lundi 25 juin 2018

Ode à une tueuse


Il flottait des cadavres dans les eaux sombres de ton regard
Et ton sourire magnifique
N’était que la partie émergée de l’iceberg

dimanche 24 juin 2018

L’amour est une incorrigible petite salope


Posé sur le canapé
Je relis Nick Hornby, haute fidelité,
Ça me renvoie à l’amour
Cette incorrigible petite salope

A mes ex

J’ai pas eu que des filles tordues
Et je n’étais pas TOUJOURS le moins barré
Au sein des couples que j’ai formé

elles espéraient mieux que ce que j’offrais
Mais toutes ont essayés de me sauver
Principalement de moi même

Les femmes ont ce truc, chercher en toi
Ce que tu as de meilleur
Et moi, esprit farceur, j’ai toujours voulu fuir leur regard inquisiteur

J’ai appris tôt à me protéger de ceux que je voulais aimer
Parfois à tort
Mais pas toujours

Le canapé est gris comme l’absence
Les murs blancs conduisent à la folie
Ça en devient trop facile de
Poétiser  BÊTEMENT mon salon

est-ce que je pourrais coucher avec une fille
qui lit du Guillaume Musso ?

Bien sur que je pourrai
Tout part de la perfection du cul
Et je n’ai aucun amour propre

C’est une opinion personnelle qui explique
En partie pourquoi
J’ai été fou amoureux d’une fan
De Céline Dion
(l’étincelle du regard étant une des parties manquantes de l’explication)

même que je l’ai emmené à un concert de Calogero
la fan de Celine Dion

(je relis ce que je viens d’écrire
et je m’aperçois qu’on peut ruiner soi-même
sa prétendue crédibilité artistique)

Mercredi une russe aux yeux noirs me textait toute la nuit
Pendant que son mari dormait
Elle voulait faire l’amour
Disait m’aimer et je lui disais de se souvenir
Qu’il ne fallait pas m’approcher
Et elle ne me croyait pas
Elle veut espérer en ma rédemption personnelle
M’offrir une absolution
Et sans doute que maintenant elle me hait
Et je dois le mériter
Mais elle ne vit pas dans l’étrangeté de mes pensées intimes

L’amour, je suis porteur (mal)sain
Et crois-moi on n’en guérit jamais
L’amour on se dit que c’est la venue de l’aurore
Sur sa nuit intérieure
Mais ceux qui connaissent le soleil
Savent bien que ses premiers rayons sont toujours pâles

L’amour c’est surfait disais-je quand j’étais soul
Est-ce que quelqu’un veut baiser avec moi ?

Bien sur
Personne ne voulait

Pourtant je préférais quand je buvais
Et que j’effrayais de délicieuses demoiselles propres sur elles
Avec des chattes presque neuves qui tombaient amoureuses
De fils de pute
Bien plus menteurs et retors
Que ne l’est ma folie

Et ouais,
Ma grande leçon philosophique de ce samedi soir
Parfumé aux relents de solitude putréfiée
« Brûle tes livres de Musso et souviens-toi
Que la folie est une forme certaine
                                                            De sincérité »

samedi 23 juin 2018

Wouuuuuu


Une nuit
Le spectre de l’obscurité
Ne semble plus si lointain
faut dire ce qui hait
et la colère aussi

je commence à accumuler les kilomètres au compteur
toutes ces années folles
j’ai mis pas mal de nitro dans le réservoir
J’croyais que je rêverais plus vite

Une nuit
Je pense à mes ex
Et je me demande à quoi ressemble
Le placard où elles rangent leurs tampons
Depuis moi

Puis je réalise
Qu’elles s’en sont mieux sortis
Sans moi

Elles ont un boulot des gosses
Un mari ou quelque chose comme ça
Une voiture
Parfois un chat ou un chien
Moins peur de demain

Une nuit
ou une voix dans ma tête
m’assure
que je continue à écrire
pour ne pas m’avouer que j’ai échoué

Diamant brillant de mille feux de joie
Quand les femmes tiennent ma main
Morceau de charbon sombre et salissant quand elles la lâchent

Je voulais être le meilleur ou le pire
Rien entre les deux
Car on n’oublie jamais un de ces deux là

Une nuit
Noyé dans l’attente d’une caresse
Je suis encore le chien enfermé dans la cage
Avec dans les yeux le désespoir de celui qui
a cessé de se croire loup

mardi 19 juin 2018

De la supériorité féminine


J’parle de cul sur internet

Avec la fille qui utilise le mot baiser dans la conversation
Et
C’est
Chaud

Tellement chaud
Qu’à plat ventre, elle se fait jouir
Et moi je me touche aussi
Mais allongé sur le dos
Nous avons tous nos préférences
Pour ce genre d’activité

je lui dis
- envoie des photos -

Et elle en envoie
Qui suggèrent
Son plaisir
Rien de vulgaire, j’admire sa classe qui me déclasse

-la prochaine fois tu verras mes fesses-

j’aime sa promesse de déesse

Les femmes trouveront toujours quelque chose de beau
chez l’homme le plus laid.
De leur côté, les hommes
inventeront toujours quelque chose
De laid chez la femme la plus belle

Me dis-je

Puis je chasse cette pensée.

Une photo de ses fesses ? je souris d’aise