Ils s’en foutent que les abeilles meurent
Ils s’en foutent
que orangs outangs meurent
Ne croyez pas
qu’ils sont inconscients
Ils savent ce
qu’ils font
Quand il n’y
aura plus rien
Que le monde
sera mort
Ils diront que c
est votre faute
Ou plutôt celle
de votre voisin
Celle du migrant
Celle du noir,
de l’arabe, du chinois, de l’alien
Qui s’est crashé
dans votre jardin
Ils vous
donneront des coupables
Et vous les
croirez
Ils engendreront
votre haine
Et vous offrirons
de quoi la nourrir
Et ils prendront
votre argent
Pour réparer
leurs crimes
Ils ont déjà
passé les lois pour ça
Et dans des
bouteilles de verre ils vous vendront l’eau non polluée
Et dans des
bouteilles de verre ils vous vendront l’air non pollué
Et vous les
achèterez au supermarché
Avec la
gratitude de l’animal d’élevage qui reçoit sa pitance
Sans rien savoir
de l’abattoir
Et vous
oublierez qu’ils vous ont donné la télé
Les voitures
Les maisons
Pour vous faire
croire que vous pouvez vivre comme eux
Et qu’ils vous
tiennent avec ces chaines là
mais vous ne
vivrez jamais comme eux
Vous serez
toujours leurs esclaves
Et ils se
réjouissent et se réjouiront
De vous avoir
laissé croire
Que vous avez
un quelconque pouvoir
Que vous êtes libres
Quels jolis
tours nous font ces diables d’humains
Et moi,
Frère de misère
Devant une télé éteinte
j’envie le loup
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