Ses immenses
yeux bleus étaient toujours humides
Sans cesse avec le mauvais type
Toujours en train souffrir
Et rien n’allait
et elle ne changeait rien
Et je lui disais l’amour ce n’est
pas ça
Tu le laisses te
détruire alors qu’il doit te construire
Et elle refaisait toujours les mêmes
erreurs
Choisissait inévitablement celui qui
allait
Plonger la lance dans son flanc et
boire son
sang
Et je me
demandais si la mouche est ainsi faite
Qu’elle doit toujours finir prise
dans la toile
Avant que
l’araignée ne lui inflige l’estocade finale et
Si la biche n’est là que pour se
faire
Dévorer par la
meute de loups, était-ce donc
Là le divin
plan ? laisser les fauves mettre en pièces
La douce proie et laisser
l’injustice
Noyer les rêves dans la
boue
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