Il existe des
jours ou je me dis que je devrais juste
Laisser la télé me lobotomiser
Tenter le coup, histoire
que
ça ne me colle pas les nerfs
Ni l’envie d’égorger un président
Peut-être même
devrais-je tendre l’oreille
Aux propos des mm’s, (marion et
marine)
Histoire de
suivre la mode et de céder aux peurs
Tout en oubliant
que mon grand père a fait les valises
De ses voisins juifs après leur
avoir fourni
Des faux papiers
un jour avant l’arrivée de la gestapo
Et oublier aussi que je n’aime pas
l’humanité
Mais finalement,
je ne change pas, j’emmerde toujours les fachos
Un poil plus que
les politicards de TOUT bord
Qui s’affrontent
sur des programmes sans jamais
Remettre en cause ce joli système de
hold up
Electoral, qui leur assure de jolis
pensions
De jolis retraites
Tout ça avec ton fric de travailleur
acharné, enchainé
Gauche droite,
peu importe le côté, peu importe l’extrême
Chacun veut le foutre dans le cul de l’autre
Chacun veux sa part du gâteau , il n’y en
a pas assez
Pour tout le monde, pas
une part pour toi
Putain, gamin, j’ai
rêvé de rébellion puis j’ai vu le genre humain
Les communistes crevaient de faim
Les capitalistes aussi
Il y avait des ghettos dans chaque
système
La seule
différence résidait dans le discours des pouvoirs
Mais en bas de l’échelle, on était
affamé
Et des tueurs
comme escobar faisaient plus pour leur peuple
Que les politiciens corrompus qui
étaient payés pour
Par celui-ci
Et au cours d’un milliard de nuits
suivies de jours
qui
n’étaient en rien
Un
futur
ceux
qui m’apportaient la lumière
Etaient toujours les laissés pour
compte
Des types qui avaient mis des
décennies
à se faire taper dans la main par
les stars
les agents littéraires et des
éditeurs incapables
de reconnaître
le moindre talent si celui-ci ne lui pose pas sa
bite dans la
bouche pour qu’ils se mettent à le sucer.
Peu importait le
pays, le gouvernement, ces types là crevaient
assoiffés d’alcool, d’amour, rongé
par leur folie personnelle
Prêt à vendre
leurs âmes et leurs culs pour une phrase bien tourné
Ouais ceux là avaient du courage et
des tripes à revendre
Et le système
les a broyés avant de les ériger en exemple
Avec l’espoir de les récupérer
mais certains d’entre eux ont tenus bons
jusqu’au bout,
Les
yeux remplis de fièvre
Jusqu’au
dernier souffle
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