Cerveau perdu dans une bouteille de vodka ou deux
plongée délirantes dans les flammes
réveil douloureux dans la grise moisissure d'un jour nouveau
je n'avais jamais appris à haïr la défaite
samedi 21 mars 2015
vendredi 20 mars 2015
L’amour est ma violence
Je voudrais être assis sur le perron
De ma maison
Comme une apparition dans le
soleil
tu viendrais
pour me sauver
Et je te laisserais faire
Comme je te laisserais faire
Si tu préférais
me tuer
me tuer
Parlons donc de ta petite culotte
23h00 pile,
mon téléphone sonne,
j’ai un message,
une photo de ton petit cul
glissé dans le jade d’une
culotte de dentelle
à moitié transparente
En guise de bonne nuit
maintenant il est 2h34 du
matin et j’ai enfin
fini
De bosser, tu dors dans ton
lit et je matte ton parfait petit cul
Sur l’écran
Et je songe que le monde est
mal foutu
Que ma vie est mal foutue
Mais que toi, tu es
sacrement bien foutue
Et je devrai être prés de toi
Mais tu ne me laisserais pas
fesser ce petit cul
Tu ne me laisses plus
approcher ta peau
Tu ne fais plus que jouir de
ton pouvoir
Celui que tu as sur moi
Et je laisse faire, parce que j’aime bien
Recevoir des photos de ton
petit cul parfait
De ton joli visage
Et aussi parce que tes rires
sonnent toujours vrai
Et que tu n’es pas une si mauvaise amie
Que je le prétends quand tu
refuses de coucher avec
Moi
Tu sais, je suis barge, mais je n’essaie de faire du mal
Qu’à moi-même
Dieu nous lâche seuls dans
ce monde
Et nous devons trouver des réponses
Tandis que la vie nous brise et reprends
Les meilleurs d’entre nous en sifflotant
Et la littérature n’est rien
quand je vois ton petit cul
Et les poèmes sont du vent contre un mur
quand
Je désire te lécher jusqu’au
réveil
Je sais ça peut paraître futile
Quand on pense à la crise,
aux terroristes, aux meurtres, aux viols
Aux politiciens arrogants et corrompus qui
gèrent
Ce pays et le monde, aux
maladies, à cette infinité de choses laides
Et repoussantes qui
qualifient notre humanité
mais nous avons tous nos priorités
moi je suis persuadé que
quelques milliards
De jolis petits culs comme
le tien à l’air libre
Pourraient changer le monde
Dans le bon sens
en attendant, l’évasion est un
mythe
c’est dans cette réalité
que je suis cloué
il faut du courage pour vivre seul dans sa folie
et
tu avais bien raison, c’est une mignonne
petite culotte
que tu as là
mercredi 11 mars 2015
De l’indissociabilité de l’étreinte et du sentiment
L’amour se nourrit
d’une certaine amoralité charnelle
(Ceux qui
dictent la moralité et ses règles
vénèrent des Dieux pour se laver
d’une illusoire et chimérique
culpabilité de la chair)
Le désir et son
expression
sont la plus absolue liberté
qu’offre l’esclavage
de deux cœurs liés par les flammes
De la passion
Je ne me verrais pas t’aimer
sans mordre ta peau
jusqu’au sang
lundi 9 mars 2015
La laideur de ce monde
Hypocrite arrogant et lâche
Je suis la laideur de ce
monde
Portant à bout de bras
La folie et la rage, la
haine et les injustices
Coupable et complice des péchés des meurtres des
génocides
Des injustices des massacres
des viols des crucifixions des décapitations
D’une infinité de crimes
dégueulasse et injuste
Capable de m’extasier devant le retour
Du printemps, prétendant oublier
Que nous sommes tous des
tueurs en puissance
il suffit de peu pour réveiller
Le tortionnaire enfoui dans la putréfaction
De mes chairs
Je suis la laideur de ce monde je me nomme
Humain
Et toi mon pote poète buveur d’absinthe
Malgré toute mon adoration
permets moi de te
Contrarier
pour le rencontrer à tout les coins de rue
jusque dans mon poste de télévision
en passant par mon propre miroir
je peux te jurer que
La plus belle ruse du diable
Fut de nous laisser croire
Que Dieu
existe
dimanche 8 mars 2015
Celle qui te rendra heureux
Le pote m’envoie un message
Il est à côté de ses pompes,
Depuis qu’il veut se faire
cette brune qui est
(crois moi sur parole je sais de quoi je parle) bien
allumée
Elle le rend dingue
Elle lui a dit que c’est un
autre qui l’a sautée
Ce matin
Il avait juste envie de se
mettre avec elle
Mais ce n’est jamais simple
Il me dit, « je suis un
peu naïf, parfois, avec les femmes »
Ne me demande pas pourquoi, c’est toujours moi qu’on
appelle
lorsque tout part en
couilles,
je suis sur qu’il y a plus qualifié que ton serviteur
ce cinglé alcoolique avec une avalanche de
ratages complets
pour résumer sa vie sentimentale
Un niveau proche de zéro pour illustrer son activité
Sexuelle à deux ou plus du moment
Et sans vouloir en rajouter, j’ai la gueule de bois ce soir
Je lui conseille de se
comporter en mec et de porter ses couilles
Et d’arrêter de courir
Et aussi de se faire cette blonde qui l’aime
bien
Laquelle de blonde ? il
me répond, il y en a deux
Celle qui te rendra heureux mec, celle qui te rendra
heureux
Nuit de Vendredi à samedi
Tu sors te souler,
Tu manques de te battre deux fois
Tu parles à une russe aux
yeux verts plus belle
Que la ville entière
Tu oublies de l’embrasser
tu rentres au petit jour
tu sombres en oubliant de te branler
tu te réveilles en sachant
encore que
tu n’as pas tiré ton coup car
pas une femme ne veut de toi
tu as mal à la tête
tu écris des mauvais poèmes pour attendre le
soir
parce que tu boiras le soir
tu te branles en pensant au passé
tu fuis ton vieux visage dans le miroir
tu voudrais prétendre que tu brûles si fort
que l’enfer ne t’effraie plus
tu n’abuses personne
pas même
toi
tu n’aimes plus souffrir
mais tu sais bien que tu ne trouveras jamais
la paix
mais tu sais bien que tu ne trouveras jamais
la paix
Celui-là sent un peu le foutre, mais pas que...
Elle bossait la nuit, mais
pas toutes les nuits
Du coup on passait des après midi entière à
baiser
Parfois plus
Au début son clébard, un
tueur à quatre pattes en robe de Rottweiler
Grognait à chaque fois que je lui mettais une
fessée
Je l’entendais dans le salon
et je me demandais s’il allait surgir dans mon dos
pour planter ses dents dans mon cul ou ma
nuque
Mais avec le temps il a
finit par arrêter et on a fait copain-copain
bien que cela ne l’enchante guère, mais il savait
bien
Qu’il serait encore là quand elle m’aurait
oublié,
Il s’est montré patient
Un jour j’ai amené un gode
et elle se l’est enfoncé dans la chatte
tout en me suçant et après elle a dit
« tu as raison, je
pense que j’aimerai avec deux mecs, mais je ne suis pas
encore prête et ne
crois pas
que tu auras mon cul, je te l’ai dit, ça c’est
non !!! »
De toute façon, je n’ai
jamais été un grand adepte de la partouze, j’ai fait une croix sur
son postérieur
et on a continué à s’envoyer en l’air comme
des fous
une autre fois, on a fait
des photos, elle posait, je déclenchais
et on fumait des
clopes et on s’embrassait
en même temps
elle a fini nue avec des
menottes, elle était capable de pleurer devant
l’objectif, elle me
fascinait mais je ne lui disais pas
,
j’étais incapable d’aimer, il lui fallait
encore
régler un truc ou deux, elle comme moi
nous avions été brisé,
elle comme moi, nous n’avions pas encore
guéri
elle était belle, vraiment belle je veux dire
le genre de femme sur
laquelle on se retourne sans forcement avoir
le courage d’aller lui parler,
elle semblait inaccessible, mais la vérité vrai
la voici, elle était
incroyablement fragile et douce
j’adorais ses longs cheveux et
l’amour avec elle
c’était étreindre la lumière
c’était étreindre la lumière
samedi 7 mars 2015
L’étrange honnêteté
La première fois qu’elle a
dit « je suis fatiguée
Pas ce soir, s’il te plait »
J’ai répondu, « ok,
mais est ce que ça t’emmerde, si je vais me branler
Vite fait aux
chiottes ? » ce qui n’était pas vraiment la réponse
Qu’elle
attendait
j’ai du lui expliquer, que les mecs se
branlent tout le temps
Que les filles font pareils,
que personne ne dit rien et que si elle ne voulait pas qu’on baise,
Je ne voulais pas la forcer
Jamais, il suffisait
qu’elle dise non et
que j’aille me saigner vite
Fait au dessus d’un chiotte
en faïence histoire de tuer mon envie
Sur le blanc de l’email,
tous les mecs font ça, ils n’ont pas les couilles
De le
dire à leurs femmes, c’est tout !
Histoire de vérifier, elle a demandé à tous mes potes ce
qui a engendré des
Situations cocasses avec
leurs copines et elle a compris que je n’étais pas plus
Pervers que le reste du genre humain, (juste un peu moins
hypocrite que la morale des gens)
que ses ex aussi le
faisaient dans son dos et elle a dit ok j’étais naïve, et parfois le soir,
quand elle ne ressentait pas le désir
je me branlais avant de venir m’allonger
ou juste à côté d’elle dans
le pieu, ça dépendait de la folie de son humeur, dans le second cas
quand j’allais cracher je lui disais
« donne ta chatte »
et je lâchais la purée sur
son sexe rose et épilé pour qu’elle s’endorme l’entrejambe couverte de foutre
elle trouvait ça
doux, elle dormait bien
et d’autres fois il arrivait
qu’à son tour,
elle s’envoie en l’air tout
seule, avec la pomme de la douche, le jet
à fond, et quand elle m’en
parlais je disais, cool, « tu t’es bien fait du bien
au
moins ? »
je sais bien que je suis
dingue, mais je trouvais important qu’elle soit sure de baiser
avec moi uniquement quand son ventre et ses
reins le réclamait, car nous
les mecs, nous avons
toujours envie, ça peut devenir lassant pour les filles,
et sans doute que les
suivants n’ont pas eu la même délicatesse, que veux tu que je te dise, quand
j’ai une
femme
je sais la regarder
quand j’ai une femme
je lui pose des questions et
j’écoute les réponses
elle avait dit, « parfois
je me suis laissé faire et juste après, je me sentais sale »
mon talent a toujours été qu’elle se sente
belle
même quand je lui disais qu’elle était ma
pute
j’ai perdu mon amour puisque
personne n’a jamais su comment me la voler
j’ai perdu mon amour parce que j’ai préféré
ne jamais lui
mentir
et
j’ai perdu les autres
un peu de la même façon
mais la manière a peu d’importance
on finit toujours par les perdre
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