samedi 14 octobre 2023

De la baise sale et des sourires

il y a eu des femmes et des désirs, il n'y a plus que toi
en ce moment, tu dis que c'est parce que je n'essaye plus
peut-être que je m'en fous, que rien ne batte ni ne brûle en moi
la baise sale avec toi, c'est bien, pas d'implications, pas de pertes d'équilibre

tu m'appelles un matin, tu veux du cul, c'est ce que tu m'écris
tous les jours, 
tu es une des plus chaudes, j'aime cette vie qui coule
entre tes cuisses

je dis ok, je viens, 
une heure de route
j'arrive du temps de midi, non, je ne désire rien boire, je préfère t'attirer contre moi

ta peau, l'embrasser, la gouter

tu porte robe noire courte, bas résille qui font jarretelles,
tu es excitante, debout, le cul collé contre ma queue, la main dans ta culotte sexy de petite chienne
qui veut se faire baiser
je branle ton clito et
tu jouis
vi
te

sur ton lit
je te baise, tu cries, je claque ton cul, mes mots
sales
les tiens en réponse
tu dis que tu tapinerais pour moi, qu'il me suffirait de t'amener des clients

tu serais une divine putain, dieu ferait la queue pour te baiser
dieu paierait pour te baiser

je suis chanceux de t'avoir te dis-je en enfonçant ma queue dans ta bouche de suceuse
chanceux d'avoir dans mon quotidien une baiseuse telle que toi, 
avec tes longs cheveux noirs et cette faim de cul
chevillée dans ton ventre blanc

tu m'apportes ta cravache, tu apprécie de plus en plus ça maintenant, les coups
petite pute masochiste qui répète "tout ce que tu veux, fais moi tout ce que tu veux" quand je la baise

pendant de longues minutes, je fesse, je cravache ton cul, ta chatte
tu cries, tu aimes ça, la peau rougie, ça me plait
salope

tu dois reprendre le travail, te pencher à nouveau sur le clavier dans ton bureau
mais tu t'en fous, alors on baise encore, 
sur le canapé
sale pute dis-je essoufflé
grosse pute corriges-tu
je souris, ça me va aussi

"ta queue est faite pour ma chatte et il n'y a que toi qui comprenne et accepte mon esprit tordu"
(que dire du mien ?)

Je repars en milieu d'après midi, après avoir bu de l'eau pétillante avec de la menthe
déglingué au passage le paquet de barres chocolatées 

tu souris quand je pars, je me sens bien moins bon qu'avant dans le plumard avec toi, 
putain de temps qui passe et n'épargne rien, vieillir c'est se faire écorcher vif bande de peau
par bande de peau
mais puisque tu souris
je décide que je ne suis pas encore tout à fait mort,  après tout,
être chauve évite les cheveux blancs et donc les interrogations dans le miroir

je m'arrête au fast-food, mange sur le bord de la route nationale, il fait beau, 
arrivé chez moi, je prend le chien et l'amène courir dans les bois,
de retour, j'allume l'ordi, je bosse, il faut payer les factures et souscrire aux règles du système

tu m'écris dans la soirée, des trucs cochons bien sur
tu as encore envie
moi aussi

chacun chez soi
on se branle

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