dimanche 30 septembre 2018
The sun always shines on TV mais pas sur ta gueule
vendredi 28 septembre 2018
Créature infâme
et lorsqu'elle est sortie de la salle de bain
tenue sexy, nattes indienne et maquillage parfait
rien de vulgaire, de la pure beauté façonnée par un Dieu fou
elle était la plus jolie chose que je n'ai jamais approché, regardé, aimé
et je lui ai dit, tu es magnifique, j'ai envie de t'enculer direct contre le mur
un jour, mon amour était en train de manger dans la cuisine avec moi
et ce que je n'avais jamais réussi à lui dire de façon... précise
toutes ces émotions, désirs, amours, passion, complétude et autres mots compliqués
inexistants
savants
exprimants la fin d'une quête, la joie et le bonheur, tout ce qui brille et réchauffe
tout ça est sorti,
et elle s'est jetée sur moi et elle a dit ne dit plus rien, personne ne m'a jamais rien dit
d'aussi beau et nous sommes restés là, serrés l'un contre l'autre à se tenir et à s'aimer
en silence jusqu'à ce qu'elle décide de m'emmener jusqu'à la chambre et
nous avons fait l'amour comme si nous ne venions pas de le faire d'une façon différente
Les deux histoires sont vraies
mais ma légende, si légende il y a (il n'y a bien que toi pour y croire), s'est construite sur la première.
Il faut dire que je raconte rarement la seconde. Quand elle me regarde la foule me juge
incapable du moindre romantisme
(la foule se révèle tout aussi incapable de déceler l'amour fou dans le geste qui consiste à sodomiser
avec passion sa petite amie
contre le mur du couloir pour la remercier d'être aussi belle)
(la foule a l'esprit obtus)
(la foule aime le goût âcre du sang sur sa langue de pute)
(je n'éprouve nulle culpabilité)
(Aux serviles preuves d'amour, j'ai toujours préféré l'acte d'aimer)
(Infâme créature que je suis)
jeudi 20 septembre 2018
3H31 du matin quelque part sur la planète
je ne dors pas, rien de personne ne résonne en dedans
j'oublie que bientôt nous mourrons tous
que ce n'est pas de mourir qui m'inquiète
mais l'idée de ne pas partir seul, la plupart d'entre vous, je ne vous aime pas
l'autre jour, une jeune fille, la vingtaine à peine plus, m'a dit un truc qui ressemble à ça :
la vie de couple ok, mais si tu as envie d'une autre bite
tu en parles à ton mec et puis voilà, on va pas passer 20 ans avec une seule bite
et moi, perdu dans un degré d'alcool qui se rapprochait plus du kilo que du gramme
j'ai répondu, yes c'est tout à fait ce que je pense, on mange pas des pâtes
matin midi et soir pendant 20 ans
tout ça pour dire que j'aime bien sa vision des choses
bien qu'une part de moi soit désolée que sa génération sache si tôt que l'amour
ne tient pas le choc face à la complexité affamée du désir sexuel
mais j'imagine que ce n'est que le résultat de l'échec de toutes
nos histoires devant leurs yeux d'enfants qui a ouvert les leurs.
A la suite de cette discussion, j'ai continué à boire, j'étais bien là ou j'étais
j'étais content de ne pas être un fils de pute de politicien
ni mème un fils de pute de torero
J'ai beau avoir raté ma vie, je vois ceci comme une réussite.
J'ai des amis formidables, je ne le dis pas assez souvent
ils sont là et certains me tiennent debout depuis des décennies
avec entêtement et sourires à la clef,
je les en remercie et que Dieu les bénisse pour leur abnégation
La fille qui voulait venir me voir pour baiser n'est pas sure de venir
elle est sur un coup avec un mec
- peut-être que je viendrais mais il ne se passera rien...
J'adore son plan B, approcher la bête fauve de si près et lui dire "non je suis fidèle"
les femmes sont folles n'est-ce pas ?
- je pourrais me branler en te regardant dormir ? ai-je demandé
- oui , ( et petite pensée émue pour ceux qui tentent la séduction en parlant philosophie) mème sans que je sois en train de dormir d'ailleurs
a-t-elle répondu
Parfois je nourris une certaine interrogation devant la logique féminine
Je voudrais qu'il y en ai une qui soit là et qu'elle soit en train de mordre
ma peau
la mordre jusqu'au sang
souvent j''ai besoin d'avoir mal pour me souvenir que je suis vivant
Il m'arrive de penser aux gens qui ont des vrais problèmes, graves et importants
mais avec un léger effort de volonté, je les chasse de mon esprit
pour me concentrer sur mes problèmes à moi, beaucoup plus futiles, l'égoïsme est un
art
On ne sait jamais ce qui nous attends dans la vie je songe, mais si j'y réfléchis
on ne sait pas non plus ce que la mort nous réserve
(la réflexion pour combattre mes envies de suicide, un vrai combat)
samedi 15 septembre 2018
Persistance rétinienne de ton joli p'tit cul sous mes paupières closes
Persistance rétinienne de ton joli p'tit cul sous mes paupières closes
cesse de croire au désespoir
y a des nuits beaucoup plus noires
rien à dire tout à cracher
pas question que j'te mime mon journal intime
c'est plus l'heure de rêver de fun
sors le gun
sors le gun
joli cul, jolie pute, j't'ai donné ma chemise
et mon foutre coulait sur ta chatte
tu voulais qu'j't'imagine l'amour
arc-en-ciel et licornes,
mythos et serments mème combats
mensonge du spectre lumineux
t'as collé des menottes sur tes sentiments
si j'avais su et pas cru
j'aurai baisé ta copine
ou une autre
rendre les coups et faire mal
des fois ça compte
cavaleuse avaleuse de jus
persistance rétinienne de ton p'tit pétard bien rond sous mes paupières closes
j'passe mes nuits à t'oublier et quand
j'rouvre les yeux, la colère tue le chagrin
Thérapie 9mm au bout de la gâchette
faut des tripes pour survivre
du non sens et de la fièvre
j'deviens tactile mais j'porte des gants
dans mon monde
faut savoir se méfier de ses empreintes digitales
T'as beau rêver que tu voles, la faim te pousse à dévaliser
les rues où tu marches sont dangereuses
vaut mieux t'armer même en centre ville
ça saurait si la foule était une forme de protection
marre de ramer, j'ai la paranoïa de la houle
limousines, sièges en cuir, tu pensais y avoir droit
t'aurai pas du t'vendre pour tout ça
le temps reprends tout c'que t'as pas gagné
le temps reprends tout c'que t'as pas volé
la terre va crever pour se débarrasser d'l'homme
et tout l'amour du monde ne nous sauvera pas
mais ton p'tit corps tout chaud m'aidait à tenir
l'attente est toujours plus longue en solitaire
la branlette c'est pas toi enroulée autour de ma queue
j't'efface pas toujours d'moi tout seul
sonne l'heure de la fellation, une bouche qui s'entrouvre
c'est une poupée fait hon hon hon
joli cul, joli pute, cavaleuse avaleuse de jus
quelque chose de toi persiste et signe
à l'intérieur de la maison close qui s'abrite dans mon crâne
prison mentale, apprendre à s'évader de soi-même
au petit jour
j'surfe sur une vague déraison
et si t'as froid dans ton sommeil
c'est p'ête parce que j'ai gardé le feu sacré qu'j'avais volé aux Dieux
j'suis tombé
mais j'ai jamais déposé les armes
j'en connais pour qui être vivant est un suicide
Mais moi...
cinglé comme l'as de pique qui nique ton cœur
mais pas que..
je suis le retour de flammes
vendredi 7 septembre 2018
Le sourire idiot du type soul qui croit qu’il est content de ne pas avoir arrêté de boire un jour de plus
Je plante une croix en haut de la colline et j’attends que Jésus se pointe
mardi 4 septembre 2018
Des fois, je titube
où l'ont dénombre quelques cadavres
les spectres décharnés d'âmes violées
par la sombre réalité
j'ouvre les yeux
travelling avant sur le passé décomposé
un jour j'appliquerai la règle qui dit
qu'il ne sert à rien de regarder derrière
je ne pense à personne
plus rien d'un séducteur
si tu n'as rien de mieux à défaire
tu pourrais peut-être me séduire
maintenant qu'il reste si peu à détruire
je me demande qui rêve de frotter sa peau contre la mienne
je me demande qui rêve de frotter sa peau contre la mienne
chargé à bloc comme un flingue trafiqué
canon scié et pas de jeu de détente
ne songes pas à la désintox mentale
j'srais jamais clean
il y aura toujours une tache noire dans le regard
et ça vient de plus loin que la rétine
plus loin que la rétine
je songe à dieu parfois
j'ai du mal à m'en faire un ami
le diable me parait plus sincère, on sait à quoi s'attendre
mais j'ai promis d'arrêter les mauvaises fréquentations
de nos jours, Judas vendrait plutôt des voitures
j'voulais tracer la route vers la gloire
j'voulais tracer la route avec des yeux noirs mais
bébé ne m'a pas sauvé
bébé ne m'a pas sauvé
allez trésor, tu devrais poser tes vêtements sur le fauteuil
jette toi sur moi
pince moi mords moi, fait tout ce que tu as à faire
l'esprit ailleurs, j'écris déjà le poème de tout ça
j'ouvre les yeux je suis seul dans la pièce obscure
je devrais trembler mais je n'arrive plus à avoir froid
je devrais trembler mais je n'arrive plus à avoir froid
tu devrais songer à déposer ton fardeau
tu ne peux tout porter et surtout pas ce qui te ronge
quand je tombe le masque, mon maquillage coule
speedé comme un psycho
flingué comme un dingo
un jour j'ai serré la main d'un gars en songeant que
ma main avait aussi fouillée la chatte de sa femme
vu que les salauds ont toujours le dernier maux à t'offrir
quand j'm'en souviens, je me sens partie prenante de ce monde
quand j'm'en souviens, je me sens partie prenante de ce monde
si j'touche pas à la drogue, c'est peut-être que j'ai peur d'y prendre gout
c'est peut-être que je suis déjà un problème suffisant pour moi-mème
je pense à cette moeuf, larsen rupin sur ma mélodie de cinglées, la seule
de ce monde d'en haut à m'avoir regardé
c'était p'tete ça, le problème, deux monde différents
deux mondes différents et trop d'alcool pour construire un pont
à moins que ce soit juste une divergence dans les objectifs
j'voulais la baiser dans les chiottes, elle voulait pas, elle
elle voulait quitter son mec pour moi et son père m'a détesté au premier regard
elle voulait quitter son mec pour moi et son père m'a détesté au premier regard
j'ferais mieux de m'occuper à renifler tes petites culottes sales
mais souvent la nuit, j'suis dehors
je connais sur le bout des doigts tout ce qui nous mord
et je me demande
jusqu'où on peut marcher avec les poignets tranchés
jusqu'où on peut marcher avec les poignets tranchés