vendredi 24 décembre 2021

Les prières sont rassurantes, mais la corruption donne de meilleurs résultats (ma queue est un trésor)

les femmes ne veulent plus de moi
le temps a passé et dans le miroir ma gueule cassée explique ceci et me rebute
je n'ai jamais été beau, mais avec le temps, si la beauté se fane, la laideur empire

mon visage pâle effraie les peaux rouges de désir

il n'y a personne pour moi, foutez-vous au cul la théorie de l'âme sœur
et je ne crois plus en rien, pas mème, en moi
et le mensonge des dieux me semblent futile
(tu es celui qui donne vie à tes dieux, mais souviens toi qu'ils t'ont abandonné de nombreuses fois dis-je
les prières sont rassurantes, mais dans ce monde, la corruption donne de meilleurs résultats)

Désolé pour elle, je regarde ma queue

ma queue est un trésor

Il y a eu ce matin ensoleillé quand soul et sans sommeil, je pissais contre un arbre
au milieu de la ville, bandant à moitié sans aucune idée de pourquoi, peut-être avais-je
embrassé une fille que j'avais laissé à un autre car elle était trop belle pour moi et me restait-il
un peu de mon désir pour elle
et une brune passe, regarde ma queue et le jet jaune et je dis, "désolé ça arrive parfois" ou
quelque chose d'aussi stupide que ça en grimaçant
et elle éclate de rire, et je l'ai ramené chez elle et elle m'a embrassé sur la bouche
avant de me laisser à une autre
et ça ne serait pas arrivé avec une queue plus petite, les femmes savent ce qu'elle veulent
mon visage ne plait jamais mais ma queue toujours

ma queue est un trésor,
et j'ai une langue aussi
ma langue est un trésor
et un jour une fille qui pensait ne pas pouvoir jouir a pleuré de joie après que je l'ai léchée
et une autre fois, pendant une heure, je lui ai montré qu'elle pouvait jouir
plusieurs
fois
juste
avec
ma
douce
et
agile
langue
voilà à quel point je peux être dingue quand j'aime à la folie 
car
il fallait l'aimer pour ça, quel mec passerait soixante putain de minutes à se décrocher la mâchoire
sur la chatte trempée de celle qui partage sa vie, nous les mâles velus, on est censé négliger nos épouses et
repousser nos limites avec nos maitresses
mais j'étais fou
du
cul
de celle là,
et du reste aussi (surtout du reste)
et mon amour perdu illustre parfaitement la litanie de mes échecs

et le téléphone ne sonne pas,
et elles ne m'envoient plus de photos nues
et mes amantes m'ont oubliés et pour d'autres se sont brisées ou supportent l'ennui le regard vidé de
tout ce qui m'a séduit
et je ne dirais plus jamais je t'aime
et je pourrais te plaquer contre un mur
embrasser tes lèvres et mordre ton cou
la magie d'une main dans ta petite culotte blanche, 
et je te dirais sois ma pute et jouis, et je te dirais tu es encore plus magnifique dans le plaisir et 
brûlante de désir et je veux
que tu me dévore
et peu importe que tu me tues
et peu importe que tu m'oublies tant que jamais tu ne prononces ou exige les mensongers serments
que personne n'honore jamais, les mots d'amour sont des trahisons en devenir
seuls les regards comptent
c'est là que je vois tout, de la victoire à ma chute

tous ces fantasmes et les souvenirs de ces corps offerts devenus lieux de mes crimes passionnels
sont ma frime textuelle,
dans un élan sincère, je vous avoue que ça me ronge de ne plus rien tenir tout contre moi
je m'effiloche au fil du temps perdu
ne pleurez pas, je suis mort depuis longtemps, j'avais plus d'une corde à mon arc pour me pendre mais
je ne valais rien
je n'ai jamais compris pourquoi celles qui m'ont aimé étaient si belles
c'était si facile de les assassiner, mais il fallait bien qu'un jour
on retourne mes armes contre moi
noyé dans le brouillard je suis le spectre d'un amour mort
je suis laid
et la pluie et la nuit sont mes masques et la folie est mon armure
et
les femmes m'enivrent et me dénigrent, je porte le deuil de mon passé tel un vieux tigre affamé
et pourtant je l'affirme, les femmes valent mieux que tout ceux qui portent une queue,
elles donnent leur cul, ils vendent leur âme
et tant pis si tout est fini, s'il ne reste plus que la longueur de l'agonie en lieu et place
de la violence des étreintes
je fais avec,
je coupe mes ongles puisqu'aucune peau ne s'offre à mes griffures
je sors le chien
je boxe dans le vide
et il arrive aussi que je crie... comme le font tous ceux qui brûlent
                                            



jeudi 23 décembre 2021

N'enviez pas le poète !


C'est la nuit,
Sur l'écran,
l'actrice porno démontre la capacité de la femme à simuler et avec quelle facilité les hommes 
se laissent mener en bateau

et moi je me branle, 

voilà à quoi ressemble la solitude les amis
n'enviez pas le poète, il saigne






mardi 7 décembre 2021

Les femmes et la littérature ne sont pas prêtes pour moi

je m'appelle vincent et je signe d'un V qui dit va te faire foutre toutes les lettres que je n'écris plus
à la seule que j'ai à peu près su aimer
j'ai creusé ma tombe et je l'ai laissée pourrir là, j'ai toujours préféré me réduire en cendres
j'écris des trucs par ci par là, des trucs qui parfois font mouiller de trop jolies femmes pour mon
visage
et elles m'envoient des fotos d'elles nues
des vidéos d'elles avec une jolie main dans leur culotte
des mots brulants ou juste des "tu ne m'auras jamais"
et elles disent toutes, je ne suis pas comme les autres, et je réponds aucune n'est comme les autres, je
le sais bien
ce serait si simple s'il n'y avait jamais qu'un coupable, si vous étiez toutes pareilles
j'aurai une déraison de retomber amoureux
et au moins une autre de ne pas le faire
et les femmes ne viennent jamais
et celles que je croise dans la rue détournent les yeux et je suis seul mais ça ne me gène pas
nous le sommes tous, ceux qui vivent à deux font juste semblant de l'oublier
j'ai joué et j'ai perdu
j'ai joui et j'ai gagné 
mais je n'aurais jamais assez de temps pour devenir assez talentueux pour monter jusqu'aux étoiles
rien ne nous sauve de nous, nous avons du nous inventer des Dieux sourds et muets pour nous absoudre
et à midi, ma meilleure amie dit "jamais je ne sucerai ta bite" et j'accepte cet état de fait mème
si je trouve ça tellement dommage pour ma bite
je suis épuisé mais dans mes yeux la folie se bat pour reprendre le dessus
et je me souviens que j'ai soif de revanche
et je me souviens que je ne suis pas mort, je suis juste tombé
et une peau nouvelle je pourrai embrasser et lui susurrer des mots dégueulasses qui la ferait mouiller
et mon âme est morte mais elle pourrait renaitre,
et jeudi une autre amie me demande, pourquoi tu n'essaies pas de la revoir ?
et je dis merde toutes les saloperies qu'elle a raconté sur moi, c était vraiment pas juste
et elle fait, je ne la croyais pas comme ça
"moi non plus ma puce, moi non plus"
avait-elle vraiment besoin de ça pour se convaincre qu'elle ne m'aimait plus ?

ô souvenirs et dépression
plus rien ne me ronge
et viens la nuit
et je
suis
plus
fort
et le voyage n'est pas fini et il arrive que je croise un peu du sang que j'ai versé sur le trottoir
de cette ville
et il est sec
je peux de nouveau tapiner là
le sourire aux lèvres
et je dis, les femmes et la littérature ne sont pas prêtes pour moi
et ça me va
c'est ainsi que je me pardonne

dimanche 5 décembre 2021

parfois, j'ai à peine ouvert les yeux que je suis déjà à bout de forces

il y a eu une femme avec qui j'ai vécu
elle accrochait des photos de nous aux murs et quand
j'ouvrais des placards, tirais des tiroirs, je tombais sur des trucs à elle
des petites culottes, des tampons, son écriture sur des bouts de papiers blancs ou jaunes
cela me rassurait
je n'étais plus seul
et j'étais plus que moi
j'étais le monde sur lequel elle régnait
et pour la remercier, je salissais avec mon foutre la partie de son corps qu'elle désirait
quand elle le désirait, chatte ou bouche le plus souvent
mais je faisais aussi d'autres trucs, comme ne pas boire, rentrer chez nous et éviter de draguer
la jolie stagiaire blonde du boulot
mais l'amour aussi
j'ai fini par le perdre, il faut dire ce qui est, je suis un looser de première et elle était sans doute folle
et elle mentait mieux que les autres
et le vent, le soleil, ne font rien pour vous rendre ce que le temps vous prends
et la nuit est un abri où disparaitre
et j'ai repris mes habitudes, attendre la fin de semaine en bossant, et là je buvais
et je me disais que les femmes sont comme le travail, il faut en changer souvent
et maintenant je bois peu et certains jours, tout me nuit, j'ai à peine ouvert les yeux que je suis déjà à bout
de forces
avec le recul, je me suis aperçu que mon grand combat, je l'ai toujours livré
contre moi-même
ce qui m'a éloigné des grandes causes de la vie que sont la réussite sociale et un plan épargne retraite
bien garni
mais parfois je me suis fait sucer par des putes sublimes, dangereuses et dingues
la vie est une salope, mais comme dans toute partie de poker
on ne peut perdre à tous les coups
ce genre de lieu commun fait partie de ma philosophie aléatoire
alors n'y prêtez pas trop attention
vous, comme les dieux et les femmes, vous attendez quelque chose de moi que je n'ai jamais su
vous offrir
l'échec, le joli cul qui passe sous mon nez, votre âme, tout cela à un prix
et rien ne semble justifier tout ce qu'il faut endurer pour régler l'addition
et je ne veux rien de vous, c'est mieux ainsi, mais n'oubliez pas
je suis trop vieux pour une fille 20 ans mais je baiserais une fille de 20 ans si elle le voulait
et je pourrais aimer n'importe qui si j'avais encore un cœur
j'ai des manières étranges et je suis incapable de vous dire comment j'ai survécu jusque là
vous avez vos jugements pour oublier votre culpabilité, moi je passe mon temps mort à
me demander pourquoi j'écris quand il me suffirait de lécher ta chatte humide pour toucher au bonheur

ici et partout
sang, foutre, larmes, mouille, quelque chose doit couler, et ça aussi, il arrive que ce soit un prix à payer