vendredi 24 décembre 2021

Les prières sont rassurantes, mais la corruption donne de meilleurs résultats (ma queue est un trésor)

les femmes ne veulent plus de moi
le temps a passé et dans le miroir ma gueule cassée explique ceci et me rebute
je n'ai jamais été beau, mais avec le temps, si la beauté se fane, la laideur empire

mon visage pâle effraie les peaux rouges de désir

il n'y a personne pour moi, foutez-vous au cul la théorie de l'âme sœur
et je ne crois plus en rien, pas mème, en moi
et le mensonge des dieux me semblent futile
(tu es celui qui donne vie à tes dieux, mais souviens toi qu'ils t'ont abandonné de nombreuses fois dis-je
les prières sont rassurantes, mais dans ce monde, la corruption donne de meilleurs résultats)

Désolé pour elle, je regarde ma queue

ma queue est un trésor

Il y a eu ce matin ensoleillé quand soul et sans sommeil, je pissais contre un arbre
au milieu de la ville, bandant à moitié sans aucune idée de pourquoi, peut-être avais-je
embrassé une fille que j'avais laissé à un autre car elle était trop belle pour moi et me restait-il
un peu de mon désir pour elle
et une brune passe, regarde ma queue et le jet jaune et je dis, "désolé ça arrive parfois" ou
quelque chose d'aussi stupide que ça en grimaçant
et elle éclate de rire, et je l'ai ramené chez elle et elle m'a embrassé sur la bouche
avant de me laisser à une autre
et ça ne serait pas arrivé avec une queue plus petite, les femmes savent ce qu'elle veulent
mon visage ne plait jamais mais ma queue toujours

ma queue est un trésor,
et j'ai une langue aussi
ma langue est un trésor
et un jour une fille qui pensait ne pas pouvoir jouir a pleuré de joie après que je l'ai léchée
et une autre fois, pendant une heure, je lui ai montré qu'elle pouvait jouir
plusieurs
fois
juste
avec
ma
douce
et
agile
langue
voilà à quel point je peux être dingue quand j'aime à la folie 
car
il fallait l'aimer pour ça, quel mec passerait soixante putain de minutes à se décrocher la mâchoire
sur la chatte trempée de celle qui partage sa vie, nous les mâles velus, on est censé négliger nos épouses et
repousser nos limites avec nos maitresses
mais j'étais fou
du
cul
de celle là,
et du reste aussi (surtout du reste)
et mon amour perdu illustre parfaitement la litanie de mes échecs

et le téléphone ne sonne pas,
et elles ne m'envoient plus de photos nues
et mes amantes m'ont oubliés et pour d'autres se sont brisées ou supportent l'ennui le regard vidé de
tout ce qui m'a séduit
et je ne dirais plus jamais je t'aime
et je pourrais te plaquer contre un mur
embrasser tes lèvres et mordre ton cou
la magie d'une main dans ta petite culotte blanche, 
et je te dirais sois ma pute et jouis, et je te dirais tu es encore plus magnifique dans le plaisir et 
brûlante de désir et je veux
que tu me dévore
et peu importe que tu me tues
et peu importe que tu m'oublies tant que jamais tu ne prononces ou exige les mensongers serments
que personne n'honore jamais, les mots d'amour sont des trahisons en devenir
seuls les regards comptent
c'est là que je vois tout, de la victoire à ma chute

tous ces fantasmes et les souvenirs de ces corps offerts devenus lieux de mes crimes passionnels
sont ma frime textuelle,
dans un élan sincère, je vous avoue que ça me ronge de ne plus rien tenir tout contre moi
je m'effiloche au fil du temps perdu
ne pleurez pas, je suis mort depuis longtemps, j'avais plus d'une corde à mon arc pour me pendre mais
je ne valais rien
je n'ai jamais compris pourquoi celles qui m'ont aimé étaient si belles
c'était si facile de les assassiner, mais il fallait bien qu'un jour
on retourne mes armes contre moi
noyé dans le brouillard je suis le spectre d'un amour mort
je suis laid
et la pluie et la nuit sont mes masques et la folie est mon armure
et
les femmes m'enivrent et me dénigrent, je porte le deuil de mon passé tel un vieux tigre affamé
et pourtant je l'affirme, les femmes valent mieux que tout ceux qui portent une queue,
elles donnent leur cul, ils vendent leur âme
et tant pis si tout est fini, s'il ne reste plus que la longueur de l'agonie en lieu et place
de la violence des étreintes
je fais avec,
je coupe mes ongles puisqu'aucune peau ne s'offre à mes griffures
je sors le chien
je boxe dans le vide
et il arrive aussi que je crie... comme le font tous ceux qui brûlent
                                            



jeudi 23 décembre 2021

N'enviez pas le poète !


C'est la nuit,
Sur l'écran,
l'actrice porno démontre la capacité de la femme à simuler et avec quelle facilité les hommes 
se laissent mener en bateau

et moi je me branle, 

voilà à quoi ressemble la solitude les amis
n'enviez pas le poète, il saigne






mardi 7 décembre 2021

Les femmes et la littérature ne sont pas prêtes pour moi

je m'appelle vincent et je signe d'un V qui dit va te faire foutre toutes les lettres que je n'écris plus
à la seule que j'ai à peu près su aimer
j'ai creusé ma tombe et je l'ai laissée pourrir là, j'ai toujours préféré me réduire en cendres
j'écris des trucs par ci par là, des trucs qui parfois font mouiller de trop jolies femmes pour mon
visage
et elles m'envoient des fotos d'elles nues
des vidéos d'elles avec une jolie main dans leur culotte
des mots brulants ou juste des "tu ne m'auras jamais"
et elles disent toutes, je ne suis pas comme les autres, et je réponds aucune n'est comme les autres, je
le sais bien
ce serait si simple s'il n'y avait jamais qu'un coupable, si vous étiez toutes pareilles
j'aurai une déraison de retomber amoureux
et au moins une autre de ne pas le faire
et les femmes ne viennent jamais
et celles que je croise dans la rue détournent les yeux et je suis seul mais ça ne me gène pas
nous le sommes tous, ceux qui vivent à deux font juste semblant de l'oublier
j'ai joué et j'ai perdu
j'ai joui et j'ai gagné 
mais je n'aurais jamais assez de temps pour devenir assez talentueux pour monter jusqu'aux étoiles
rien ne nous sauve de nous, nous avons du nous inventer des Dieux sourds et muets pour nous absoudre
et à midi, ma meilleure amie dit "jamais je ne sucerai ta bite" et j'accepte cet état de fait mème
si je trouve ça tellement dommage pour ma bite
je suis épuisé mais dans mes yeux la folie se bat pour reprendre le dessus
et je me souviens que j'ai soif de revanche
et je me souviens que je ne suis pas mort, je suis juste tombé
et une peau nouvelle je pourrai embrasser et lui susurrer des mots dégueulasses qui la ferait mouiller
et mon âme est morte mais elle pourrait renaitre,
et jeudi une autre amie me demande, pourquoi tu n'essaies pas de la revoir ?
et je dis merde toutes les saloperies qu'elle a raconté sur moi, c était vraiment pas juste
et elle fait, je ne la croyais pas comme ça
"moi non plus ma puce, moi non plus"
avait-elle vraiment besoin de ça pour se convaincre qu'elle ne m'aimait plus ?

ô souvenirs et dépression
plus rien ne me ronge
et viens la nuit
et je
suis
plus
fort
et le voyage n'est pas fini et il arrive que je croise un peu du sang que j'ai versé sur le trottoir
de cette ville
et il est sec
je peux de nouveau tapiner là
le sourire aux lèvres
et je dis, les femmes et la littérature ne sont pas prêtes pour moi
et ça me va
c'est ainsi que je me pardonne

dimanche 5 décembre 2021

parfois, j'ai à peine ouvert les yeux que je suis déjà à bout de forces

il y a eu une femme avec qui j'ai vécu
elle accrochait des photos de nous aux murs et quand
j'ouvrais des placards, tirais des tiroirs, je tombais sur des trucs à elle
des petites culottes, des tampons, son écriture sur des bouts de papiers blancs ou jaunes
cela me rassurait
je n'étais plus seul
et j'étais plus que moi
j'étais le monde sur lequel elle régnait
et pour la remercier, je salissais avec mon foutre la partie de son corps qu'elle désirait
quand elle le désirait, chatte ou bouche le plus souvent
mais je faisais aussi d'autres trucs, comme ne pas boire, rentrer chez nous et éviter de draguer
la jolie stagiaire blonde du boulot
mais l'amour aussi
j'ai fini par le perdre, il faut dire ce qui est, je suis un looser de première et elle était sans doute folle
et elle mentait mieux que les autres
et le vent, le soleil, ne font rien pour vous rendre ce que le temps vous prends
et la nuit est un abri où disparaitre
et j'ai repris mes habitudes, attendre la fin de semaine en bossant, et là je buvais
et je me disais que les femmes sont comme le travail, il faut en changer souvent
et maintenant je bois peu et certains jours, tout me nuit, j'ai à peine ouvert les yeux que je suis déjà à bout
de forces
avec le recul, je me suis aperçu que mon grand combat, je l'ai toujours livré
contre moi-même
ce qui m'a éloigné des grandes causes de la vie que sont la réussite sociale et un plan épargne retraite
bien garni
mais parfois je me suis fait sucer par des putes sublimes, dangereuses et dingues
la vie est une salope, mais comme dans toute partie de poker
on ne peut perdre à tous les coups
ce genre de lieu commun fait partie de ma philosophie aléatoire
alors n'y prêtez pas trop attention
vous, comme les dieux et les femmes, vous attendez quelque chose de moi que je n'ai jamais su
vous offrir
l'échec, le joli cul qui passe sous mon nez, votre âme, tout cela à un prix
et rien ne semble justifier tout ce qu'il faut endurer pour régler l'addition
et je ne veux rien de vous, c'est mieux ainsi, mais n'oubliez pas
je suis trop vieux pour une fille 20 ans mais je baiserais une fille de 20 ans si elle le voulait
et je pourrais aimer n'importe qui si j'avais encore un cœur
j'ai des manières étranges et je suis incapable de vous dire comment j'ai survécu jusque là
vous avez vos jugements pour oublier votre culpabilité, moi je passe mon temps mort à
me demander pourquoi j'écris quand il me suffirait de lécher ta chatte humide pour toucher au bonheur

ici et partout
sang, foutre, larmes, mouille, quelque chose doit couler, et ça aussi, il arrive que ce soit un prix à payer









dimanche 28 novembre 2021

comment je guéris mais ne fus pas sauvé

après que ma tueuse m'ai réduit en miettes, foutant en l'air pour toujours
mon cœur, mon âme et mon cerveau malade
j'avais quitté le pays

l'année suivante, je bossais sur ce film porno et
la russe n'aimait rien que faire courir les hommes derrière elle, ses yeux étaient verts et
avec son visage incroyable et ses yeux émeraudes,  elle reste encore la plus belle que j'ai jamais embrassé
mais pas la moins cinglée bien sur

cette fois là, elle était nue et une brune aux yeux noirs était à poil elle aussi et celle-ci
ressemblait à ma tueuse,
les voir comme ça toutes les deux, je trouvais ça très... perturbant  
on allait tourner et elles étaient en position 69 sur le lit et la russe me fait signe d'approcher 
- tu te souviens vincent, tu voulais savoir ce que j'étais capable de faire avec ma bouche ? 
- oui 
- alors regarde bien !

tout ça avec son putain de regard vert espiègle, son rire

en plus d'être d'une beauté à rendre esclave les hommes elle était drôle, intelligente et complètement barge
j'aimais le gout de sa mouille
mais il fallait toujours être plus fort qu'elle mentalement
c était le jeu, ne jamais être à ses pieds, sinon tu étais condamné à ramper,
dès qu'elle te voyait là c'était fini, tu perdais tout intérêt à ses yeux et elle passait à un autre.
franchement quand j'y repense c'était dingue, 
un peu comme tenir en laisse un pitbull enragé, si tu perds le contrôle la bête finit part te planter ses crocs dans les couilles

oui, c était vraiment dingue
mais amusant
(et
formateur)

un autre jour on fricote dans les toilettes du deuxième étage d'une maison blanche
et après, on est au rez de chaussée dans une chambre et elle s'assoit sur les genoux d'un autre
et me regarde effrontément, elle me parle en anglais, le gars sur lequel est assis ne le parle pas
ce qui lui permet à loisir de jouer sur deux tableaux, remuer son joli cul sur sa queue l'air de rien
et jouer de l'ironie avec la main sur le cœur,
- ce n'est pas grave ce que je fais vincent, ce qui compte c'est que je sois avec toi

et sur le lit, la brune aux yeux noir est là,
en fait, elle est amoureuse du gars qui lui s'en fout d'elle,  et elle est pétrie de jalousie
alors, je lui prends la main il y a une salle de bains juste là et je l'entraine là comme pour baiser vite fait
je me disais qu'il suffirait que la russe croit qu'il se passe quelque chose mais la brune
avait du avoir la mème idée que moi et ça va un peu plus loin que prévu, (note que je ne m'en
plains pas)
je me souviens de moi tenant un de ces rasoirs 
mécanique qui vibre, je l'avais allumé, posé sur son clito puis rentré dans la chatte et elle
avait rit et gémi
et lorsque nous revîmes dans la chambre, de la pure rage brûlait dans les yeux de la russe aux yeux verts
- les gens infidèles sont si souvent les plus jaloux-
et moi, innocemment "c'est pas grave ce que je fais bébé, ce qui compte, c'est que je sois avec toi"

et le soir dans la voiture, la russe réfléchit, hésite puis se lance
- vincent, je ne sais pas si je vais continuer ce métier, mais il faut que tu saches, je n'ai pas besoin
de visa, mon père mange tous les mois
avec le consul de France, mais si nous allons à Las Vegas en janvier, ça serait bien qu'on se marie tous les deux 

tu ne peux jamais baisser la garde avec les femmes comme elles
sinon elles ne te respectent plus
et j'étais bon à ce jeu là,  et c'est comme ça que j'ai eu droit
à une étrange demande à mariage dans la nuit en aout à Prague

je ne lui ai jamais passé la bague au doigt, je ne l'ai mème jamais revu après ce tournage
mais je me souviens qu'il m'avait fallu des trésors d'imagination pour garder la main
et elle avait pleuré le jour de son départ
c'est avec des aventurières comme elles que j'ai finit par guérir, d'en avoir plus rien à foutre
que le visage de ma tueuse soit souillé par un autre foutre que le mien

mais la vérité, c'est qu'au comptoir de l'hôtel il y avait une blonde tellement belle avec des yeux d'un
bleu magique, c'était elle que je voulais vraiment, son sourire était une chaine de velours
sur mon coeur de métal
et deux ans plus tard, lors d'une soirée à Cannes celle-là me dit
- je ne peux croire toutes ces choses magnifiques que tu dis, il y a trop de femmes autour de toi
et je ne disais aucune de ces choses magnifiques à aucune de ces femmes
mais j'ai cette malédiction, les femmes ne me croient jamais quand je leur dis la vérité
il ne s'est rien passé entre nous sinon une parfaite alchimie entre nos deux êtres 
un homme qu'elle n'aimait plus vraiment devait l'épouser en été
c'est lui qui a gagné
et c'est comme ça que je n'ai jamais été sauvé de moi-mème
bien que pour elle comme pour moi, il était sur
que nous étions des âmes soeurs




samedi 20 novembre 2021

La fille qui envoie des photos mais ne parle pas beaucoup

Elle est tatouée et parfois m'envoie des photos d'elle
presque nue 
mais elle ne parle pas beaucoup
et ce soir elle me cueille par surprise, sertie dans un petit maillot de bain bleu et vert
et son corps est une liane, le genre de corps qu'on veut lécher de haut en bas
pétrir de ses mains fébriles
et mon cerveau malade se voudrait musicien, faisant d'elle
son instrument, créant dans la nuit de langoureuses symphonies de gémissements
je songe à ma main dans sa petite culotte, imagine mème le goût de sa mouille, 
pervers sale et déjà fou bien avant que ce monde ne désire le rendre dingue
voila mon esprit qui se dérange
et elle envoie ses yeux couleur de miel et me crucifie sur la croix du désir
elle est vraiment belle et je ne mérite pas sa beauté bien sur
mais je me fous de la mériter ou non, dans ce monde on n'a que ce qu'on gagne
et sans doute sait-elle que je vais me branler en pensant en elle
et je me permet de croire que cela l'excite, savoir que je bande pour elle
elle veut la lave et le feu et des mots dit-elle
je voudrais la griffer, écrire mon nom sur sa peau
l'entendre jouir
ce sont des choses que j'aime
et je me fous de l'amour
et je me fous de la morale
et je me fous du fric
je partirai avec l'image des filles comme elle, celles qui s'offrent dans la fièvre du soir
ô
je voudrais lécher ses seins
m'enfoncer en elle
je me demande ce qu'elle aime, je me demande comment elle supplie
et je me dis que je sais les réponses
mais je voudrais les entendre de sa parfaite bouche
faire d'elle ma petite chienne et la promener en laisse
ô
mon ange du soir,
tu pourrais etre ma pute ou ma princesse, tu pourrais être ce que tu veux
tout ça n'est qu'un jeu où tu gagneras chaque partie
et ton joli petit cul 
mérite fessées et brûlante passion
et ta jolie petite gueule de sublime salope
est une drogue que je m'injecte par les yeux avec l'avidité du junkie

vendredi 19 novembre 2021

Lire mon avenir dans ton boule de cristal

Ma tueuse aimait mon corps sec et ma queue qui  pour elle, ne débandait jamais
20 cm qu'elle avalait comme elle voulait, quand elle désirait avec sa chatte ou sa bouche, parfois son cul
j'avais des abdos et je me croyais immortel dans ses bras chauds, 
et la nuit dernière, j'ai du bide, (une ceinture abdos-minables), perdu mes cheveux et mes illusions en route et c'est une blonde jeune
belle
et
sexy
qui prend cher dans les toilettes du bar mais 
ce n'est pas moi qui la fait crier de plaisir
et mon pote qui devrait peindre des choses abstraites mais préfère vendre de l'outillage concret
est dans le chiotte à côté et se demande s'il doit applaudir ou non
et quand elle sort ses joues sont rouges à cause de la baise et le restent un moment et je la trouve craquante
et l'asiatique folle raconte une autre nuit où je n'arrêtais pas de l'appeler car elle ne voulait pas me rejoindre et ou
finalement,
je lui ai envoyé
un taxi contre son gré pour la récupérer  chez elle et qu'elle est arrivée à quatre heure du mat au
comptoir de la discothèque
en pyjama  avec des pantoufles histoire
de bien me montrer sa désapprobation, ce qui ne l'a pourtant pas empêché de picoler à fond
avec votre serviteur
et la fille aux yeux noirs se marre et un mec est au pied de l'asiatique folle (ils sont tous à ses pieds)
elle en fait ce qu'elle veut et ça l'amuse et il aime ça
et la fille aux yeux noirs me dit, "toi tu n'as jamais voulu te poser "et je réponds "toi, 
tu n'as rien compris de moi, c'est tout le contraire et je n'ai jamais été aussi bien quand je l'étais"
et c'est vrai, mais j'ai besoin de l'étincelle dans le regard, hélas elle est si rare
mais peut-être touchons-nous la raison concernant le fait qu'il ne se soit jamais rien passé
entre elle
et
m
o
i
(son mauvais jugement et mon visage me paraissent deux bonnes raisons)
et nous concluons que tous les deux, nous ne pouvons souscrire au rêve du pavillon en banlieue
des 2,1 enfants et de la théorie du compte épargne gonflé à bloc pour la retraite 
et je la fait embrasser sur la bouche par une fille  que je connais et j'adore cette vision comme à chaque
fois que 
deux
filles
s'embrassent devant mon regard de vieux pervers
et je ne bois pas car j'ai promis de conduire et la fille aux yeux noirs enquille les bières comme une grande et en moi hurle
le goût de l'incendie, ô mes amis, vous qui avez succombé aux sirènes de la normalité, vivez-vous
de tels moments de bonheur, ceci est une folie mais une vie sans folie ne nous empêcherait pas de 
mourir
mes amis sont dingues, alcooliques, parfois drogués, aiment le cul et je n'en trouverai pas de meilleurs
et celle qui avait le gout de la liberté comme un papillon posé sur ses lèvres m'a envoyé une blague
sur ma messagerie, (un endroit nommé la levrette où il faut rentrer par derrière), car cela lui a
fait penser à moi et ça me fait rire, j'ai du lui laisser de bons souvenirs me dis-je en souriant comme un con
mais comme toujours, elle ne répond pas à mes messages car son homme me déteste bien 
qu'il ne m'a jamais rencontré
car elle lui a dit que je l'avais libéré sexuellement ce qui est un mensonge, c'est elle qui s'est libérée
de certaines chaines, j'étais juste là quand c'est arrivé
mais j'aime l'idée qu'elle me dise ainsi et de temps en temps, qu'elle pense à moi avec tendresse
et la fille au cul rond est amoureuse je crois bien et n'a jamais appelé, c'est sans doute mieux ainsi
j'aurai pu vouloir lire mon avenir dans ton boule de cristal et cela te rendait infiniment dangereuse
t'ai-je déjà dit que tu avais tout ce qu'il faut pour que je sois mort de trouille ?
ô je n'étais que la flamme approchant l'essence de ton désir et c'était déjà plus que ce que je
mérite, merci de tes rires
et quand je rentre je sais que les murs abritent des âmes mortes et je suis seul comme
nous somme tous seuls et je saigne comme nous saignons tous, des yeux et de tous les trous
et je me déteste de faire partie de ceux qui le ressentent
et dans mon lit, je me branle en imaginant des choses sales pour oublier que je suis l'échec de ma vie
et je m'endors
et d'autre se réveillent et d'autres baisent et d'autres tuent, volent, exploitent, violent
et les gynécologues ont un sommeil satisfait
et je voudrai tenir un cœur dans ma main et lécher sa chatte trempée et murmurer des mots doux
à son oreille, mais ceci n'est que le délire inutile du perdant cherchant à voiler son regard,
la phase un de mon propre déclin
et votre monde vous tuera et le mien a déjà brûlé mon être
et aucune sublime pute ne pose sa jolie langue sur mes couilles, 
égoïstement, 
je trouve cela dommage pour
moi

Je ne vois aucune poésie dans la mort bien que j'en trouve dans chacune de mes morts




samedi 13 novembre 2021

Comptine automnale

assis à la terrasse d'un bar en plein milieu de l'après midi un 12 novembre, nous buvons du champagne
et c'est sans doute notre manière à nous d'être un tant soi peu libres
elles sont russes, la mère et la fille, 
la mère m'a dit un jour, tu es comme mon frère, mais tu es un salaud avec les femmes, si tu touches
à ma fille avant qu'elle ait 25 ans je t'égorge
et la fille à trente ans, et je ne l'ai jamais touchée, pas à cause de la menace, mais pour d'autres raisons
tout aussi valables, par exemple,le fait qu'elle était ado quand sa mère m' a dit ça et aussi parce que nous sommes
devenus amis, rien de plus et ça nous va très bien, 
mais je suis toujours un salaud avec les femmes
enfin quand elles veulent encore de moi, ce qui se raréfie je l'avoue
et nous buvons
et nous nous remémorons les nuits de dingueries, les rires, l'alcool, l'amitié
j'en ai fait des soirées folles avec elles et d'autres copines, vécus des moments incroyables
gravés dans le flou de l'alcool
rentrés après l'aube, souls, et boire encore plusieurs heures sans
mème savoir de quoi nous avions soif
puis dormir écroulé
et les coups de téléphone plus tard, une fois le grammage parti en fumée
- vincent, on t'adore, mais on va te tuer -
et on parle aussi de la troisième qui me lisait comme un livre ouvert
et qui s'est enfin débarrassée de son mari pervers narcissique, un enfant de pute comme on en fait trop
hélas
pour les femmes
et on appelle 1m77 de chair brulante qui ne répond pas car elle bosse mais qui fait partie de la bande
et on recommande quelques tournées
et le feu renait en moi
et nos rires repoussent mes ombres loin de cette terrasse
je ne revivrais plus jamais ces moments de bonheur
mais personne ne me les prendra
et elles sont magnifiques, et je dis aux serveuses que je suis une espèce de macho 
old school, ancienne génération, et l'une d'elle fait, oui, il parait que c'était comme ça, avant,
merde 20 ans de moins, et j'aurai su comment la faire vibrer, mais je suis vieux
et je ne regrette rien,
j'ai fait un tour du monde, eu des femmes incroyablement belle et précieuses et folles, publié
un recueil de poésie, tenu dans mes bras un amour pour lequel je pouvais mourir
et on dit toujours qu'on ferait les choses différemment si on avait la possibilité de recommencer
mais chacun de mes pas m'a amené là, alors je ne suis pas sur de vouloir changer ça
et le monde se meurt et les gens sont égoïstes et j'ai aimé et pleuré, brisé des personnes honnêtes
et finit brisé aussi
battu dans des arrières cours sentimentales où je m'étais égaré
et je croyais que le soleil brillait pour moi, mais la pluie aussi n'en a rien à foutre de ma petite gueule
de pute
mais ce n'est pas grave, je crèverai, le monde oubliera mon nom et les petites culottes
mouilleront toujours pour des salauds et je partirais avec tout ça
les flammes des souvenirs
et la certitude que c'était de l'or bien plus important que toutes les stocks option de cette planète maudite
et je suis là avec elles
et je me sens bien, réchauffé par leurs sourires
et personne ne peut rien contre ça







jeudi 11 novembre 2021

L'armée du salaud

après ma tueuse, une fois guéri, je désirais vraiment revivre une autre grande histoire
et je me disais, surtout, ne tombe pas amoureux d'une pute
parce que je tombe toujours amoureux d'une pute et la dernière en date m'avait donc quitté
parce que " si je reste avec toi, je n'aurais jamais rien", rapport à la vie matérielle merdique
qui était la notre, je ne peux le nier
et tous les bons moments, comme les rires, les cunnilingus de trente minutes,  la possibilité de bouffer
les chattes si l'envie la prenait où ma fidélité sans faille par exemple n'étaient rien, mais je comprends
certains besoins sont prioritaires sur d'autres

et après elle,
il y a eu d'autres femmes et pour quelques-unes, mon coeur voulait battre, mais il y avait toujours un truc qui clochait
pour que ça marche,

                (une fois, c'était la différence d'âge
                les autres fois, c'était moi)

et assis sur le canapé gris, la certitude m'envahit, je vais finir seul et cela me glace le cœur
et il faudra faire avec
c'est ce que j'ai toujours fait

et ici, les femmes parfois se déshabillent pour moi
et disent des mots, chauds et brûlants
mais ici comme ailleurs, elles ne croient pas en moi (elles me voient comme un papillon
dans un champs de fleurs)
et dans la vraie vie, c'est pire (elles me voient comme un looser moche et obsédé sexuel)

et je sais bien que personne n'aimerait un perdant
et je fais avec
et pas un instant je n'oublie qu'on est toujours détruits par ceux qu'on laisse approcher
mais je me souviens aussi
que je baisais plutôt bien,
et que j'aimais encore mieux

(mais c'était plus rare)

et maintenant plus rien ne vient, ni les jolis culs, ni les coeurs à prendre
je suis le rocher qui s'effrite sous les vagues d'un océan de pétrole
et qu'importe si personne ne voit que je suis fait de pierre précieuse
et qu'importe que tout cela soit finit, les partie de baises qui duraient la nuit,
les mains qui se tiennent et l'illusion d'un amour qui durerait toutes les éternités

et la solitude ne me chagrine plus
et j'écris des poèmes en espérant qu'un jour une groupie se pointera, genre 20 ans
et moi trop vieux, elle sucera ma queue et écartera ses douces cuisses
et après elle dira, c'était mon cadeau, je ne veux pas être dans tes poèmes mais
je sais que tu écriras ce moment car tu ne respectes rien
et je le ferais car mes poèmes sont l'armée du salaud

mon âme n'est pas moins laide que la votre mais je porte moins de masque que la plupart
étrange tout ce que je peux affirmer et ainsi prétendre à la folie et donc au pardon
mais la vérité n'est pas si belle

je ne suis que le truc qui cloche
et les femmes s'enroulent sur d'autres corps, se brisent sur d'autres cœurs












samedi 6 novembre 2021

Enfer personnel

je me réveille ce matin, et je songe à tuer quelqu'un pour oublier à quel point je me déteste
chienne d'envie

chien des désirs sales, lécher tes seins de sublime pute ne me sauverait pas de moi-même

mais je voudrais te voir, juste pour aspirer ton regard rieur en moi

dans ma ville, des lesbiennes se bouffent la chatte et des pd s'enculent, sans que cela ne me pose
le moindre problème, mais tout le monde ne pense pas comme moi et
ça rend rageux les homophobes et leur haine gratuite me rassure,
l'humanité n est toujours pas digne d'être aimée, tant mieux,  je me sens conforté dans ma différence
et ma sensibilité devient une arme pour me protéger de la bassesse de la normalité

waouuh lécher tout ce qui coule entre tes cuisses de parfaite salope sera une nouvelle armure

il y a du cul cinématograhiquement porno qui courre dans les sales obscures de mon esprit dérangé mais
je me sens sain face aux assassins, aux prêtre pédophiles, aux politiciens, aux dentistes non conventionnés
au type qui frappe sa femme, à celui qui en viole une et je sais que la justice est un concept imaginaire
destiné à laisser un vague espoir aux opprimés afin d'éviter les révolutions

et je vois bien que je tapine sur un trottoir couvert de sang frais

ohhhh, je brûle et la colère me tient debout
et je me ronge et je hais comme j'aime, avec passion mais sans illusion

où es-tu donc ?  je pourras fouetter ton cul avec ma ceinture de cuir noir si cela était ton désir avoué

ne cours pas après le temps perdu, le temps te rattrapera et tu seras là, à chialer sur le passé
sur le départ des jolis corps qui dévoraient ta peau de pute ou de salaud quand ils le désiraient
et tu oublieras tes traitrises et tes lâchetés et tu diras tout était si beau
mais rien n'était beau sinon tu n'aurais pas cette colère, et tout ça n'est que le résultat
de toutes tes déceptions, tu détestes la personne que tu es devenue et tu t'imagines
que tu t'aimais plus avant, mais tu as tort, simplement, tu te détestais moins
alors apprend la changement, fais un truc que tu n'as jamais eu le courage de faire, aime-toi !

mais ne me demande pas de faire pareil

et laisse moi
songer
à ce cul rond et
brûler dans les flammes de mon enfer personnel






samedi 30 octobre 2021

c'est dans des nuits comme ça que je brûlais dans le temps

la fille aux yeux noirs m'appelle pour boire juste un verre
étrange,
elle n'a jamais fait ça, avant , à jeun elle déclinait toutes mes invitations qu'elle avait accepté soule
je l'appelais la fille qui ne m'aime que quand elle est bourrée

le soir est venu avec elle
elle est toujours aussi belle, elle aurait pu m'enchainer à elle
juste avec ses sourires
elle a une fille maintenant et ses ex, tous des salauds, mauvais choix toujours
je ne la juge pas pour ça, mon grand amour était une pute de plus sur un trottoir déjà bien
encombré

elle veut aller dans un endroit que je connais, je dis ok, je sais que ça peut se transformer en piège
et bien vite,  l'expérience me donne raison, des membres du vieux gang de fêtards débarquent l'asiatique folle, son frère, la blonde aux yeux
verts qui m'aime bien et d'autres, le feu peut prendre
(c'est dans des nuits comme ça que je brûlais dans le temps)

lundi le chirurgien me dit que je ne suis pas encore cicatrisé, encore un mois ou deux
et là nous sommes jeudi, je dis un verre pas plus et n'en boirais donc que trois
et la folie et les rires sont là,
bordel, ça change de mes jours devenus tristes
dans ma solitude, décrocher le téléphone devient un calvaire
mais là, j'ai beau savoir qu'il ne se passera rien, (elle croit des choses bizarres sur moi, imagine que je vais aux putes)
le rire de la fille aux yeux noirs est une raison valable de ne plus lutter contre moi-mème

j'ai des mots qui courent en moi, des mots que je tais
je pourrais devenir beau si je les prononçais à haute voix mais ma laideur me rassure

je songe à la fille avec son cul rond, un jour elle me dit, je ne pourrais pas être avec toi, tu papillonnes trop
et j'éclate de rire, elle m'annonce ça juste après m'avoir confessé ses trois amants du moment
je lui pardonne sa mauvaise foi, elle est si belle, si jeune, si loin
(être l'addictive drogue qui courre dans le bleu intense de ses veines, rend humide sa petite culotte)

il arrive que je me souvienne de celle que je n'aime plus
dans mes bras elle avait cessé de trembler et elle est parti juste quand elle a oublié ce
que c'est
d'avoir froid, ô mon amour, mes cunnilingus, c'était t'habiller en Gucci pour affronter la foule
tout ce que j'ai pu t'offrir tu me l'as déjà repris, tu es la diablesse qui m'a dépossédé de tout ce qui était moi
c'est après  toi que la folie est devenu incurable

je suis un putain de zombie perdu dans l'horreur de mon film sentimental
Quand je tiens debout, Dieu me fait un croc en jambe
quand je perds le nord, je lance une expédition jusqu'au pole danse du coin
à l'heure où d'autres trouvent le repos dans des lits propres
je me branle sur l'image d'une strip-teaseuse sans visage et sans regard

ceux qui lisent croient que je passe ma vie à baiser
ma sale réputation de pervers a fait son bonhomme de chemin
personne ne veut de moi et
nul n'appréhende l'envers solitaire du décorum

plus ou moins alcoolique suivant l'état de mon cœur de verre pilé
j essaime sur le net mes histoires plus ou moins S.M., 
errances de salaud masochiste noyées dans des vers sales

dans l'ombre, je marche au milieu des âmes brisées
je ne suis pas ce que tu désires mais tout ce dont tu ignores avoir besoin
la voix du destin est si douce quand elle murmure ma défaite 




dimanche 24 octobre 2021

Poésie barge issue d'un esprit malsain

Poésie barge issue d'un esprit malsain
je signe de mon prénom et d'une giclée de foutre sur les principes et les règles
 
mon amour t'embrassait mal mais tu suçais bien
et tu étais une baiseuse hors pair je dois bien l'avouer
rien à foutre de tout ce mal que tu as dit, cette réputation de manipulateur que tu m'as collée
dans le dos comme une cible pour ne rien avoir à confesser
rien à foutre d'avoir rampé, d'avoir pleuré
rien à foutre que tu ne mentionnes jamais, les mots et les caresses, les cris de jouissance
et toute ces fois où tu tenais debout en riant
rien à foutre, mais je ne te pardonnerai jamais de m'avoir rendu heureux
c'était tellement plus facile d'avoir mal avant
toi

La fille aux yeux bleus, je vois sa photo hier,
je t'ai aimé mais pas assez souvent pour te rendre heureuse
mon cœur était trop petit pour toi  

la jungle a eu raison de moi
je suis un inconnu pris dans une guerre silencieuse contre le monde
faut que je baise, que je palpe l'oseille et que j'oublie tout ça,
que je cesse de produire ces lignes de poésie que je sniffe avec arrogance, aucune drogue n'est salvatrice
 
je n'ai jamais appris à m'en sortir 
le danger réside partout dans la jungle
j'ai des regards en coin pour tout ce qui s'approche
 
je faisais bande à part et je me branlais en songeant aux plus belles
puis j'ai appris, qu'il suffisait de prétendre pour obtenir
mais j'ai toujours préféré les plus rares, celles qui se dévêtissent quand je met mon âme à nue
(mais elles aussi
ne se rhabillent pas quand je mens)
 
musique d'opéra pour un poète d’opérette
dansons jusqu'à ce que la pluie cesse, une nuit, la serveuse a mis sa langue dans ma bouche
mais je n'ai jamais léché sa chatte
et vint la rancœur pour tuer mes flammes
et je deale des mots sales sur l'écran blanc
et je tapine au détour de ton mur
je tiens comme ça et ça m'évite de crier dans un hôpital psychiatrique
je suis l'étoile qui oublie de briller dans la nuit et j'ai filé avant la remise des récompenses
 
depuis toujours et à jamais
Il me faut la lumière d'une femme pour espérer être autre chose que de l'obscurité

 
 



 


dimanche 17 octobre 2021

J'ai déjà baisé dans un avion en vol et je peux écrire des poèmes qui n'ont rien à voir avec le titre

Elle m'écrit qu'elle est bourrée et que j'ai toujours le don de l'exciter mais qu'elle a ses règles
et je me marre, elle aime bien que je l'appelle ma chienne
et elle nourrit ma poésie
 
Je n'ai jamais songé à écrire des trucs propres
il y a des gens qui font ça très bien
des gens qui pensent que le soleil est une bénédiction et que les fleurs sont innocentes
 
moi, je deale mon âme avec les démons, pas ceux de la bible, ceux qui vivent en moi
et se nourrissent de cette part obscure qu'on essaye tous de cacher aux yeux de notre monde
j'ai des désirs coupables et des branlettes sublimes
le fétichisme des regards verts et celui, délicieux, des chattes humides
je n'ai jamais su jouer du violon et c'est peut-être pour ça qu'il n'y a aucune paire de  talon haut
qui vient frapper à ma porte cette nuit

Je ne cours plus après l'amour mais des femmes m'écrivent des fois
elles m'écrivent qu'elles sont cassées par les hommes et que mes mots les font mouiller
et je les comprends, parce que les hommes sont stupides et fourbes
moi comme les autres soit dit en passant

parfois, généreuses et confiantes, elles m'envoient des photos de leur corps nu
Pour me faire plaisir, il arrive qu'elles écrivent mon nom sur leur joli ventre, ou le mot pute,
et se caressent pour moi
veulent voir ma bite
elle ne sont pas des dizaines, loin de là,  mais c'est assez régulier quand mème
et sans doute que la plupart d'entre elles
ne se retourneraient pas sur moi dans la rue
et m'auraient détesté quand je me tenais à un comptoir, soul et fou à déblatérer mes conneries
et elles auraient eu raison
 
elles finissent toutes par disparaitre
souvent à cause d'un autre type
qui ne les rendra pas heureuse non plus
personne d'autre que TOI n'a le pouvoir de T'offrir le bonheur
mais je ne les déteste pas pour ça, il faut toujours tenter sa chance
et jamais avec un perdant
 
et je reste avec les photos et les vidéos et parfois la nuit, je regarde tout ça
je repense à ces moments
et je me branle en pensant à elle
et je me laisse croire que ça leur plait que je le fasse, malgré leur nouvelle vie
 
il arrive aussi qu'on me dise des trucs pas très sympathique et je m'en fous
je ne nie pas les reproches, je suis un enfant de pute comme tout le monde
juste je ne vois guère l'utilité ce genre de discours, je ne vais pas écrire
le texte que quelqu'un autre semble incapable d'écrire tout seul
et encore moins changer ma personnalité torturée, je n'ai jamais voulu être un type bien
ni correspondre aux critères moraux de quelqu'un d'autre que moi
et je dis ça en sachant parfaitement que dans cette vie :
 
l'égalité n'existe que dans un simple constat, nous devons tous encaisser les coups et continuer
 
l'inégalité réside dans deux faits distincts, nous ne sommes pas tous armé pareil pour encaisser et
nous ne recevons pas tous les mèmes coups
 
L'amour est un truc sournois
(je trouve la haine plus sincère, on peut toujours la justifier et
j'ai vu trop de gens aimer quelqu'un qu'ils auraient du haïr)

j'adore ma philosophie de bar de quartier. Au moins autant que ma moralité de chat de gouttière
et maintenant, je vais aller manger, mater un film, me branler sur du porno et dormir
 
voila un programme digne d'un homme qui se fout de conquérir le monde
mais aimerait sans aucun doute baiser l'épouse de son voisin
 
et certaines femmes hésiteront encore à envoyer une photo leur cul dans ma boite mail
et d'autres non
et certains hommes me jalouseront pour ça
et d'autres passeront leur soirée à planifier des OPA hostiles, des guerres, des meurtres ou des viols

j'imagine que dans la vie,  nous avons tous nos priorités
 
 
 
 
 

 


mercredi 13 octobre 2021

Elle, une autre fois

elle, une autre fois,
dans la baignoire blanche,
je lui dis, caresse-toi pour moi
elle n'a jamais fait ça devant  un homme et il y a des gens dans l'appartement,
alors elle hésite, pas longtemps
elle prend le pommeau de douche, c'est son truc,  règle température et pression et se branle le bouton rose
d'une main, passe et repasse
le jet sur la roseur de son entrecuisse de l'autre, retient ses gémissements de peur qu'on l'entende, son
regard joue les cris
qu'elle refuse à sa magnifique bouche
et
elle est magnifique comme une fin du monde dans un déluge de flammes vue par les yeux du diable
magnifique comme tu n'as pas idée, toute cette beauté explose dans mon cerveau de malade mental
moi, je suis fou à lier de cette fille, mon amour et ma pute vicieuse,
et petit à petit, mon ange s'évapore dans un délire masturbatoire,
je n'en attends pas moins de
ma petite chienne perverse qui aime des trucs parfois bizarres, voir des mecs se goder ou
des photos de blessures purulentes sur le net, et d'autres plus classiques comme les claques sur le cul et 
les insultes quand on la baise... 
mon ange dis-je, est en train de se branler à fond et au fur et à mesure son regard se remplit
de tout ce qui l'agite et la prend
et je lui dis qu'elle est belle quand elle jouit, que je veux son plaisir, qu'elle doit me le donner et
que c'est comme ça que doivent jouir les salopes comme elles, partout et sans retenue
je dis des choses belles et des choses sales et ma voix de salaud l'excite
et dans ses yeux je lis un monde de violents délices
je la regarde
et je m’enivre, le spectacle est divin, justifie la création à lui tout seul
et quand enfin elle jouit, se délivre du désir dans une ultime crispation
Dieu doit être en train de se finir tout seul sur son nuage blanc
et moi j'ai envie de cracher du foutre sur son corps de déesse salope
mais ce tour de manège là était le sien, uniquement le sien, alors j'oublie et ainsi ne gâche rien
du sublime moment
et je l'embrasse et ses lèvres sur les miennes sont mon imméritée récompense
cette fille
elle court en moi, sous ma peau, dans mes veines bleues
et je nourris pour elle de fort peu subtils désirs, la baiser du matin au soir, puis du soir au matin
et la voir
rire
et m'aimer
à la folie
et c'est comme se jeter du haut d'un précipice et juste, flotter


 


dimanche 10 octobre 2021

Dangereusement pyromane

Dangereusement pyromane
elle adorait se foutre à poil devant la webcam 
et que des inconnus bandent pour elle
 
des fois, ça la faisait marrer de leur dire de se foutre un doigt ou un gode dans le cul
de se branler
et de jouir
 
mais ce qu'elle préférait, 
c'était de voir leur queue dressée pour elle
leur obéir quand ils lui disaient de montrer son cul 
sa chatte,
ses seins
de se foutre des doigts et
se caresser, comme la divine salope qu'elle était
 
elle adorait ça
 
qu'ils fassent d'elle
leur
putain
 
et moi, caché sur le côté
je la dévorais des yeux
et ça l'excitait aussi
de me savoir là
de savoir que je bandais à mort en la regardant allumer des incendies
 
et quand elle coupait la cam après les avoir vidés
venait mon tour et ça durait des heures, du feu et de la lave entre ses cuisses fines pour moi seul
 
incroyablement belle
incroyablement salope
 
je la prenais
et
je la baisais
en lui disant que c'était une pute, une suceuse de queue
et elle criait oui
les insultes la rendait dingues de désir
et les claques sur son cul, les cheveux tirés,
aussi

et quand je jouissais quelque part sur ou en elle
je savais bien, que j'étais le salaud le plus chanceux de la planète
car à l'arrivée
c'était moi
qui me tapais ce cul parfait, et c'était ma queue dressée pour elle
que suçait
sa bouche de chienne
magnifique
 
 
 
 

samedi 9 octobre 2021

Evidence

ça ne me dérangerait pas que toutes les femmes soient des putes
je les aimerais pour ça
aussi
 
et là sans femme
ni amour propre
ni sexe sale

j'attends que le corps se répare
et qu'enfin revivent les choses indélicates pour alimenter ma poésie
 
j'refais dix pompes maintenant, la forme finira par revenir, 
je songe que Dieu n'a pas vécu assez longtemps pour voir la folie
que nous avons fait de ce monde
et je me prépare, bientôt  viendra le moment de remonter au front, de se tenir au centre
de la ligne de feu, nous savons tous comment doit marcher un homme, la tête haute et
la queue droite, aussi fou soit-il, 
la sensibilité c'est un truc d'enfant gâté
bienvenue dans la jungle, nous ne sommes pas fier de toi murmurent les voix dans la tête
 
assis là,
je pue la pisse de la nuit
et le ciel reste clos comme la maison où j'abrite ma catin d'âme
désespoir inhérent à la création d'un univers sombre, mes larmes deviennent précieuses
mais je garde une part de moi qui sait, s'il y avait quelqu'un
près de moi, je regarderai ses yeux et je murmurerais des roses à son regard et une 
brise chaude sur sa peau
mais personne n'a le désir de faire battre mon cœur obscur et dingue
et la musique résonne mais rien ne vibre, l'écho est mort mon amour
pluie acide sur mes sourires, jusqu'à l'overdose je t'injecterais bien une dose de lover dans les veines
mais là, tu vois, je reste immobile à attendre que me broie la roue
la solitude à ses revers qui remettent la réalité à l'endroit, 
nous sommes seuls du début à la fin et nous passons notre existence à nier cette évidence

dimanche 3 octobre 2021

Petite poésie presque sage pour cause de convalescence

51 Balais
 
sous anti-douleur, attendant le résultat des analyses pour juger d'une éventuelle infection ou non
à me demander si ça valait le coup, d'arrêter de boire, de ne pas se doper, de vieillir
de voir mon chien comme une sécurité pour ne pas faire gicler ma cervelle sur le mur de la salle
de bains

Je n'ai jamais rien réussi
jamais rien gagné
fait la course en solitaire le plus souvent
ne baise pas assez souvent
me branle deux fois par jour à nouveau (j'avais fait un break pour cause d'opération)
 
vis avec la certitude d'avoir compris la différence ultime entre l'homme et la femme
                  les hommes tombent tous pour une pute qu'ils aiment trop
                  les femmes tombent toutes pour un connard qu'elles n'aiment pas vraiment
je peux écrire/dire des conneries comme ça à la tonne
 
la souffrance est vorace et mon cerveau n'est pas mon ami
mais la souffrance évite le vide en moi
 
on est tous dans la file d'attente de la morgue
et certains choisissent de raccourcir le temps d'attente et il m'a fallut en passer par là, 5 fois, et
les rater chacune, pour apprendre qu'on n'aimait que 
 
vivre
 
et putain, cette existence, je veux la vivre comme un cri d'amour
 
avec toute mon hypocrisie de prétendu artiste, je pisse sur Dieu, sur la vie, sur le destin, 
j'appelle pute des femmes plus belles que la lumière
mais putain, cette existence, je veux la vivre comme un cri d'amour
 
aussi innocent que j'ai pu être j'étais toujours coupable
et finalement me voilà tel qu'on me voulait
être obscure et dingue
un morceau de charbon dans le cœur du soleil
l'innocence est morte et la culpabilité ne m'effleure pas 

j'ai aimé des putes déjantés (plus belles que la lumière) dans des lits sales
j'ai léché des chattes, réparé des cœurs abimés et abimé d'autres qui ne méritaient pas ça
et parce que je n'ai rien appris, 
je pars toujours avec la première salope qui passe,  tel un chien derrière son os
remue ton cul, s'il me plait je te suis
(les saintes sont ennuyeuses et les salopes joueuses)
bien que tout de suite
je suis là, à ne pas pouvoir faire de sport, à prendre du bide, à refuser les verres d'alcool
à ne pas me faire sucer
à passer pour un fou, à être de plus en plus moche, à me dire que j'ai rien à foutre de tout ça
mais dedans...
 
ça bouillonne et ça fuse, ça veut boxer avec les mots, ça veut courir et vomir sa colère
 
et putain cette existence, je veux la vivre comme un cri d'amour
 
un cri comme quand je jouissais sur ta petite gueule de pute sublime avide de queues
 


 
 
 
 

vendredi 1 octobre 2021

crime passionné

J'ai l'âme dans les bas-fonds de moi, j'ai déchiré ma camisole de force et j'erre sous un soleil sombre
j'aime pas voyager par là, ça sent pas vraiment le propre, tout est sale dans mon regard de coupable
crime passionné against myself, j'ouvre mes veines avant mes yeux, j'tiens la lame et c'est facile
rêve ero/trique, je bande pour une fille trop loin, dans mon imaginaire dépravé, j'ai le fantasme docile
je tiens sa main et elle danse dans la rue, les larmes de l'orage sont des diamants sur le noir de ses cheveux
si je me casse de là, c'est moi que je fuis, de cette vie je m'enfuis jour après jour, seconde après seconde
je suis un apache en embuscade, je m'attends au tournant de ma vie
j'deal des lignes
j'deal des lignes
j'deal des lignes
et je bande pour toi
mon âme sœur s'est barrée, reste mon âme seule à tapiner sur ce trottoir, ça m'fait tenir dans le noir
devant le miroir, je me mire et je me tance au sujet des défis stupides que je me lance
comme si quelque chose me rendait grand, comme si quelque chose me rendait bon
au volant, j'roule pas assez vite, j'risque pas l'accident, c'est si triste quand rien ne dérape
il y avait des jolies filles qui regardaient ailleurs, j'ai laissé tomber, plus besoin de sextape
j'ai le cœur en morceaux de choix, peut-être que j'ai enculé ta mœuf mec, n'espère pas mes remords
j'étais presque beau quand on m'aimait, tout ça pour finir à poil dans mon désert affectif,
j'deal des lignes
j'deal des lignes
j'deal des lignes
et je bande pour toi
Je suis la violence du billet de 100 dans la main du riche sous le nez du pauvre
étreinte passionnelle masturbatoire devant l'écran où défile le porno gratuit
en bonne pute, je tente de refiler à une diablesse fatiguée mon âme en peine de prison ferme
ils me croient fini mais j'ai plus d'un tour de piste dans mon sac à malice
j'vais revenir et taper fort au fond du trou sans fond où je tourne en rond comme le loup encagé
revenir si fort que j'serais la coke de ta femme, les gouttes de mouille brûlante au fond de son string bleu
j'monte en l'air, faut avoir du flair, droite gauche, j'te nique le blair, et je fais une faciale d'adieu à Dieu
j'deal des lignes
j'deal des lignes
j'deal des lignes
et je bande pour toi
 
t'as vu comme j'suis beau ?



 

 
 

mercredi 29 septembre 2021

Le gentil perd toujours

Le gentil perd toujours, c'est ainsi, le loup dévore la biche 
et nous connaissons tous ces moments où les flammes carbonisent nos êtres fragiles
et je dors en chien de fusil, recroquevillée pour oublier combien je trouve mon état actuel, humiliant
et j’attends que le corps se reconstruise
et je bande
et je me branle, il n'y a rien d'autre à faire sinon courir à sa perte
écrire des poèmes
baiser nécessiterait d'être deux (et en état physique)
et je me fais de sournois serments, des trucs impossibles, comme
                           "rien ne saurait violer la liberté de mon âme"
afin
de prétendre garantir l’honnêteté dégradante de ma parole sur le papier, 
m'aider à me croire meilleur,
d'oublier que je pissais le sang il y a peu
et je fais des lignes sales que sniffe mon cerveau malade, j'aime beaucoup écrire des trucs déviants, ça repousse les éditeurs de poésie contemporaine, peu importe que leurs femmes mouillent en me lisant
putain, je me la pète, ca veut dire que je ne suis pas encore mort dis-je puis
je pense à une magnifique jeune femme
qui rêve de me fouetter et que je l'appelle maitresse ce qui explique que nous n'avons jamais trouvé d'accord
satisfaisant pour les deux parties en ce qui concerne la réalisation humide d'un coït ensemble
et la fille aux yeux noirs me souhaite ma fête mais ajoute qu'elle ne veut plus se souvenir
de mon prénom car son ex avait le mème, et je lui dis de m'appeler Ernest
j'en ai vu tant, 
des trompées, des cassées, des mises en bouteilles
par des hommes qui ne les méritaient pas et elles les détestent mais bien souvent oublient qu'
elles les ont laissés faire
comme j'en ai laissé faire des trop jolies, des trop rusées
mème si moi
disons, les choses comme elles sont, je ne suis jamais assez bien, assez beau, assez quelque chose
et
j'ai arraché un morceau sanguignolent de mon cœur
sans avoir si c'était vivant et je ne sais plus, si je l'ai dévoré pour être sur de l'avoir tué
où juste jeté au bord d'une route craquelée avec l'inavoué espoir que quelqu'un le retrouve et
le réanime
il n y a nul promesse dans demain et aujourd'hui me parait terne
le chien dort à mes pieds, 
je devais bosser mais j'écris de la poésie, encore une journée pas totalement gaspillée
peu importe la vibration, je dois la poser sur l'écran
et la fille aux yeux noirs, j'étais amoureux d'elle en secret il y a longtemps
avec moi elle aurait pu déployer ses ailes, se taper toutes les filles qu'elle aurait pu vouloir en ma
présence ou en mon abscence selon son désir à elle et les opportunités
boire comme elle voulait
je n'aurai juste demandé qu'une chose, qu'elle ne mente pas
je sais que c'est déjà beaucoup, la fille aux yeux noirs est un être humain, la vérité l'effraie
un jour elle aurait menti, nous finissons tous par mentir,
et j'aurai chialé pour ses beaux yeux, la perfection de sa bouche et ses jambes fines
mais ça ne s'est pas passé comme ça
ça ne se passe jamais comme on le croit
et merde, je deviens larmoyant couché sur mon lit, putain de santé et en moi
je sens déjà bouillir la colère
et je me dis, reviens plus fort, retape toi, reprends la boxe, insulte dieu, viole un coeur
baise à crever
pas de règles ni de moral, pas de chaines que des chiennes, putain je suis trop vieux pour me croire
et je ne cherche qu'un amour qui n existe pas pour être sur de ne plus jamais aimer
mais je ne  vois pourtant aucune raison de ne pas vivre comme un fou qui n'a rien à perdre
puisqu'il semble bien, qu'il a déjà trop perdu
et peut-être que nous sommes trop à l'image de Dieu pour qu'il ait envie de nous fréquenter
et toi prend ton putain de téléphone et appelle moi pour me dire que tu vas bien
je ferai semblant de te croire et cela me suffira pour tenir jusqu'à demain
et quand viendra la nuit, je m'endormirai en pensant à une autre que je me sais incapable d'aimer
juste pour me croire invincible
 
 

lundi 20 septembre 2021

Quelque chose bouffe mon cerveau

Chaque jour moi aussi je suis seul
et mes démons chantent et quelque chose bouffe mon cerveau
et je me lève et je suis engourdi
j'ai creusé ma propre tombe et j'y ai jeté le plus beau de moi, le reste de mes émois
je voulais être sale
je voulais être fou
on ne trahit pas un traitre, je me disais que cela me protégerait 
et les nuits je ne ferme pas l'oeil et je visite des endroits sombres d'où je ne reviens jamais entier
psychologie du cinglé pathétique
je danse seul dans mon salon et le chien me jette un regard étrange
et je dis au joli cul rond, appelle moi que je lèche tes larmes, que je sèche ta peine
un temps plus tôt, j'étais docteur Coeurs brisés, je réparais les dégâts faits par d'autres moins délicats que
moi
pour la tromperie,  puis j'ai arrêté, les patientes ne couchaient pas avec le psy
docteur vincent est au rebut vive Mister Vicelard
et tes yeux brillent
et tes lèvres sont parfaites
et dans tes yeux je ferai naitre les flammes de l'enfer pour réchauffer mes démons
allongé sur le canapé, j'attends de me réparer, deux mois a dit le doc
putain je hais les docs
je lance une video porno et je me branle sur un visage masqué 
des fantasmes étranges habitent en moi, des trucs déviants, putain j'ai besoin d'un truc qui
pourrait me soigner mais là c'est calme,
plus de sport, plus d'alcool, toujours pas de cul juste l'impatiente attente
1M77 veut passer même si on ne baise pas et je dis non, je resterais enveloppé dans sa 
tendresse et j'ai besoin de toute ma colère pour cicatriser, mon corps fonctionne mieux
sans anti douleur fussent-il aussi beau qu'elle
et je pense à toi et tu crois qu'ils t'ont brisée mais ils n'ont rien vu de toi
et tu n'es pas si cassée, juste dégoûtée, juste apeurée, mais ce n'est pas rien
bien sur que tu souffres et tu ne seras jamais moche et tes lèvres sont parfaitement parfaites
et je sais tout de toi mais tu l'ignores
et tu sais rien de moi mais tu m'ignores
ô mon âme est en chute libre, quelque chose de gluant bouffe mon cerveau
je porte en moi la souillure de mes déviances
je porte en moi les coulures de mes errances
et dans la tombe, le plus beau de moi arbore un sourire figé
c'est si facile, c'est si rapide de fracasser un être
sous le rocher du destin, je lèche mes plaies
avec l'espoir malsain de celui qui refuse de voir qu'il est infecté
et dans tes yeux je ferai naitre les flammes de l'enfer pour y abriter mon âme maudite
et ça me rassure d'espérer le faire
et ça me rassure de croire que je pourrais
tu es quelque chose de rose collé à mon désespoir
et je suis là, et j'attends, et le silence et le noir de la nuit ne sont plus mes alliés




dimanche 19 septembre 2021

Ma réponse à la consultation publique concernant la reprise de la chasse pour les oiseaux

 

Certes mon cœur d’amoureux de la nature penche en faveur des oiseaux, mais si j’analyse cette consultation sans tenir compte de mes sentiments, je note qu’en ces temps de pandémie, de crise économique et de réchauffement climatique il apparaît nécessaire et prioritaire de mobiliser nos institutions et notre budget pour savoir si nous devons respecter le droit européen ou non ?

Difficile de voir ici autre chose qu’une manœuvre électorale et je le déplore. Nos politiques nous vendent l’Europe à longueur d’année mais des que ses règles nuisent aux élections on les change semble t il.

Notre président se posait en champion de l’écologie et de la biodiversité il n y’a pas si longtemps à Marseille et puis subitement, il change son fusil d’épaule et ce au mépris de certaines espèces menacées...
Comme quoi, les actes et le discours...
Et après ces gens se plaignent du manque de confiance des français envers la politique... surprenant !

Mon avis est défavorable.

D’abord, il y a le cadre légal européen qui semble-t-il interdit ses pratiques.
(et la France qu’on veut tête de pont européenne se doit donc de prouver son attachement aux institutions et au droit européens non ?)

Ensuite, les captures à la glue au filet etc.. ne permettent pas de sélectionner les espèces, donc accentuent la pression sur des espèces menacés. La logique d’un gouvernement impliqué dans la lutte pour l’environnement devrait être de le préserver surtout au niveau des espèces menacées, non ?

J’aimerais beaucoup que notre président m’explique ou se retrouve son combat pour la biodiversité dans cette consultation publique ? Personnellement j’avoue ne pas le retrouver.

Tout comme en européen convaincu qu’il se dit, j’apprécierai qu’il m’explique pourquoi il faut soutenir l’Europe quand lui ne le fait pas sur des sujets qui à première vue ne mettent en danger ni notre économie, ni notre souveraineté ?

La tradition c est bien joli, mais les sacrifices humains étaient traditionnels il y a plusieurs siècle, on les a arrêtés, me semble-t-il.
Ne devrait-on pas faire pareil pour d’autres espèces ?
À-t-on vraiment besoin d’accentuer la pression sur des espèces en déclin ?
Les oiseaux sauvages sont-ils absolument nécessaire à notre alimentation ?

Et que dire de l’image de la France, au yeux du monde.

Re autoriser ces pratiques, en plus de nuire à cette biodiversité que notre président "affirmait" avoir à cœur de défendre à Marseille il y a peu, ne pourra que mettre notre discours en porte à faux.
Comment se prétendre champion de la protection de la nature quand chez soi, nos actes vont à l’encontre de nos paroles ?
Quand on a deux visages, il ne faut pas s’étonner qu’on nous poignarde dans le dos pour des sous-marins...

Et comme se prétendre leader européen si on ne suit pas ses règles ?
et prétendre à un avoir un poids décisionnel au niveau mondial quand notre président tient un discours écologique face au monde alors que ses actes visent à conserver dans son propre pays des pratiques qui ne peuvent que nuire à la biodiversité ? Combien de temps avant que ceci ne se retourne contre nous et qu’on soit la cible des moqueries d’autres pays et de la presse internationale ?

Malgré toutes les alertes scientifiques, on voit ici que nos politiques sont incapables de tracer un chemin clair en ces temps où la lutte contre le réchauffement climatique et pour la survie de TOUTES les espèces devraient être un combat de chaque instant.

Chaque loi, chaque décret devrait abonder en ce sens ... et je ne vois ici qu’une manœuvre politique visant à s’octroyer un électorat. Or l’urgence est ailleurs. Il faut arrêter de faire de la politique et prendre des décisions fortes pour sauver la planète.

La destination finale de cette consultation publique fait honte au discours de combattant pour l’écologie de notre pays. Elle ne fait que démontrer que les priorités du monde, de la nature, passent au second plan quand une élection est en jeu.

Il faudrait que nos gouvernants comprennent que nous les élisons pour que les décisions qu’ils prennent soient les meilleurs pour le peuple et pour le monde, pas pour le nombre de voix électorales susceptibles de conduire à une réélection et peut-être qu’un jour, le pays et le monde s’en porteront mieux.