dimanche 3 juin 2018

Attouchements primaires, virtuels et post-nocturnes avec la fille qu’aucun homme n’a jamais fait jouir d’un coup de langue dans une cage d’escalier




Elle se pointe sur le net au petit matin
J’ai ma sale gueule, une demi-cuite, une demi-molle et une solitude complète
Pour partager mon lit
j’ai déjà eu moins que ça pour m’aider à trouver le sommeil
et pour finir de planter le décor
j’ai la bite à l’air et un t-shirt bleu pour ne pas enrhumer
mon joli corps gras durant la nuit
je ne sais pas trop qui elle est, elle se cache, ça la rassure
elle a lu ma folie,
mon gout pour le cul et l’autodestruction
je l’intrigue mais je ne lui fait pas peur
elle aime les trucs cassés, ca tombe bien
j’ai des morceaux qui trainent un peu partout sur le sol
et sur ses photos qu’elle m’envoie
une beauté et je décèle du vert dans ses yeux
me voilà soudain, comme un curé au salon de l’enfant de chœur
je veux tout connaître d’elle, du gout de sa mouille à ses fantasmes bizarres
et ses cassures aussi
et sur la photo que je lui envoie
je ne montre pas ma queue
je pourrais, mais je suis un pervers classieux
il faut me la demander
elle ne me trouve pas laid, ce qui démontre
un manque de gout certain en matière de physique masculin
et elle avoue avoir peu joui dans sa vie
enfin avec les hommes, parce que quand je lui demande
elle confirme que toute seule, ça roule !
les mecs sont nuls, en tant que membre de la communauté
je le savais déjà et
j’apprendrais que pas un ne l’a déjà fait danser
au milieu d’un restaurant bondé et pire que tout
pas un ne l’a déjà léchée
dans une cage d’escalier
je ne comprendrais jamais les femmes
à rêver de flammes et à tomber amoureuse
de trucs qui tombent en poussière dès qu’on
gratte du bout de l’ongle
mais elle dit que c’est sa faute
que
« limite tu me baises à peine, je commence déjà à t’aimer… pauvre petite fille »
j’adore les femmes qui utilisent le mot baiser dans une conversation
c’est une forme de sincérité
et je ne peux lui en vouloir
je connais cette histoire mieux que ma propre vie
il faut toujours qu’il y en ait un qui culpabilise l’autre, il se sent moins égoïste
en agissant
ainsi
et je voudrais lécher ses larmes et avaler sa douleur
mais elle est loin et je lui demande
de se caresser pour moi
qu’elle se donne chaud pour tuer le froid et la glace autour d’elle
que son souffle s’accélère
et que son cœur se remettre à battre
elle voudrait ne plus rien ressentir, je voudrais la tenir
dans mes bras pendant qu’elle ressent le plaisir sous ses doigts
elle est belle, tu n’as même pas idée,
mais ça,
personne ne le lui a jamais appris

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