Un nuit je
rentrais d’Espagne
J’avais une petite voiture
Mais je roulais
à fond, aussi vite que je pouvais
Mon go fast à
moi, mais la brune était la seule drogue
Qui coulait dans
mes veines
J’écoutais en boucle Marlyn Manson
Promettre qu’il
ne briserait pas une paire
De lunettes en
forme de cœur et mon cœur
à moi n’était pas en forme
Je roulais vite
et elle était une pute brune ou
Une princesse
aux yeux noirs
Quelque chose
que j’avais aimé à la folie
Et idéalisé,
elle était sans doute ce qu’il
M’était arrivé
de mieux et elle n’avait
Sans doute pas
voulu devenir ce qui
m’était arrivé de pire
Mais c’est
ainsi, l’amour est une paire
De chaines et
une délicieuse anesthésie
Où des
instruments de tortures en pleine
action et je ne
pouvais
me débarrasser
de ces nuits où tu criais
Des baise moi je
t’aime salaud,
Tu savais
devenir une bad bad girl
Et moi je roulais aussi vite
Que je pouvais
et j’espérais encore être aimé
Et j’étais
dingue, dingue de t’aimer encore
Dingue de croire que je cherchais
encore
L’amour !!!
et je devenais fou sans jamais me
Haïr assez de
t’avoir perdue
Et je chantais
Marylin M. et
à Barcelone, j’avais connu une russe
aux longs
cheveux blonds avec un
Amour qui
l’avait oublié
Près
de la frontière Tchétchène
et
sa meilleure
amie était une polonaise que
Mon parfum
français rendait dingue
Et ici j’avais baisé de longs
mois avec la
fille au Rottweiler
qui grognait
quand je claquais les jolies fesses de
sa maitresse
pendant de furieuses levrettes
Et j’avais couché violemment avec la
fille
Qui adore la
fessée, il faut me dompter
Avait elle dit,
j’avais du fouetter
Son cul avec une
ceinture pour obtenir
La victoire et elle disait
à ses copines
que j’étais le meilleur pour la baise
mais je pense
que le cul et l’amour se font à deux (quoi que
pour le cul
on puisse être
plus, ou moins quand on manque de chance…)
et dans d’autres
contrées
j’ai du prendre
par les cheveux la poétesse dingue
Pour la mettre à
genoux et lui dire qu’elle était
mon esclave et son
regard était si vert et
mon
âme sœur avait les cheveux
blonds, des yeux
d’un bleu étrange et flamboyant,
et
à Cannes dans une soirée en plein festival
Elle a rougi en glissant sa petite
culotte dans ma main
Tout en
m’interdisant de la renifler pour
Que je gagne 100
euros à cause d’un pari drôle
(le premier qui
revenait avec un string a gagné)
Pari fait avec
un gars que
j’avais fini par apprécier vraiment
avec le temps et
Qui plus tard
est mort criblé de balles, son corps
abandonné dans
un fossé loin de ce pays
alors qu’il
était devenu père
Et mon âme sœur m’a dit
« tu dis
des choses si jolies mais comment te croire
il y a tellement de jolies femmes
autour de toi »
et maintenant
elle est marié, deux enfants
et je ne me demande plus si elle pense
à moi
parfois après
l’amour, j’espérais tellement qu’elle
me dirait je
t’aime mais elle a juste dit
tu sais très bien que je t’adore
beaucoup beaucoup
et j’aurai du la
conquérir comme quelque chose
en elle le
réclamait, il aurait suffit d’un tourbillon
pour l’emporter
et une fois elle
a dit devant tout le monde
« bien sur que je peux
t’embrasser »
et ses lèvres avait le gout fugace
du baiser
trop rapide et
je leur disais à toute je suis infidèle et barge
ou je leur promettais l’amour et je
ne mentais
ni dans un cas,
ni dans l’autre, et je courrais avec un rire
dément
dans l’orage acide, les veines
ouvertes
aux mille vents
et
je ne pouvais
m’empêcher de sentir le gout
métallique du sang au plus profond
de ma gorge, Mon
Dieu je suis un
bad bad boy,
j’ai tant souffert de l’amour
et mon enfer est
de
vivre dans ma tête, j’imagine
parfois
que je laisse
glisser un rasoir le long de ma gorge
sans avoir la certitude de manquer
de courage
si je le faisais
en vrai, ma brune était une pute
ou la plus merveilleuse
de toute
aucune importance, moi je ne valais
rien, pas même le prix de
la corde avec
laquelle je me suis pendu par les couilles au dessus du bourbier
qu’on appelle
avec retenue, l’existence !
et à cet instant, je suis d’accord
pour baiser avec la prochaine
jolie fille qui
m’enverra une photo d’elle nue et si l’envie t’en prend
en lisant cette
pornographie plus ou moins poétique que je nomme
ma poésie et pas
la tienne principalement parce qu’elle est à moi, laisse toi aller
tente ta chance, viens et ne me
laisse pas
seul avec moi
je lécherai ta chatte en souriant
jusqu’à ce que tu cries
l’un dans
l’autre il serait bon de laisser résonner
la musicale
fusion de nos deux corps puis
à chaque jour
suffit sa Reine
te dirai-je avant de m’envoler
l’âme noyé dans
une certaine forme de folie,
et sans doute que tu me haïras avec
plus ou moins
de
conviction
et sans doute que tu désireras
m’arracher le cœur avec plus ou moins
de
violence
sans que je ne
puisse te reprocher aucune de tes variations émotionnelles
mais pour ma défonce, à ma faci(a)le
décharge, sache qu’à ta délicate oreille,
je murmurerai
toujours
le mot pute avec
plus de douceur et d’amour que bien des mensongers je t’aime
prononcés
à la vite par tous ceux que tu as aimé jusqu’à en perdre la
déraison sans laquelle tu te sens si peu vivante !
déraison sans laquelle tu te sens si peu vivante !
(am
I a bad bad boy ???)
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