mercredi 29 septembre 2010

L

Pour le sexe L disait que j’étais un tueur
Pour l’Amour L disait que j’étais un menteur

Toutes ces étincelles dans son regard vert
Ce parfum, Paloma Picasso,

Des heures durant, l’embrasser sans jamais la pénétrer

- Je te veux disait L

Je la voulais aussi

Autrefois

Mon amour
Mon amour
Mon amour

Où es tu ?

Je n’ai tenu aucune de mes promesses
Je t’ai abandonné
Dans une vie dure et froide

A Riga tu fabriquais des bijoux
Tu avais déjà du vendre ton corps pour survivre
Tu pouvais mentir
Espérer.

Tu n’as jamais pu croire en mes mots
Mais tu disais m’aimer
Et je t’aimais aussi
Vraiment

Jolie russe au vert regard

Qu’est tu donc devenu ?

Souvent je pense à toi
j’espère que tu t’en es sorti.
Que tu as survécu et que tes enfants sont beaux.
Même si je connais trop bien la vie et que j’ai peur pour toi

Tu étais si belle
Ton corps chaud s’ouvrait pour moi, très cris résonnaient jusqu’aux sourires des Déesses
Je ne voulais plus que toi, j’aimais ça.

Les années ont coulé comme de l’eau entre mes doigts écartes
Le français fou n’est sans doute plus qu’un souvenir flou
Mais je n’ai pas oublié
J’ai porté si longtemps la croix d’argent que tu m’avais offerte

Mon amour
Mon amour
Mon amour

J’aurai du laisser mon cœur à l’abri de tout ce qui brillait dans tes yeux
verts

A Riga

Dans une chambre d’hôtel
J’ai aimé autrefois une Russe aux yeux verts
De tout mon cœur et de tout mon corps.

Je lui ai déclaré mon amour
promis mon monde et

elle a fait semblant de me croire avant de s’offrir à
moi

mardi 28 septembre 2010

Déteste moi

Déteste moi de n’avoir su trouver mon chemin
Dans l’immensité de ton besoin
D’Amour

Magnifique

Toutes tes cicatrices,
Tes fêlures
Tous les coins brisés de ton cœur
Les ombres sur ton âme
Les cris et les larmes versées
Toutes les fois où tu as volés en éclats
Chacune des nuits où tu t’es donnée pour te salir
l’alcool et les drogues dans tes veines bleues
ton désespoir et ce besoin d’Amour
Immense.
Les cris de souffrance cachés dans chacun de tes baisers
Le sang que tu verses à chacun de tes pas

Toi
magnifique poème qui se dit insensible des
seins

à ton grand
regret

Putain depuis le temps que j’ai fini, je pourrai te sucer depuis une heure trente….

Putain depuis le temps que j’ai fini, je pourrai te sucer depuis une heure trente….

J’aime ce genre de message qui sous entend que j’aurai du passer la prendre à la sortie de son travail.

Sors de là, pars en courant ordonne la voix dans ma tête,
va la rejoindre !

Seulement
Ici

Il y a la piste et les jolies filles, les verres qui dansent sur le comptoir.
Mes démons chantent
La jolie fille me sourit, elle me veut encore
L’autre ne fait que rire.
Celle là trinque avec moi
moi
moi
moi

Un message aussi chaud que ses baisers, une promesse d’un peu de répit
Arrêter les secondes à chaque gémissement,
Oublier les échecs et faire semblant d’avoir encore le temps.


Je devrais dormir au coté d’une femme magnifique.
Nos enfants devraient avoir chacun leur chambre dans leur maison,
Mais tout ça,
Si on excepte les femmes magnifiques
Je ne l’ai jamais eu

Toute une vie à ne rien construire
La brulure de l’alcool n’efface pas les cicatrices

Ivre dans un endroit ou je n’ai plus ma place avec des filles trop jeunes, trop belles, trop douces, en train de lire des message pornographiques, en train de tout gâcher encore une fois
Voilà tout ce que je suis
devenu


Il
faudrait raccrocher les gants, mais je suis comme ces boxeurs qui ne savent rien faire d’autre
Que serrer les poings et monter leur
garde.

Plus tard je titube jusqu’à chez
elle.

Il m’a fallut du temps, mais elle ouvre la porte.

Un peu avant le lever du jour

Un peu avant le lever du jour
Elle ouvre une bouteille de vin blanc, alors  que je suis déjà ivre.
Elle est vêtue d’une tunique noire, courte, très courte.

Allongée sur moi elle m’embrasse, boit une gorgée, avale une bouffée de tabac

Il y a une guitare au fond de la pièce,
De la musique en bruit de fond

Nous deux.

L’alcool n’est pas mon ami pour ça ! Je fais.
Ne t’inquiètes pas, répond-elle, moi je vais t’aider !

dimanche 26 septembre 2010

Celle qui pourrait me voler à la rue et à la nuit

Ses immenses yeux clairs me reconnaissent
Elle sourit
Je vais vers elle et je voudrais me noyer dans ses bras
L’entendre murmurer à mon oreille des mots d’amour, de folie, de douceur


Elle est celle qui pourrait me voler à la rue et à la nuit mais
je sais que derrière moi,
la fille qui m’accompagne ne me laissera pas le temps de gouter sa peau

sucrée

Ceux qui crient

Bukowski et la folie
Dan Fante et la rage.


Ces deux là crient pour moi

jeudi 23 septembre 2010

Les putes aussi finiront par s’enfuir

Elles ne viendront plus le soir, habillées de rires et de folie
Pour me faire boire, me couvrir de baisers doux, me griffer et m’aimer avant de m’abandonner au matin en souriant,
seul et fou dans mon lit aux draps rouges.

Elles partiront en dernier
Il ne me restera plus rien
Il sera trop tard et sans doute que j’aurai froid

Brûlent nos poumons, à chaque respiration


Les types comme moi finissent souvent par faire gicler leurs cervelles sur les murs blancs d’une salle de bains
dans un hôtel sordide

Sans plus personne pour les aimer.
Ils n’ont  alors  que la photo d’un chien blanc dans leurs vieux portefeuilles élimés

leur Amour, celle qui les a brisés, a les dents jaunies, les cheveux blancs, le sexe et le cœur sec puisque tout le temps qu’elle a passé pour en arriver là,
Elle l’a offert à un autre.

Alors ils partent par une nuit grise,
dans le fracas d’une détonation
Personne ne les pleure et ils s’en foutent,
ils ont toujours été seuls au milieu de la foule.

La cervelle et le sang coulent sur le carrelage
Odeurs de poudre et de viande qui se mélangent
Une dernière fois, ils assassinent leurs âmes
Et la fièvre disparaît enfin de leurs regard fous.


Pour tout ceux qui ne croient qu’aux fleurs et aux poèmes

On peut jouir dans la bouche d’une fille en la traitant de pute et se suicider pour elle un peu plus tard.

Parce qu’elle adore ça
Parce qu’elle est TOUT

L’Amour
C’est AUSSI de la violence

Tout ce qui nous retient

Il faut parfois s’en prendre à la vie
Où à celles qu’on a aimé
Pour calmer ses nerfs,
Cesser de boire
Garder du cœur au ventre

Des fois où il faut se dire qu’on a eu raison
Chaque fois qu’on a baisé l’une et les autres suffisamment fort
Jusqu’à les faire hurler de plaisir.

En fait
Quelque soit le nom du coupable
que ce soit Dieu, toi, moi ou la malchance
Il existe des moments où la rage, l’adrénaline, la mauvaise foi et les cris sont le seul moyen

Tout ce qui nous retient d’appuyer sur la gâchette

mercredi 22 septembre 2010

Six ans ont passé

Six ans ont passé et il y a encore des images qui remontent.
Ca vient comme une érection du matin
Sans y penser.

Putain,
J’étais croque de toi, comme un fou se toque d’une étoile.

Tu étais pour moi comme le truc qui aide les putes à tenir
Soir après soir
sur les trottoirs gris des rues mortes
Cet indéfinissable force qui les pousse à croire que quelque part il existe
Une lumière qui serait VRAIMENT blanche
Cette petite chose pure qui les retient
D’appuyer sur la gâchette
De se pendre
De s’ouvrir les veines dans un bain tiède
Et les pousse à supplier leur mac d’arrêter de taper plutôt que de le laisser les tuer.

C’était alors facile
Les mots d’amour,
Les journées à l’usine,
Te baiser chaque nuit et marquer ta peau sans jamais penser à une autre

Putain ce que c’était bon
Ton corps chaud et tes lèvres douces
Ta manière de fermer les yeux en souriant juste après

Six ans ont passé
Et tout ça arrive encore à me manquer.
Pas toi.
Ce qu’on avait, ce qu’on vivait.
Tous ces soirs ou je croyais ne plus être seul
Ces instants où il me suffisait de prononcer ton prénom pour tuer la souffrance

Je me déteste à chaque fois que ça arrive
Mais je n’y peux rien
Malgré toutes ces nuits depuis Nous
Quelque soit le regard, mon cœur cesse de battre dès que j’ai joui dans la bouche.

samedi 18 septembre 2010

Pour celle qui m’offrit un verre et ses sourires

Une fille aux yeux bleus ou verts
Une rencontre, un sourire.

Elle sait ou me trouver.
Je l’attend.

Peut-être ce soir ?
Peut-être demain ?

Où est-elle ?
Je ne sais.

Elle est de celle qui reviennent
Seulement si le cœur les pousse.

J’aime sa douceur
Son besoin de rire, d’amour, d’aimer
Les choses auxquelles elle s’obstine à croire.

Je reste là,
A l’attendre
Fou et dangereux pour toutes celles qui désirent voler mon corps sans emporter mon cœur.

Equilibrium

Il y a de l’amour dans ma folie
De la magie dans mes mots
De la douceur dans mes caresses
De l’arrogance, dans mes propos

Quelque chose au fond de moi
Que je cherche à protéger
Ou à noyer dans la vodka pour ne plus entendre sa mélodie.

Un clown fou en équilibre au dessus des flammes
danse en riant sur un fil blanc
Il sait bien que Tous,
Nous finissons par tomber.

Lovesong

De toutes les chiennes,
tu es celle que je choisi pour être mienne,
marquée à tout jamais
Du sceau de ma passion

Alangui au creux de ton pubis
Je tire la langue aux conventions
me repait de ton con
Laisse libre cours
A mon désir
A mes envies

Chacun de tes cris est un serment
Quand je prend tout de toi
Ton cœur et ton corps

Chaque caresse fait de toi
Mon esclave docile et obéissante
Ma petite chienne et mon amour

TOI

Maintenant et toujours

Enfant du seigneur

Ma bénédiction est de toujours trouver de la lumière au cœur de l’obscurité.

Mais
Maudit

Je ne cesse d’aimer l’obscurité ou j’erre à la recherche de lumière.

lundi 6 septembre 2010

La nuit dernière

Il y a de la magie dans ces deux corps de femmes qui se dévorent sur le plancher
Des caresses et des cris avides de plaisir
Des demandes
Du jeu
De la domination
Et moi sur le canapé
Coquille vide de sens qui se remplit d’images de souvenirs de sensations et d’émotions.

jeudi 2 septembre 2010

Des cendres dans le souffle du vent

Il ne reste rien des mille et un chatoyants reflets de mon âme.
Les flammes ont tout dévoré
Le vent disperse les cendres en sifflotant
Le soleil fait comme s’il n’avait rien vu
La vie continue
Moi aussi.

mercredi 1 septembre 2010

Tu es la balle perdue qui s’est enfoncée dans mon cœur pour ne jamais en ressortir.

Tu es la balle perdue qui s’est enfoncée dans mon cœur pour ne jamais en ressortir.

Alors

Pour t’oublier

J’ai arraché ce cœur amoureux
Je l’ai piétiné
avant de le jeter au loin
Plantureux repas
des hyènes, vautours, mouches et asticots blancs

Et lorsque j’ai eu fini de crier
Quand la douleur s’est apaisée
J’ai versé de la vodka sur la plaie
Allumé une cigarette
Avant de reprendre la route en chantant à tue tête
une chanson gaie qui parle d’un clown fou et d’une danseuse étoile
D’un amour passionnel et de cartes truquées.

- Où veux-tu que je te pousse ? a demandé le vent.
- Droit devant j’ai répondu.

Clown fou avec une cicatrice à la place du cœur ?
Oui

Une beauté quelque part près d'ici

Je connais pas loin d’ici
Une fille avec un visage parfait
Des cheveux noirs et des yeux bleus

Elle vit avec son amour
Mais son amour à lui est un mensonge

Et je la regarde
Se mentir à elle même

Au fond d’elle
Elle connait déjà la vérité
Mais préfère se voiler le regard,
Et vivre avec des faux sourires.

Certaines personnes sont prêtes à tout
pour donner à leurs rêves l’illusion de la réalité.

Et quand tout volera en éclat
Des larmes cristallines couleront de ses yeux bleus
Le long de son visage parfait.

Elle restera assise sur la moquette
ses cheveux noirs décoiffés
sans que rien ne vienne déchirer
la fumée des cigarettes blondes
qu’elle écrasera dans le cendrier d’une main tremblante les unes après les autres
tout au long de nuits blanches et pâles comme sa peau vidée de son sang
quand jamais ne sonnera son téléphone
Tandis qu’ailleurs,
son amour mentira à une autre qui rira et l’embrassera
avant de le laisser lui faire l’amour