lundi 28 décembre 2020

La guerre de l'immonde

La guerre de l'immonde fait rage
je dois rester loin des armes à feu pour éviter un carnage
alors je m'évapore

c'est une de ces nuits où je suis né pour régner sur l'enfer
dans la rue, je titube, j'ai bu
 
                                    trop 
 
je bois toujours trop, de l'ivresse aussi, j'ai peur de manquer

j'en cherche une qui soit du bois où on fait des pipes
 
j'ai beau passer mes jours à avaler mes brûlures
quand se lève mon amie la lune, la seule chaleur en moi se nomme vodka
je la mélange à du cola dans le vain espoir de réconcilier l'Amérique et la Russie
on tente de rendre ce monde meilleur comme on peut
 
les mecs m'ont jaugé, ont hésité, je suis passé, ça tombait bien, j'avais envie de pisser, pas
de combattre
je croise une fille, 
beaucoup trop jeune, peut-être que j'ai baisé avec sa mère dans le temps
peut-être que j'ai joui dans sa bouche, ou dans sa chatte ou dans son cul
sans doute que non, 
mais j'aime bien croire à l'idée que oui et qu'elle a aimé à vouloir quitter son mari pour moi
 
avant, je n'étais jamais celui qu'on invitait
je n'étais jamais celui que les filles voulaient
et rien n'a changé
le soleil brille et l'orgueil est un ballon de baudruche, je m'invente des victoires passées
pour oublier les défaites présentes
 
autre endroit, autre jeunesse

une des plus dingues m'a demandé ce que j'allais faire à Paris, j'ai dit "je vais tuer quelqu'un"

- tu n'es pas un tueur a-t-elle répondu le plus sérieusement du monde.
Elle s'y connaissait mieux que moi en assassin
 
exclusive et castratrice elle était
j'aimais ses yeux noirs et je savais qu'elle était si folle qu'elle en était dangereuse,
putain je la voulais comme on veut tenir le feu entre ses mains, avec les barges
comme elles, tout est toujours plus chaud et ses seins étaient énormes et son petit cul,
tout rond
 
(peu importe leurs blessures, les cinglées vivent plus forts, elles
n'ont jamais arrêté de se battre contre le destin 
ou les hommes)
 
la russe aux yeux verts, 
je l'aimais de toute ma vérité, elle n'a pas voulu que je la lèche et
Je lui ai planté ma queue de 20 cm profond, vite, fort, elle a crié longtemps et au matin elle a dit, 
"tu es un tueur"
et la blonde canon qui surveillait l'étage de l'hôtel nous avait entendu toute la nuit et elle si froide la veille,
maintenant
me souriait de toutes ses dents si blanches, peut-être qu'elle avait mouillé et qu'elle
s'était caressée pendant qu'on baisait, il y avait un intérêt nouveau pour moi dans ses yeux
c'est là que j'ai compris les effets positifs du marketing
 
Une autre très belle blonde à un comptoir me montre un type bizarre, "lui là bas, une copine est sorti
avec
son truc c'était de jouir dans un verre rempli de glaçon et de lui faire boire, je ne l'ai jamais senti
il a un truc qui cloche, il fait pervers"
 
je prends une seconde pour oublier mon propre visage de pervers et me souvenir de deux de mes doigts dans la chatte de la blonde et autant dans son cul le tout lié dans un fébrile va-et-vient puis j'en profite
pour me prétendre à peu près
sain
bien que si j'étais suivi par une psychiatre, je pourrais sans doute jouir rien qu'en m'imaginant 
renifler ses petites culottes sales

Si vous deviez vous définir en tant qu'être humain ?
                                 "toxico du cul en manque égaré dans ses très mauvais poèmes"
                                  



 
 



 
 
 



 
 
 

samedi 26 décembre 2020

Alice in Bordel-land

j'ai refusé bien des combats qui manquaient de style mais je n'avais jamais baissé ma garde 
avant toi
je ne savais pas ô combien j'étais faible, moi j'étais laid et tu étais toute l'aide dont j'avais besoin
pour devenir beau
 
Nous n'avions cure du monde et sur ta bouche il y avait
mes lèvres
pour sceller les promesses et maintenant, c'est l'hiver, il neige
j'ai un chien et, éphémères sont les étreintes mais le plaisir ne recèle nul danger,
j'ai besoin d'histoires de cul
pour à nouveau
écrire des choses sales qui font mouiller les autres
comme mes choses sales te faisaient mouiller

le jour 
il y a les gens pour me prouver que le fiel n'attend pas
je trouve des fuites
je suis Alice in Bordel-land, je vis dans un monde imaginaire où se déforme la réalité
sans pour autant que les choses changent, je reste
à vendre mon âme et à donner mon cul à la vie qui s'en donne à cœur joie
pour défoncer par l'arrière
rêves, idées reçues et mon goût inné pour les rires et le cul gratuit
 
La nuit 
je pense à toutes les âmes tombées sur le champ de bataille
la où j'erre le vent ne chante jamais
et pour tenir debout il faut se battre contre soi
il y a des immensités de cendres froides qui recouvrent les cadavres de mes amours
tu y gis toi aussi, quelque part, je ne sais plus où 

je ne veux plus d'amour, je le sais, je suis né libre, en cage je meurs
laisse moi sale dis-je à la pute qui vit en moi 

avant, je me levais et me mêlais à la foule pour rejoindre des usines
la folie est parfois si raisonnée qu'elle en oublie de nous effrayer
jour après jour, nous courbons l'échine en rêvant du soleil
nos murs ne nous protègent pas, ils nous enferment
âmes solitaires, nous avançons dans un monde où
nous croyons vivre mais où simplement, nous ne nous sentons pas mourir
 
 
 


jeudi 17 décembre 2020

Rénovation mentale

les humains sont si cruels et fourbes qu'ils se sont inventés des Dieux pour se pardonner
et ils se sont crées un monde à eux qu'ils prétendent parfait pour ne pas affronter leurs actes
et c'est ici que je déambule en attendant la mort
en me noyant dans le quotidien que d'autres ont créé pour moi
et je tiens en me persuadant que
chaque moment apporte son lot de surprises, 
et il y a ce jour, au matin
je reçois une lettre pour le dépistage du cancer colorectal et cela me rappelle que j'ai 50 ans
fait chier de vieillir
et en fin d'après midi, je boucle le boulot, l'heure est venu d'aller promener le chien
et dans l'immeuble en face, un gars à organisé un set photo sur son balcon
et je tombe sur une blonde canon en string
et soutien gorge de dos, et dieu que ce pétard est magnifique, parfait, j'en suis tout retourné
mais j'arrive à me contrôler et à ne pas me branler tout de suite, je garde cette image pour
le soir
et cela me rappelle aussi que j'ai 50 ans
que des culs comme ce cul là appartiennent à (et sont pour) une autre génération
fait chier de vieillir
et puis je prends la voiture on part dans les bois avec le chien un peu foufou
                                           et j'en ai marre, marre d'être un perdant
marre d'osciller sur le fil du rasoir, entre dépression et joie de vivre monumentale
entre désir de douceur et besoin de douleur
marre de ma folie
marre de ma laideur
et je me souviens à quel point j'aimais vivre et je me souviens quand je bougeais
comme si ce monde devait m'appartenir
et je crie, c'est dans ma tête mais les voix hurlent et je sers les poings comme pour étrangler
le vent
et reviennent d'un coup la rage et la colère et le désir
et je pourrais lécher ta chatte, claquer ton cul, je grifferais ta peau pour que jamais
elle n'oublie mon prénom
et de penser dingueries en tout genre, me revoilà fort et enfiévré, prêt à m'affronter sur le ring
je pense à cette fille qui ne méritait pas une once de mon amour et à elle, je lui dis, ne m'approche pas sinon
je t extorquerai tellement de larmes que je serai riche de ta souffrance pour plusieurs générations
je pense à voler une banque
je pense à m'offrir en sacrifice à une sainte nymphomane
je pense à rouler vite
je pense à brûler pour trouer mon obscurité
je pense à t'arracher tes vêtements
je pense à tant d'échecs qu'il me faut un coupable et que Dieu ou quelque chose comme ça
fait très bien l'affaire
j'ai envie de boire, j'ai envie d'être soul, de me défoncer à mort juste parce que
ce serait stupide de le refaire
et le feu renait des mes cendres et l'incendie me tort les tripes, je ne ressemble à rien mais 
je ne ressemble à personne
et les voix se taisent
et je souris
et je plante mes dents dans la chair de la vie et voilà qu'elle gémit de plaisir
 
j'ai passé trop de temps à écouter ce que j'aurais du tenir en laisse


 

mardi 15 décembre 2020

Chienne d'envie

il y a des sourires qui nous enchainent
j'ai passé des nuits à hurler un prénom dans chaque recoin de la moindre de mes respirations
 
ce matin
je me souviens des mensonges, une infâme seringue dans la carotide de cet amour
et je voudrais une main neuve
sur mon visage pour en déceler chaque cassure
chaque irrégularité,
 
je regarde la fille aux yeux verts, je devrais l'inviter, lui parler de ce paradis que je ne suis pas
 
je me sens malhabile, engoncé dans mon propre corps
je ne m'évaderai jamais de ma timidité et je porterai toujours l'armure du manque d'estime
on a commencé à m'aimer trop tard
il y a  des crevasses et des engelures tout le long de mon cœur

chienne d'envie me dis-je en remontant dans la voiture
de virevoltants traits d'obscurité vrillent mon regards
j'aspire à la renaissance et aux flammes 
qu'elles ravivent ma colère 

je
frotte une allumette et la jette sans regrets sur l'essence de mon âme



samedi 12 décembre 2020

Des fois, il faut tirer la chasse et laisser s'évacuer le passé

j'ai dis à ma tueuse, tu m'aurais quitté hier si j'avais gagné 3, 4 ou 5000 euros par mois et si j'avais eu une maison avec piscine ? En la regardant dans les yeux parce que sinon la réponse ne compte pas et elle a répondu, non, je ne crois pas et la réalité a rattrapé le monde de licornes et de nuages roses où je vivais en la contemplant comme le clébard amoureux dingue que j'étais et une autre fois j'ai prétendu qu'elle serait malheureuse dans le futur imparfait qu'elle allait se créer puisqu'elle me quittait pour de mauvaises raisons et j'ai osé ajouter que penser comme ça, c'était penser comme une pute et je crois bien que c'est après cette discussion qu'elle a commencé à raconter que j'étais un manipulateur pervers etc... entendons nous bien, je suis un manipulateur pervers doublé d'un salaud, je ne remets pas en cause cette vision de moi, mais elle a fait partie des gens avec qui je suis a peu près droit, et putain, quand mème, c'est la seule que je n'ai pas trompé alors que j'avais eu le temps et l'occasion, merde, si ça ce n'est pas une preuve de ma bonne foi que vous faut-il bande d'enfoirés et aujourd'hui avec le recul, ça m'aide d'oublier que je lui ai offert une vie matérielle de merde, de croire que l'amour est une chose pure qui survit dans la misère et  de me convaincre simplement, que je fais partie de groupe de ceux qui tombent amoureux d'une pute et qui finissent éclatés sur le goudron gris du trottoir où elle tapine, mais tu vois, le pire dans tout ça, ce n'est mème pas que je n'ai aucun regret, c'est que malgré tout l'enfer que j'ai du vivre pour arracher de sous ma peau tout ce qu'elle avait tatoué là, son parfum, ses rires, ses caresses et son gout immodéré pour le sexe avec moi, c'est que tout cet amour inconditionnel que je nourrissais pour elle et les étoiles dans ses yeux reste la plus merveilleuse et délicate façon que j'ai eu de courir à ma perte et je ne sais pas pourquoi ce texte a voulu sortir de moi, maintenant, alors que mon désir du jour le plus viscéral était d'allumer mon ordinateur pour me branler sur du porno, cracher mon foutre dans un mouchoir en papier blanc en regardant une fille magnifique qui jamais ne me mentira parce que jamais elle ne m'aimera et encore moins me sucera, une fille qui ressemblerait à tout, du paradis à l'enfer,
à tout sauf à elle.

jeudi 10 décembre 2020

ZOB-scène

ma poésie donne son cul
une fois de plus
c'est gratuit et plein de mots sales
des mots beaux tout le monde peut en trouver, en répéter
je me méfie de ce qui est beau est pur
il y a tant de mensonges derrière la beauté
la beauté, c'est le mensonge du temps qui laisse croire que tout est éternel
et la beauté des mots c'est bien souvent la traitrise à venir et tu connais ça
bien sur,
je ne suis pas le premier type souriant à qui tu parles
 
ô 
 
la beauté ne décrit jamais l'intensité des griffures, la profondeur des crevasses
 
la beauté est un masque
et à la croire de trop, je casque
 
oui des fois je fais des rimes
 
mais à tout prendre dans la gueule, je préfère disserter sur le 69
(le 69 illustre parfaitement la différence, la réciprocité et l'égalité que je
juge nécessaire à tout relation équilibrée fusse-t-elle destinée à ne pas passer
le cap de la première nuit), 
 
les corps ne s'offrent plus et mon destin est de me retrouver à poil devant
les vers d'un ou deux poète maudits que tu n'as jamais lu
puisqu'ils sont maudits
 
et une fois que j'en suis là et contre toutes mes attentes, j'hésite à te dire que j'envisage
ton regard comme
un symbole étrange, une sorcellerie à terroriser un pape pédophile
que les courbes de ton corps me donnent envie de marcher droit
 
bien sur tu es trop belle pour que tout tourne rond
pour que quelque chose ne soit pas cassé quelque part
je ne me vois pas t'approcher sans retour de bâton
 
ô
 
je suis obscène quand je parle
 
quand j'écris
 
je pense ZOB-scène pour ma poésie de peep-show
j'ai la branlette facile et je dégaine l'instrument sur le clavier
ta jolie petite gueule
me fait réaliser à quel point je suis un
poète perdu, en manque de vers érectile
 
j'aime bien m'appeler poète, ça m'aide à m'aimer et c'est pas simple
j'y arrive un peu quand je perds de vue la voix dans ma tête,
celle qui hurle
que je suis le type qui chante faux même quand il écrit
 
j'évoque l'idée de mon foutre sur ton visage et deviens
la nuit qui obscurcit les milles soleils de tes prunelles
 
ô

je devrais apprendre à fermer ma sale gueule

 
 
 
 
 

 


mercredi 9 décembre 2020

encore une injustice que les féministes ne prennent pas en compte dans leurs revendications égalitaires

Mon pote trouve injuste qu'on chausse tous les deux du 42 mais
que ma bite soit plus grosse que la sienne et depuis qu'il m'a dit ça
je ne cesse de m'interroger pour savoir où, quand et comment il a pu comparer
notre anatomie
 
donnez moi une salope au cœur de pierre à baiser
une salope qui aime la queue et ne demande rien de plus
une qui pense que je suis un connard mais qui viendrait quand mème
parce-qu'elle trouverait quelque chose au fond de mes yeux
quelque chose qu'elle n'a jamais tenu entre ses doigts experts et elle ne se préoccuperait 
pas de savoir que seule la folie est pure en moi
 
Ne m'appelez pas si vous voulez me briser
Ne m'appelez pas si vous n'avez pas une étoile brillante planquée quelque part
sous vos vêtements
ne venez pas me voir, je ne bois plus que de la bière premier prix et pas tous les jours fériés
ne parlez pas de moi, je suis pire que tout ce que vous racontez
je suis un mensonge qui pisse debout destiné à effrayer les plus prudes d'entre vous
les femmes ne m'approchent plus et je n'ai plus l'esprit à dérober ce
que je n'ai plus à offrir
 
mes ex sucent des queues plus facilement que je bouffe des chattes
encore une injustice que les féministes ne prennent pas en compte dans leurs revendications égalitaires
mais mème si elles le faisaient, il en faudrait plus pour rétablir l'équilibre
et ça perdurera sans doute longtemps, au moins tant qu'on préférera apprendre aux petites filles
à jouer à la poupée plutôt qu'à taper fort dans les couilles en utilisant indifféremment le pied
ou le genou

Nous vivons dans un monde violent, ils veulent te faire croire le contraire pour que tu continues
à alimenter le système avec ton travail, tes impôts et une imbécile docilité, mais tu devrais
regarder la mort en face, le sang coule derrière les façades comme dans les rues sales
les époux étranglent leurs femmes
les policiers frappent
les voyous violent
les soldats tuent
les religieux oublient les messages d'amour
l'âme humaine est cupide
l'âme humaine est sombre
je ne décèle que peu de lueurs d'espoir depuis que les femmes se sont mises à aimer le foot

Par la fenêtre
je regarder passer une jolie fille dans la rue
si elle voulait baiser avec un poète de basse catégorie
il lui suffirait de pousser ma porte
mais elle n'aime surement pas la poésie et quitte à baiser un inconnu
je suis sur qu'elle préférerait qu'il soit beau
tout ça pour dire qu'aussi laid que je sois, ça ne me rend pas pire que vous
ni meilleur
non
plus
mais
parfois 
j'accepte que la laideur soit un don
(j'ai eu un cœur à sacrifier et après ça, il ne m'est plus resté que ma laideur pour me protéger de vous)
 
D'autres fois, plus souvent,
je ne sais pas comment exprimer mon amour, alors j'utilise le mot pute
vu de l'extérieur, c'est souvent mal perçu
  
Je ne sais pourquoi je parle ainsi
je ne sais pourquoi je pense ainsi
je ne sais pourquoi j'écris ainsi
 
mais une à deux fois par jour,
quand je me branle, j'imagine une fille qui n'existe pas
 
les plus tordus des psychiatres de prison pourraient trouver dans cet aveu
un début de réponse
 
 


 
 

mardi 8 décembre 2020

Les éditrices portent-elles des petites culottes roses ?

on est lundi et Dieu s'amuse à me montrer sa bite depuis la fenêtre du paradis
et je dis ok, encore un matin, pas de souci, je pense à une petite chatte rose pour chasser
les démons du passé, merde, depuis que j'ai hérité, j'ai remboursé
mon crédit immobilier
et voilà, 50 balais, propriétaire et toujours pas bon à marier,  l'aisance financière que procure
la fin des mensualités m'autorise à ne pas revendre ma voiture pour une
plus économique, yepee j'ai réussi le rêve de tout écrivain raté crédible, ne pas céder aux sirènes de la
réussite sociale

10 heures du lundi matin et j'ai envie d'éjaculer sur un visage aux lèvres peintes
mais j'ai rendez vous chez le chiropracteur, qui pense que je suis crésus, il existe des types qui gagnent
50 euros en dix minutes, ça me laisse rêveur quand à mes mauvais choix d'étudiants
dites à vos enfant de ne pas faire de BTS commerciaux surtout, il existe de meilleurs plans
pour dépouiller le quidam lambda
                 le type me fait craquer d'un peu partout puis, je m'pointe chez ikea et bien sur
la fille  du SAV au téléphone était une menteuse de plus sur une route pavé de bonnes intentions, ma façade
de lave vaisselle n'est pas arrivée, putain on a tous nos problèmes de quotidien et je saisis parfaitement le processus qui fait que ce genre d'accumulations
sordides pousse un comptable bien sous tout rapport à prendre un flingue et à tirer sur la foule, heureusement, je ne suis pas comptable et la foule devrait me pendre avant que je trouve un gun,
dans la rue que des filles moches alors je pense à toi petite pute 
le trottoir était à toi et tous te voulaient et aucun d'entre eux
n'a jamais su t'aimer sauf moi bien sur, un jour tu auras mal comme moi,
la souffrance fait partie du jeu, 
et je n'ai jamais fait aucun projet sinon qu'un jour j'écrirai
mais à ma décharge, c'était surtout pour frimer, je pensais mourir avant d'arriver à poser une phrase, 
la poésie
c'est un truc de drogué en mal d'amour et si j'ai eu sombré dans l'alcool
je ne fraye pas avec la poudre ni le pétard mais
je suis doué comme personne pour manquer d'amour
oh bébé je pense à une autre quand je m'endors, elle est belle et douce, tu l'aurais adorée
l'après midi est là, je bouffe un sandwich à la viande rouge sans penser que c'est mauvais
pour ma prostate pendant que le chien court dans la neige puis
je rentre bosser, faire ses horaires c'est bien mais faudrait songer à gagner de quoi payer les croquettes
de la bestiole hé ho, plus de photos de filles nues dans ma boite mail, plus aucune ne veut voir ma queue
ni mes yeux rougis par les marées du destin
beautiful
beautiful
beautiful
j'américanise ma prose depuis que je bande moins bien
pour la vision rock n'roll de l'oeuvre
j'aime bien parler comme si j'étais un géant, mais je n'ai pas d'éditeur dirons les médisants
ce à quoi je rétorque avec ma mauvaise foi habituelle que
ça me laisse le côté rebelle et me permet de prétendre que le monde n'est pas prêt pour moi, mais
il faut quand mème remettre les choses en perspective,
    ça date de quelques mois, mais le dernier éditeur qui m'a parlé était du genre à éditer pour oublier
qu'il ne sait pas écrire et sans que je ne lui demande rien, il est venu
me casser
les couilles un soir où j'aurai préféré à coup sur baiser sa mère ou me branler,  à m'expliquer que l'écrivain n'est rien sans l'éditeur, ce qui soyons clair démontre
qu'en plus d'être un connard imbu de sa propre personne il n'avait rien compris à la logique du truc puisqu'un éditeur
sans auteur(s) termine en faillite presqu'aussi vite qu'il éjacule précocement et se retrouve à tailler des pipes à l'agence pour l'emploi alors que l'absence d'éditeur(s) n'a jamais empêché
personne d'écrire, quitte à le faire sur les murs d'un squat pourri avec son propre sang ou celui d'une vierge égorgée lors d'une soirée un peu trop satanique pour être honnête
et là fils de pute, c'est qui qui n'est rien sans l'autre ??? ah ah ah littéraire ou non tu peux t'enfiler
ta boucherie bien profond dans l'cul mec !!!

bilan de fin de journée :
il y a des lundis où je m'aime et où je me la pète grave

et pour conclure j'aimerais ajouter que je n'ai rien contre les éditrices, la seule
qui m'a parlé dans ma vie de clown toxique n'a absolument pas adhéré aux textes ni à l'univers, ce que je peux absolument comprendre (par exemple j'ai beaucoup de mal à survivre dans mon univers)
et si elle m'avait rencontré en vrai, en plus du reste, elle n'aurait surement pas adhéré à l'auteur
de toute cette merde autocentrée que je pollue, pardon, publie sur internet et c'est sans doute à cause
de ce que je qualifie sans honte être son manque de gout certain que je suis toujours dans l'incapacité 
de répondre à la question existentielle suivante :
les éditrices portent-elles des petites culottes roses ?





dimanche 6 décembre 2020

C'est pas grand chose, mais c'est toujours ça de pris

Ce soir tu seras encore une raison de muscler ma queue à deux mains
une bonne branlette
c'est pas grand chose mais c'est toujours ça de pris
face à la mort froide et à la vie sans émoi
 
et le matin j'ouvre les yeux et
ce sera encore un combat contre moi-même pour baisser mon taux de glycémie
et résister à l'idée d'acheter un flingue et des balles
et oublier que
c'est le doigt divin qui contrôle l'état de ma prostate
et la profondeur de mon colon
il faudrait que je finisse par comprendre que
d'autres ont de vrais problème plus grave que les régulières défections de mon équilibre mental
des vrais trucs qui font mal et qui me poussent dans le mur de la honte si je compare
 
si au moins je savais avancer avec style,
comme mon pote d'enfance qui s'est acheté une Porsche 15 jours avant de mourir alors
mème qu'il savait depuis des mois que la partie était jouée
jusqu'au bout il a été lui, à faire ce qu'il voulait comme il le voulait
et il a fini avec classe et plus de courage que bien des héros

Putain la route n'est jamais droite et ne mène jamais à la plage
à chaque lever de paupières
je dois trouver un truc nouveau pour tenir jusqu'au soir
c'est peut-être du à l'absence d'une peau contre la mienne
c'est peut-être du à mon gout pour l'errance et à un manque de bravoure
mes larmes sont du sang mâtiné de lâcheté
 
putain, je pense à ton cul parfait
et c'est un vaccin contre la folie
 
m'en veux pas,
c'est juste que c'est jamais évident de passer entre les gouttes quand Dieu s'obstine à éjaculer de la merde 

 

samedi 5 décembre 2020

chaque jour charrie son lot de sang

la nuit tombe et j'roule vers personne
Marilyn Manson sur la radio
les morts sont morts et rien ne rachète le présent
il y a des musiques qui apaisent les colères et d'autres qui font serrer les poings
c'est si facile de se dire qu'on a des choses à dire
si facile de s'imaginer incroyable
la poétesse magique aux yeux bleus hypnotiques dis " continue d'écrire quoi qu'il arrive...
... les voix vraies sont rares et la tienne l'est...
... on fait ce qu'on veut, on fait ce qu'on aime.." et je pleure en lisant ces mots
des fois des gens m'offrent plus que ce que je mérite
tous ces mots sur l'écran ne sont-ils pas pour moi une vaine tentative de remplir mon vide intérieur ???
 
la nuit est là, je devrais chercher des activités apaisantes
mais tout en moi veut crier
je voudrais encore me détruire, encore sentir la brûlure de la folie des nuits alcooliques
marcher à reculons sur le fil de l'existence ne permet pas vraiment d'envisager l'avenir
mais quitte à tomber autant choisir son précipice
je me souviens avoir eu besoin de quelqu'un à aimer et la seule chute que j'imaginais
était celle de ses reins dans mon lit
mais les choses ne sont jamais aussi simples
et rien n'est jamais facile pour les types comme moi et surtout pas les femmes
il a fallu que je me casse en morceaux pour comprendre à quel point j'aimais vivre
tout ce chemin, tous ces faux pas pour comprendre à quel point il est bon de courir sous le soleil
 
tu sais des fois je plonge tout au fond d'un lac d'obscurité et c'est là que je trouve mon vrai visage
et je comprends la cruauté, les meurtres et les viols, si nous sommes créés
à son image, Dieu est si laid 
et la voix dans ma tête me crie reste libre, tu n'es pas assez fort pour tout le reste
reste fou tu n'es pas assez intelligent pour faire mieux
alors j'roule vers personne
et j'roule pour personne
tu sais si c'était à refaire, sans doute aimerais-je savoir tuer
bien que  je ne suis pas sur que cela m'aiderait à me sentir en sécurité
et j'imagine une fille aux longs cheveux jouant une mélodie triste sur un piano en feu
versatiles partitions sont mes états d'âmes
et je crois bien que je ne suis plus à la hauteur de ton désir physique
mais sans doute pourrais-je encore griffer ta peau de l'omoplate jusqu'à la subtile perfection de ton cul
mais cela n'arrivera pas ce soir, je reste seul avec mon besoin de douleur
 
il y a si peu de vérité et les matins sont autant d'incendies aux noires fumées
chaque jour charrie son lot de sang
et je lèche les larmes de chaque ange qui finit au sol pour me prétendre meilleur
alors que je n'ai bien que de la laideur et une longue litanie d'échecs à offrir

avoir l'âme d'une pute m'a toujours laissé croire que je pourrais fixer mon prix

 
 



mercredi 2 décembre 2020

Pas de frein que des chiens (Quelqu'un d'autre boit ma vodka)

quelqu'un d'autre bois ma vodka, quelqu'un d'autre drague la serveuse
mais il boit moins vite que moi
et la serveuse ne rit pas aussi fort qu'avec moi
 
plus de jolies filles pour me dire baise moi à mort
il n'y en a pas eu tant que ça, mais dieu qu'elles aimaient ça
j'écris comme on erre dans un désert sentimental
écrire c'est éclairer ma nuit à la bougie
 
quelqu'un d'autre boit ma vodka
et coule le fleuve du temps
et court la folie dans les veines bleus et tombent les héros sur les trottoirs gris
La vie est une pute mais hélas, ce n'est pas MA pute
je dois payer cash chacun de ses sacrements
 
quelqu'un d'autre boit ma vodka
et moi je bande moins bien qu'avant
et j'courre moins vite
mais je boxe toujours dans le vide de mon être intérieur
 
et je m'entête dans le mème délire inutile qui mène à la solitude
et je maintiens
 
pas de chaines que des chiennes
 
et j'en veux une qui dise
 
pas de frein que des chiens
 
et tous les deux nous ferions la paire
 
et parfois elle me laisserait la violer
pour que je puisse me raccrocher à l'illusion d'un certain pouvoir
les femmes savent faire ça, vous laisser croire meilleur que vous n'êtes
les femmes savent faire ça et d'autres choses, un million de petits trucs que les hommes ne voient pas
mais qui leur sont nécessaire pour tenir debout dans un monde qu'ils ont construit pour eux seuls


 
 
 

mardi 24 novembre 2020

Mes mots sales contre toutes les trahisons

Allongée, elle raconte
tout ce qu'il lui a fait,
pas le plaisir, la jouissance, 
non elle parle
de sa méchanceté, de son côté radin et aussi de son talent inné pour la manipulation

c'est étrange, je songe, elles ne me dévoilent jamais d'indécentes parties de baises interminables
elle ne me racontent pas des larmes de bonheur dans des bras forts et aimants
elles disent les tromperies, les mensonges, les crevasses entre elles et eux

comme si on ne devait jamais se rappeler que les douleurs
comme si le bonheur était une chimère qui ne se rencontre qu'à travers de subtils mensonges
une fausse vérité si bien ficelé derrière lequel se cachent d'immondes réalités qui jamais ne
montrent leur visage

allongée elle raconte
moi j'écoute
je me dis, ne fais pas ses erreurs à lui, il avait sa chance et il a eu peur ou peut-être n'était-il que
toxique, 
soit ce qu'elle n'a jamais trouvé
ne mens pas
soit différent
trouve ce qui ouvre son corps
soit toi, espère que cela enchainera son cœur
 
ô combien de fois l'ai je prise ?
ô combien de fois lui ai-je dis je veux te lécher ?
ô combien d'entre elles,  toujours le mème discours ? combien
d'entre elles toujours tenues à un passé par des liens fait de souffrance ?

avec elle et les autres,
mes doigts dans leur bouche pendant l'amour
est-ce que tu aimerais sucer une queue pendant que je te baise ?
des mots comme ça
du désir
ivre d'elles j'étais
ivre d'elles à tomber
et tant d'elles n'ont jamais rien vu de moi dans un monde ou le charbon de mon cœur
serait un diamant, la réalité, ce qu'elles ont vu de moi leur à suffit

ma peau contre des peaux
des parfums capiteux dans le creux du cou, poser là mes lèvres
et
dévorer
me repaitre de leur chair, de leur mouille
 
chienne 
je t'aime dis-je
ô encore une fois rejouer la passion
dire, je veux te lécher contre ce mur blanc
sentir sous mes mains l'humidité jaillir
que les gémissements s'évadent de ton corps, soient ma récompense
quand je te prends c'est pour que tu cries 
quand je te prends tu deviens à moi seul, je suis le démon qui te possède

je me nourris d'un passé de salaud encré sur mon âme
et d'un présent solitaire fait de visages dont je ne connais pas le nom
je me nourris de tordus désirs et de fantasmes inavouables, 
je murmure des mots sales à des passantes aux cheveux magnifiques qui
ne les entendent jamais
faire de toi ma pute parce que ça m'exciterais que tu suces une queue si je te l'ordonnais
griffe moi, bébé,
griffe moi quand je te baise 
je veux que tu mouilles comme jamais,
que tu me supplies de ne jamais arrêter de te baiser,
que tu m'implores de te défoncer, de déchirer ta chatte avec ma queue
 
mes mots sales contre toutes les trahisons
mes mots sales contres tous les désespoirs de l'Amour
mes mots sales sont une parure d'or et de rubis sur ton insolent corps de divine salope

lundi 23 novembre 2020

Bon anniversaire à tes jolis yeux verts

Souvent c'était dingue et chaud
mais il y a eu des cris, des assiettes qui volent
des coups donnés dans les murs et les portes car il fallait casser un truc
le bois ou mes doigts
et un million de rêves démolis à coup de mensonges et de traitrises
alors j'ai tourné le dos à tout ça, peu importe les coups supplémentaires reçus
je devrais sans doute arrêter de tomber amoureux de filles dont le style de mec
c'est la carte postale du latino ardent, tout mon contraire
 
et ce matin une jolie fille aux yeux verts répond à un message d'anniversaire
par un  "c'est mon anniversaire à chaque fois que tu postes un texte, alors continue"
voilà qu'on dirait que finalement, ça sert à quelque chose,
toute
cette
douleur
tapie derrière le jade de mes yeux
et voici un nouveau et un poil frimeur, "bon anniversaire à tes jolis yeux verts" car
j'ai envie d'écrire ce soir,
des trucs sombres nagent dans mon lac d'obscurité intérieur  et crient pour sortir
l'heure est venue de vomir de nouveaux immondices de mon moi "profond"

oh oh oh
j'agite sous mon nez de manipulateur toxique quelques certitudes nouvelles,

il existe des chagrins qui ne sont jamais répertoriés dans les manuels psychiatriques/
 
dans les cœurs on trouve des fissures où se diluent nos âmes/
 
Aimer la solitude nécessite de vivre dans une maison sans miroir/

vivre avec la rage du loup apporte une mort rapide/
 
vivre avec la douceur du mouton apporte l'ennui des jours qui trépassent/
 
dingue comme j'aime m'entendre écrire/
 
Pour avoir cru que la mise à nu était une mise amor
me voilà ce soir seul et enfermé avec un chien qui m'aime plus que mon amour,
c'est bien ainsi
me voilà saccagé mais assis paisible sur un fauteuil en cuir bleu
c'est bien ainsi

ô Déesses et Dieux, je veux encore bander et je veux encore baiser et je ne veux surtout pas
croire que cela est péché mortel
ô j'ai été celui qui aurait pu violer la sainte vierge s'il avait été sur qu'elle puisse jouir ainsi
ô il faut être dingue pour écrire d'inutiles blasphèmes
ô je crois surtout qu'il faut être bien seul pour réussir à s'imaginer meilleur que l'on est
 
ça va faire éclater de rire la diablesse qui vit en toi,
tu n'aimerais pas l'être que je suis vraiment
(je solde mon personnage depuis que mon âme ne vaut plus rien)
mais je voudrais être beau dans tes yeux
plus beau que tout ceux qui ont brisé ton cœur (tout comme
j'espère que quelqu'un te lèche jusqu'à l'instant où le monde devient un instantané blanc et lumineux)
 
rêve optimiste d'un homme qui devient transparent sous le soleil
 








 

samedi 21 novembre 2020

ceux qui partent emmènent toujours une part de ceux qui restent

 il s'est pointé il y a 40 ans
avec sa gueule d'ange roublard
et ses immenses yeux bleus à l'air trop innocent
le cul posé sur un vélo jaune
Le mien posé sur un vélo noir
et c'est comme ça que tout a démarré
Un samedi après midi
jusque là
Nous étions tous les deux seuls dans notre rue
et maintenant, on l'a mis dans une caisse marron
et il est partout
dans les photos, dans nos larmes, dans les fleurs jaunes
mais pas dans cette caisse marron
et avec d'autres on s'est promis de revenir boire des bières devant sa tombe
et de voler les fleurs des voisins pour décorer
putain, la mort c'est moche
et la vie n'est pas bien belle et l'est encore moins sans lui
j'ai perdu mon frère de cœur
et vos mots et vos caresses ne changeront rien
ceux qui partent emmènent toujours une part de ceux qui restent
quelque chose voile mon regard et c'est une absence
quelque chose manque en moi et c'est une absence
je pleure mon ami
et toutes mes larmes peuvent couler le long de mes joues pâles
elles ne le ramèneront pas
mais je les offre quand mème au vent froid
tandis que la glace enserre mon cœur

vendredi 20 novembre 2020

2012 (Ils ne savent rien de cet amour qui aurait pu être le notre)

Cette nuit là,
sur cette piste de danse bleue
 
ta beauté était une ode à la création divine
quand seule la folie m’ôtait un peu de laideur

nos corps bougeaient et tes hanches se collaient aux miennes
les flammes du désir tapies dans chacun de nos gestes
 
et nos regards...
 
Peu nous importait leur mesquine jalousie d'esclaves
toi et moi
 
nous étions sublimes

vendredi 13 novembre 2020

Après toi il n’y a rien eu

Après toi il n’y a rien eu
sinon d’autres peaux, d’autres voix
différentes textures, différentes tessitures
des prétendantes et des prétentieuses
et quelques gagnantes aux corps de lave
 
après toi je pouvais tout encaisser
moi si fort pour tout foirer, 
je me déplace sur le ring en pas chassés
Dur à attraper, dur à cadrer dans un coin

Personne n’a rien su de ces nuits où je n’ai pas pensé à toi
ils n'ont vu que mon goût pour la destruction
et ne savaient rien de ma douleur
il en a fallut du feu pour brûler tout ce qui était toi en moi

Après toi il n’y a rien eu
Mes anges sont devenus silencieux
Et je marchais en crabe et dans l’obscurité
je boxais en shadow pour que mon cœur se souvienne combien il aime battre vite
et tout ça jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau pour illuminer mes yeux

J’ai tellement  bu et cela n’a servi à rien
Je t’ai oublié et c’était mieux qu’un fusil sous le menton
Le doigt sur la gâchette
Le doigt sur la gâchette
 
J’étais toxico de toi
Drogué un jour drogué toujours dis-ton
si tu restes une putain de seringue planté dans mes veines bleues
tu n'es plus qu'une seringue vide
j'ai pris dans mes nervures tout ce que tu avais à donner
et j'ai fini de planer et j'ai survécu au crash
quand je regarde le ciel, il est de la couleur que je décide
 
c'est la vie, c'est la nuit, le chemin sur laquelle je titube pour rentrer chez moi
J’ai voyagé dans d’autres pays car j’étais sur que tu n’y serais pas
j'ai pris plus de coup que j'en ai tiré
dans ma tête des trucs vécus, parfois tordus, des lesbiennes sublimes qui se lèchent sur un parquet marron
ma main sous une jupe courte dans une discothèque bondée
des petits culs et des jolis chattes, joli régime, mieux que tous les cachets du doc
tu aimais jouir avec ma langue entre tes cuisses
tu n'es pas la seule
et tombe le manteau de la solitude et tout ça n'est pas grave
un million de sourires ont effacé le goût de ton rouge à lèvres
 
Après toi il n’y a rien eu sinon toute une vie
et la volonté de tenir debout sans tenir une main
 
 



jeudi 12 novembre 2020

j'ai partagé si longtemps le lit de ma propre mort

tristesse du fou, ma poésie n'est pas amnésique
nous avions des paysages sauvages au fonds de nos yeux apeurés par l'autre
des océans intérieurs où nul n'avait jamais navigué
il a fallu nous trouver pour enfin nous tenir debout
et à l'arrivée du vent insaisissable
 
j'ai partagé si longtemps le lit de ma propre mort
 
rien à foutre
les morts ne se relèvent pas mais les zombies parfois ressuscitent

je monte dans la voiture
j'met la musique à fond
j'trace la route
mon passé ne m’empêche plus de passer à autre chose 
mon passé ne m'empêche plus de laisser mon cœur de battre la mesure du chemin
qui reste à parcourir

ouais j'ai pas grandi
j'ai pas suivi le cours de mes placements boursiers
j'ai pas suivi la courbe de la fin du monde
j'ai pas joui sur le visage de la voisine pendant que son mari était au boulot
ou plongé dans la chatte de sa maitresse fonctionnaire
mais je pense à une petite culotte que j'ai connu trempée et ça m'excite
et quand j'ai craché mon besoin physique
je pense à la russe aux yeux verts qui vend des tickets à gratter avec lesquels
je ne gagne jamais, là aussi
 
au fil du temps j'ai compris que ceux qui se coupent du genre humain
sont les plus lucides
mais si je vis seul, disons que c'est le genre humain qui s'est
coupé de moi, lucidité de la populace
lucidité des filles à gros seins
lucidité des filles à petits seins
 
n'abandonne pas
n'abandonne pas
et j'éjacule sur une page blanche
foutre sang et merde
foutre sang et merde
on pourrait s'y méprendre
foutre sang et merde ressemblent à des larmes au gout sale et amer de la défaite

j'ai léché  les seins de la vie
mais elle ne m'a pas laissé la fourrer très souvent
 

mercredi 4 novembre 2020

J'aurai préféré écrire un poème qui ne parle que de cul

- Elle a dit qu'on ne serait plus amis car je ne m'intéresse pas au cœur des gens, seulement à leur plastique...
- toi ? elle a rien compris elle ! répond ma meilleure pote
 
C'est à ça que servent les meilleur(e)s potes,  à voir en vous des trucs que d'autres
ne voient pas pour vous réconforter, non ?
 
Une autre conversation et une fille me dit qu'elle aime les mecs capables de lui
faire enlever et lécher sa propre petite culotte
j'adore cette fille et
je note l'idée et je m'en veux de ne pas avoir penser à ça plus tôt
qu'ai-je donc fait de ma perversité innée ?
 
elle s'est promis de coucher avec moi un jour, merde, attendre d'avoir 50 balais pour
devenir un objet de désir. 

et la, nous sommes entre chien et loups
je marche dans la nature et je ne pense pas à la fille qui ne veut mème plus être mon ami
je ne pense pas à elle, ni aux filles que j'ai écouté  parfois des heures et qui elles aussi
ne sont même plus mes amies et parce que le monde n'est jamais que blanc
que j'avance avec les âmes présentes à mes côtés
et que mes erreurs sont inscrites au fond de mes yeux avec mes cicatrices
je ne pense pas non plus à l'amour
pas à celles que j'ai aimé, pas à celle qui m'a brisé, ni à celles que J'AI  brisé
 
je regarde le chien, il court et sa joie me réchauffe le cœur
quand je suis là, loin de la ville et des gens
je me sens mieux, je sais le bonheur que procure la fuite
je pourrais finir par m'apprécier,
bien sur, il manque peut-être une fille qui aimerait que je lui fasse lécher la
petite culotte qu'elle porte
une fille qui se ficherait de ce que je dis, de mes blagues de cul et de  mes poèmes
elle n'aimerait que mes baisers et les rires qui nous uniraient

mais depuis longtemps, la vie me dit qu'il faut j'apprenne à me passer de
quelqu'un d'autre
 
les mots n'ont pas d'importance dis-je, ils habillent le mensonge aussi facilement
que la vérité.
les cœurs n'ont pas d’importance dis-je, ils sont trop peu remplis d'amour
trop souvent de fiel, de haine, d'hyprocisie. 
 
seules les âmes comptent, et c'est dans les yeux que je les lis
 
un autre matin maintenant,
je t'aime écrit 1M77 de chair brulante
et cela ne veut surement pas dire ce que vous pensez
ou pas de la façon dont vous l'envisageriez à ma place
 
elle non plus, je ne sais pas ce qu'elle voit en moi
 
et toi, c'est tes yeux que je suis venus  voir, 
et il n'y avait nul désir dedans
et il n'y avait nul amour
que de la tristesse, et j'espérais sécher une larme ou deux, 
une larme ou deux ce n'étais pas beaucoup
mais c'était toujours plus que la plupart des hommes qui eux, se sont contentés de les faire couler
mais à l'étendue de tes reproches, il semble que je suis passé à côté alors
je ne t'approcherai plus
je ne vois pas l'utilité de te faire du mal alors mème que je voulais ton bien
j'ai bien compris, trop d'ombres dans mon regard ne laisseront jamais ton cœur s'éclairer

je ne t'en veux pas de me détester, de baisser les bras
longtemps j'ai cru cacher quelque chose de beau aux yeux du monde
mais si ceci a vraiment pris vie, ce fut si facile de l'éliminer et c'était il y a si longtemps
et aujourd'hui je ne vois ma lumière intérieur que comme un effet marketing
un mensonge parfaitement conçu pour me rendre meilleur devant le miroir
miroir que je brise ce matin pour ne plus affronter les flammes noires qui me dévorent
le cœur 

ne me pardonne pas
ne me pardonne pas

je ne crois pas à la rédemption
je ne crois pas au salut
si la vie ne nous descends pas avant, nous partons quand nous sommes au bout
et jour après jour nous portons le poids de plus en plus lourd de nos errances
avec chacun sa propre façon de se mentir pour tenir le coup
 
notre salut quotidien réside dans notre capacité à se mentir
je sais pourquoi on s'allonge dans de l'eau tiède pour laisser courir un rasoir sur ses veines
souvent, je n'aspire qu'à la libération mais ma main manque de courage
et le chien ne comprendrait pas
 
vivre seul c'est vivre incomplet 
je suis devenu un véritable équilibriste sur le fil de la solitude
et que toi
et que d'autres
voient ce qu'elles veulent voir ne me fait plus chuter 
ne me fait plus bander
je suis ce que je suis
je vis dans un océan mental très obscur mais
je suis celui s'ouvre le ventre sur le papier  blanc 
et tout à la fois
je suis le couteau enfoncé dans mon dos
je vis avec moi et je dois faire avec
 
je suis la croix que je porte le dos courbé
 





vendredi 23 octobre 2020

Crucifixion

Il y a plusieurs semaines
je t'ai dis que je resterai loin de toi, que je ne t'approcherai plus 
 
mais aujourd'hui
tu m'envoies un message ou tu m'expliques qu'on ne sera pas amis parce que je ne m'intéresse pas au cœur des gens
 
ok, je suis sans doute ce salaud là aussi
 
tu dis
que tu abdiques

moi j'avais déjà baissé les bras, la dernière fois tes mots m'avaient fait mal, tu n'as pas idée
c'était comme une certaine forme de crucifixion

et aujourd'hui
encore des reproches,

je ne vais pas essayer de me justifier,
 
tu as décidé quel homme je suis et je vais en rester là
c'est plus simple
 
parce que
 
je m'en fous d'être un type bien ou non
je m'en fous de plaire ou non
je m'en fous qu'on me désire ou non
je m'en fous qu'on m'aime ou non

je ne crois pas que les gens ont un cœur
 
puisque seuls leurs désirs comptent à l'arrivée
 
je ne crois pas que les gens ont un cœur
mais parfois leur âme me séduit,
J'avoue avoir aimé ce que j'ai vu danser au fond de tes yeux même pas verts
mais je n'ai jamais prétendu être un autre que ce que tu as lu
 
tu peux voir ce que tu veux dans mes poèmes
dans mes discours
l'ombre ou la lumière
tu peux me détester ou m'adorer
mouiller ou t'assécher
rêver de m'arracher ma chemise ou un œil
 
ce que tu veux 
 
mais sois sur que
je ne vais jamais être l'homme que tu voudrais que je sois
il y aura toujours quelque chose qui cloche en moi
parfois je cautérise des plaies, parfois je suis la lame rouillée qui s'enfonce sous les côtes
docteur vincent, mister vicelard

qu'elles m'aient aimé à la folie ou détesté jusqu'au bout des ongles
je n'ai jamais correspondu aux attentes d'aucune femme
et il n'en est pas autrement ce soir

vois le bon côté des choses, 
au moins tu ne t'es pas donnée à moi, 
je t'ai
déçu plus tôt que les autres
 
 





 
 
 
 
 
 
 


mardi 20 octobre 2020

Boys don't cry

ma laideur dans le miroir me renvoie à mes échecs à coups de pied dans mon cul de salaud
face à face avec moi même ne me ramène pas au temps de ma splendeur qui n'a jamais
existé

j'ai vu repasser cette étrange invitation facebook à laquelle je n'ai jamais répondu
depuis plusieurs années 

vu que tu avais repris ton nom de jeune fille 

reste loin de moi, je n'ai toujours pas de fric et tomber amoureux deux fois d'une pute vénale
serait un total manque de respect pour ma banquière
 
Les garçons ne pleurent pas mais ils se brisent
c'est une chose à savoir
 
t'avais peu joui quand nos âme seules se sont trouvées mais
tu suçais bien et t'aimais la queue et qu'on te lèche surtout
et tes rêves d'amour éternel et de douceur
c'était du vent
un écran de fumée bleu sans autre vocation que masquer le vide de tes envies
t'empruntais du fric à mon père dans mon dos et
jamais tu n'as songé à lui rendre 
 
et après tous ces jolis mots dans ta bouche si parfaitement peinte quand t'étais là,
tout ce mal que tu as dit de moi quand tu t'es tirée, ça aussi c'était gratuit

putain si tu savais ce que c'est bon pour moi d'en avoir plus rien à foutre
de tout ça
et de ta petite gueule de chienne
bon de ne plus croire à cette théorie infantile des âmes sœurs 
t'étais un coup fourré et j'ai appelé ça de l'amour fou
      
et si ma voix résonne quand les hommes te trahissent
et si mes caresses se rappellent à tes désirs enfouis, 
et si remonte le temps où ton cœur battait plus fort parce que personne ne parle comme moi
le temps où ta culotte se trempait rien qu'en prononçant mon prénom parce que personne
ne savait tordre ton ventre de désir comme moi,
alors
passe à autre chose,
ne viens pas
reprends où tu en étais avant de te laisser distraire et continue à m'oublier
 
il y a des mecs pleins les rues et ils rêvent tous de se taper une fille comme toi
tu es un vrai caméléon,  tu corresponds tellement aux attentes de celui qui t'enlace
tu sais si bien faire, je peux voir ton esprit changer de couleur et ta langue s'enrouler autour de ta proie 
et je ne veux plus de ces corps creux qui se souviennent de moi quand ils chutent
et pour rien au monde je ne voudrais du tien à nouveau

pour rien au monde

Les garçons ne pleurent pas mais ils se brisent
puis ils se réparent
c'est une chose à savoir
 
 

 
 


samedi 17 octobre 2020

Si tu es une jolie fille et que tu comprends ceci appelle-moi donc ;)

Il faut se confronter à la mort pour trouver belle la crasse mais bien peu plongent dans l'abime

j'adore dire des trucs comme ça et me prétendre intelligent dis-je à mon pote poète qui écrit vraiment bien
lui et moi, nous aimons ce qui touche et nous détestons ces gens qui pensent que la poésie doit-être belle,
et propre sur elle
nous pensons que ça la rend terne
attention, nous ne détestons pas la beauté,
mais nous connaissons la portée universelle d'une culotte sale
 
je pense un instant à la fille qui dit que je parle trop de cul et pas que dans mes textes
je ne sais que dire
des gens tuent à cause d'un dessin, des gens violent et rejettent la responsabilité de leurs actes sur une
jupe qui serait... "trop" courte. 
je ne suis pas un type bien mais je ne me sens pas si malsain que tu as bien voulu me le dire

il y a plus de cul que d'amour dans ce monde, voilà donc que le cul devient un terme universel
L'amour c'est sale, le sexe c'est sale, il y a de violence dans les étreintes et des trahisons
dans chaque promesse.

 - c'est moi ta salope préférée ? me demande ce matin le message de la fille qui pourrait être ma fille

- Mais oui !!! dis-je

ce qui la comble d'aise. 
J'ai envie de gifler ses seins et de lui dire de lécher mes couilles.
 
La beauté réside dans son désir que je le fasse.




 
 
 
 


 

 


mercredi 14 octobre 2020

Si tu veux une analyse gratuite, tape toi un(e) psy

Tu vois ma tueuse, elle n'a pas fait des grandes phrases, pas comme dans les bouquins où
les films d'auteurs français chiants remplis de personnages qui ressemblent à
des personnes que tu ne rencontres jamais dans ton monde personnel, avec des problèmes de riches qui ont le temps de se préoccuper
de trucs existentiels dont personne ne se préoccupe, principalement parce que la réalité des individus
est de trouver un moyen de bouffer jusqu'à la fin du mois et une raison de ne tuer personne au boulot...

Ma tueuse

elle a dit, "je crois que je vais partir"
et une autre fois, "je crois que j'aurais du être fier de toi... oui, c'est tout ce qui t'a manqué, j'aurais
du être fier de toi"
 
elle n'a pas dit, "vincent, tu es cabossé à l'intérieur, perdu dans ta misère matérielle et sentimentale
et au vu de ton incapacité à décrocher un emploi payé bien mieux que le salaire minimum afin de nous
assurer un
minimum de confort je pense qu'il est plus sain que je m'éloigne de toi de manière définitive"
 
elle n'a pas greffé sur les raisons de la rupture un peu de poésie comme,
"tes yeux sont deux océans obscurs où dérivent les corps de tes espoirs morts-nés"
 
non,
elle a fait simple, c'était suffisant et...

efficace
 
dans la vraie vie les gens n'écrivent pas
ils se contentent de vous briser

mardi 13 octobre 2020

tous les incendies qui ravagent la planète

Hors-la-loi de la poésie j’écris comme un commet un crime 
j'éjacule des phrases en forme de viol littéraire 
 
tout à la fois maquereau et catin je prostitue mon âme sur des trottoirs ternes où ne passe jamais personne
 
et pour la réalité
Je voulais que ce soit facile parce que je ne suis pas taillé pour lutter
j'ai encaissé,
j'ai décaissé,
je manque d'une paire de bras chaud qui me tiendrait
éloigné de moi et mes sordides envie de destruction personnelle

oh la blonde dit, quand est ce que tu te fais éditer ?
moi je dis, les éditeurs sont un peu comme les femmes, je ne correspond pas à leurs attentes
oh j'ai appris à me foutre de tout, écrire me suffit
oh je suis une prise de risque de 100 kg sans cheveux et personne n'a jamais parié sur moi
oh la blonde, est-ce que tu mouilles pour moi ?
est-ce que tu mouilles pour moi ?
est-ce que... ?

si longtemps j'avais mon propre lit de clous dans l'antichambre de l'enfer
si longtemps je croyais que je pourrais devenir beau une dernière fois
trop longtemps à s'éloigner de moi
quand on s'égare on songe à des soleils qu'on ne verra plus jamais, quand on s'égare on sombre
obscurité intérieure, je patine sur la glace de mon cœur

je t'appelle mon amour mais tu n'étais qu'un détour
et dans la voiture je disais beauté du monde et tu ne me croyais pas
tu étais déjà partie, seul ton corps était là, mensonge pale sur le siège passager
et je songeais à te marier, décalage du mode de pensée, aujourd'hui je suis porté disparu à tout jamais, 
ton cœur est un labyrinthe humide où s'est perdu mon plus beau visage
 
reste sauvage dis je au monde
la civilisation te mène à ta perte
 
je regarde le chien, il semble paisible à mes pieds, j'me vois enfiler mes bottines grises
il me faut un manteau à col en fausse fourrure, une vieille merco, figure de style pour prendre la route
il y a des fractures dans les regards que je te jette
tu connais la douleur
mais tu ne sais rien de la façon dont ils m'ont battu
 
ok
ok
ok
je suis le monstre dis-je à la danseuse, pardonne moi
mais je ne souhaite pas vraiment qu'elle le fasse
les coupables survivent aux innocents
 
tu sais mon meilleur ami va mourir, les docs ont baissé les bras
alors forcement, ça va pas bien 

et tous les incendies qui ravagent la planète ne sécheront pas mes larmes


 
 
 

dimanche 11 octobre 2020

assassin

On croit que l'argent est la clef, mais le nombre et les armes font souvent la différence
 
nuit pâle,
des agresseurs rodent
je te ramène et tu ris,
pas de bisous, ni de tentative,
j'ai changé

shakespare est mort, nous le savions, d'autres l'ont suivi
les tombes sont froides quoi que tu crées
j'ai la vision de la mort de ce monde imprimé dans mes rétines
couleur chaudes et le sang qui n'éteint aucun feu
 
ce sont les hommes qui créent la folie
et voilà d'où je suis né, de leurs manières et des trahisons
absoluté nécessité de m'éloigner d'eux
une autre le savait, elle partageait mes désirs
cruelle dentition du destin planté dans ma peau
je voulais qu'elle m'aime mais qui le pourrait ?

assassin je me voulais car
l'assassin survit