mercredi 27 février 2013

Certains soirs, le tabac, l’alcool et les drogues paraissent moins dangereux que l’Amour


Il est encore là, à me parler de
Cette fille, et je ne sais quoi
Lui dire de plus, c’est souvent
Pareil, on enfile son amour
Pour le faire crier de plaisir,
Mais à l’arrivée,
C’est lui qui nous
baise

Je trouve les dentistes et les gynéco plus cool que les proctologues, mais c’est une opinion personnelle


La brune a dit tu ronfles comme un vieux
Phoque
Et j’ai pris ça bien, mon nez a bien du
Être cassé huit fois au moins et
Je dois le faire remettre en place
Pour la troisième fois,
            Je dois juste trouver un bon
chirurgien, mais les bons docteurs
Sont un peu comme les mécaniciens
Honnêtes et je dois aussi aller
Faire
Vérifier mes intestins, et pour
Ce
Faire
ils vont me
Planter un truc dans le cul, je dois
Être vieux jeu, j’appréhende.
Ma prise de sang doit être bonne
La doctoresse n’a
Pas appelé
Ça fait chier de vieillir
Je roule trop vite
Vers les quarante trois balais,
vendredi une fille de 20 ans
m’a dit : je suis jalouse, et
Je ne sais pas si c’était vrai,
Mais si oui, je sais que ça ne durera
Pas, si elle me veut, elle m’aura
Et ensuite je deviendrai
une marche de plus de franchie
dans l’escalier de sa vie,
dehors, ils sont toujours aussi
dingues, je me demande ce que sont
Devenus les héros, les rebelles,
les déviants, il n’y a plus que
Des violeurs, des terroristes et des
Homme politiques, le monde empire
Le monde n’est plus mon empire
J’ai besoin d’un amour et
Je n’aurai pas aimé faire banquier
Ou
Avocat
Ou
Député
Ou
assureur, mais j’aurai du,
Le mensonge est toujours un bon moyen
de parvenir à ses fins

samedi 23 février 2013

Et maintenant je pense à la blonde


Le chien est fou, il courre après
Un rêve en sachant que ce rêve
aussi finira par
mourir,
et je sais bien que je suis abandonné
mais
tout va bien si je peux encore écrire,
j’ai dit à la brune qui a dormi dans mon
lit,
            si on avait baisé ensemble tu aurais
            été la femme parfaite car tu étais déjà
            partie quand je me suis réveillé
elle s’est marrée et maintenant j’ai mal
au crâne et je promets de cesser de
boire et de faire la fête pour la
cent huitième fois de la journée
 et la blonde
a été élue miss régionale il y a
quelques années et je ne sais
toujours pas pourquoi elle me parle
et me sourit, mais elle me parle
et me sourit, c’est déjà beaucoup
plus
que ce qu’elle donne à d’autres,
mais je ne suis pas sur de m’en
contenter, (les lions ont besoin
de mordre)
il y a de la neige dehors et
ce soir
je vais voir un spectacle de danse
il faut que je lave des tomates
et me fasse cuire de la viande,
mes intestins sont en feu, rongés
par l’alcool et la folie, j’ai peur
des miroirs car je sais bien que
j’ai de la
fièvre et du sang dans le regard,
je voudrais que la blonde griffe
ma peau tandis que je m’enfoncerai
en elle, je voudrais aussi
            qu’elle croit aux étoiles et
pense sincèrement
que quelque chose de beau puisse
exister, moi, je ne crois
plus à la lumière,
je suis le chien fou
et
je brûle sur place
viens viens
sauve moi je chante en pensant
à
la blonde et
maintenant c’est sur, je pense à
la blonde


Certaines ont ce petit quelque chose de plus dans les yeux


La blonde est le rêve parfait
De tout alcoolique,
Comme de tous ceux
Qui
Ne
Boivent
Pas,
Elle est derrière son comptoir
Et son regard...

            Ah... son regard...

Je connais des types qui vendraient
Leur âme pour ces yeux là

Je lui dis :
Ne me fait pas ton regard...
où plutôt si,
fais moi ton regard

et elle le fait

dimanche 17 février 2013

Amer constat d’autodestruction (pro)grammée

 
Assis sur un fauteuil noir, j’ai froid
Mes mains tremblent de la nuit,
J’ai encore de l’alcool dans le sang,
C’est sur, j’ai
Encore tant bu,
J’ai regardé cette blonde et ses  doux yeux
Bleus
Elle a souri doucement
-       est-ce que tu vas bien ? a-t-elle
demandé, je viendrais peut-être te voir
au restaurant où tu travailles.

Mes mains tremblent et j’ai peur
Mes nuits sont désespérées, je suis en
Train
De
Me tuer
J’aurai voulu crier à la blonde, aime-moi
Je ne vais pas bien, je ronge ce corps nuit
Après
nuit
Emmène moi loin d’ici, je veux ta douceur
Et ton amour, je veux des caresses, je ne
Veux plus qu’on griffe ma peau,

Mais j’ai la folie chevillée au Coeur,
Comme si j’étais né pour brûler,
Et maintenant mes yeux sont injectés
De sang
mes larmes ont le gout froid de la mort
triste et je n’ai rien crié
À la blonde aux yeux
Bleus et doux comme une nuit où mon
Âme égarée trouverait la paix,

 à m’écorcher vif je finirai
Par
Avoir ma peau
Et la douceur des regards ne pourront plus
                                    me sauver

samedi 16 février 2013

Poème pour une seule fille


Des filles ou des femmes
-       appelle les comme tu voudras –
des filles avec leurs regards et leurs sourires
des filles avec leur folie, elles passent
dans leur jolis vêtements, à l’abri
sous leur maquillage, elle savent depuis
longtemps ce que veulent les hommes
des filles qui quand elles me regardent, ne sont
pas
vraiment
prête à me le donner,
Des filles qui n’oublient pas que les
hommes
ne connaissent rien à l’amour,
des filles de 20 ans, de 30 ans
ou plus
des filles aux yeux rieurs,
des filles fières, d’autres brisées
Tant de filles passent dans les rues
grises, le bruit de leur talons
troue l’ennui, tant de filles
quand on n’en cherche qu’une,
moi je connais l’amour et sa brûlure
            J’ai besoin de toi
            et de ta voix
cassée par
tes nuits coupables

Poème pour celle qui avait de la colère dans les yeux


Dans une autre ville
Dans une autre vie
Des années auparavant,
je me suis assis devant cette  sœur
De Cœur
Et je lui ai dit que je partais pour
Les yeux d’une brune avec laquelle
J’avais couché trois jours savant,
Et elle m’a dit que j’étais fou
Que c’était dingue, elle a quitté
Son travail pour venir me faire
Changer d’avis et elle s’est assis
Devant moi et j’ai fait :
“Je ne veux pas perdre cette histoire
Pare que je suis loin” et elle
a réfléchi quelques seconds
avant de répondre “d’accord, c’est la pire de
tes folies, mais vas-y,
tu as attendu ça toute ta vie”

mardi 12 février 2013

Le soleil d’hiver ne réchauffe pas les coeurs brisés


Celle-là s’était enfuie en catimini de
Chez son ex qui la martyrisait, abandonnant
la plupart de ses affaires, de peur qu’il ne surgisse
au cours de son coupable déménagement,
Mais quand elle part de chez moi, elle prend
tout son temps et embarque la friteuse et
Le robot mixer car je suis un type gentil
Et généreux
Tandis que je reste avec le coeur cassé
Pour de bon
Et la blonde aux yeux bleus déclare que
Ça ne le fera pas entre nous, que
Je parle trop de cul, que je suis vulgaire
Et malsain mais son nouveau mec
La trompe durant des années
Et finalement, maintenant
Qu’ils ne sont plus ensemble lui et moi nous sommes
Copains et je crois bien qu’elle a toujours
refusé de lire un seul de mes poèmes, peut-être
a-t-elle eu peur de changer d’avis sur
ce qu’est
vraiment
ma
folie
            et la brune avec ses cheveux au milieu
Du dos m’appelle et m’annonce “je suis devenue
Une chienne dans un plumard,
ça plait à mon homme, je lui ai avoué
que c’était grâce à toi et
ta façon d’être et de parler, alors il ne t’aime pas
mais je te remercie de m’avoir libérée”
et en l’écoutant je songe que je suis peut-être
malsain
mais
je n’y crois pas plus que ça, elle a l’air
tellement amoureuse et heureuse
et
la fille au dos entièrement tatouée un jour me
demande
“pourquoi tu ne m’as jamais invitée à Barcelone
quand tu vivais las-bas ?” et la brune un peu folle
fait “oui oui oui” quand je la fouille contre
un mur blanc lors d’une nuit froide de
février et la brune
qui se dénude sur le net pour de l’argent
porte encore ses vêtements quand
elle me donne son numéro et dit
“appelle-moi quand tu viens à Prague, tu
vas me manquer, tu es fou et drôle”
et d’autres pensent qu’il faut me fuir
mais moi je connais certaines réalités,
au loin il y a des guerres et dans nos rues
des êtres humain crèvent de faim et de froid
                        abandonnés dans l’indifférence
générale, nos dieux laissent les hommes s’entretuer
et violer la femme du voisin, celle qu’il ne faudrait pas
convoiter, abattez-moi si ça vous chante mais
                        je ne me sens pas indécent, j’ai
juste un peu moins de chaines autour de l’âme,
ce qui fait que ce soir le téléphone ne sonnera
pas, la liberté les effraie comme le loup
dans le jardin, mais je sais qu’un matin,
les fleurs renaitront
et leur sourire m’appartiendra, un jour
le battement désordonné qui agite ma poitrine
cessera mais je vivrai éternellement

lundi 11 février 2013

Le rire du boxeur ne sonne jamais juste aux oreilles de ceux qui ont aimé le champion qu'il était


Des années plus tôt Elle m’a sauvé la vie et elle écrit
Qu’Elle veille sur moi de loin car Elle ne retrouve
Plus celui qu’Elle aime et admire quand Elle m’approche
Et je sais cela depuis longtemps,
Le rire du boxeur vaincu
ne sonne jamais juste
aux oreilles de ceux
qui ont aimé le champion
qu'il était
La vérité est que personne ne veille sur moi,  Elle et
d’autres
j’ai fait
En
Sorte
Qu’ils n’aient plus besoin de le faire, trop proches de moi
Tous ceux là pourraient m’empêcher de me détruire
            Je cache mes cicatrices et mes plaies comme d’autres
            fuient la police
Il me fallait retrouver de la force pour être sur que plus jamais
ma
Tueuse
ne puisse me briser, puis
Il me fallait devenir fou pour réussir à vivre sans
Amour, l’armure de la démence protège de bien
des maux tout comme elle repousse les bons
sentiments, et
                                                me voilà
                                                goutte de sang
                                       dans un verre de vodka
éclat de rouge déchirant
la transparence de la nuit                     
le feu qui brûle en moi me dévore et je dois
laisser le désespoir et la crudité de l’existence m’arracher
des morceaux de chairs,
Il faut que les coups résonnent et que les baisers
soient des morsures
alors mes mots se teintent du reflet de la vérité,
c’est comme si c’était plus important que tout
ces bouts de moi posés sur l’écran blafard à moins
que ce ne soit une vaine et futile tentative de
donner une raison autre que l’échec à mon stupide destin
de trimard
à l’alcool
la solitude, les films pornos et les branlettes
dans des mouchoirs en papier, les envies de morts et
les cris de rages étouffés au fond de ma gorge
s’il existe encore
une lumière en moi, je l’ai emprisonnée derrière
des murs de pierres noires, plus jamais je ne le lui laisse
voir
le jour
loin partent les amis, loin restent les amantes à la
douce
peau
la folie c’est ce qui me lie avec la plupart, dehors
peu importe que la corde soit usée ou enflammée
je suis l’acrobate ivre et désabusé qui tente le saut périlleux
                        sous les quolibets de la foule, eux comme moi
                        nous savons bien que je finirai
par chuter
                        ici
j’affronte le miroir et, glacé, le sang
                        coule du vert de mes yeux

Le chant des anges dans les oreilles du pilier de comptoir

La filles aux lèvres brûlantes se pointe
Au
Restaurant à la fin du service avec ses amis
Et ils boivent un verre et une brune aux
Yeux
Verts
Est
avec
eux, soule et provocante, je ne la connais
Pas et je ne sais pas ce qu’elle veut
Se
prouver
Et les lèvres brûlantes restent loin de moi
Et de ma bouche, ils repartent, je passe la
Serpillère sans maudire mon destin de poète
fou puis
Je pars dans la nuit avec des amis à la poursuite de l’appel de l’alcool
Je sens le vent pleurer dans le froid
De l’hiver
Plus tard dans une discothèque une blonde
Serveuse
Au
Bleu regard me fait
tiens, je te donne ce qui reste du soda sinon je vais le jeter
Je me suis donc resservi une nouvelle vodka de trop
(j’avais cessé de compter à la quatrième vodka de trop)
et un pote me demande, elle est trop jolie vous vous connaissez ?
je réponds que non, et il me demande pourquoi elle me parle, à moi !!!
ben toi, comme un million de types bourrés l’ont déjà fait
 tu lui dis qu’elle est belle
pour espérer attirer son
attention et moi,
alors qu’elle fait la plonge, je lui dis que j’aime voir
les femmes à leur vraie place, à mon avis c’est ta manière de leur parler
qui cloche
puis je reprends la conversation avec la jolie fille
Cinq minutes plus tard je connais pas mal de sa vie, ses 27 ans, ses trois enfants dont
Deux jumelles et la raison de son corps parfait, l’entrainement
Régulier et intensif allié à une totale abstinence en terme d’alcool
Planté dans 95 kilos de gras, un verre de vodka à la main,
je place négligemment dans la conversation que moi aussi, je fais du sport et
bien que je ne mente pas, (La vérité ne se fait jamais prendre en défaut) je me sens très très
peu crédible sur le moment, j’en veux
pour preuve son petit rire amusé
je l’aime bien, elle pourrait marcher comme une star de cinéma mais elle est
douce
et simple, je me dis il existe des femmes comme elle, mais elles sont pour
les autres, et ceux là ne connaissent pas toujours le prix qu’elles valent,
je me demande si tous les les grands, les maudits se sont souvent sentis
aussi seul que moi, la bouche brûlante est loin et je rêve de lui enflammer
le coeur juste pour me venger des regards qu’elle ne m’a pas jeté et la fille
au vrai sourire appartient à une autre vie, j’ai bu trop de vodka de trop
et tout cela semble proche de me tuer, comme si parfois les anges
pleuraient tout près de moi

samedi 9 février 2013

Penser à une photo un samedi après midi vingt ans après

La brune aux yeux verts est une des meilleures
Que j’ai jamais eu,
Mais nous n’étions pas fait pour vivre ensemble
            (je suis fait pour vivre avec très peu de gens)

un soir,
elle
a jeté mes affaires par la fenêtre
et elle a pris ma photo préférée 
            l’agrandissement
offert et signé par
des amis d’un cliché 
            je me tenais au bord d’une mer bleue
comme une âme sans fêlure, souriant
avec un regard heureux,
(elle me l’avait demandé pour l’accrocher
au dessus de son lit afin de pouvoir
penser à moi le soir quand je n’étais
pas près d’elle pour l’enlacer
et lui
dire que
je
l’aimais)

elle l’a déchirée et les mille morceaux
de papier glacé
ont plané quelques instants dans la rue et
le soleil d’été tandis qu’elle
hurlait qu’elle ne voulait plus
me voir, que je devais disparaitre
de sa vie
à
tout jamais
et plus
longtemps
encore

            je connaissais à peu près
le temps nécessaire à ses nerfs
pour revenir au calme, aussi j’ai
attendu le bon moment pour
                                    sonner
à l’interphone blanc
avec une pizza et mon
sac à dos dans les mains
on s’est regardé
et elle m’a embrassé
me demandant de la pardonner.
Maintenant elle était triste et moi
je ne comprenais pas ce
besoin que nous avions de nous déchirer
de tuer notre amour et de nous éloigner
l’un de l’autre, en grandissant j’apprendrais
que c’est souvent comme ça, parfois,
pour sa santé mentale, il vaut
mieux rester seul à se branler sur de vieux journaux
sales au lieu de vouloir à tout prix vivre une histoire
condamnée par cause d’incompatibilité émotionnelle
(Là où l’amour brise en deux,
la solitude ronge, il faut plus de temps
pour que coulent larmes
et sang, on ne répare pas toujours
ce qui est cassé)

je suis vraiment désolé pour la photo elle a dit,
            je sais que tu l’adorais,
                                    je voulais te faire mal
                                                je m’en veux