moi,
Sexxxxxe ? a-elle-murmuré d’une manière
qu’elle voulait sensuelle
j’ai refusé gentiment tout en me disant
que le destin de celle-ci ne rendrait jamais
Les hommes meilleurs,
ils avaient fait d’elle une esclave
aux yeux drogués et c’était il y a bien longtemps
sans doute que la pauvre fille est morte maintenant,
le cœur et l’âme troués, les veines déchirés
sans que rien ne puisse expliquer pourquoi ils lui ont fait payer
si cher,
le prix de la vie
Au restaurant, toi au milieu des autres
Tu as posé tes yeux noirs devant moi,
Et je me suis demandé si je pouvais encore
espérer vaincre le soleil,
Tu étais là, avec ton sourire, et je voyais
de temps à autres, une étincelle
éclairer ton regard,
sans doute qu’il serait bon me disais-je
de laisser tes mains griffer ma peau,
et mon âme
juste pour le plaisir,
de faire
ce que bon me semble
libérer ton rire,
m’en nourrir
Et je me suis demandé si je pouvais encore
espérer vaincre le soleil,
Tu étais là, avec ton sourire, et je voyais
de temps à autres, une étincelle
éclairer ton regard,
sans doute qu’il serait bon me disais-je
de laisser tes mains griffer ma peau,
et mon âme
juste pour le plaisir,
de faire
ce que bon me semble
libérer ton rire,
m’en nourrir
Dans le temps
Sa beauté assise négligemment sur le canapé jaune
elle laisse rougir son regard,
On a plus d’argent demande-t-elle, que va-t-on faire ?
Je réponds qu’on va aller au restaurant et rire.
Tu es fou ! On ne peut pas.
On se débrouillera, crois moi,
on ne combat pas la vie avec des larmes.
Je ne sais pas encore que c’est pour cela
que je finirai par la perdre…
Le fric
elle laisse rougir son regard,
On a plus d’argent demande-t-elle, que va-t-on faire ?
Je réponds qu’on va aller au restaurant et rire.
Tu es fou ! On ne peut pas.
On se débrouillera, crois moi,
on ne combat pas la vie avec des larmes.
Je ne sais pas encore que c’est pour cela
que je finirai par la perdre…
Le fric
samedi 11 février 2012
Ils ont relevé les paupières des cadavres et les âmes se sont brisées
On ne sait jamais quand les Dieux lâchent les chiens
Mais
C’est sur
La plupart d’entre nous finissent éparpillés sur le sol
- ce gris tapis de larmes-
je les entends tous
et toutes
ils me parlent de l’amour
et tous
et toutes
attendent
mais pas un ne pense
à conquérir
je ne sais d’où vient la folie
ou le vent
mais il arrive que je comprenne
ce qui pousse l’un des nôtres à
s’immoler
et les âmes se déchirent
et les cœurs hurlent à la mort
comme le loup appelle le sang
J’ai connu des armoires remplis
de cadavres aux yeux ouverts
et il fut un temps où je m’étais juré
de ne jamais me rendre
sans combattre
Mais
C’est sur
La plupart d’entre nous finissent éparpillés sur le sol
- ce gris tapis de larmes-
je les entends tous
et toutes
ils me parlent de l’amour
et tous
et toutes
attendent
mais pas un ne pense
à conquérir
je ne sais d’où vient la folie
ou le vent
mais il arrive que je comprenne
ce qui pousse l’un des nôtres à
s’immoler
et les âmes se déchirent
et les cœurs hurlent à la mort
comme le loup appelle le sang
J’ai connu des armoires remplis
de cadavres aux yeux ouverts
et il fut un temps où je m’étais juré
de ne jamais me rendre
sans combattre
mardi 7 février 2012
Un vieux moteur poussif sans soleil
Trop de mes étreintes ne sont que des moitiés
de femmes,
des jolis corps mais il manque l’âme
alors au fil des jours gris
le visage se casse, et le cœur bat plus irrégulièrement
et je sais
la folie
et je sais
la solitude
et je sais
que toi aussi
tu sais
de femmes,
des jolis corps mais il manque l’âme
alors au fil des jours gris
le visage se casse, et le cœur bat plus irrégulièrement
et je sais
la folie
et je sais
la solitude
et je sais
que toi aussi
tu sais
dimanche 5 février 2012
Une suffisante raison de mourir
J’ai fini par publier cinq ou six poèmes dans quelques revues
(mes déséquilibres sur papier glacé)
Et des femmes qui écrivent mieux que moi m’envoient parfois
des messages où elles disent qu’elles aiment mes mots
je prends cela comme des lettres d’amour,
Et dans la glace, mon visage de plus en plus cassé,
Et dans mes veines de plus en plus d’alcool,
Et les démons se repaissent de mon âme en chantant
C’est pour cela que tu as tout sacrifié, tout perdu ? demande la voix dans ma tête folle.
Tu voulais vraiment en arriver là ?
Tant d’amis et tant d’amours qui t’ont laissé sur le carreau
étendu pour le compte, pas de carrière, pas de futur, un passé chaotique, un compte en banque en dessous du zéro.
Est ce que ça vaut vraiment le coup, toute ces nuits à t’ouvrir le cœur et le ventre en deux ?
Sur que ça vaut le coup !
(mes déséquilibres sur papier glacé)
Et des femmes qui écrivent mieux que moi m’envoient parfois
des messages où elles disent qu’elles aiment mes mots
je prends cela comme des lettres d’amour,
Et dans la glace, mon visage de plus en plus cassé,
Et dans mes veines de plus en plus d’alcool,
Et les démons se repaissent de mon âme en chantant
C’est pour cela que tu as tout sacrifié, tout perdu ? demande la voix dans ma tête folle.
Tu voulais vraiment en arriver là ?
Tant d’amis et tant d’amours qui t’ont laissé sur le carreau
étendu pour le compte, pas de carrière, pas de futur, un passé chaotique, un compte en banque en dessous du zéro.
Est ce que ça vaut vraiment le coup, toute ces nuits à t’ouvrir le cœur et le ventre en deux ?
Sur que ça vaut le coup !
Wow wow baby baby, sexy baby !!!
Bébé,
T’étais sexy comme pas deux, avec ta culotte rose
sous ta jupe bleue,
C’était bon d’être jeune
et fou
souvent
Tes yeux verts empêchaient la nuit
de tomber sur mon âme
et d’autres fois on aurait dit que tu voulais
arracher ma joue avec tes ongles
mais malgré ça
je me souviens
quand tu voulais
t’étais un bout de bonheur enroulé tout autour de mon cœur
T’étais sexy comme pas deux, avec ta culotte rose
sous ta jupe bleue,
C’était bon d’être jeune
et fou
souvent
Tes yeux verts empêchaient la nuit
de tomber sur mon âme
et d’autres fois on aurait dit que tu voulais
arracher ma joue avec tes ongles
mais malgré ça
je me souviens
quand tu voulais
t’étais un bout de bonheur enroulé tout autour de mon cœur
Jusqu’à ce que mon cœur cesse de battre
Moi, allongée sur le dos et cette brune
qui s’empalait sur ma queue
sa beauté de tueuse
et dans ses yeux noirs,
tellement de feu
alors qu’elle gémissait des « je t’aime »
et moi qui l’aimait plus que la lumière
je me souviens avoir appelé la mort
car maintenant je pouvais mourir
car elle m’aimait pour de vrai
ce regard là ne pouvait pas mentir
pas avec toutes ses flammes en dedans
et moi
je ne voulais pas la perdre,
jamais,
c’était comme si j’avais trouvé tout
ce que je cherchais, la moitié de moi
qui manquait
l’indicible équilibre
et je la regardais prendre son plaisir
dans de lents va-et-vient
sur mon membre dur
gravant le souvenir de l’instant magnifique
jusque dans ma chair
et je savais que je crèverai dans ses bras
ou dans son départ car plus rien
n’aurai de sens après elle
et c'est exactement ce qui s’est passé
la folie m’a brûlé jusqu’à ce que mon cœur cesse de battre
qui s’empalait sur ma queue
sa beauté de tueuse
et dans ses yeux noirs,
tellement de feu
alors qu’elle gémissait des « je t’aime »
et moi qui l’aimait plus que la lumière
je me souviens avoir appelé la mort
car maintenant je pouvais mourir
car elle m’aimait pour de vrai
ce regard là ne pouvait pas mentir
pas avec toutes ses flammes en dedans
et moi
je ne voulais pas la perdre,
jamais,
c’était comme si j’avais trouvé tout
ce que je cherchais, la moitié de moi
qui manquait
l’indicible équilibre
et je la regardais prendre son plaisir
dans de lents va-et-vient
sur mon membre dur
gravant le souvenir de l’instant magnifique
jusque dans ma chair
et je savais que je crèverai dans ses bras
ou dans son départ car plus rien
n’aurai de sens après elle
et c'est exactement ce qui s’est passé
la folie m’a brûlé jusqu’à ce que mon cœur cesse de battre
De toi aussi, je guérirai
Tes putains de yeux gris ont foutu le feu à mon cœur
Ta folie
et tes jambes,
aussi
mais je sais bien que tu ne viendras pas
Je n’ai jamais eu le visage dont vous rêviez toutes
et le reste
n’a jamais eu aucune espèce d’importance
Les flammes peuvent m’amener au bord du précipice
Ce qui me dévore
ne cherche plus
à être sauvé
L’abime est glacé
mais c’est là que je vole
et mes ailes éteignent parfois le soleil
Ta folie
et tes jambes,
aussi
mais je sais bien que tu ne viendras pas
Je n’ai jamais eu le visage dont vous rêviez toutes
et le reste
n’a jamais eu aucune espèce d’importance
Les flammes peuvent m’amener au bord du précipice
Ce qui me dévore
ne cherche plus
à être sauvé
L’abime est glacé
mais c’est là que je vole
et mes ailes éteignent parfois le soleil
Quand la vodka et les rires cessent de refermer les plaies
Une fois de plus, c’est comme si
Tous les poignards de la vie s’étaient
plantés dans mon cœur
Trois nuits à courir,
Et au réveil
rien
Rien
RIEN
Sinon le souvenir de l’alcool
et le tremblement de mes mains
Tous les poignards de la vie s’étaient
plantés dans mon cœur
Trois nuits à courir,
Et au réveil
rien
Rien
RIEN
Sinon le souvenir de l’alcool
et le tremblement de mes mains
samedi 4 février 2012
Le feu de la nuit et le goût de tes lèvres sur les miennes
T’étais complètement bourrée quand
tu t’es pointée avec tes superbes yeux gris,
- 1 mètre 80 de perfection sur des chaussures noires -
tes jambes interminables
tes seins à 5000 euros et ta folie
furieuse
L’envie de lécher ta chatte durant
des heures tenaillait mon
ventre,
- la faim de toi-
je rêvais d’arracher tes
vêtements et de te dévorer,
Et tu as posé tes caches oreilles
en fausse fourrure panthère sur mon crâne
Et tu as dit,
« J’aime les cheveux chauves »
Je suis sur le fil et je sais que vais tomber
brulé vif par l’alcool la folie
et la rage de vivre
le cœur tailladé de part en part
puisqu’un million de baisers
n’auront jamais été qu’un million
de lames de rasoirs,
Mais putain, je donne tout ce que j’ai
de ma carte de crédit aux lambeaux de mon âme
pour des rires comme ceux là,
T’entendre encore m’appeler chéri
Et depuis des heures
je me passe la langue sur les lèvres
Avec le maigre espoir de retrouver
là
un peu de toi,
le gout sucré de ta peinture rouge vif
tu t’es pointée avec tes superbes yeux gris,
- 1 mètre 80 de perfection sur des chaussures noires -
tes jambes interminables
tes seins à 5000 euros et ta folie
furieuse
L’envie de lécher ta chatte durant
des heures tenaillait mon
ventre,
- la faim de toi-
je rêvais d’arracher tes
vêtements et de te dévorer,
Et tu as posé tes caches oreilles
en fausse fourrure panthère sur mon crâne
Et tu as dit,
« J’aime les cheveux chauves »
Je suis sur le fil et je sais que vais tomber
brulé vif par l’alcool la folie
et la rage de vivre
le cœur tailladé de part en part
puisqu’un million de baisers
n’auront jamais été qu’un million
de lames de rasoirs,
Mais putain, je donne tout ce que j’ai
de ma carte de crédit aux lambeaux de mon âme
pour des rires comme ceux là,
T’entendre encore m’appeler chéri
Et depuis des heures
je me passe la langue sur les lèvres
Avec le maigre espoir de retrouver
là
un peu de toi,
le gout sucré de ta peinture rouge vif
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