Et maintenant,
les filles m’échangent
Vite, pour le premier connard venu
Avec une belle
gueule, et 20 ans de moins.
Dans le temps,
le plus chiant, c’était pas de me faire
Piquer la
gonzesse qui me gênait. C’était le moment
embarrassant où ils me la rendaient.
Ma tueuse est
peut-être celle qui fut la plus fiable
Avec peut-être une ou deux autres
que j’ai fait
Souffrir, avec
mon égoïsme inné, mon insouciance et ma stupidité
Naturelle, mon
gout pour le jeu et la manipulation.
Quand on n’aime
pas, ça ne compte pas si on le dit me disais-je
on a tous besoin d’une excuse pour
s’affronter
Dans le
miroir sans ciller
Sans doute suis-je
mort d’avoir voulu y croire
Mais je n’ai
jamais vraiment cru en l’amour.
Enfin, si, j’’y ai cru au fond
mais un peu
comme le rêve
Intime d’un type
qui n’aurait rien à foutre dans ce monde
Tout en courant
après un truc qui n’existerait pas
alors me dire qu’on serait deux dans
le même cas
et que par un heureux et miraculeux
hasard
on se trouverait
Ah ah ah
En ce moment, je
paye le crédit en montant
Des films pornos sur mon ordinateur
Je ne fais plus
serveur le weekend, mais je n’ai pas
Arrêté de
boire.
Je me branle sur
des cams girls
En guise de vie
asexuelle
Je songe au suicide mais je manque
de cachetons
la vue du sang
m’effraie quand il s’agit du mien.
J’écris des
poèmes encore plus mauvais que d’habitude
Et l’illusion a
du mal à tenir la route face à la réalité
Du quotidien.
À un moment, je
valais peut-être le coup d’être sauvé
On pouvait m’aimer.
Il y avait une
putain de musique en moi,
Quelque chose qui s’accordait
Avec les chœurs du paradis
Ça les rendait
dingues et je ne méritais pas
Ce que je lisais
dans leurs yeux, mais j’entrevoyais
L’homme que
j’aurai pu être. Et juste avant de chuter
J’ai même cru être celui là.
On aurait pu avoir une
petite famille
Dans une petite maison bleue prés
d’un océan
Se coucher bien
avant l’aube et se dire que la mort
Ne frappera que lorsque
notre temps sera révolu
On aurait pu
trouver une forme de bonheur
Avancer
dans trembler, en équilibre sur le fil
Ouaip
J’ai vraiment
voulu croire, mais derrière le masque, je n’ai jamais été
assez beau
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