C’est le soir,
la parisienne m’envoie une photo
De sa poitrine
nue et de son nouveau bronzage
Ça n’apaise pas
mon sang
Et je repense à mon ex
Celle aux seins
énormes, vraiment
Enormes, gros
comme ça, la semaine
Dernière elle a
planté son regard
Dans le mien,
« toi et moi on a un amour
Qui dort depuis
combien de temps,
5 ans, 6
ans ?
et à côté,
l’asiatique folle était morte
de rire en
l’écoutant me mettre le feu
et bien sur,
l’une est loin et l’autre
ne m’appellera
pas, elle connait ma
façon de fuir
avec lâcheté et je sais
bien qu’il ne me
reste plus que
la poésie à
aimer et la branlette
pour baiser et
j’avale
les cendres de
mon passé
comme d’autres
un cappuccino
au travail et je
me jure
qu’un jour ou
l’autre quelque chose
de moi brûlera jusqu’au ciel
stupide fierté,
je devrais accepter que mon tout
est
une défaite
je connais des
moments où
il suffirait que
je croise une inconnue
Soudain chasseur de primes abords
je volerais son
sourire comme on dérobe
une récompense imméritée
avec
le temps
nous apprenons
tous à nous passer d’une peau contre la sienne
et nous
cherchons quelque chose pour nous réchauffer
et bien souvent, nous ne trouvons
rien
mais nous faisons comme si
des étreintes
comme placebos
et quelque chose de brûlant et
liquide
à verser sur ses
blessures
Intérieures, je voudrais croire que
cela suffit
mais cela ne suffit pas
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