Aujourd’hui, il n’y a rien d’autre à faire
sinon brûler son regard dans le feu des soleils
de printemps
écrire des poèmes
s’allonger sur le canapé pour
attendre
que le téléphone sonne,
même si je sais
que ce ne sera évidemment pas
une amante,
une pute,
une cinglée,
(Toutes celles-là sont depuis longtemps
parties dévorer le sourire aux lèvres
le cœur d’un autre
perdu)
le monde agonise dans le sang
et la cupidité
et
Les femmes sont folles,
nous sommes quelques-uns à
le savoir,
mais elles ne font pas les guerres
et sont une minorité à jouer
au football, ce qui en dit long
sur la supériorité de leur intellect
et
L’amour est un mensonge
mais je voudrais bien rester
à crever doucement
près d’une peau brulante comme l’âme
de la démence
et
Je devrais boire à tomber,
mais les voix ne se tairont pas,
et
j’ai besoin de respirer,
que mes mains et mon cœur
cessent de trembler
mais
Rien ne sauve jamais personne,
La douleur jamais ne passe
Et
s’il reste encore quelques visages
et quelques sourires,
parfois des caresses
et des mains qui ne se tendent pas
pour frapper
même ma déraison ne peut ignorer
que la solitude
et la folie
auront le dernier mot,
mais c’est la Mort, bien sur,
qui remportera la mise
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