Posé sur le canapé
Je relis Nick
Hornby, haute fidelité,
Ça me renvoie à
l’amour
Cette
incorrigible petite salope
A mes ex
J’ai pas eu que
des filles tordues
Et je n’étais
pas TOUJOURS le moins barré
Au sein des
couples que j’ai formé
elles espéraient
mieux que ce que j’offrais
Mais toutes ont
essayés de me sauver
Principalement
de moi même
Les femmes ont
ce truc, chercher en toi
Ce que tu as de
meilleur
Et moi, esprit
farceur, j’ai toujours voulu fuir leur regard inquisiteur
J’ai appris tôt à
me protéger de ceux que je voulais aimer
Parfois à tort
Mais pas
toujours
Le canapé est
gris comme l’absence
Les murs blancs
conduisent à la folie
Ça en devient
trop facile de
Poétiser BÊTEMENT mon salon
est-ce que je
pourrais coucher avec une fille
qui lit du
Guillaume Musso ?
Bien sur que je
pourrai
Tout part de la
perfection du cul
Et je n’ai aucun
amour propre
C’est une
opinion personnelle qui explique
En partie pourquoi
J’ai été fou
amoureux d’une fan
De Céline Dion
(l’étincelle du
regard étant une des parties manquantes de l’explication)
même
que je l’ai emmené à un concert de Calogero
la
fan de Celine Dion
(je relis ce que
je viens d’écrire
et je m’aperçois
qu’on peut ruiner soi-même
sa prétendue crédibilité
artistique)
Mercredi une
russe aux yeux noirs me textait toute la nuit
Pendant que son
mari dormait
Elle voulait
faire l’amour
Disait m’aimer
et je lui disais de se souvenir
Qu’il ne fallait
pas m’approcher
Et elle ne me
croyait pas
Elle veut
espérer en ma rédemption personnelle
M’offrir une
absolution
Et sans doute
que maintenant elle me hait
Et je dois le
mériter
Mais elle ne vit
pas dans l’étrangeté de mes pensées intimes
L’amour, je suis
porteur (mal)sain
Et crois-moi on
n’en guérit jamais
L’amour on se
dit que c’est la venue de l’aurore
Sur sa nuit
intérieure
Mais ceux qui
connaissent le soleil
Savent bien que
ses premiers rayons sont toujours pâles
L’amour
c’est surfait disais-je quand j’étais soul
Est-ce
que quelqu’un veut baiser avec moi ?
Bien
sur
Personne
ne voulait
Pourtant je
préférais quand je buvais
Et que
j’effrayais de délicieuses demoiselles propres sur elles
Avec des chattes
presque neuves qui tombaient amoureuses
De fils de pute
Bien plus
menteurs et retors
Que ne l’est ma
folie
Et ouais,
Ma grande leçon
philosophique de ce samedi soir
Parfumé aux
relents de solitude putréfiée
« Brûle
tes livres de Musso et souviens-toi
Que
la folie est une forme certaine
De sincérité »
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