mardi 12 juillet 2022

une fois j'ai supplié une femme de ne pas me quitter mais c'était une erreur

une fois j'ai supplié une femme de ne pas me quitter mais
c'était une erreur

et toi, dans ta culotte j'aurai du glisser ma main, tu te caressais pour moi
tu étais belle et tes yeux n'étaient pas verts
mais tu étais loin,
et tu disais que trop de femmes se trouvent autour de moi
et c'était comme si tu n'avais lu aucun des mes vers solitaires, tu ne savais rien
de moi
ni de mes émois devant toi
je savais que j'aurai pu rire avec toi et t'aimer comme personne ne sait aimer
et rien ne se passe ici, et une partie de moi te souhaite d'être heureuse
et l'autre que tu m'appelles, je ne serais jamais un type parfait
mais tu le savais déjà, sinon, tu aurais appelé, tu avais promis et
tu n'es pas le genre à ne pas tenir ta parole
et je regarde ailleurs mais ne regrette pas ta beauté
l'espace de quelques fois tu m'as donné un prix supérieur à ce que je vaux
tu étais de l'or dans mon regard pervers

et la fille derrière son comptoir ne m'envoie plus de photos de son corps nu non plus
et ça me rend triste, j'aimais vraiment son regard noisette
personne n'aime vieillir et se dire que des choses comme ça
n'arriveront plus car c'est réaliser qu'il est déjà trop tard
nos âmes sont faites pour la jeunesse et l'inconscience, nos âmes n'aspirent qu'au péché
n'en déplaise aux Dieux

oh soleil et canicule, je suis sur le lac et le chien est heureux quand il est dehors avec moi
en moi le manque, d'alcool et de courses folles sur la corde raide de la folie
j'ai envie de femmes, j'ai envie d'étreintes
lécher, lécher, claquer un cul, griffer une peau
dire, "tu es une suceuse et une pute, je t'aime à en crever et je veux que tu cries, salope à moi"
des mots qui marquent et cinglent comme des coups de fouets sur l'épiderme
tout ça, pour le feu dans ta chatte
pour le feu dans tes yeux, 
gémis encore et encore, hurle que tu es ma pute
si tu jouis, alors je jouis

mais je ne laisse personne approcher,
les masques sont les masques et je n'ai ni les mots qui rassurent ni le physique qui convainc
quand elle m'aimait encore, mon amie lesbienne disait
je n'aime pas les mecs, mais je comprends que tu puisses effrayer une femme
ça me faisait rire
je me foutais de tout, de ça et surtout du fric dont l'absence avait causé ma perte
sentimentale,
on n'emporte que les souvenirs disais-je

tous ces gens vivent ensemble et s'endorment main dans la main en pensant à d'autres...
je regarde les étoiles et je suis libre
libre de crever dans la solitude plutôt que dans un mensonge
une fois j'ai supplié une femme de ne pas me quitter mais c'était une erreur
depuis elle, j'ai trouvé un million d'autres façons de me faire mal
et une seule de me faire du bien, 

exister dans les yeux rieurs des jolies femmes et me consumer dans leur brûlante moiteur
(juste là où tu poses ton doigt pour trouver le bonheur, bébé)

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