ce soir j'deal avec ma colère et ma haine de moi
j'ai le cul tendu pour ma tournante, dieu et le destin s'en donnent coeur joie
le plan divin me parait toujours aussi impénétrable
perdu pour perdu, j'ai tombé les remparts,
bébé, t'es pas là, t'en a choisi un autre que moi pour te briser
la lumière dans mes yeux, elle brûle brûle brûle
j'suis dans la rue, j'cherche des regards, je perds le nord perdu dans mes remords
on veut toujours vivre comme si demain n'existait pas et quand demain
soudain
existe
il ne nous reste que les larmes pour meubler la solitude à laquelle, fous parmi les fous, nous nous
soudain
existe
il ne nous reste que les larmes pour meubler la solitude à laquelle, fous parmi les fous, nous nous
sommes
condamnés
c'est ici que je te laisse aller, sur le bord d'un trottoir gris
j'ai besoin des bois pour oublier le goudron qui coule de mes yeux
personne ne sera là pour me protéger quand je deviendrai trop faible pour lutter
quand je n'aurai plus la force de serrer le poing
j'laisse ici mes maux pour me souvenir que je suis seul mème dans des bras chauds
faut que je termine mes rêves, faut pas me laisser aller à croire que j'ai encore le temps
ouvre les yeux crie le monstre dans ma tête folle
je n'ai plus besoin d'amour, je ne désire plus que les corps, c'est comme ça depuis que j'ai
perdu mon âme d'enfant
on veut toujours vivre comme si demain n'existait pas et quand demain
soudain
existe
il ne nous reste que les larmes pour meubler la solitude à laquelle, fous parmi les fous, nous nous
soudain
existe
il ne nous reste que les larmes pour meubler la solitude à laquelle, fous parmi les fous, nous nous
sommes
condamnés
certains voudraient tout refaire pour corriger leurs erreurs, d'autres préfèrent s'effacer
pour ne plus en porter le poids, avant je voulais être invisible puis j'ai compris qu'il valait mieux
faire peur, regarde ailleurs quand je croise ton chemin, j'ai un as dans ma manche, un couteau dans ma
botte, ne te fie pas à mon regard triste quand je baisse les bras, c'est la ruse de celui qui n'a personne
pour couvrir son flanc, putain si tu savais comme j'aime la vie, ce qui me tue, c'est de rester sur place
j'attendais le souffle du vent pour décoller, ah ah ah, on ne peut compter sur personne, la chance sourit
aux audacieux pas aux apeurés dans mon genre, il y avait cette fille, quand j'ôtais mon t-shirt, elle souriait
et léchait ma poitrine avec sa jolie langue rose et je me croyais immortel et invincible, on a tous
sa propre façon de se mentir à soi-mème, demain est là et parfois la nuit avant de m'endormir
j'entends
une musique triste jouée sur un piano rose et j'imagine alors, une pianiste avec des ongles peints
et une bague en or à chaque doigt, c'est étrange comme au bon moment, il suffit d'un rien pour
tuer la douleur
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