Quand bien même
Aurais-je pu laisser un
million de jolies putes
Poser leurs brûlants culs sur la glace de mon cœur
Jusqu’à ce que rien ne fonde
tu serais toujours la reine des jolies tepu
et quand bien même pourrais-je vous rebaptiser
princesses pour la beauté du
texte, tu serais encore la queen
et ouais bébé, la queen !!!
quand je bois de la vodka et que le diable
m’emporte
tu n’es rien d’autre
qu’un mauvais tatouage, un
dessin mal imprimé
sur la peau de mon destin,
une mauvaise parodie filmé en noir et blanc
pour le côté artistique de la folie sentimentale
(esclavage
du cœur et de l’âme)
je n’ai jamais vraiment bien
su faire l’amour
et bien sur, ça fait trop longtemps que je ne baise plus
assez
alors il arrive que ton visage remonte à la surface
du lac d’alcool où je l’ai
noyé pour faire bonne mesure
mais ce n’est pas bien grave
c’est juste que je ne baise
pas assez
et mes amantes sont cinglées
(sans doute que je les aime pour ça
cinglées et
si vivantes entre mes bras
quand ton visage mort flotte
entre deux eaux de vie)
serial buveur sérieusement
niqué derrière le granit gris et fendu
de la façade
je boitille dans cette inexistence mais
je bois dur et je tiens trop
bien le coup debout au comptoir
on ne peut pas chuter partout
partout
partout
partouze de douleur à l’intérieur de mon crâne
de la démence en guise de néon fluorescent pour éclairer
le vide intérieur
je n’ai jamais vraiment sur
faire durer l’amour
dans les regards verts ou noirs
et j’ai des bleus au cœur,
sous la glace
(sous la glace, la vodka)
s’emporte mon âme vers un million d’enfers
je ne baise plus assez mon amour mais
l’amour m’a assez baisé, depuis
j’ai le cœur insensible
au réchauffement climatique
de la petite culotte
de la jolie brune quand bien même
j’ai le corps extensible à
l’idée de sa petite chatte
mais ça ne va pas beaucoup plus
loin
un souffle de vie, hou hou, cela me suffit bien
pour crier, quand l’occasion
m’en est donné,
à la profondeur des sentiments je substitue
de subtiles explorations vaginales
Russian standart et cie
insufflent la dose de petite mort liquide dans mon cola
j’ai bien l’espoir de réconcilier l’Amérique
et la Russie, de la vodka
dans les yeux et je me fous
de l’ambiguité du désir
autodestructif comme de ton blafard fantôme
je t’ai oublié
et ton amour pour moi et le gout de ta fente aussi
je regarde la presque
blonde, je met la fessée plus fort que les autres
lui dis-je en guise de bouquets
de fleurs
et maintenant elle aussi court
loin de moi
ce n’est pas bien grave
bébé, j’ai léché ses seins et
si le diable m’insupporte, je préfère hurler
dans le divin silence
on me dit plus sexiste que
sexy, je crois qu’ils n’ont rien compris
à la poésie du mot pute quand je le murmure
j’aime boxer avec les mots
et l’amour je m’en tape bébé
j’aime
boxer avec les mots
et l’amour je m’en tape bébé
j’aime
boxer avec les mots
et l’amour je m’en tape bébé
j’aime boxer avec les mots
et l’amour je m’en tape bébé (x2)
(solo de guitare)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire