vendredi 27 mai 2022

Ne jamais oublier que ceux qui vous lèchent le trou de balle en profitent souvent pour vous enfoncer un doigt ou deux

elle dit, je sais que tu es chaste, les femmes sont trop compliquées
et je réponds non, je suis juste incapable de correspondre aux critères

enfant, j'étais monstre de foire et vieillir s'avère retomber en enfance
et l'autre jour,
la fille d'un ami a maté des photos de potes et moi jeunes, vous étiez tous des putains de beaux gosses
et je fais, non, je passais bien en photo, c'est tout
et
c'était vrai, les autres étaient beaux

l'eau a coulé sous les cons
et l'alcool, j'ai cru longtemps que ça me maintiendrait à flots
je sais que dans la vie il faut je ne jamais oublier que celui qui te lèche le trou de balle
en profite souvent
pour t'enfoncer un doigt ou deux
être sur mes gardes ne m'a jamais empêché de trébucher
mais mes amitiés sont vraies

je regarde une fille dans la rue, je la trouve belle
et je songe qu'il y a eu un temps, où je l'aurai baisée comme personne 
ne l'a jamais baisée
j'aurai posé les questions, cherché ce qui tend son corps et l'amène presque à se rompre
et j'aurai laissé parlé la foudre et le foutre

bien sur
elle ne m'aurait sans doute pas laissé faire, toujours cette histoire de critères
mais putain, j'étais bon
et je léchais bien
et mes mains sont... magiques

une fille avec des yeux dorés m'envoie un message car je suis triste
je ne savais pas que tu le connaissais écrit-elle

je le connaissais et
personne ne pourras effacer ce manque, mais ne crois pas que tu n'es pas la pour ma souffrance
jolie amazone
tes caresses et tes rires sont en moi à tout jamais
ne l'oublie pas quand tu penses à moi
tu fais partie de ma folie et j'ai la prétention de croire que tu me le pardonnes

ce soir j'ai bu, j'écoute des chansons tristes et je parle avec une fille au regard presque vert
voila à quoi ressemble le sang versé quand les âmes ont fini par sécher
des souvenirs, des désirs morts, de l'alcool et de la solitude

j'ai des mots d'amour qui coulent des mes yeux
des mots d'amour qui vous collent à la peau
je ne pense pas qu'à vos culottes humides
je ne pense pas qu'à vos bouches sur ma queue
je suis juste dingue
pour ne pas être pathétique
dingue car je ne vois pas l'intérêt de croire à quelque chose
il faut pouvoir tuer pour aller en haut, je suis trop sensible
une petite chose étrange qui tient dans le creux de  ta main, bébé

une fois, j'avais le pouvoir de faire de mon amour ma chienne
mais je voulais qu'elle déploie ses ailes
alors bien sur,
elle s'est envolée loin de ma langue et de mon âme sale
et je n'en suis mème plus triste
et près d'un lac je voudrais mourir et dans le cœur, en avoir une qui aurait rempli
ce vide
une qui connaitrait chaque expression de mon regard
et je ne pourrait ni lui mentir, ni m'enfuir
et quand viendrais l'heure, elle dirait, va où tu veux mais attends-moi
et tu ne seras plus jamais seul

et mes mots sont futiles
et sur le canapé le chien fait semblant de dormir mais il guette le moindre de mes mouvements
et c'est encore un de ces mensongers instants où je me sens libre











jeudi 26 mai 2022

ton amitié est une couronne de diamants

voilà poto
on est venu te dire au revoir
un million de personnes étaient là parce que tu avais un million d'amis
il y avait des voitures américaines
on a bu du rosé au cimetière, à ta santé, parce que c'était toi
on s'est souvenu de tous nos moments
de nos virées, des bières descendues,  du cassoulet à cinq heures du matin,
t'avais le volant dans le sang, fallait que tu roules
tu sais, ce monde pourri est moins beau sans ta lumière
et putain
t'étais une sacré belle personne
et t'es parti comme un bonhomme
à pas vouloir qu'on te voit dans la maladie, fier et droit, comme toujours
t'avais la classe et aucune once d'obscurité
et tu ne voulais pas qu'on verse de larmes
mais on n a versé
et j'écoute en boucle missing the young days 
parce que tu me passais toujours cette chanson  quand on se marrait des nuits entières
et je peux te l'avouer, tous ces kilomètres dans ta R5 pourrie sans frein
bien sur que j'étais mort de trouille, tu conduisais trop vite
et depuis plus de 30 ans je m'accroche à la poignée dès que je monte dans une voiture
à cause de toi
et ça te fait sans doute marrer 
et tu as bien raison enfoiré de putain d'ami que tu es,
tu manques à un paquet de gens aujourd'hui
et tu ne voulais pas de larmes
et nous en avons tous versé
et tous ces rires que tu m'as offert, ils me sont si précieux
des putains de diamants qui font étinceler ma vie


mardi 24 mai 2022

Une certaine forme de folie

un jour une femme avec des yeux verts m'a regardé dans les yeux
pour me dire qu'elle passait l'après midi chez une amie commune
mais son regard, sa bouche, son corps mentaient
et je lui ait dit que je savais son mensonge
mais elle est quand mème parti se taper un autre mec

ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait le coup
et ce n'était pas grave, j'avais appris à me foutre de ça,
une chose dont on se fout ne nous fait pas souffrir

mais après, à chaque fois,
elle regrettait, (sans doute que le type baisait plus mal que moi
(très souvent, quand elles reviennent, c'est parce que ton coup de queue est meilleur)
et il fallait que je la reprenne, voilà ce qui était grave

elle avait ses méthodes, larmes, cris, supplications, culpabilisation, menaces de suicides et autres 
chantages affectifs...
Elle se mettait dans des états incroyables, si bien que je finissais toujours par céder,
la plupart du temps, par peur des conséquences si je ne le faisais pas. 

et je ne comprenais pas pourquoi, elle ne pouvait pas me laisser libre
pourquoi elle insistait pour que je la reprenne, à chaque fois
ils étaient tous mieux que moi, mais jamais plus de quelques jours

moi je voyais déjà la vérité, 
nous n'étions pas fait pour être ensemble et nous le voulions déjà plus.

après elle, j'ai été moins gentil
c'est à dire moins con

et il y a eu des salopes sublimes, certaines avaient des seins remplis de silicones
d'autres des cicatrices dans les yeux et sur l'âme
il y avait des baiseuses qui sortaient du lot 
et toutes savaient rire

c'était étrange, plus j'avançais dans la vie, plus je comprenais ce que j'étais
la plupart des filles ne voulaient pas de moi
mais celles qui m'approchaient ne voulaient plus s'éloigner

je trouvais ça bizarre.
pas que la plupart me jugent sans intérêt où me détestent,
non que celles qui venaient me trouvent quelque chose
qui les rendent dingues
de mon corps, de mon esprit, de mon parfum
qu'elles éprouvent assez de sentiments
pour chialer si je ne voulais plus d'elle
pour vouloir faire de moi le père d'un enfant
pour désirer m'épouser et sucer ma bite n'importe quand, n'importe où

puis j'ai fini par me faire une raison

peu importe qu'elles appartiennent à un autre ou non, me disais-je
les femmes aussi souffrent d'une certaine forme de folie





vendredi 20 mai 2022

quelque part, quelqu'un souffre plus que moi

il y a eu le temps où deux giclées de foutre dans une jolie bouche spéciale suffisaient
à mon bonheur
mais tout ça est un passé oublié, 

ce soir je bois
et je ne devrais pas car
j'ai mal

je bois et ma douleur ne passera pas aussi facilement, peu importe le nombre de verres et tous les rires qui
l'accompagnent

puis je rentre
et la douleur reprend ses droits, m'assaille

18H20, celle avec qui j'ai grandi m'appelle, envoie-lui un message dit-elle, sa femme
les lui lit
20H40, je suis soul et le bar tabac ferme
je devais boire, mais pas pour me faire mal, le plan originel est resté de la théorie
quelque part, quelqu'un souffre plus que moi
je vois de l'injustice là où d'autres me diront c'est la vie

et un peu après,
je dis à la fille aux yeux verts comme ceux d'un félin,
ce soir je suis bourré et je suis fou,  ne me parles pas, ne m'appelle pas, ne m'envoie pas de photos
et elle me déteste car je bois
je ne suis pas son homme et elle préfère quand je me branle pour des "putes" dit elle

je m'en veux, de la mêler à ma peine
de lui parler parce que je suis seul et fou
j'écoute une chanson triste en boucle
la pluie et les larmes tombent
et je ne veux pas lui confier ce qui me perce de part en part
alors je lui dis caresse toi,
après tout,
elle a raison
je suis dingue

et elle ne réponds plus
alors je dis
désolé de t'avoir mêlé à tout ça
et d être ce que je suis, fais de beaux rêves sublime chose que tu es

et sur le canapé gris, le chien se colle à moi et sa présence m'est nécessaire

puis elle revient, et nous parlons de la taille de ma bite
elle songe à un 22cm

j'arrive à 20 je fais, mais merci de ta confiance

et tout ça m'aide
mais ne fait rien pour la souffrance de mon ami










jeudi 19 mai 2022

02H01 du matin en sueur

02H01 du matin en sueur
je lis la poésie c
de Charles Bukowski tout en matant
des cams girls
qui se fourrent des trucs dans la chatte
pour des frustrés comme moi
et oui, c'est sans doute une exploitation de plus du corps féminin
et on me brulera pour ça
et je songe à fermer le livre
et à me branler sur du porno (encore une exploitation du corps féminin, mais c'est un peu
plus compliqué que ça, je bosse dedans, je connais mieux que toi)
et je n'ai nul besoin d'alcool
mais l'alcool tient chaud (et te tue)
nul besoin d'une femme que j'aimerais plus que la lumière, accrochée à ma main
mais une femme que tu aimerais plus que la lumière, accrochée à ta main, tient
chaud (et te tue, après)
et avec un peu de volonté je peux soutenir mon regard dans le miroir sans me haïr
et ça ne durera sans doute pas, (presque s'aimer)
mais de plus en plus souvent, je connais des moments comme ça
j'atteins malgré tout et malgré moi, une certaine forme
d'équilibre
des moments
je pardonne aussi à Dieu pour l'enfer, le sien et celui que j'ai créé (dans lequel je brûle)
et je pardonne à dieu pour le libre arbitre des hommes
et ce
qu'ils en ont fait

mercredi 18 mai 2022

Histoires de feux, de lames et de coups trop vites partis

Je n'ai jamais eu de goûts particulier pour le viol
ou la domination sociale
moi je veux
des regards émeraudes et des visages angéliques agenouillés pour avaler ma queue de sale gosse

ma vie, faut que ce soit
des histoires
de feux
de lames effilées et
de coups trop vite partis

des étreintes sales
griffures et marques de mes mains sur de jolis culs offerts car il faut toujours signer son oeuvre
marcher comme une star de cinéma dans des rues dégueulasses
singer Dieu aux comptoirs des bars de quartier

hier une fille qui pourrait être ma fille
me fait un coeur en mousse dans mon café crème
et 
aujourd'hui, je parle avec une aussi jeune, trop maligne, avec des seins énormes
de ce moment où tu bois le verre qui te fait basculer
dans la dinguerie de la cuite
merde, j'ai beau être trop vieux, rien ne passe, le feu reprend vite

il m'a toujours fallut les plus belles
mais il fallait toujours qu'elles aient un regard
sinon
je laissais tomber
j'en ai laissé partir, des magnifiques, des pour lesquelles les hommes se prostituaient
car je voyais leurs yeux et j'ai toujours eu peur du vide
toujours eu besoin que les prunelles brûlent,

je peux rester des mois sans baiser,
sans aller au putes contrairement à ce que croit la fille aux yeux noirs
à me branler sur du porno gratuit, à écrire de mauvais poèmes
et la fille
aux yeux verts comme ceux d'un félin peut finir par s'inquiéter de ma santé mentale
en les lisants
mais pour moi, c'est plus facile d'être seul, de masturber ma queue et de vieillir
jusqu'à ce que je trouve
cette putain de lueur dans le regard
cette putain d'étincelle
qui met le feu
au lac de poudre que j'ai dans le coeur
sentir le souffle du dragon courir sur ma peau jusqu'à ce que je crie ma rage de vivre
et tant pis 
si à l'arrivée, je finis encore en sang sur le carrelage gris de ma salle de bains

tout finira par sécher
et les plaies se refermeront
et il sera temps
de recommencer

en lécher une dans la cage de l'escalier qui mène à son appartement
et la laisser piétiner mon coeur avec ses hauts talons












Chevaucher l'apocalypse la clope au bec

le sexe, c'est plus facile que l'amour
imagine la pire partie de baise de ta vie et ce n'est pas de ta faute

ok
ça arrive

tu sors dans la ville grise
et à chaque coin de rue, tu peux croiser une histoire de cul potentielle

bon, ok
tu peux aussi croiser une histoire d'amour potentielle à chaque putain de coin de rue

mais c'est toujours plus facile de vendre du cul que de l'amour

le cul n'engage que de quelques minutes à une nuit

l'amour,
c'est du long terme,
le sourire aux lèvres
faut fourguer les enfants à venir, la maison à crédit, la carrière professionnelle, une fidélité exemplaire
faut le vendre avec suffisamment de conviction pour que l'autre te croit
le cul, faut vendre la longueur et la dureté de ta bite ou ton talent pour la pipe, pas beaucoup plus
tu peux imaginer des circonstances qui pimentent la chose
ça va pas vraiment plus loin
un capot de voiture ou une chambre un peu crade peuvent faire l'affaire pour faire
ce que vous avez à faire

pourtant
certaines fois, sans que je comprenne bien l'utilité du mensonge
il apparaissait nécessaire de vendre l'histoire d'amour
pour obtenir
l'histoire de cul
moi, j'ai toujours cru qu'il fallait que le cul soit bien pour s'autoriser à envisager plus, 
sinon c'était un peu comme, je sais pas... acheter une voiture sans l'essayer
cette divergence d'opinion me semblait étrange et en ce qui me concerne
difficile de correspondre au truc avec mon cœur qui s'obstine à ne presque jamais
tomber amoureux
mon côté dingue n'arrangeait pas les choses et
question carrière professionnelle, fidélité exemplaire, désir de reproduction, je n'ai jamais
été
vraiment
convaincant
je n'avais ni les moyens, ni le désir, de jouer au mensonger jeu de la séduction

pour moi, les rires et les jolies lueurs dans tes yeux suffisaient mais ça ne suffisait pas
j'imagine qu'il aurait fallut un truc ou deux que je ne possède pas
un visage symétrique et une aura de chef de guerre apache

merde, je n'ai jamais eu honte d'avoir juste envie de tirer un coup
de t'inonder de foutre et de mots cochons et de claquer ton joli cul jusqu'à ce qu'il
devienne rouge comme un nonne surprise à sucer le prêtre dans l'église
mieux
j'ai toujours été fier de ma franchise
je voyais ça comme une marque de respect
nulle mauvaise surprise un fois les fluides corporels mêlés
c'était

"regarde beauté, je suis fou, je ne t'aime pas mais je veux te baiser à mort. 
au pire,
je baise mal
mais rien n'est cassé à l'intérieur
au mieux
je baise bien
et oui peut-être qu'à l'intérieur, un truc ou deux seront cassés (la prétention, ça compte)
mais comparé à tous les autres fils de pute qui t'ont promis l'amour éternel avant d'aller se taper dans ton joli dos
la première qui passe, peu importe que ce soit ta mère, ta soeur ou ta meilleure amie
on peut dire sans mentir que je ne suis pas comme eux"

mon étrange franchise
ça ne marchait pas vraiment, j'ai moins baisé que j'aurai voulu, itinéraire de perdant que le mien

et maintenant je sais que j'aurais du être le mème salaud que les autres, porter
le masque de l'ange et laisser mes sourires souligner la parfaite beauté de mes mensonges

et maintenant je sais ma vérité, j'étais fait pour les comptoirs et la nuit, pas pour les couches culottes et

le prix à payer pour tout ça
sera de finir seul
larmoyant, assis sur un tonneau de regrets et de mauvais poèmes
à regarder avec hésitation le noeud coulant que j'ai accroché tout seul comme un grand
à la branche du destin

pourtant faut voir les choses sous l'angle positif

celles que j'ai eu comme ça
c'étaient toujours

de pures histoires de cul

de pures histoires d'amour

et pour les unes comme pour les autres
à chaque fois qu'elles acceptaient de succomber à mon regard de cinglé, laissaient s'écarter leurs
douces cuisses en souriant, parfois en implorant
je me remplissais du
mème brûlant désir, que le voyage soit

Chevaucher l'apocalypse la clope au bec
et s'écrouler sur des draps gorgés de foutre et de mouille 





samedi 14 mai 2022

Ne regardez pas derrière mon visage

Tu étais comme un morceau de bois flottant sur l'océan
mais je n'avais plus l'âme d'un naufragé
les malédictions anciennes s'en étaient allées
et qui aurais-je pu sauver, moi qui avait sombré ?
alors j'imagine qu'un type a fini par passer
et qu'il a régné sur ton corps, ton coeur et ton âme
et j'espère qu'il l'a vraiment fait, tu méritais un peu de bonheur
mais je ne veux pas savoir, souvent, ceux qui baisent bien ton cul
en profitent pour niquer ton cœur et ton âme, et la douleur prend le dessus et
je ne pourrais rien faire pour changer ça
nous devons poursuivre en boitant, malgré les cassures qui freinent nos mouvements
et ceci fait que je comprends celles qui se contentent d'une routine morne
mais sans danger, celles qui jouissent seules sous leurs doigts vite fait dans la baignoire pendant
que les enfants dorment et que leur mari regarde un match de foot
et moi j'écris des poèmes où je dis que je suis mort par amour et que l'amour, c'est mort
pour moi
mais chacun de mes mauvais poèmes est un cri qui dit aimez moi
et envoyez moi des photos de vos jolis chattes, de vos cul et de vos seins
que je puisse m'imaginer les lécher en me branlant, avant de m'endormir
seul, dingue et prétentieux
mais ne regardez pas mon visage je suis laid
et ne regardez pas derrière mon visage, je suis encore plus laid
je pisse sur dieu comme s'il était responsable de moi et de tout ça
alors qu'il m'a donné tellement de choses dont je n'ai jamais rien fait
et je sais aussi que j'ai eu ma chance
et que j'ai essayé parfois
ça ne sert à rien de regretter, il faut vivre avec soi et tout qui a fait de nous l'instant présent
et c'est la mort qui se marre toujours en dernier
et rien n'est immortel puisque tout meurt
de l'estime de soi jusqu'à la plus petite parcelle de l'univers
et pour l'oublier, je voudrais une petite pute contre moi,  je lui murmurerais à l'oreille de
ne jamais laisser un homme éteindre le feu qui vit dans ses yeux verts
et ma main glisserait dans sa petite culotte et je lui dirais que je vais la prendre et la 
lécher
lécher
lécher et  je le ferais
ensuite
je la supplierai de me tenir chaud pour toujours
et elle sourirait et dirait pas aujourd'hui, tu n'as besoin de personne , tu n'aimes que toi
et tes poèmes ne sont pas aussi bon
que tu le prétends

jeudi 12 mai 2022

Dieu a un plan cul pour toi

Mes femmes n'ont jamais eu de voiture de sport pour me trimbaler
m'emmener en vacances à Saint-Tropez
me sucer sur de luxueux sièges en cuir
c'est dommage, mais c'est la vie, je n'étais pas appelé à être un gigolo ou un artiste
célèbre ou non, sponsorisé par une quelconque productrice de télévision
pas de Porsche ou de Ferrari, ni de maison avec piscine où j'aurai pu faire semblant de "créer"
les pieds dans l'eau en sirotant du bon vin
génie de l'imposture, j'aime bien le concept, mais si j'ai l'âme d'une pute, je n'en ai pas
le physique
encore moins depuis que j'ai perdu
ma longue et douce chevelure
mais mes femmes avaient une bouche, un regard, des seins, un cul 
et un truc qui les rendaient vivantes
et quelques unes avaient une âme, je me plais à le croire et ceci ne signifie en rien que moi-mème
j'en possède une
et maintenant d'autres que moi baisent celles qui furent mes femmes, et j'entends par
là, mes femmes d'une heure ou de plus longtemps
ils les baisent sans que je ne sache si elles jouissent plus avec eux qu'avec moi, mais
j'avoue m'en foutre, je n'ai pas l'esprit de compétition et pour ça, comme pour le reste
j'ai eu ma chance
et c'était bien souvent plus que ce que je méritais, plus que ce qu'elles auraient du m'accorder
c'est ainsi
et certains vivent avec elles, leur ramènent des fleurs ou une boite de tampons sans qu'on ne puisse
parier sur
qui brisera l'autre à l'arrivée
souvent, le couple est un mensonge
et je parle avec une fille qui ne croit pas à sa beauté et ses yeux sont verts, elle dit, tu as toujours été trop
vieux pour moi
et je suis heureux du mec avec qui elle va se marier, ce qui fait de moi un ami beaucoup moins
détestable que l'amant que j'aurais été
et une brune magnifique est de retour dans la ville et je me souviens de sa bouche sur la mienne
et de la fille aux yeux noirs qui me fait une scène mais ne veut pas de moi ni cette fois là, ni aucune
autre et elle est plus jeune que la fille aux yeux verts, comme quoi, vieillir n'est pas totalement une
malédiction et
le soir je bois,
le lendemain midi, je bois
les mouches danseront sur mon cadavre, et les garçons aux dents blanches et bien alignées
continueront de remporter la mise
et je voudrais bien laisser ma main s'égarer dans une petite culotte humide
dieu à un plan cul pour toi dis-je
mais il n'en a pas pour moi
je dois me démerder seul, et l'autre soir, je dis à la serveuse, prend toi donc un perrier/ghb
et elle se marre et me ressert à boire
et tout ce que je bois me dessert, mais ça m'est égal, je suis seul dans mon désert
je dis que ça roule, mais je crois que tout s'écroule,  alors, au milieu des ruines de moi,
je tiens debout sans tenir de main
il vaut mieux parier sur soi, les autres trahissent et quand ils ne le font pas, c'est nous qui
trahissons, 
nous ne sommes ni immortels ni honnêtes
j'ai niqué le game tu sais, personne ne parle mal comme moi, personne n'écrit comme moi, personne
ne me ressemble, et ça fait de moi l'archetype de l'inadaptation sociale, je suis bien évidement trop sensible
et je mourrais vite si je devais me retrouver dans une prison mexicaine
mais j'ai défié tous les pronostics
baisé des filles de magazines, des comme sur lesquelles je me branlais quand j'avais quinze ans
j'ai aimé à en crever et d'ailleurs ce que j'avais de beau en moi est mort et pourri quelque part
sur une route chaotique
je n'ai
rien gagné, rien réussi, 
est ce que cela aura une importance ? bien sur que non, le monde continuera sans moi
et il aurait continué, peu importe les victoires que j 'aurai pu obtenir
et je vois le bon côté des choses, 
pour le moment, les flics ne sont venus m'arrêter qu'une seule fois
la taille de ma bite est plus que décente,
et on ne m'a encore jamais enfermé chez les fous
ca peut paraitre futile au premier abord, mais crois-moi, sur le long terme, ça compte
l'équilibre est une chose tellement précaire







lundi 9 mai 2022

Monster

je marche et je m'imagine lécher une nonne dans une église faite de pierres noires
j'ai des trucs comme ça
qui traversent ma tête
malsains désirs
qui me clouent contre un mur d'incompréhension si je
les évoque en public
ils ont une qualification pour chacune des mes perversions
ils ont des châtiments pour chacune des mes damnations
parfois je saigne, souvent je brûle
je voulais devenir un Dieu mais ils ne m'ont jamais vu que comme un monstre
je dis ok ok
mon plan cul ne veut plus baiser
je dis ok ok
je suis ce que je suis, je suis ce que je fuis
prenez ceci pour me descendre en flammes :
les femmes viennent de vénus, l'homme que je suis vient dans leur anus
ne creusez pas de tombe, je suis déjà mort
tu dis que tu viens en juin, ta peau je veux griffer et tu réfléchis tant
je me demande quels mots je dois prononcer pour que tu mouilles
quels mots pour faire oublier mon visage de salaud
le doc me dit huit semaines sans sport, du coup je me met au vélo
on repousse ses limites comme on peut
et la jolie serveuse aux yeux noirs m'offre un verre de plus
pour moi, elle peut fermer le bar plus tard, je songe à tout ce que je voudrais qu'elle ouvre pour moi
mon esprit est biaisé
et c'est pire depuis que je ne baise plus beaucoup
avant je cherchais de l'amour qui n'existe pas, quelque chose de plus absolu que la vodka
où je noyais en riant tout ce que j'avais de beau
il était une fois, il était une folle,
un cul un peu plus chaud que le reste m'a tué le cœur
et depuis
je suis vide et tout un océan d'alcool ne m'a pas rempli
et le temps fait son oeuvre
les femmes se détournent et j'ai froid tout seul
je me vide par tous les trous
je me vide par toutes les plaies purulentes qui parsèment mon âme agonisante
et je trouve tout ça très con
et
inutile, 
on se ment dans le miroir et on s'entête à
se briser et à se foutre en l'air alors qu'on veut juste survivre, toucher dix millions de dollars et baiser
des corps incroyablement beaux parce qu'on sait bien que les histoire d'amor démarrent par une mise
à prix et se terminent par une mise à mort   
casser des culs et briser des cœurs c'est le mantra de ceux qui finissent seuls sur leur
cheval dans le soleil couchant
mais la solitude est teinté d'une certaine forme de sincérité qu'on ne retrouve pas avec la lassitude
qu'offre la routine de la vie à deux, au fil des années, plus rien ne coule et tout devient sec
il faut une certaine force morale pour accepter l'idée de mourir seul
monstre
monstre
monstre
hurlent les voix, il en a toujours été ainsi
si seulement vous saviez ce que la douceur peut faire de moi
vous feriez comme toutes celles qui l'ont apprit
vous me mettriez en pièces avant de vous chercher un bourreau

 





vendredi 6 mai 2022

Inadaptation

tu étais une des plus belles choses que j'ai jamais vu
je te regardais et j'enviais ceux à qui tu te donnais
tu n'as jamais voulu de moi, sans doute que je fais peur et que je ne suis pas assez beau
et maintenant, les hommes t'ont brisée et trompée
et je ne suis pas un de ceux là, bien que j'aurai pu être le pire où ton immense amour, nous
n'en sauront jamais rien
tu penses que je suis fou et infidèle, tu ne connais rien des instants ou je suis tendre et aimant 
je voulais du soleil dans le brun de tes yeux et des caresses sur ta peau
nous aurions pu rire et boire bien des nuits, et l'amour que nous aurions fait aurait fait bander Dieu
c'est ainsi
des choses n'arrivent pas et ça nous ronge
d'autres surviennent et ça nous tue
et je vais à un concert avec une brune dingue, j'aime ses lèvres et le sourire qui les habille
elle m'offre un t-shirt et depuis si longtemps qu'on se connait, jamais elle n'a prononcé un mot méchant à mon
encontre
et de nouveau seul, je succombe au principe des vases communicants, mon cœur est vide et mes
couilles sont pleines, et je me branle sur des vidéos de femmes que je ne connaitrai jamais
debout au bord de la route, si quelqu'un me veut, je suis là et je tapine, petite pute poétiquement moyenne
je donne mon cul au destin qui me défonce à fond, c'est tout ce qui me reste, mon âme est en cendres
et mon regard est terne
et la fille aux yeux verts comme ceux d'un félin m'envoie une photo d'elle et bien sur,
elle est belle, tellement belle, mais elle ne me répond plus quand je le lui dis, je sais
bien qu'elle finit toujours par me fuir, elle me regarde et finit par se rendre compte qu'en moi
plus rien de beau ne subsiste, je voulais n'être plus qu'obscurité car seule la lumière s'éteint
et la fille au cul rond, j'espère que tout va bien pour elle
et la fille aux yeux noisettes est si loin, je sais où la trouver, elle est si seule dans d'autres bras, elle
rêve de passion et son cul et sa petite gueule sont magnifiques,
je voudrais l'étreindre  et la prendre mais aussi, griffer sa peau jusqu'à cicatriser tout ce qui la déchire en dedans, ça parait étrange à certains, mais une certaine forme
de violence consentie peut parfois se montrer salvatrice, ça ne suffit pas mais
pour le reste, je connais des mots qui réparent et des vérités qui apaisent
ooh, je connais le gout du sang
et je regarde toujours là où personne ne regarde
et je vois vos blessures et ces secrets inavouables que vous voudriez cacher
j'écris ce qui coule puis vous partez en me laissant mes larmes en guise de récompense
et la vérité est que je manque de talent, je suis un inadapté de plus dans un monde qui
n'en a cure
et sans doute que vos dieux mentent autant que les miens
des choses n'arrivent pas et ça nous ronge
d'autres surviennent et ça nous tue
la beauté des femmes n'a jamais suffit à me dissimuler la laideur de ce monde
je suis le fantôme qui hante ces ombres qui vous effraient tant

dimanche 1 mai 2022

L’osmose précède l’overdose

je suis dans le petit bar-tabac vers chez moi
je me ruine en jeux à gratter, mais je gagne souvent et la patronne blonde rigole avec moi
et nous parlons sport aussi
et des gens passent et certains ont soif
ils veulent leur bière ou leur verre de vin blanc
moi je bois du café et parfois des potes ou des copines me rejoignent et nous
prenons des trucs plus corsés
et lundi je suis rentré bourré
et le reste de la nuit a été moins violent, j'ai lu de la poésie et tué un ou deux rêves inutiles
et samedi encore plus soul, j'ai dormi sur le canapé, le chien collé à moi jusqu'a ce qu'il en
ait assez, 
les chiens sont un manteau de chaleur pour se protéger de sa propre misère
je vais mal finir, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement me dis-je
alors je décide de ne plus chercher à guérir de moi
Sans savoir pourquoi, j'ai repensé à cette fois, ou on avait bouffé avec elle, ses collègues de boulot et
leurs mecs
et les filles faisaient semblant de l'aimer mais elles jalousaient sa beauté
et les mecs rêvaient de la baiser mais c'était à moi qu'elle donnait sa bouche, son cul, sa chatte à la fente bien dessinée
et d'autres trucs plus importants comme ses rires et sa main dans la mienne
et tous me regardaient bizarre, sans doute parce qu'elle leur avait dit que j'étais un tueur au plumard, moi
j'avais l'impression 
qu'on était deux pour tout ça, mais je n'avais rien contre ses mots, on avait
déjà
dit
des choses moins belles sur moi et j'acceptais le compliment comme ses caresses
je n'avais pas trop d'illusions, je savais déjà que les discours changent avec le temps
et le sien
bien
sur
a fini
par
changer, ses mots ont fait de moi un être malsain
je voyais ça comme un mensonge mais
ce que j'ai fait de moi après elle a du finir par lui donner raison,
et cette fois là, au repas en plein air, je regardais les autres et 
je savais que la plupart baisaient mal leur femmes, surement parce qu'ils ne leur demandaient
jamais ce qu'elles attendaient d'eux et qu'elles n'osaient pas le leur dire
moi j'avais la plus belle et c'était une sacrée baiseuse, en elle, je trouvais aussi,
de la douceur et une certaine lumière, elle se voulait oiseau blessé, mais c'était une tueuse
avec de longs cheveux, il lui aurait suffit de claquer des doigts pour avoir le monde
je n'avais pas envie de baiser ailleurs
c'était la première fois et ça me surprenait, mais pour le reste, j'étais égal à moi mème
manquant de force et de volonté, de la lâcheté planqué dans l'ombre de mon regard
et au milieu des autres,
comme souvent dans les groupes, 
j'avais du mal à m'intégrer
il y a comme un mur entre moi et les gens
voila pourquoi j'ai appris à vivre seul
et maintenant je n'ai plus de femme et je me dis que celles de ce jour-là sont toujours
aussi mal baisées, qu'elles aient changé de mec ou pas, 
-la plupart des femmes sont mal baisée, ne croyez jamais ce que disent leurs maris à ce sujet - 
mais cela ne me
réjouit pas plus
qu'à l'époque
je suis intimement convaincu que le cul pourrait sauver le monde, mais les gens préfèrent se concentrer sur les guerres et leur carrière professionnelle
et dans le petit bar-tabac vers chez moi
je pense à autre chose
je pense aux oiseaux et au vent, je pense à dormir près d'une rivière bleue
je me visualise à lécher la chatte d'une ou deux passantes au physique attrayant bien qu'aucune d'elles
ne manifeste le moindre intérêt pour ma personne usée
et je prétends que rien n'est vrai, mais je mens la mort, la guerre, la violence et les prisons sont 
la réalité froide et brutale
alors
je savoure la chance de n'avoir encore jamais été confronté au meurtre, une façon comme une autre
d'acquérir de la sagesse
souvent je voulais être sauvé, mais c 'était une erreur, ça me rendait dépendant
on est plus libre quand on accepte de brûler
et qu'on sait que
l'amour c'est comme le sang, ça coule mais ça sèche à l'air libre, l'osmose précède l'overdose
le soleil brille pour d'autres et ça fait longtemps que je n'ai pas trouvé une fille belle à en mourir
que je n'ai pas dit des trucs passionnés à une peau esclavagiste, 
(viole-moi et abandonne mon corps marqué des tes ongles sur le trottoir gris)
je connais une femme ou deux qui voudraient s'allonger sous le poète, et sans doute
qu'elles détesteraient l'homme et j'en connais aussi une ou deux qui voudraient pisser dans 
ma bouche et je préfère ne pas les laisser faire, je pourrais prendre gout à l'expérience
dans les rues sales et derrière les murs épais, les âmes sont mortes et l'humain ne me surprend plus
on rêve tous d'aller tout en haut et de n'importe où qu'il se tienne, l'oeil qui nous observe
ne désire qu'une seule chose, nous voir tomber 

puis nous
piétiner
en riant