Parfois ça me prend, j'écris tout ça, un truc super long,
Avec des thèmes récurrents et usants pour le lecteur
comme la vodka
Un truc vieux genre grand amour, la solitude, le cul avec
Une préférence marquée pour la levrette claquée… autant
De façons d’éprouver la sensation de tourner en rond
Sans rien apporter ni à moi ni à quiconque
et quand j'ai fini
je relis et je songe que je ne suis qu'un dingue obsessionnel
avec une prédisposition naturelle pour utiliser le mot
pute histoire de qualifier bien des femmes qui n’en ont jamais
mérité autant
voilà sans doute pourquoi je me branle
En effet, il existe une constance que j’ai repéré
Grâce à un sens inné de l’observation qui me conduit
à approcher de près
la folie et l’asservissement quotidien de tout un chacun
En règle générale, les types qui n’écrivent pas ont toujours leurs femmes
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