samedi 31 juillet 2021

Ce qu'il reste à vivre

La nuit
je rentre chez moi au volant de la vieille bmw
je fais semblant de ne pas voir dans le rétroviseur intérieur
le chien sur la banquette arrière qui me mate
mais j'en suis fort aise
je n'ai pas bu et je suis bien
j'enchaine les virages sans forcer, mon sourire masque les cicatrices
 
autopsie de la nuit dans mon regard
autopsie de ma vie dans mon cerveau
 
je repense aux dingueries
et le désir est là toujours, il faut que je regarde mon visage dans la glace
pour me souvenir qu'il ne faut plus être fou comme à vingt ans
mais à vingt ans
j'étais si sage
 
je repense aux cœurs qui battaient
aux lèvres qui s'ouvraient

je voulais des rires et de la liberté
la nuit est mon amie
et le jour tue les espoirs je le sais

violence de l'échec dans le fond de mes yeux
je vomis ma vie sur le papier
j'ai tellement aimé les femmes et elles me l'ont si peu rendu
mais elles m'ont tout appris
folie de croire à la loyauté
folie de croire à l'éternité
les jolis culs sont ma religion
mais tout ça s'estompe
 
je m'étais habitué à n'avoir jamais été beau
ou si peu
je ne pensais pas que cela empirerait
quelle importance,
merde, la fièvre me prend sous les étoiles
je pourrais me tromper de direction
et me réveiller demain au bord d'un océan
je pourrai le faire pour un merveilleux postérieur
je pourrais le faire pour une bouche peinte et des ongles manucurés
je pourrais le faire pour un rire et une étoile dans un regard
 
je ne crois pas à l'amour, mais je crois à l'instant présent
je ne crois en rien pour que tout me surprenne
sonne à ma porte et tombe ta robe, ne porte rien dessous, 
sinon peut-être mon prénom inscrit sur ta chair
cela m'amuserait
 
Merde à mon âge
on bande moins bien
on songe à la retraite
on parle de ses douleurs avec ses potes
des opérations à venir
et des femmes qui nous cassent les couilles au lieu de les vider
et on mate des gamines à la beauté insolente
qui savent leur prix et qui n'ont que faire de nos regards pervers
de vieux sales
on échange nos regrets et nos occasions manquées en sachant 
que la chance est passée quand on regardait ailleurs
merde à mon âge
on a un pied dans la vieillesse
et la vue qui baisse nous empêche de le voir
 
apologie d'un crime nommé existence
la poésie du désir me condamne au régime sensuel
et bordel
il en faudrait si peu pour que l'ancienne folie renaisse
la nuit est là
personnification du danger, il manque un corps
il manque un cœur
et une âme effilée
le tout planté sur ma queue comme le couteau dans mon dos surpris
vie et mort dans un seul regard, je ne suis que coupable
 
si peu pour que l'ancienne folie renaisse
si peu pour que l'ancienne folie renaisse
si peu pour que l'ancienne folie renaisse
si peu pour que l'ancienne folie renaisse
ce qu'il reste à vivre se doit d'être l'intensité du bonheur
ce qu'il reste à vivre doit enflammer la nuit et le jour
 
je suis avec cette nécessité inscrite dans ma chair
que
cette vie me prouve que le meilleur n'est pas encore vécu
 
 
 
 


libertad

Là où stupidement ils voient des chiennes, des salopes, des putes...
je vois des femmes libres
 
et c'est un truc que j'aime
la liberté
 
c'est séduisant
 
ô dieux, comme ils se trompent tous ceux là



mardi 27 juillet 2021

The last rockstar of the world

être la dernière rockstar du monde
                         voilà à quoi j'ai rêvé un soir où j'étais soul et loin dans un monde à part
épatant programme de pornographe
j'ai manqué d'adrénaline dans mes veines ces derniers temps
je n'ai pas bandé assez fort en pensant à une mère ou à sa fille
sous le soleil de satanés jolis culs se pavanent avec l'insolence du pyromane
et putain, je songe à baiser
je songe à mourir dans tes bras
je songe à survivre
qui est-ce qui tue ton âme ?
qui est-ce qui baise ton cul ?
il y a des fantômes qui hantent les rues désertes de mon passé
je hais les gens
au propre comme on figuré ils voudront tous t'enculer et très peu le feront avec l'intention
de te procurer du plaisir
apprendre à marcher dos aux murs de tes lamentations reste la nécessité du quotidien
sous le soleil de satanés enfants de putain viendront te poignarder le sourire aux lèvres
et toi, magnifique esquisse de la beauté terrestre
dans tes yeux,  je décèle d'hypnotiques danses
dont rien ne saurait me sauver, 
la rédemption est la chimère de ceux qui ont peur de leurs actes,
tu pourrais être l'indécente récompense offerte par ma folie
je voudrais te faire l'amour dans une fête foraine abandonnée
ô femme délaissé je rêve d'étreinte délassantes, nos corps enlacés, nos sexes l'un dans l'autre
et nos yeux vissés 
à la recherche de parcelles d'éternités pour nous pardonner nos cheveux gris quand viendra l'heure
je suis de ceux qui refusent l'apaisement de la vieillesse
rien n'a tué la rage
rien n'a tué l'insatisfaction d'être moi
mon nombril dans le viseur de ma poésie, je rêve de mes doigts dans ta chatte douce et humide
je rêve aussi de ton goût
et je suis trop vieux
trop déglingué 
et tu pourrais être la plus  belle défaite
ou la merveilleuse et surprenante victoire
est-ce que tu danses seule devant ton miroir  toi aussi?
est-ce que tu crois à la guerre quand on te parle d'amour ?
il y a des guitares électriques qui hurlent dans ma tête folle
et des mains qui se tiennent dans mon sommeil
tu es belle et tes lèvres sont parfaites et
nous sommes fous
nous sommes fous
mais nous aimons quand tu jouis
et ton cul rougi sous les claques
et je veux encore t'entendre me supplier de te dire le mot pute
et je veux encore que tu gémisses mon prénom
et fasse ainsi de ma décrépitude mentale et physique
la dernière rockstar de ce monde décadent
ou quelque chose comme ça
 
tu rends divine mon impureté

 



samedi 24 juillet 2021

Une thématique différente pour faire plaisir bien que ce ne soit pas mon genre

Elle m'envoie un message
elle n'est pas vraiment méchante
mais je ne la connais pas et elle ne dit pas bonjour
ça se perd, les salutations
et
a priori ça la gonfle que je ne parle que de cul
de ma bite
de mouille etc...
et aussi que je me cache, ça me rend peu crédible dit elle

si elle avait demandé, je lui aurai envoyé ma gueule en photo, ça ou ma bite, c est facile à obtenir
suffit de dire s'il vous plait

bon, moi, tous les jours je vois ma gueule, mon visage parfait pour faire de la radio
je trouve que si je me montrais, c'est là que je perdrai en crédibilité 

mais je ne sais quoi répondre
le principe d'écrire à quelqu'un pour lui dire que tu détestes ce qu'il fait m'a toujours laissé
dubitatif

par exemple je n'aime pas les voitures jaunes, 
mais jamais il ne me viendrait à l'idée d'écrire à un constructeur pour lui dire
que sa citadine jaune est moche...

je me demande si elle s'est dit que grâce à son message,
j'allais trouver l'illumination
que tout d'un coup j'allais changer ma manière d'écrire
mes thèmes
et pan du jour au lendemain, je deviendrais présentable
propre sur moi
à reléguer la sodomie au rang de pratique douteuse pour personnes dégénérée
prêt à être publié dans une revue religieuse

le pire c'est que je suis bourré et sans bien savoir pourquoi
je me justifie

genre, tu sais, anonymat...met en avant les textes... voudrait pas qu'on puisse
identifier les filles des textes.... bla bla bla... sans trop croire ce que je dis
le chant du vent dans les oreilles des sourds

putain je déteste me justifier, ça ne sert à rien
la bonne réponse était la première phrase : la solution c'est de ne pas me lire
tout ce que je lui ai écrit après est inutile
les gens ne vont pas trouver l'illumination parce que je pense différemment d'eux
ils vont juste se dire que j'ai perdu ma paire de couilles sur le chemin
de la rédemption littéraire

Merde, a-t-elle écrit à Marc Musso ou à Guillaume Levy
pour leur donner son avis ?
et qu'est-ce que ces monuments de la littérature contemporaine auraient bien pu répondre ?

je suis un type qui écrit dans son coin et en plus, c'est gratuit de me lire, ça
devrait compter non ?

Non !

faut quand mème qu'on m'emmerde, qu'on me donne son avis
mais
heureusement, j'étais préparé,
je savais que mème caché loin des lumières, quelqu'un finirait par me trouver
quelqu'un qui trouverai à redire sur ce que je suis
sans se préoccuper de ce que je fuis (moi-même principalement)

Je pourrais tenter d'atteindre le nirvana en me doigtant le cul sur une plage en été
il y aurait FORCEMENT quelqu'un pour me dire que je n'utilise pas le bon doigt

alors oui, je parle de cul, 
parce que j'en manque t'as pas idée
d'alcool
parce que j'en ai bu tellement, t'as pas idée, on n'a pas pas la mème notion de la cuite, crois moi
et mes thèmes sont répétitifs
puisque
je parle de mes manques, de mes addictions
et des méandres sombres et tortueux de mon âmes pervertie
qui tourne en rond devant un miroir sale
et que je n'ai pas beaucoup de hobbies
en dehors de l'auto-destruction
et de l'auto apitoiement
et aussi, je parle de moi, beaucoup
parce que j'adore parler de moi, beaucoup

et on trouve au détour des lignes,
les femmes croisées dans la pénombre de ma petite vie et

parfois, 
ces femmes m'envoient des baisers
des jolis mots
des photos d'elles plus ou moins nues
des photos ou elles sourient
alors même qu'elles me soupçonnent d'aimer renifler les culottes sales
mais le plus souvent
faut bien dire les choses comme elles sont
ces femmes m'envoient paitre

la vérité c'est que je n'écrirais jamais les textes que vous voulez lire

alors si vous venez par là pour ça, les gens,
écrivez-les vous mème

et une fois que c'est fait,
envoyez vous un message de félicitations
vous verrez, ça fait du bien !

mercredi 21 juillet 2021

Je songe au mensonge

Dans un univers où tout est voué à disparaitre

la vanité de l'homme est de s'imaginer éternel
et le rire de la passante et de ses deux filles me rappelle qu'il n'y a qu'une seule réalité
celle de l'instant présent
et je me souviens
que longtemps
dans chaque regard
croisé
je t'ai cherchée
 
je t'ai cherchée
mais je ne ne t'ai jamais retrouvée

Il faut croire que longtemps, j'ai cru à ton mensonge

comme le junkie croit à la drogue
 

mardi 13 juillet 2021

Deux jours à se branler et c'est pas fini

je ne connais pas les femmes, mais je connais pas mal de femmes
et je n'ai pas couché avec toutes, en fait je n'ai pas couché
avec la majorité d'entre elles,
mais ce n'est pas de mon fait, ma vie est mal faite
 
bref, 
 
tu vois je suis affalé sur mon canapé gris en train de jongler avec mes états d'âmes
quand elle vient me parler sur le net
elle se pointe
avec ses yeux même pas verts, son joli visage et ses mots qu'elle aime si sales qu'elle
ne peut les utiliser avec tout le monde
 
et merde, elle est trop belle,
je ne mérite pas des femmes comme elles, des morceaux d'étoiles qui viennent 
illuminer la noirceur de mon être
qui viennent me dire des choses comme elle en dit
mon âme est brisée et mon corps fatigué, quelque chose de malsain nage en cercle dans le fond de mes
yeux
 
mais elle se fout de tout ça, elle a choisi et mène la danse
elle veut jouir,
elle filme sa main dans sa culotte et elle gémit que je la rend folle, gémit mon prénom, gémit son
plaisir
et elle m'envoie images et sons et
je sais que ceci est à moi et personne ne peut me le prendre
je voudrais être près d'elle, la griffer, rougir sa peau, mordre dans le creux des épaules
la trace de mes dents marquerait son asservissement
 
elle veut que je dise sois ma pute, ma salope, ma chienne
et si je devais un jour jouir sur son visage d'angélique putain
il faudrait que je ramène mon foutre dans sa bouche avec ma queue, elle a des exigences tout à fait
honorables, ce qui la fait mouiller me fait bander
 
les femmes sont de plus en plus rares, avec le temps, ma laideur ne dure pas, elle empire
mais celles qui viennent sont toujours meilleures que les vôtres
et c'est comme ça que je tiens en équilibre
que je tiens un peu plus longtemps
 
bien sur, en général, elles appartiennent à quelqu'un mais ce quelqu'un est en partie aveugle
il ne voit jamais ce que je vois, ce besoin viscéral de jouir fort, la beauté de leur folie, les trous
dans leur cœur avide de plaisir, leur inaltérable nécessité de tendresse lorsque retombe l'intensité de leur désir
ce quelqu'un n'a le plus souvent que de passables et erronés jugements, de la frayeur devant
la profondeur de leur être et tout ce qui vit là, tapi, attendant l'heure de jaillir à la face du monde
et surtout,
il ne voit jamais à quel point il les délaisse

merde les types ne comprennent jamais rien aux femmes que je connais 

moi non plus d'ailleurs

le plus souvent, je me contente de ne pas les détromper sur ce qu'elles pensent de moi
parce qu'au fond de moi, je sais la vérité, 
elles finiront  vite par réaliser que je ne vaux pas le prix de la corde avec laquelle
je les attache au lit,
finiront par partir, trouveront un autre homme qui correspondra à l'histoire dont elles
rêvent, qui renverra une image propre d'elle et leur couple
et les meilleurs d'entre elles
le briseront en mille morceaux
et les autres le laisseront les briser
Ils ne ressort que larmes des relations humaines, (et des enfants qui contribuent à la fin du monde
avec leur couches culottes jetables et leurs jouets en plastique)
 
et la jolie fille m'a rendu fou
et elle est partie depuis deux jours
et depuis deux jours je me branle en pensant à elle
et je sais qu'elle sait tout ça et que cela l'excite à mort
 
 
 





dimanche 11 juillet 2021

La vérité de l'instant (pour la fille aux yeux même pas verts)

il y un million de façon de dire à une femme qu'elle est belle
mais si peu qui résument l'intensité de ce qu'on ressent

tu dis que mes mots t'excitent quand tu me lis
je t'imagine te toucher, gémir en lisant ces choses perverses que j'accouche sur le virginal papier
je m'imagine comme un secret inavouable caché dans un coin de toi, (ta culotte quand
tu es seule et ta tête le reste du temps, là ou tu ranges de torrides images d'étreintes non conventionnelles)
et mes mots... tu n'imagines pas tout ce que je veux te dire

oh,
je veux te baiser à mort pendant des heures et passer le reste de la nuit à embrasser
doucement
tout doucement
ta peau de pêche
te lécher aussi, quelque part sur le chemin

tu aimes sucer, c'est là que tu contrôle parfaitement le mec
je comprends
d'autres me l'ont dit déjà
et tu ajoutes -me faire éjaculer dans la bouche ou sur le visage, ça m'excite -
et à cet instant j'ai envie de toi, violemment et je sais que dans une autre vie, je peux fouetter ton cul avec ma ceinture
attacher un collier et une laisse à ton cou de porcelaine
comme je sais, que tu serais ma reine, tout ton pouvoir sur moi réside dans tes yeux
tant de rires s'abritent là, la flamme du désir et parfois, comme
si tu n'avais plus peur qu'on te brise,
tu laisses surgir la profondeur de ton âme 
et tout ce qui vit là et ne demande qu'à sortir pour enflammer le monde
et bien sur que ça pourrait
me réduire en cendres

oh, 
tenir tes cheveux et te soumettre à ma loi...

je sais que t'avoir  comme ça serait possible
mais je sais surtout que ça ne serait pas facile
tu vas loin si tu le veux mais il faut un talent certain pour t'emmener là
t'offrir des rires et des mots de feu qui font mouiller ta culotte bien sur
mais il y a aussi la nécessite de
peindre un monde flamboyant dans tes yeux mème pas verts mais assez clairs quand mème hein
tu tiens à le préciser, j'adore te voir danser pour moi tu le sais n est ce pas ?

magnifique étoile dans un ciel obscur
ne laisse jamais personne prétendre que tu n'es pas belle, ce serait mensonge et hypocrisie
tu es brulante et tu pourrais me tenir debout et m'enchainer d'un seul regard
et j'aime que tu mouilles pour moi
et là tu es  nue sous la douche et je me caresse en pensant à toi
et tu es loin mais tu es là
ta bouche parfaitement dessinée s'approprie mon corps
 
merde je suis dingue
et je veux que tu penses à moi comme moi je pense à toi
la main entre tes cuisses douces, les doigts dans ta moiteur
ma queue se dresse, putain, s'il faut me gaver de pilules bleues pour gagner la course
je serais l'étalon dopé qui franchit la ligne en premier quitte à m'en péter le cœur

beauté, tu me rends cinglé depuis ce matin et je veux que tu mouilles

je veux tant de choses perverses

la prochaine fois que ton homme te prendra
je veux que tu penses à moi si fort
que la moindre once de plaisir qu'il pourra te procurer porte ma marque
que tu doives te retenir pour ne pas prononcer mon prénom mais qu'il soit
inscrit en lettres de feux dans ton bas ventre,
et que demain tu te lèves et que tu enfiles une robe d'été et que tu mettes une culotte bleue
dans ton sac à main
et rien sous la robe
que tu ailles travailler comme ça et que ça coule entre tes cuisses
quand tu penseras que ça m'excite
oui je veux des trucs dingue comme ça
que tu te caresses dans une rue déserte en pensant en moi et que tu me le racontes dans la nuit
l'amour est un mensonge, le désir est la vérité de l'instant

et bien sur tu peux me détester de dire ça comme ça

et ne me pardonne surtout pas, je suis coupable de mes envies sales
mais crois moi quand je dis que je vois ta lumière

et les autres, amants, amis, famille, collègues...
je ne sais comment ils font pour ne pas voir ce truc en plus en toi
moi, ça me saute au visage et ça me fout KO debout
et bien sur qu'ils voudront le détruire
c'est ce que tu as de plus précieux
ne les écoute pas
tu es une chose précieuse
de l'or pur étincelant sous un soleil d'été

et aussi
un morceau de sucre, de la barbe à papa qui fond sur ma langue d'enfant sauvage

et tes yeux...
je vois la vie et ma mort quand je plonge dedans
et tes yeux...
je les veux mouillés de désir

et pour finir,

être la sublime violence qui fera battre ton coeur à tout rompre

jeudi 8 juillet 2021

Mais qui pardonne Dieu ? et autres blasphèmes

J'aime bien blasphémer, ça me donne la fausse impression de contrôler quelque chose dans ma vie
 
la vérité étant que nous sommes toujours aussi démunis que la veille lorsque
nous ouvrons nos yeux usés par ce monde.

je déteste dieu moins que la religion
et
je déteste moins la religion que les religieux, ce sont surtout eux le problème
par exemple et
personnellement 
j'ai toujours eu du mal à percevoir l'application du commandement
qui dit, "tu ne tueras point" dans les croisades, l'inquisition, l'interdiction du préservatif
en plein explosion de l'épidémie de SIDA...

(Donnez aux hommes le chemin de la vertu, ils en feront un instrumentent de mort)
 
petit aparthé :
en ce moment, les cathos et leur esprit étriqué me font doucement marrer avec leur lutte contre l'adoption par les couples homos
tu vois de quoi je parle, leur mantra,  un couple de parents = un papa et une maman
c'est sans doute une vision des choses, 
mais si on rapproche ça de la réalité,
est-ce qu'une petite fille adoptée par Messieurs Yves Saint Laurent et Pierre Bergé à Paris (France)
aurait plus mal démarrée dans la vie que si elle avait été recueilli par Monsieur et Madame Dutroux
à Charleroi (Belgique) ?
Permets-moi d'émettre quelques doutes et d'apporter mon soutien à la cause homosexuelle

revenons à nous moutons de Panurge
je suis triste pour elle, la sainte qui a du rester vierge
accoucher dans la douleur sans avoir eu le moindre désir, préliminaire, orgasme pro-création
c'est un peu comme nettoyer au petit matin les chiottes public du Hellfest sans percevoir
le moindre salaire en contrepartie
mais j'imagine qu'avoir porté en son ventre le fils de Dieu pendant 9 mois doit-être une
récompense qui vaut son pesant d'or bien que et même si les féministes chrétiennes n'ont jamais abordé le
sujet, je ne cesse de m'interroger à l'écoute de
toute cette histoire sur l'étrange rapport au consentement du seigneur... 
L'annonciation n'est pas vraiment le résumé d'une soirée restaurant qui se termine par un si tu es d'accord
pour baiser, on va chez toi ou chez moi ? et je rajouterai en filigrane que le pauvre Joseph n'ayant pas eu son mot à dire, je peine un tantinet à retrouver là l'autre commandement, celui
qui interdit de convoiter la femme du voisin, 
 
et sans vouloir en rajouter de peur qu'on me juge de mauvais esprit
d'accord, sans sexe physique, le miracle de la conception,  c'est pas vraiment coucher pour réussir
mais vous ne pourrez m'empêcher de penser qu'au bout du compte, l'accès direct au Paradis pour
Marie, ça ressemble à s'y méprendre à de la promotion canapé, 
non ?
 
on va dire que je chipote, mais en son temps et pour de mercantiles raisons, on a sans doute du méjuger des détracteurs hollywoodiens d'Harvey Weinsten...
 
bref, 
Dieu pardonne, mais qui pardonne Dieu ?

Croyez moi ou non mes agneaux mais
Le monde est un endroit malsain et vu d’ici, à tort ou raison, j'ai la forte impression que Dieu s'en branle, 
alors faites gaffe à ceux qui détiennent la parole d'une entité silencieuse et
rappelez vous que pour survivre ici bas et contre tout dogme, il peut s'avérer nécessaire de ne pas craindre l'enfer, 
(au sujet de l'enfer, vous êtes peut-être préparé
suivant ou vous naissez, grandissez, mourrez et qui vous croisez sur le chemin)
 
Petit conseil gratuit issu de mon manuel de survie personnel :
ne soyez jamais honnête
sinon vous finirez par bosser pour un sale type qui ne l'est pas
 
Quand à moi votre donneur de leçon du jour :

Ne prenez ma parole trop au sérieux, 
bien que malhonnête, je n'ai rien réussi et
Si j'étais une jolie femme avec mon cerveau de pute et ma fidélité de chat de gouttière, 
j'aurai sans aucun doute vendu mon cul pour grimper en haut
mais je suis un homme laid, alors j'aurai vendu mon âme si je ne l'avais pas perdu quelque
part sur la route avant de songer à en tirer avantage
ce qui ne signifie pas que je pense que les femmes n'ont pas d'âme
non, je soulignais juste ma morale à géométrie variable et de toute façon nous
vivons dans une société ou un joli cul est financièrement et esthétiquement
beaucoup plus coté qu'une âme pure
 
si tu es une jeune fille qui réfléchit à son avenir, prend bien ça en compte dans l'équation,
si tu as un beau cul on te pardonnera un éventuel manque d'âme, si tu perds cet atout, bien peu
aimeront ta belle âme, bienvenue dans l'humanité, ce monde d'hommes...
 
Moralité :
nous avons des espoirs, des illusions auxquelles nous raccrocher
mais pour l'immense majorité, nous marchons seuls dans le désert et
dans nos bouches plus ou moins innocentes, le foutre du destin à un goût amer
pour ne pas dire
dégueulasse
 





dimanche 4 juillet 2021

Un peu plus fort

la terrasse du bar fermait
les employés ramassaient les tables et les chaises
il avaient fait rentrer les gens sauf 1m77 de chair brûlante et moi,
va savoir pourquoi

nous n'étions surtout pas un couple et
on était encore assis sur nos chaises, elle avait les cuisses écartées et j'avais
passé la main sous sa jupe et dans sa culotte
 
je la branlais doucement et elle appréciait, 
ceux qui rangeaient autour de nous
n'osaient pas nous interrompre, ils continuaient leur boulot l'air de rien
en nous jettant des coups d'œil par en dessous pour profiter de la scène.
d'autres aussi nous mataient plus ou moins discrètement
 
nous
on s'en foutait, ça nous faisait marrer
nous étions plus libre qu'eux

on buvait notre verre dans le même tempo et
quand il n'y a plus eu que nous dehors
on s'est levé et on est rentré à l'intérieur à notre tour
pour que les gars puissent finir de tout nettoyer
 
une fois dedans,
je suis allé pissé
et pendant que j'évacuais un peu d'alcool sans me demander si j'étais fou ou anormal
- je connaissais la réponse aux deux questions -
une fille a chopé son regard et lui  a fait le signe des deux pouces levés
 
et les deux ont souri
 
et quand je suis revenu elle m'a raconté ça
 
ce n'était pas la première fois que ça arrivait.
les mecs ne comprennent jamais les femmes surtout si elles vivent sans chaines mais 
une autre nuit, à un autre comptoir
une fille qui m'avait déjà vu
faire ce genre de folies avec elle était venue me dire qu'elle n'osait pas
mais qu'elle aurait adoré vivre comme nous et discrètement, elle m'avait laissé lui caresser
l'entrejambe, son pantalon était trop serré, une seconde peau, impossible d'y passer le moindre doigt
mais mème ainsi, elle avait mouillée
 
dans ce bar aussi, la fille et ses pouces levés, ma main couverte de mouille, tout ça
c'était une victoire  
 
une victoire sur tout ce qui nous tue, nous compris
bien sur, 
mais on n'y pas prêté vraiment attention, on se sentait libres, ça nous suffisait

on s'est contenté de recommander
deux autres verre de vodka qu'on a bu
tout en réfléchissant à un autre endroit où aller pour lui mettre des doigts
 
la nuit était loin d'être finie et quelque chose en nous brûlait un peu plus fort que chez les autres