dimanche 30 septembre 2018

The sun always shines on TV mais pas sur ta gueule



Au p’tit matin
J’avais fini chez la blonde magnifique, yeux bleus, seins énormes, cœur d’or
et j’avais deux doigts dans sa chatte et
Deux doigts dans son cul
Et trop d’alcool dans le sang pour bander, il faisait jour
Il y avait un animal, de l’alcool, du café de la musique
Elle gémissait et faisait semblant d’oublier que j’étais une déception
De plus dans
Son
plumard
on était tellement souls mais incroyablement beaux
Et je ne sais rien de ce qui la poussait à se faire aussi mal
Mais je savais bien ce qui me poussait à me tuer dans la brûlure
Et les nuits avec mes potes et potesses
C’était boire et tenir tant qu’on pouvait sans tomber
Remplis d’alcool
On touchait le ciel mais le ciel ne pouvait plus rien pour moi
Il avait baissé la garde mais j’avais refusé l’étreinte
J’voulais plus jamais d’amour
J’voulais plus jamais tomber
J’voulais bander dur comme jamais
Mais pour tout ça je buvais trop
C’était une époque étrange, dingue
Je croisais des âmes déchirées, beautés insolentes aux ailes sombres
J’ai oublié les noms des villes, oublié les noms des rues
Je me souviens des caresses et des baisers, des rires incessants
Mais, il ne suffit pas de prétendre, ces nuits étaient aussi
remplies de trous noirs et de cassures
Mon monde avait explosé et je buvais cherchant un regard
Qui avait déjà oublié à quoi ressemblait le mien dans lequel
Les flammes
S’éteignaient
je savais que nulle part je ne serais en sécurité
aussi loin que je rampe
j’avais trop peur que le rocher tombe pour m’abriter dessous
Dieu était un silence
Et le diable c’était moi pour moi
Et dans n’importe quelle film américain,
Il y aurait eu des papillons bleus et une héroïne
Délicieusement belle et pas du tout salope
Pour me ramener sur le droit chemin
Me tirer par la main jusqu’au sommet de la montagne
Fille merveilleuse aux seins de silicone, nez refait
Capable de déceler en moi un incroyable talent
Dont j’aurais ignoré l’existence et qui m’aurait tenu à bout de bras
Jusqu’à ce que je concrétise l’essai
Frappe le home-run
mais la réalité ne vit pas à hollywood
Madonna vit à hollywood
Megan fox vit à hollywood
Harvey viole à hollywood
Et moi je crève à petit feu dans un monde sordide
où les chiens savent l’amour mais pas nous
Et nos âmes sont affamées de dollars
De pétrole
Et d’or et nous crevons d’envie et de besoin
Etranglés dans l’illusion du confort
The sun always shines on TV mais pas sur ta gueule
Je croise trop souvent mon visage dans la glace
Pour ne pas me donner envie de vomir
Je suis trop faible pour m’aimer et des fois j’espère que Dieu suce des bites
imagine la gueule de la manif pour tous le jour du divin Coming’out
Si cette vie m’a appris quelque chose, c’est bien que
La grande majorité des fous est en liberté
Alors en attendant la mort sure
J’ai connu la beauté, je lui ai même léché la chatte (et la bouche aussi)
Et parfois, je réussit encore à baiser avec, le pourquoi du
il ne faut pas boire tous les jours !
Mais ne me demande pas de t’expliquer d’où provient cette futile attirance
pour le chaos debout et certaines formes de perversion
vendredi dernier, une autre blonde aux yeux bleus me disait
« j’ai songé à faire la pute quand j’avais dix-huit ans »
et je comprenais son interrogation passée, survivre se fait avec ses propres armes
et à ce sujet
Toutes les putes n’arpentent pas le trottoir certaines sont de parfaites épouses
Et tous les fils de putes n’utilisent pas leur poing pour briser une femme
Certains ont compris que la beauté intérieure aussi se casse
Que les mots peuvent lacérer une âme plus surement qu’un cutter un visage
la violence est parfois si sournoise
ce ne serait pas un si mauvais score si à la toute fin du meeting
je pouvais dire à Dieu « match nul » !!!

vendredi 28 septembre 2018

Créature infâme

un jour mon amour s'est faite belle pour moi
et lorsqu'elle est sortie de la salle de bain
tenue sexy, nattes indienne et maquillage parfait
rien de vulgaire, de la pure beauté façonnée par un Dieu fou
elle était la plus jolie chose que je n'ai jamais approché, regardé, aimé
et je lui ai dit, tu es magnifique, j'ai envie de t'enculer direct contre le mur

un jour, mon amour était en train de manger dans la cuisine avec moi
et ce que je n'avais jamais réussi à lui dire de façon... précise
toutes ces émotions, désirs, amours, passion, complétude et autres mots compliqués
inexistants
savants
exprimants la fin d'une quête, la joie et le bonheur, tout ce qui brille et réchauffe
tout ça est sorti,

et elle s'est jetée sur moi et elle a dit ne dit plus rien, personne ne m'a jamais rien dit
d'aussi beau et nous sommes restés là, serrés l'un contre l'autre à se tenir et à s'aimer
en silence jusqu'à ce qu'elle décide de m'emmener jusqu'à la chambre et
nous avons fait l'amour comme si nous ne venions pas de le faire d'une façon différente

Les deux histoires sont vraies
mais ma légende, si légende il y a (il n'y a bien que toi pour y croire), s'est construite sur la première.

Il faut dire que je raconte rarement la seconde. Quand elle me regarde la foule me juge
incapable du moindre romantisme

(la foule se révèle tout aussi incapable de déceler l'amour fou dans le geste qui consiste à sodomiser
avec passion sa petite amie
contre le mur du couloir pour la remercier d'être aussi belle)
(la foule a l'esprit obtus)
(la foule aime le goût âcre du sang sur sa langue de pute)
(je n'éprouve nulle culpabilité)
(Aux serviles preuves d'amour, j'ai toujours préféré l'acte d'aimer)

(Infâme créature que je suis)




jeudi 20 septembre 2018

3H31 du matin quelque part sur la planète

3h31 du matin quelque part sur la planète
je ne dors pas, rien de personne ne résonne en dedans
j'oublie que bientôt nous mourrons tous
que ce n'est pas de mourir qui m'inquiète
mais l'idée de ne pas partir seul, la plupart d'entre vous, je ne vous aime pas
l'autre jour, une jeune fille, la vingtaine à peine plus, m'a dit un truc qui ressemble à ça :
la vie de couple ok, mais si tu as envie d'une autre bite
tu en parles à ton mec et puis voilà, on va pas passer 20 ans avec une seule bite
et moi, perdu dans un degré d'alcool qui se rapprochait plus du kilo que du gramme
j'ai répondu, yes c'est tout à fait ce que je pense, on mange pas des pâtes
matin midi et soir pendant 20 ans
 tout ça pour dire que j'aime bien sa vision des choses
 bien qu'une part de moi soit désolée que sa génération sache si tôt que l'amour
ne tient pas le choc face à la complexité affamée du désir sexuel
mais j'imagine que ce n'est que le résultat de l'échec de toutes
nos histoires devant leurs yeux d'enfants qui a ouvert les leurs.
A la suite de cette discussion, j'ai continué à boire, j'étais bien là ou j'étais
j'étais content de ne pas être un fils de pute  de politicien
 ni mème un fils de pute de torero
J'ai beau avoir raté ma vie, je vois ceci comme une réussite.
J'ai des amis formidables, je ne le dis pas assez souvent
ils sont là et certains me tiennent debout depuis des décennies
avec entêtement et sourires à la clef,
je les en remercie et que Dieu les bénisse pour leur abnégation
La fille qui voulait venir me voir pour baiser n'est pas sure de venir
elle est sur un coup avec un mec
- peut-être que je viendrais mais il ne se passera rien...
J'adore son plan B, approcher la bête fauve de si près et lui dire "non je suis fidèle"
les femmes sont folles n'est-ce pas ?
- je pourrais me branler en te regardant dormir ? ai-je demandé
- oui , ( et petite pensée émue pour ceux qui tentent la séduction en parlant philosophie) mème sans que je sois en train de dormir d'ailleurs
a-t-elle répondu
Parfois je nourris une certaine interrogation devant la logique féminine
Je voudrais qu'il y en ai une qui soit là et qu'elle soit en train de mordre
ma peau
la mordre jusqu'au sang
souvent j''ai besoin d'avoir mal pour me souvenir que je suis vivant
Il m'arrive de penser aux gens qui ont des vrais problèmes, graves et importants
mais avec un léger effort de volonté, je les chasse de mon esprit
pour me concentrer sur mes problèmes à moi, beaucoup plus futiles, l'égoïsme est un
art
On ne sait jamais ce qui nous attends dans la vie je songe, mais si j'y réfléchis
on ne sait pas non plus ce que la mort nous réserve
(la réflexion pour combattre mes envies de suicide, un vrai combat)

samedi 15 septembre 2018

Persistance rétinienne de ton joli p'tit cul sous mes paupières closes

Persistance rétinienne de ton joli p'tit cul sous mes paupières closes

 

cesse de croire au désespoir
y a des nuits beaucoup plus noires
rien à dire tout à cracher
pas question que j'te mime mon journal intime
c'est plus l'heure de rêver de fun
sors le gun
sors le gun

 

joli cul, jolie pute, j't'ai donné ma chemise
et mon foutre coulait sur ta chatte
tu voulais qu'j't'imagine l'amour
arc-en-ciel et licornes,
mythos et serments mème combats
mensonge du spectre lumineux
t'as collé des menottes sur tes sentiments
si j'avais su et pas cru
j'aurai baisé ta copine
ou une autre
rendre les coups et faire mal
des fois ça compte

cavaleuse avaleuse de jus
persistance rétinienne de ton p'tit pétard bien rond sous mes paupières closes
j'passe mes nuits à t'oublier et quand
j'rouvre les yeux, la colère tue le chagrin
Thérapie 9mm au bout de la gâchette
faut des tripes pour survivre
du non sens et de la fièvre
j'deviens tactile mais j'porte des gants
dans mon monde
faut savoir se méfier de ses empreintes digitales

T'as beau rêver que tu voles, la faim te pousse à dévaliser
les rues où tu marches sont dangereuses
vaut mieux t'armer même en centre ville
ça saurait si la foule était une forme de protection
marre de ramer, j'ai la paranoïa de la houle
limousines, sièges en cuir, tu pensais y avoir droit
t'aurai pas du t'vendre pour tout ça
le temps reprends tout c'que t'as pas gagné
le temps reprends tout c'que t'as pas volé

la terre va crever pour se débarrasser d'l'homme
et tout l'amour du monde ne nous sauvera pas
mais ton p'tit corps tout chaud m'aidait à tenir
l'attente est toujours plus longue en solitaire
la branlette c'est pas toi enroulée autour de ma queue
j't'efface pas toujours d'moi tout seul
sonne l'heure de la fellation, une bouche qui s'entrouvre
c'est une poupée fait hon hon hon

joli cul, joli pute, cavaleuse avaleuse de jus
quelque chose de toi persiste et signe
à l'intérieur de la maison close qui s'abrite dans mon crâne
prison mentale, apprendre à s'évader de soi-même
au petit jour
j'surfe sur une vague déraison
et si t'as froid dans ton sommeil
c'est p'ête parce que j'ai gardé le feu sacré qu'j'avais volé aux Dieux
j'suis tombé
mais j'ai jamais déposé les armes
j'en connais pour qui être vivant est un suicide
Mais moi...

cinglé comme l'as de pique qui nique ton cœur
mais pas que..

je suis le retour de flammes

 

vendredi 7 septembre 2018

Le sourire idiot du type soul qui croit qu’il est content de ne pas avoir arrêté de boire un jour de plus

la rousse folle m’a pété les couilles
on ne se parle plus depuis des semaines et je crois que c’est mort cette fois,
l’amitié et les folies et les rires
les gens changent et je reste fou, ça ne veut pas dire que je n’y suis pour rien
mais pas trop quand même, pas cette fois, ni celle d’avant

et j’y réfléchis et je me dis que j’ai plus envie qu’on m’emmerde
j’ai plus envie d’avoir d’amis casse-burnes
j’ai plus envie d’avoir une femme sauf pour baiser
j’ai plus envie d’avoir un éditeur
j’ai plus envie d’être publié dans les revues
j’ai plus envie de m’habiller bien
j’ai plus envie d’avoir un patron
j’ai plus envie d’être pauvre
j’ai plus envie d’être vieux
j’ai plus envie de pleurer
ni de choper à nouveau une maladie vénérienne et
j’ai toujours pas envie de respecter grammaire/concordance du temps
et surtout pas de rendre ma poésie propre sur elle
j’ai plus envie de grand chose
sauf peut-être, infernale provocation gratuite, ta femme, ta fille majeure ou ta sœur
et peut-être les trois en même temps, mais pour baiser pas plus, hein
après je te les rends

les solutions à tout ça dans le désordre,
Braquer une banque
Acheter des préservatifs (solides)
Se tirer une balle
Rester libre dans l’écriture sans se préoccuper du prix à payer ce
ne sera pas la première facture que « j’oublierai » de régler
Gagner à euro million et se fiancer avec un bordel entier
dans un pays où la prostitution est légale tout en buvant
suffisamment pour oublier que
payer c’est aussi violer (pas de moralité ne signifie pas certains principes)

Je me dis qu’une fois dessoulé, il faudra que je réfléchisse mieux à tout ça

J’écris un joli message d’amour ou de quelque chose qui y ressemble à s’y méprendre
- Je songe à dégrafer ton soutien gorge pour lécher tes seins
Tout en laissant ma main passer sous ta jupe en direction de
Ton entrejambe humide et impatient
Subtil désir de sexe sale et toi qui aimerait ça -

Le problème du célibat ; tu ne sais jamais à quelle main envoyer ce genre de message

Je vivais avec celle-là, splendide et incendiaire, lame et flamme
elle était dans la cuisine, moi, dans le
salon et n’y vois pas une forme de machisme rétrograde proclamé
un pote m’appelle, me propose qu’on vienne boire. 
«  hé chérie, je crie tu veux qu’on sorte ce soir ?»
« attends, j’arrive »
Elle (divine apparition) se pointe dans l’encadrement de la porte en lingerie fine
prend une pose sexy contre le chambranle, sourire léger et provocant vissé aux lèvres,
regard amusé remplis d’étoiles et de choses profondes, 
la supériorité du paradis sur l’enfer faite femme
« Comme tu veux bébé !»

Somme toute, c’est assez facile d’éloigner un fils de pute comme moi de l’alcool
Des comptoirs
De l’autodestruction

Mais pas ce soir

Ce soir et depuis longtemps, il n’y avait pas de femmes, juste un comptoir et des verres pour se noyer dans la brûlure

Et maintenant
Visages oubliés sur papier glacé
L’amour est un tas de photos de jolies filles qui sont devenues trop vieilles
Vous m’avez vu, mais m’avez-vous regardé ?

J’ai toujours su que le ciel ne m’attendait pas
Et je crois bien que je me fous de savoir si les anges baisent
Ou non

Je plante une croix en haut de la colline et j’attends que Jésus se pointe

A vouloir lécher les seins de la sainte vierge
Je sais bien que je n’ai pas vécu avec assez de putes
Mais d’elles,
J’ai tout appris
Mais les putes se sont enfuies
Et voilà
J’ai froid

Restaurant juste avant
Table en face, quatre jeunes filles
Dix huit/vingt ans
Bribes de conversation
Parlent des mecs, photos sur téléphone à l’appui
« Lui, c’est un bon coup » etc …
Une d’elle se tourne, ses yeux dans les miens
Regard vert, insistant, flammes
Merde, je pourrais être son arrière grand père
Un vieux débris
Quand j’avais leur âge
Les filles ne me regardaient pas comme ça
Peut-être que c’est aussi à cause de ça
Que je dois écrire ce soir 
Je baisse les yeux

(Le passage du temps apprends l’humilité à celui qui disait planter une croix en haut de la colline
au cas où Jésus se pointe)

Maintenant,

La nuit rêve d’étrangler le silence

Le sang est sec ce soir et
La paix ne requiert pas votre amour

Dehors, 
meurtres, viols et sexe monnayé,
Maladies
tortures
Mensonges, autodestruction, attentats, suicides
Coups en traitre
Blessures, cœurs brisés, reins percés…
a) L’enfer est un paradis perdu 
b) J’écris depuis l’antichambre de la folie humaine

« baiseuse c’est peut être plus rentable
Que poète comme profession » 
dit la fille sur l’écran pâle

je n’ai rien d’autre à ajouter monsieur le juge

mardi 4 septembre 2018

Des fois, je titube

Ma poésie comporte des zones d'ombres
où l'ont dénombre quelques cadavres
les spectres décharnés d'âmes violées
par la sombre réalité

j'ouvre les yeux
travelling avant sur le passé décomposé
un jour j'appliquerai la règle qui dit
qu'il ne sert à rien de regarder derrière
je  ne pense à personne
plus rien d'un séducteur
si tu n'as rien de mieux à défaire
tu pourrais peut-être me séduire
maintenant qu'il reste si peu à détruire
je me demande qui rêve de frotter sa peau contre la mienne
je me demande qui rêve de frotter sa peau contre la mienne

chargé à bloc comme un flingue trafiqué
canon scié et pas de jeu de détente
ne songes pas à la désintox mentale
j'srais jamais clean
il y aura toujours une tache noire dans le regard
et ça vient de plus loin que la rétine
plus loin que la rétine

je songe à dieu parfois
j'ai du mal à m'en faire un ami
le diable me parait plus sincère, on sait à quoi s'attendre
mais j'ai promis d'arrêter les mauvaises fréquentations
de nos jours, Judas vendrait plutôt des voitures
j'voulais tracer la route vers la gloire
j'voulais tracer la route avec des yeux noirs mais
bébé ne m'a pas sauvé
bébé ne m'a pas sauvé

allez trésor, tu devrais poser tes vêtements sur le fauteuil
jette toi sur moi
pince moi mords moi, fait tout ce que tu as à faire
l'esprit ailleurs, j'écris déjà le poème de tout ça
j'ouvre les yeux je suis seul dans la pièce obscure
je devrais trembler mais je n'arrive plus à avoir froid
je devrais trembler mais je n'arrive plus à avoir froid

tu devrais songer à déposer ton fardeau
tu ne peux tout porter et surtout pas ce qui te ronge
quand je tombe le masque, mon maquillage coule
speedé comme un psycho
flingué comme un dingo
un jour j'ai serré la main d'un gars en songeant que
ma main avait aussi fouillée la chatte de sa femme
vu que les salauds ont toujours le dernier maux à t'offrir
quand j'm'en souviens, je me sens partie prenante de ce monde
quand j'm'en souviens, je me sens partie prenante de ce monde

si j'touche pas à la drogue, c'est peut-être que j'ai peur d'y prendre gout
c'est peut-être que je suis déjà un problème suffisant pour moi-mème
je pense à cette moeuf, larsen rupin sur ma mélodie de cinglées,  la seule
de ce monde d'en haut à m'avoir regardé
c'était p'tete ça, le problème, deux monde différents
deux mondes différents et trop d'alcool pour construire un pont
à moins que ce soit juste une divergence dans les objectifs
j'voulais la baiser dans les chiottes, elle voulait pas, elle
elle voulait quitter son mec pour moi et son père m'a détesté au premier regard
elle voulait quitter son mec pour moi et son père m'a détesté au premier regard

j'ferais mieux de m'occuper à renifler tes petites culottes sales
mais souvent la nuit, j'suis dehors
je connais sur le bout des doigts tout ce qui nous mord
et je me demande
jusqu'où on peut marcher avec les poignets tranchés
jusqu'où on peut marcher avec les poignets tranchés