Je ne tends pas l'autre joue, je ne pardonne pas et je n'oublie pas
je peux te sourire et serrer ta main, embrasser tes lèvres ou mieux
mais je sais exactement qui tu es et ce que tu m'as fait
et je me fous, si je t'ai fait pire ou quoi que ce soit,
je sais exactement
qui
tu
es,
et ce que tu m'as fait,
pendant des années, je voyais tous ces gens, j'étais toujours merveilleux quand tout allait mal
facile pour moi de recoller tes morceaux, de te rappeler qui tu es,
et quand tout va bien
je devenais, trop, lourd, trop fou, jamais assez bien
et je ne disais rien
et quand pour eux, tout allait mal à nouveau, je reprenais les traitresses et les salauds
et quand j'allais mal, je me disais, règle ça tout seul
que tous ces gens aillent se faire foutre
j'ai changé ça
je n'ai nul besoin de votre amitié de pacotille
de votre amour mensonger
pute est la fille qui est partie en disant j'ai l'impression de faire la plus grosse erreur
de ma vie, mais si je reste je n'aurai jamais rien, ni maison ni enfant
elle a sa maison et ses enfants et sa manie de me raconter comme un pervers manipulateur
moi je vais bien, dans ma maison à moi, je me fiche de savoir si
elle gémit de plaisir sous une queue ou de douleur quand c'est la vie qui la baise
et quand je me branle, c'est toujours sur une fille plus belle qu'elle
tant pis pour toi mon amie qui disait que tu viendrais me voir mème en prison quand je
te parlais de ces gens là et qui finalement a agit comme eux, tu as déchiré ce qui me restait
de lumière et je t'avoue que je trouve exquis de brûler de ce feu obscur
vois ça comme une merveilleuse capacité d'adaptation
aucun des couteaux dans votre dos ne m'a jamais appartenu
et pour tout un chacun, voilà comment je vis, comment je pense
tu es dans ma meute où tu n'existe pas
et tu n'auras jamais de seconde chance
un million de fois on m'a ouvert en deux
toutes ces cicatrices à l'âme sont devenues mon armure
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