dimanche 8 octobre 2023

dimanche et pensées assassines

l'amour ne sauve rien ni personne, les hommes et les femmes au cœur brûlé le savent bien
pour l'amour, il convient toujours d'être un peu pute pour tirer son épingle de ce jeu de dupes
je pisse sur les relations à long terme, je prie pour en avoir une, je vis dans un tempo décalé
j'ai besoin d'une femme pour oublier que je suis un homme

il y a différentes sortes de rage, souvent je baisais fort pour me rappeler que j'étais vivant
pour oublier les regards éteints où je lisais la certitude de ma mort à venir

vivre plus fort est un besoin auquel je m'abandonne
envoie une photo de ton cul rond, je veux lécher tes seins et tes lèvres peintes

je connais des pas de danse qui rendent jaloux de professionnels boxeurs
sur le clavier blanc, droite gauche, uppercut, ma main glisse dans ta culotte de petite salope excitée
traite moi donc comme un chien que cela ravive le désir de mordre ta peau de pécheresse folle
ils nous prendront tout, la beauté et l'union de nos mains, il nous ôteront toute forme de justification
et dans l'immoralité dont ils nous parerons, nous renaitrons pour finir brûlants et épuisés par la fièvre

j'ai besoin de crier ton prénom dans le plaisir, je suis là où tu m'as laissé, assis sur le mème fauteuil
en ce dimanche ensoleillé la solitude est un manteau de granit posé sur mes épaules frêles

j'erre en moi mème tel un taulard dans sa cellule

 je pourrais être une pute, je pourrais baiser ta pute, je voudrais être quelqu'un d'autre
comment rendre sa folie invisible ?...

je suis si seul et je dois tenir debout
comment font ceux qui défient le vent et l'usure ?
cela me demande tant d'effort pour simuler l'appartenance au groupe
je reste sous les radars pour ne pas me faire repérer
mais vivre solitaire me rend suspect
je sais bien que la foule n'attend qu'un prétexte pour me mettre en pièces
j'imagine que la femme qui voudra me sauver arrivera trop tard, au mieux je me serais
déjà branlé
au pire, je ne banderais plus
karma et destin ne sont que deux mots à poser sur la merde qui nous noie jour après jour

certains trouvent le réconfort dans la religion et l'espoir d'un divin amour, je les envie
pour ma part, j'ai tendance à voir les choses sous l'angle noir de la déception
nos âmes ne sont destinés qu'au trottoir et tôt ou tard nous finissons par aimer tapiner  
le plan divin est une partie de poker jouée en fin de semaine, le pétard à la bouche
le reste du temps, dieu préfère se branler et quand il jouit
la réalité hurle sa vérité :

nous ne sommes rien d'autre qu'une giclée d'amour sale collée aux doigts de dieu



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