Le type était venu bouffer
chez moi avec sa femme
Je bossais avec elle et on était potes
Bien qu’elle pensait que
j’étais un enfoiré avec les femmes
Et que je ne méritais en
aucune façon
celle
qui se tenait contre ma peau
pour me sauver de moi
Et lui, à table, chez moi,
il m’a parlé
comme si j’étais un sous fifre
le boy de sa femme au boulot,
ok j’étais un sous fifre, mais il m’a remis
à ma place sans que je ne l’ai provoqué
et je suis resté calme
Et après, ma gonzesse m’a
dit, ce type est un connard
Tu as fait des choses extraordinaires dans ta vie
Et tu l’as laissé te
traiter comme une merde
Et sa voix était comme un
orage avec des explosions nucléaires
En guise d’éclairs et de la lave en fusion comme
gouttes de pluie, les femmes
aiment le gout du sang,
Souviens t en mec quand viens
Le moment de donner ton cœur
au premier joli cul
Qui passe en se dandinant
J’ai répondu merde, j’ai
besoin de ce boulot, et si tu n’étais
Pas là ça me prendrai 15 jours pour mettre ma bite
Dans la bouche de sa femme !
Et elle a fait :
pfff !!! avec un air hautement
réprobateur mais peu
convaincu
et elle est partie s’enfermer dans la salle de bains
Elle partait toujours dans la salle de bains
Quand on s’engueulait pour
ruminer les tenants
Et les aboutissant de notre
relation, noyée dans la sourde amertume de se
Taper un looser tel que moi.
Et moi je suis resté à me
demander quelles choses extraordinaires
J’avais bien pu faire parce
qu’il faut toujours savoir ce qui fait
Briller leurs yeux de
biches, le désir et le fantasme sont deux armes
Un matin elle a fini par se
barrer pour de bon ou presque, il y a des gagnants
Et des menteurs à tous les
comptoirs, je n’avais plus rien
D’extraordinaire, ses yeux
ne brillaient plus que de colère
et notre histoire ne fut plus
Qu’un mensonge de plus dans une vie bien loin
de toutes vérités et il est
arrivé un soir où j’ai serré la main du type
mentionné au début de ce
revanchard poème et je pensais très fort
que quelques temps
plus tôt
cette même main
La mienne
Avait été dans la chatte de sa femme
laquelle suçait plutôt bien je dois l’avouer
laquelle suçait plutôt bien je dois l’avouer
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